Région : Vestigion (Sinnoh)
Âge : 15 ans
Genre : Fille
Ambitions futures
Contrairement à la plupart des Keelin qui travaillent dans de l’investissement et des banques, Diana préfèrerait travailler avec les pokémons en tant que business qu’avec de l’argent. Du concret, en somme. Eleveuse est un bon bail pour elle, elle a toujours adoré s’occuper des pokémons. De l’argent facile contre un babysitting et de la reproduction. A l’image de la famille quoi :fuit:
La rose possède une odeur délicate et subtile, mais ses épines sont capables de blesser mêmes les mains les plus prudentes. Prenez garde...
En quelques mots
Pouek pouek ! C’est encore moi, p’tit reroll de Diana parce que… [insérer toutes les raisons du monde], voilà ! Non en vrai, c’est que je n’arrive plus à la jouer, je pense que la fougue de la jeunesse a fait que mon perso n’était pas si bien travaillé, et que je l’ai lancé un peu vite… J’ai bien essayé de la récupérer mais… Here we are… Gomenasai !
Pseudo : Apo' ou Aby'
Âge : 21 ans
Pronoms : Elle
Description
Octavia est une jeune fille d’un mètre soixante trois, avec une peau pâle, des yeux rouges et des cheveux longs blancs, coupés au carrés et agrémentés d’une frange longue. Souffrante de l’albinisme de la famille Keelin, elle n’en vit pas moins correctement, voir même bien. Quelques ajustements sont au rendez-vous, comme se protéger du soleil, mais l’albinisme n’étant pas si fort chez elle, elle n’a, a priori, aucune maladie ou risque conséquent sur sa santé, outre sa vision (voir plus loin).
Niveau style vestimentaire, Octavia porte de tout, tant des jupes que des robes que des pantalons. Elle affectionne aussi les bonnets et les casques. Ce petit détail est simplement dû à sa passion pour la musique, et profite de ses pauses pour s’en offrir le doux son.
Sous son apparence d’ange blanc de la mort, Octavia a un caractère aux opposés. D’un côté, elle se montre sociable et extrêmement facile à vivre.
Sympathique et drôle, ouverte d’esprit jusqu’à tout accepter des autres, à considérer ce qu’elle ne pourrait croire ou concevoir, elle fait preuve de beaucoup d’humilité. Facile à approcher et toujours partante pour une discussion, même si elle n’a aucun sens, vous ne trouverait probablement pas une personne si agréable.
Au delà de ça, Octavia adore s’amuser. Entre parties de jeux vidéos, soirées, musiques, batailles diverses et variées, même les combats pokémons, Octavia ne se lasse jamais. La vie est un jeu pour elle, et passer une vie sans s’amuser, c’est ne pas vivre. Et si on existe sans vivre, on survie, et ça, ça pue.
Octavia aime les pokémons, mais pas comme vous le pensez. Elle les considère comme des animaux, légèrement inférieurs aux humains, malgré l'intelligence prouvée de ces derniers. Erreur ou non, elle garde cette pensée et elle a du mal à la changer. Cela ne l’empêche pas de les chouchouter et de les aimer.
La jeune fille est une enfant dans sa tête encore ; extrêmement gourmande, elle adore le sucré bien plus que le salé, même si elle ne rechigne pas à quelques grignotages. Elle est un peu flemmarde sur les bords, et boude facilement lorsqu’il faut aider. Mais ne vous inquiétez pas, avec un peu d’instance et de temps, elle finira par le faire quand même : la bonne éducation avant tout.
L’autre pan de la personnalité d’Octavia est bien différent. Malgré ses airs angéliques et conciliants, Octavia peut s’avérer être une personne très égoiste et manupilatrice. Horriblement rancunière lorsque quelque chose ne va pas dans son sens, elle serait capable de vous le faire payer au centuple, des semaines plus tard, avec les intérêts.
