« Here we go again ». Après une super sortie sur le caillou brûlant d’il y a quelques mois, l’agence de capture venait de lancer une nouvelle campagne. Une bonne occasion pour toi d’espérer rencontrer un nouveau pokémon intéressant. Certes, tu en avais un bon nombre, surtout de nouveaux actuellement, mais tu étais prise d’une certaine envie, une certaine soif, d’en avoir de nouveaux.

Le 19 décembre, à dix heures. Le lieu de la capture était l’île Sifu. Rien de bien particulier, mais ce qui t’avait attirée par ici était la structure géologique et environnementale des lieux : deux pôles, deux opposés. Etrangement, tu n’hésitas pas une seule seconde : la glace, le gel. Plus étrange, plus féérique, et plus confortable. C’était ce que tu pensais inconsciemment.

La légende n’expliquait pas l’étrange organisation de l’île, et même si tel était le cas, tu n’étais pas une professionnelle des mythes et légendes pokémons. Cela ne t’intéressait pas :seul la biologie te servait.

Le ferry repartait à dix-huit heures précises. Cela te laissait un certain temps pour explorer l’île. Accompagnée de ta Lougaroc et ta Frissonille, l’Altaria sur tes talons, tu commenças à inspecter la zone à l’est. Le temps était gris, et tu étais certaine que les lieux seraient plus accueillants avec un peu de soleil, mais tant pis.

La zone que tu avais choisie était un véritable labyrinthe créé par la rivière qui courait à l’est. Armée d’une chaude doudoune, dotée de fourrure par endroits, tu commenças à te balader, regardant ça et là ce qu’il se passait, ce qu’il y avait. L’herbe était gelée, les températures étaient basses, c’était indéniable, et tu avais bien fait de chaudement t’habiller. Tes pokémons n’avaient pas l’air de souffrir du froid, et bien plus, Selena était aux anges.

Ta balade te mena jusqu’aux falaises, où tu pouvais voir se dessiner l’entrée d’une grotte. Une étrange lumière s’en dégageait, et tu hésitais à t’y rendre… Tu adressas un regard à ta Lougaroc.

« Galba, tu veux bien jeter un œil ? Je vais voir s’il y a des données scientifiques à récupérer… »

La louve lâcha un léger aboiement et se dirigea vers la grotte. Tu profitas de ces quelques minutes pour observer les alentours…

HRP :
Aby a 4 Pokéballs.
Aby a le Bonus de chercheur (1 SC sur 2, elle peut capturer deux pokémons).
Elle a accès à la zone de base est (le Labyrinthe des Ruisseaux) ainsi qu’à l’Antre Regenki.

Tu attendis quelques longues minutes, pendant lesquelles tu perdis de vue ta Lougaroc. Enfin, dans un aboiement, elle ressortit, visiblement heureuse. Elle fit quelques tours avant de replonger dans l’obscurité des lieux. Elle t’invitait à en faire de même… Ce que tu fis, après un instant d’hésitation. Tu rappelas tes autres pokémons pour avoir la place de bouger sans problème et pour éviter les accidents, et tu t’engouffras dans la grotte.

Là où à l’extérieur, il y avait peu de vie, là, il y en avait bien plus. Avec le peu de lumière, tu ne pouvais pas tous les identifier, mais il était certain que tu étais dans un nid important pour l’écosystème. Ta Lougaroc avançait près de toi et t’offrait un soutien en cas de problème. La lumière violacée illuminait parfois, pendant un court instant, les lieux avant que, privée de cette luminosité, tu te retrouves de nouveau dans l’obscurité. Quel phénomène physique étrange, celui de perdre un peu de capacité à voir lorsqu’une vive lumière venait te troubler. Tu pris quelques secondes pour te réhabituer, et tu continuas à avancer.

