Cela avait fait la une des journaux.
La réouverture des frontières de la région de Galar, après des année et des années de blocus économique et politique, l'île gigantesque au Nord de Kalos avait fini par autoriser de nouveau les passages des bateaux entre elle et le monde. De nombreux dresseurs du monde entier, tous plus fougueux les uns que les autres, s'étaient rués vers les nouveaux horizons qu'elle offrait, tandis que de nombreux commerces originaires de Galar avaient commencés à s'implémenter un peu partout sur la planète.
Il va sans dire que, outre des paysages jusqu'alors inconnus pour la plupart, c'était surtout tout un écosystème composés de Pokémons encore jamais vu qui s'offrait aux yeux du monde. Et il allait sans dire que les deux prestigieuse écoles de la petite île sur laquelle résidait depuis peu le jeune brun, la Pokémon Community et l'Adala Elite School, s'empresseraient d'y organiser des expédition pour leurs élèves. Mais Ulrich ne s'imaginait pas que même la Mairie de Nuevo se joindrait également à l'aventure, par le biais de l'agence de voyage principale de l'île.
Le jeune homme s'était donc embarqué pour cette folle aventure dans l'inconnu, à l'assaut de la nouvelle région, dans l'espoir d'y trouver de nouveaux Pokémons. Après plusieurs négociations avec le gouvernement Galarien, il avait été décrété que chaque personne n'aurait le droit de ne capturer qu'un seul Pokémon durant son périple, afin de ne pas perturber l'éco-système de l'île suite à l'arrivée massive de touristes. Ulrich avait donc une seule chance de trouver un Pokémon à ramener à la maison.
Il espérait secrètement trouver un Pokémon qui soit, tout comme lui, attiré par les sons envoûtants de la musique. Cela avait fonctionné pour Topaze après tout, et le petit Rocabot, qui l'accompagnait ce jour là, était toujours aussi enjoué lorsque son dresseur sortait son instrument.
Après plusieurs heures de voyages sur un immense bateau, entourés d'élèves des deux écoles, mais également de nombreux adultes, le jeune homme vit l'embarcation finalement accoster sur une île relativement petite par rapport à Adala. En effet, il avait atterri sur une petite île aux abords de Galar, pas sur la grande terre principale. L'île en question était comme une gigantesque plaine, parsemée de ci et de là de quelques collines, d'arbres et de fleurs. Au loin, une légère brume, semblable à celle qu'il y avait sur les quais de Volucité les matins d'hivers, laissaient planer une légère aura mystique. Une chose était sûre, le voyage était déjà un véritable plaisir pour le jeune violoniste.