Elle peut s’avérer être pressante et insistante, autant que hautaine et mesquine si vous ne lui plaisez pas. A cela s’ajoute une touche de sarcasme, un peu de moquerie, et une méchanceté qui pourrait en choquer plus d’un. Elle pourrait même aller jusqu’à user de la violence physique, par ses soins ou ceux de ses pokémons. Elle menace rapidement, mais aucune d’entre elle n’est à prendre pour du bluff. Et bien entendu, les menaces et violences physiques ne sont pas les seules… Le vocabulaire d’Octavia peut s’avérer tout aussi tranchant et violent, et vous laisse découvrir volontiers un panel d’insultes et de jurons assez… Exotiques.
Voyez ces traits de sa personnalité comme des défauts, mais aussi la manifestation d’une grande qualité : la franchise. Elle n’hésite pas à remballer les personnes qui la dérangent, et à dire ce qu’elle pense mais attention… Si mentir va dans son intérêt, elle n’hésitera pas.
Passons à quelques points sensibles mais essentiels. Octavia est, sous ses airs droite et sûre, une personne maladroite, qui se cogne facilement ou qui trébuche parfois. Elle est maladroite… Et elle ne voit pas l’environnement ou l’art comme tout le monde, comme de belles choses : elle trouve cela fade. Pourquoi ? Octavia voit les couleurs plus fades que les autres, on peut assimiler ça à une achromatomalie légère ou à une protanomalie moyenne. Elle est aussi astigmate, en résumé, les lignes sont déformées et parfois, cela peut la gêner. En plus, de base, Octavia n’a pas une très bonne vision, dû à un défaut de fovéa, une altération pour laquelle le port de lunette est inutile : le problème vient d’une malformation de la zone où l’image se forme dans la rétine.
Par ces altérations visuelles, Octavia a du mal à donner sa confiance aux autres, elle doute facilement et se méfie. Malgré tout, en apparence, elle vous laissera croire que tout va bien, et qu’elle peut paraître naïve.
En revanche, lorsqu’Octavia est réellement en confiance, telle une aveugle avec son guide, elle se laisse totalement aller. Elle devient facile à manipuler et montre toutes ses faiblesses sans retenue.
Histoire
Octavia est née en 2005. Sa mère, Selena, avait alors 33 ans, et son père, Ludwig, en avait 27. Hérité de la lignée Keelin, Ludwig, frère d’Elrick Keelin, le père d’Abygaëlle, était albinos, avec un achromatisme complet et une très mauvaise vue. Selena elle, était une magnifique femme blonde aux yeux bleus.
Octavia a grandi dans un foyer aimant et doux, contrairement à ce que l’on pourrait croire. Sa vie était parsemée de rencontres familiales, de richesses et de soucis d’ordre professionnels, mais rien qui ne puisse entacher l’existence de la jeune fille. A l’école, Octavia n’était qu’une enfant normale, avec quelques problèmes de vision. Un peu laissée à l’écart, elle maintenait une distance sociale à la fois volontairement et par accident. Elle, une Keelin, ne pouvait se permettre d’avoir des amis, ou des occupations, hors de la famille. Alors elle discutait avec ses camarades de classes, de choses et d’autres, sans jamais trop s’en rapprocher. Son handicap était presque inconnu des autres, et elle le cachait bien. Quant à son apparence, la terreur du nom Keelin suffisait à ce qu’on évite de la malmener. Elle portait leurs gènes, et que dire, si ce n’est que, présence du bon nom, la plus horrible des couleurs devient la plus sublime des visions…? A Sinnoh, ils étaient bien connus.
Octavia a toujours été la seconde de la famille. Sa grande soeur, Charlotte, assumait entièrement la responsabilité d’être l’aînée : elle travaillait beaucoup, elle s’occupait d’Octavia, elle cherchait à être la première, la meilleure.