Au bout d’une bonne dizaine de minutes, ta route croisa celle d’un groupe de pokémons. A temps, tu t’arrêtas, avant de continuer. Plus tu avançais, plus l’obscurité t’entourait. Tu sortis une lampe de poche, et tu l’allumas, peinant à trouver le mécanisme. Baignant l’endroit de lumière, les pokémons s’enfuirent, aveuglés par ton outil. Oups. Tu ne pensais pas qu’il y aurait tant de pokémons…

Parmi l’attroupement que tu avais dissipé, un petit pokémon pleurant était resté là. Oh, un Galarien. Tu tentas de t’en approcher et tu t’accroupis.

« Eh… Salut… Désolé d’avoir fait peut à tes am-… »

Splash ! Tu n’eus pas le temps de terminer ta phrase qu’il te lança un jet d’eau à la figure. Tu dégoulinais et avec ce froid, tu allais certainement tomber malade. Tu grinças des dents tout en continuant de sourire.

« J’ai dit que j’étais-… »

Splash ! Tu inspiras longuement, avant de tenter une fois de plus :

« Tu veux bien arrêter ? »

Une seconde… Deux… Trois… Ouf. Tu affichas un léger sourire satisfait quand… SPLASH. Tu te relevas d’un coup avant de hurler :

« NON MAIS PUTAIN T’AS QUOI DANS LE CRÂNE PETIT CON ?! »

A la place du jet d’eau, tu eus des larmes, affreuses, qui te déchiraient le cœur. Tu avais dépassé les bornes. Tu passas une main dans tes cheveux, tu cherchais une solution. Le bruit était une torture à tes oreilles, et commençait à attirer les pokémons. Pas le choix… Tu sortis la pokéball de Kali, avant de lancer :

« Tu veux bien te calmer… Je suis désolée, mais on lance pas de-… »

Splash. Il faisait semblant depuis le début… Tu te crispas avant d’expirer longuement. Bon, tu étais hésitante, mais maintenant tu savais : tu voulais ce Larméléon insolent dans ton équipe. Il était évident qu’il n’avait pas d’amis ici et… Oh et puis on s’en foutait.

« Feinte. »

La Feunard d’Alola, qui se tenait devant le pokémon Eau, disparut avant de lui asséner un coup rapide. Un coup qui fit pleurer le pokémon sauvage, qui tenta de répliquer. Ensuite, Kali utilisa Représailles, et continua ainsi en alternant les deux attaques pour épuiser le pokémon.

Au bout d’une dizaine de minutes, sanglotant, le Larméléon s’avoua vaincu et s’étala au sol, couvrant ses yeux de ses petites pattes. Le voilà qu’il tremblait. Tu t’accroupis.

« C’est bien mieux comme ça… Tu n’avanceras jamais si tu attaques tout ce qui bouge, même ce que tu ne peux pas battre. »

Ton visage reprit la douceur qu’il avait toujours eu. Tu caressas un court instant le pokémon d’une main, tout en sortant une pokéball de l’autre main. D’un geste doux, tu appuyas la pokéball sur la tête du Larméléon pour le capturer…

Le Larméléon ne présenta aucune résistance face à ta tentative de capture. Une fois rentrée dans la sphère, tu le libéras, et tu le pris dans tes bras. Là, au moins, il serait mieux. Tu esquissas un léger sourire, tu remercias Kali d’un geste, puis tu la rappelas. Après cette petite balade dans les grottes, tu décidas d’en sortir.

Il te fallut bien plusieurs minutes, avec ton nouveau pokémon, pour en sortir. Une fois dehors, tu vis que le soleil se faisait doucement timide, et déclinait à l’horizon. Eh bien… Tu n’avais plus beaucoup de temps. Tu avisas le pokémon Eau, et tu haussas lentement les épaules. Avec ce temps-là, tu te permettrais de faire encore quelques pas, peut-être même une petite promenade, avant de te rediriger vers le bateau. Tu avais la chance d’avoir le temps de faire connaissance avec le Larméléon, sans être trop dérangée.

