Tu es soulagé d'entendre que Ginjer est totalement guérie de ses mésaventures, quelque part tu t'en veux encore, le combat forcé après sa bataille contre Ursaring était une idée stupide, la preuve, cela t'en coûtais une partie de ta mobilité, quand il fallait courir tu courrais et ignorais la douleur, tu n'es pas du genre à te plaindre, tu n'aimes pas qu'on s'occupe trop de toi, car personne ne l'a vraiment jamais fait justement. Être là pour les autres te gêne pas, mais l'inverse est proscrit à tes yeux. Elle te parle de son projet d'évolution pour Ginjer quand tu lui parles d'expédition. Elle n'a pas tort, son Evolie n'est pas très forte et surtout avec la voix de scientifique qu'elle a choisie elle aura du mal à l'entraîner convenablement. Elle te parle de pierre eau, tu penses à l'élément qui peut détruire ton frère. Elle te parle de Nymphali, un pokémon qu'il est rare de voir, tu sais peu de choses sur cette forme d'Evoli, mais tu lui dis rassurant.
-Pour ce qui est de la force d'Evoli je peux t'aider à l'entraîner une fois par semaine si tu veux, bon il paraît que je suis mauvais pédagogue, car je m'enflamme lors des combats, mais on fera avec. Si tu veux partir dans le domaine scientifique je te conseil de jongler sur un Aquali, un Voltali, un Mentali, un Noctali de préférence. Le premier aidera aux recherches sous-marines, le second à éclairer les grottes, le troisième à soulever les objets lourds ou à sonder les alentours avec ses sens et enfin le dernier éclaire bien les grottes et y vois sans soucis dans les ténèbres que tu ne perces pas. Quant-à Nymphali.. il y a une rumeur qui court concernant le bonheur du pokémon, mais je ne suis pas certain.
Elle déposa Ginjer au sol qui partit se lover dans un panier très joli puis elle s'approcha un peu, elle regardait ton ventre, plus précisément ton dos, elle l'avait vu et tu détournas le regard. Quand elle te proposa de l'aide tu répondis sans attendre qu'elle prenne à nouveau sa respiration.
-Ne t'occupes pas de cela, je vais bien...
Elle ne t'avait pas écoutée, elle sortait déjà de la pommade pour te soulager, tu la regardas sans montrer ta gêne et la remercie d'un hochement de tête très visible. Tu devais t'allonger sur le lit, ça encore ça va et retirer ton tee-shirt ? Tu fais de grands yeux à ses mots et regarde à droite et à gauche, tu ne pouvais pas refuser, si elle voulait le punir elle n'aurait qu'à crier au voleur, au violeur, au voyeur pour qu'il se fasse renvoyer et vu la crasse que t'avais fait à son Evoli ça pourrait éventuellement se passer. Elle ne voulait pas te faire d'avance, tu n'en doutais pas, après tout il y avait Léonidas avec qui elle était très proche, un ami d'enfance ça trompe pas, même si elle était belle et un sourire incomparable il fallait te rendre à l'évidence, son premier baiser sera pour ton voison de dortoir, tu ne l'aimes pas, tu la trouves mignonne à regarder, un couple ça ne t'intéresse pas, les souvenirs de tes soeurs en pleurs à cause d'une rupture te viennent en tête et te la broie à cause du souvenir du bruit.
Tu sors de tes pensées et dit à Janet d'une voix à peine audible.
-Très bien... Mais ce qui se passe dans cette chambre, reste dans cette chambre, je n'ai pas l'habitude qu'on s'occupe de moi...
Sur ces mots il retire ton débardeur noir, un parmi la dizaine que tu possèdes, faire ce geste devant une femme est gênant pour toi, car petit c'était ton père qui te lavais, il faisait tous quand il était question de toi, sauf pour les engueulades, à la oui, maman était là, papa travaillait, il ne pouvait savoir. Ton corps est bien fuselé, trois paires d'abdominaux bien dessinés, des pectoraux développés, tu as le physique pour toi, grand, gueule d'ange et aussi la musculature qui va avec, tes bras sont bien musclés, tes mains puissantes et larges, tu en fais jalouser plus d'un. Mais ils te jalousent uniquement, car tu es habillés, car en vérité tes années de jeune forgeron n'ont pas forgés que ton muscles, mais aussi ta peau. Et oui, un faux geste en sortant l'acier de la fonderie ça pardonne pas, ton flanc gauche laisse une longue cicatrice rosée en forme de coulée de liquide, la même que les traînées d'eaux sur un carreau de cuisine fraîchement lavé. Sur le torse, équitablement réparti entre les pectoraux et les abdominaux plusieurs tâches rosées aussi, les éclaboussures de l'acier battu au marteau et pas encore homogène et unit dans la structure quand il vogue entre état solide et liquide. T'en est pas fière de ces cicatrices, mais ton savoir faire en forgeage ça oui. Tu glisses à Janet quand tu sens son regard couler sur toi comme l'acier sur le corps.
-Sans commentaire...
Puis tu t'allonges, peu fière de ces traces qui ne sont pas prêtes de disparaître, tu attends le début du massage, maintenant que ton ventre est caché tu te sens mieux, plus beau à regarder qu'avant.