La famille Keelin n’avait pas beaucoup d’enfants, elle était en déperdition. Les repas entre eux se résumaient, pour Octavia, à rester assise et à écouter, et ce, depuis son plus jeune âge. Il fallait dire qu’être la dernière de la lignée Keelin n’aidait pas beaucoup, et la différence d’âge ajoutait bien des difficulté. Et pour couronner le tout, outre Octavia et Charlotte, il n’y avait qu’une autre Keelin, Abygaëlle, de 8 ans son aînée. Fille d’Elrick, héritier Keelin, elle était la prochaine, et ses enfants les prochains. Ils n’avaient d’yeux que pour elle, mais cela ne dérangeait pas Octavia, elle vivait dans un autre monde… Les Keelin étaient un peu “en voie de disparition” concernant la branche principale, et cela se ressentait dans la pression des réunions de famille.
Cette pression se ressentait facilement dans le regard et l’attitude de Charlotte, qui avait 10 ans de plus qu’Octavia, et donc 2 de plus qu’Abygaëlle. Telle une unique femme portant le fardeau de générations sur le dos, elle crachait facilement sur Abygaëlle et sa famille, pour le manque de prise de décision concernant la famille. Charlotte était l’héritière parfaite, la femme parfaite ; elle aurait bien épousée un Tardmorv si cela pouvait sauver la famille. Octavia, elle, suivait difficilement ce chemin, et ne manquait pas une occasion d’échouer lamentablement là où Charlotte passait sans problème.
Bref, Charlotte se comparait souvent à Abygaëlle, et ne manquait pas de s’en prendre des belles la concernant. De ce fait, Charlotte larguait cette frustration sur Octavia, qui était l’éternelle troisième. Il faut dire qu’être deuxième, c’est être bonne, mais pas assez. Autant dire que pour Octavia, Abygaëlle était le modèle qui surpassait Charlotte, celle que personne ne pourrait jamais atteindre. Et pourtant, Octavia ne l’aimait ni ne la détestait. Elle avait compris que l’héritière menait sa vie, simplement.
Octavia a rencontré sa cousine pour la première fois alors qu’elle avait 4 ans. La jeune héritière était déjà bien docile et effacée, et cela s’accentua d’années en années. Elle était déjà belle, droite, et passive, ce que les Keelin attendaient des femmes de leur sang, ce qu’Octavia ne pouvait se résoudre à faire, elle en était incapable, de par la fougue des gènes maternel qu’elle avait.
Comme une continuité impartiale, en 2012, ce fut sa présence qui s’effaça : Octavia n’eut plus de nouvelles de l’héritière. Elle avait toujours été intriguée par la droiture et la docilité de sa cousine, mais ne pourrait plus désormais l’observer davantage. Le verdict fut sans appel, l’oncle Elrick était mort, suite à un incendie domestique. Ainsi, Octavia ne passerait pas les vacances chez son oncle, ni ne côtoierait l’héritière pour en apprendre plus sur elle. Octavia dut trouver une autre passion, une autre occupation.
Hélas, où trouver quelque chose à faire, lorsque même ses propres parents sont toujours en train de travailler, sans une minute pour leurs filles ? L’immobilier à Sinnoh avait le vent en poupe, et l’absence des parents d’Octavia se fit de plus en plus pesante dans le coeur de la jeune fille. Quant à Charlotte, elle tenait dignement de ses parents. Avec 10 ans de plus qu’Octavia, avec 17 années derrière elle, elle entamait son ascension dans le monde du travail. L’immobilier by Keelin. Un slogan moqueur qu’Octavia avait trouvé : délaisser sa famille et sa vie, au profit d’un tas de cailloux et de ferrailles. Elle n’avait personne.
Par ces absences répétées de tous les côtés, Octavia commença à laisser ses relations avec sa soeur se dégrader, tout simplement. Elle voulait toujours être la meilleure, elle, Charlotte, comparait toujours tout, ramenait tout à elle, jusqu’à l’existence même d’Octavia. Les notes à l’école, les prouesses, le nombre d’activité, l’intensité de travail. C’en était simplement trop. Octavia avait fait de son mieux pendant de longues années, et la seule considération qu’elle avait se résumait dans des regards moqueurs de Charlotte, et dans des soupirs pressés de ses parents. Il fallait rompre. Avec tout.