« Bon… Déjà, Ferenc comme surnom, ça t’irait ? J’ai un Moustillon et un Tiplouf, tu vas bien d’entendre avec eux, j’en suis certaine. »
« Larméééééé. »

Tu esquissas un sourire en coin, avant de te remettre en marche. Une marche qui ne dura pas bien longtemps, puisqu’un Griknot s’imposa à vous. Tu fis un pas sur le côté, qu’il suivit, puis un autre, même résultat. D’un soupir, tu retentas une dernière fois, en vain. Le Larméléon te fixa, puis fixa le type dragon. Il sauta de tes bras et utilisa Pistolet à O sur le type Sol.

Au bout du troisième tir, le Griknot s’écarta de ta route et, ramassant Ferenc, tu continuas ta route, de bien meilleure humeur qu’avant. Tu avais bien trouvé ton nouveau compagnon, tu ne t’étais pas trompée pour ce pokémon, et c’était une chance, il avait beaucoup de potentiel, surtout avec Ludwig et Napoléon III. Un beau trio Eau, un beau trio équilibré.

Tout en marchant, tu réfléchissais à maintes choses, qui te venaient à l’esprit. Tu étais pensive sur ton avenir et ton passé, mais aussi et surtout sur ton présent, et sur ce qu’il se passait autour de toi, ici-même, sur cette île.

Au cours de ta marche, tu observais le soleil décliner et lentement annoncer l’approche du dernier délai. Au moment de faire demi-tour, tu remarquas qu’il y avait peu de pokémons. Tu pus prendre tant de temps que tu voulais, le Larméléon dans les bras, pout décrire ce lieu avant de le quitter.

Au début, tu ne remarquas pas les bruits de barbotage non loin de toi. Tu te penchas vers le ruisseau, très peu profond, et tu l’observas plus en détail. L’eau était claire, pure. L’endroit était plaisant. Tu aurais aimé découvrir l’autre pôle de cette île, mais tu n’avais pas le temps. Le petit pokémon lâcha un bâillement à s’en déboiter la mâchoire et se blottit contre toi, entourant ton cou de ses petites pattes avant. Tu le calas contre ton épaule, tu le tins d’une main, et tu entrepris de reprendre ta marche, vers le bateau.

Cette fois, tu entendis le barbotage étrange, non loin de toi. Tu te retournas, tu cherchas ce qui pouvait faire ce bruit, mais tu ne trouvas rien. Tu baissas lentement les yeux, prête à abandonner, et tu remarquas l’immense poisson rouge devant toi. Tu avais manqué de peu de l’écraser. Et si tu comptais juste le laisser là, tu te ravisas en l’observant un peu plus : à moitié dans l’eau, en train de sauter de toutes ses forces pour retourner là où son air se trouvait, il paniquait alors que le ruisseau ne pouvait pas accueillir un si gros poisson. Tu te penchas pour ramasser le Magicarpe en le tenant par la queue, il se débattit et tomba. Il faudrait faire preuve de patience. Il recommença, encore et encore, tentant de garder ta prise, jusqu’à réussir. Tu te mis ensuite en quête d’un lac, ou d’une rivière, qui pourrait accueillir le colosse d’un mètre.

Les minutes passaient, le Magicarpe agonisait, et tu ne trouvais pas ce que tu cherchais. Merde. Tu sentais les larmes monter, tu ne pouvais pas abandonner le pokémon. Tu passas ton Larméléon sur l’autre épaule, ce qui le réveilla. Là, tu eus une idée :

« Ferenc ? Tu pourrais l’hydrater pendant que je cherche une solution… ? »
« Larméééééé. »

Parfait. Le pokémon Eau sauta de tes bras et attendit que tu poses le Magicarpe dans le ruisseau el plus proche, il utilisait en boucle Pistolet à O pour tenter de l’hydrater, alors que tu fouillais dans ton sac. Tu commençais à doucement paniquer, quand, enfin, une seule solution se présentait à toi : la pokéball. Tu la sortis d’une main lente et hésitante. Tu ne pouvais pas le capturer et lui sauver la vie pour ensuite l’abandonner quelque part, ce n’était pas comme ça que cela fonctionnait. C’était un engagement. Et ce petit poisson idiot et suicidaire allait devenir l’énorme colosse qui avait manqué de te réduire en miette la dernière fois. Ta main tremblait. Tu te souvenais du Braisillon, tu t’étais surestimée, tu n’avais pas su lui faire face, le considérer. Là on parlait d’une évolution, est-ce que tu pouvais tout simplement le lui refuser ainsi, juste par crainte. Tu ne savais pas quoi faire…