A 13 ans, Octavia abandonna cette image de petite fille ange et noble prodiguée par les Keelin. Ou plutôt, par ses parents. Elle jeta ses robes, ses si belles et si féminines tenues, même les plus belles, et se conforta dans un style plus rebelle et rural. Débardeurs, jupes plissées, collant noir, bottes et vestes à l’allure un peu cheap et sans détails raffinés, elle se rebella à sa manière, tant physiquement que mentalement. Son vocabulaire devint plus cru, plus acéré et bien plus vulgaire, par choix. Octavia ne se contentait plus de suivre le chemin le plus court pour rentrer chez elle après les cours, mais traînait avec des amis, des gens qu’elle avait croisé, elle commençait à vivre “comme tout le monde”.
Il ne fallut pas longtemps pour qu’à tout ça s’ajoute la rébellion d’un avenir décidé. Si Charlotte reprenait la suite, alors Octavia n’avait pas besoin de le faire, n’est-ce pas ? Elle ne voulait pas toucher au business de l’immobilier. Elle avait vu, entendu, appris, d’autres métiers existaient, elle adorait les pokémons. Des métiers existaient dans ce domaine là. Octavia voulait vivre avec des pokémons, les voir grandir, leur apprendre, les faire naître. Oui, elle voulait devenir éleveuse. Pas une femme d’affaire qui ne vend que des gros bâtiments et qui touche des millions. Juste une femme, riche certes, qui partage la passion pour les pokémons, et qui gagne, peu peut-être, mais qui gagne tout de même, en faisant naître des bébés pokémons. C’était la vie qu’elle avait choisie.
Une vie que ses parents n’acceptèrent pas. Une vie bien trop pauvre pour eux, loin des idéaux Keelin. Octavia eut du mal à les faire craquer, mais elle réussit. Elle avança l’argument de l’argent, qu’elle allait pouvoir se faire “facilement”, de l’opportunité de conquérir un nouveau domaine, d’être indépendante et autonome et surtout, d’étendre le nom des Keelin. De redorer une image déjà bien connue, mais qui n’allait pas tarder à sombrer dans l’oubli. Allez savoir, la méchanceté des Keelin se payait peut-être par le sang ?
A 15 ans, Octavia est aux portes de la Pokemon Community. Il lui fallut une bonne année pour se préparer et convaincre ses parents, mais elle y est désormais, et c’est pour le mieux. La rencontre avec cet étrange collectionneur lui permit de comprendre un peu mieux cette île, et elle y reçut quelques affaires, dont un magnifique Fantyrm. Celui-là allait devenir une incroyable créature reptilienne. Et parmi tous les pokémons, Octavia affectionnait particulièrement les Dragons, et les reptiles. Une belle rencontre en somme. Ce petit Fantyrm, au regard déjà bien éveillé, elle le surnomma Cynorhodon, ou simplement Rhodon.
Pokémon
Surnom : Cynorhodon
Espèce : Fantyrm ♂
Nature : Malin
Description
Malgré des airs un peu idiots liés à son apparence, Cynorhodon (Rhodon) est un pokémon aussi intelligent que perfide, quand il s’agit de malmener quelqu’un. Son statut de “bébé” lui offre la possibilité de passer entre les mailles du filets de la punition, sous prétexte qu’il n’est encore qu’un petit jeunot qui doit apprendre. Mais pour Octavia ne laisse rien passer… Sauf quelques rares occasions. Cynorhodon respecte sa dresseuse, autant qu’il l’apprécie, et c’est un sentiment partagé : Octavia sait que ce petit Fantyrm va devenir un fier et loyal Lanssorien.