« Larmééé…. »

Ton regard se tourna vers la créature, qui posait sa patte sur ton bras. Tu revins doucement à la réalité. Le Larméléon avait les larmes aux yeux. Il essayait de te rassurer, probablement. Tu lui adressas un léger sourire, tu lui caressas la tête et tu te relevas. Tu remis ton sac sur le dos et tu rejoignis le Magicarpe. Tu fermas les yeux un instant, lui tu laissas tomber la pokéball vide sur le corps rouge du poisson. Il entra dans la pokéball, qui se mit à rouler dans le ruisseau. Encore un à qui tu ne laissais pas le choix, mais c’était pour sauver sa vie. Tu t’accroupis, et tu attendis qu’elle se stabilise, qu’il accepte d’être sauvé tout en perdant sa liberté. Un léger sourire se dessina sur ton visage. C’était toujours pareil… On avait jamais vraiment le choix.

Le Magicarpe semblait animé d’encore assez de force pour refuser la capture. La pokéball se rouvrit et laissa sortir le poisson frétillant, qui lâchait des « Magicarpe » indigné. Il se mit à frétiller et à se tortiller, utilisant Trempette de temps à autres pour espérer sauver sa peau et retourner dans le ruisseau. Ce qu’il n’avait pas encore compris, c’est que son diamètre était bien trop grand pour passer dans les sillons créés par l’eau.

Tu lâchas un soupir en le regardant, puis tu dévisageas Ferenc. Aux grands maux, les grands remèdes, n’est-ce pas ? Tu sortis ton pokémon glace, Kali, ainsi que ton Corayon et ta Frissonille. Si tu avais pu anticiper cette situation, tu aurais pu créer un déluge de pokémons eau et surtout, un tsunami pour l’aider. Mais tu avais changé d’avis : ce pokémon serait le tien. Soigner le mal par le mal, un Léviator dans ton équipe ne serait pas de trop, n’est-ce pas ?

Tu utilisas tes pokémons et leurs attaques eau et glace pour à la fois refroidir le petit pokémon, et pour le garder toujours dans l’eau. Le ruisseau ne pourrait pas l’accueillir quoi tu que fasses, et tu ne savais pas où la mer se trouvait. Tu fis apparaître ton Altaria, et après lui avoir adressé une caresse pour apprécier son duvet, tu lui demandas de t’aider à retrouver ton chemin. Elle s’envola donc.

Tu pris un instant pour penser. Le Magicarpe était plutôt résistant, surtout grâce à tes actions pour lui sauver la vie. Une chance qu’il ne se transforme pas en Léviator… Enfin… Quoique… Au moins, il serait capable de s’envoler. Provoquer son évolution ici-même ? Non. C’était stupide, et c’était bien trop imprévisible. Tu devais tenter la capture, n’est-ce pas ? Tu avais déjà pris ta décision. Et s’il refusait ? Mmmmh… Tu verrais en temps voulu, vraiment. Inutile de penser à ce qui n’a qu’une faible chance d’arriver. Ahem… Qui était sorti de sa pokéball alors que c’était un putain de Magicarpe agonisant ? Mh.

Tu lâchas un long soupir avant de t’approcher du groupe. A ta venue, tes pokémons diminuèrent le débit jusqu’à ne laisser que Ferenc, ton nouveau pokémon, l’arroser. Tu t’accroupis devant le Magicarpe avant de le poker, le fixant droit dans l’unique œil que tu pouvais voir. Tu lui lanças :

« Eh, si tu restes ici, tu vas mourir. Je n’ai rien contre toi, petit poisson, mais ce serait triste de voir un Magicarpe mourir sans avoir connu la vie de Léviator, non ? Tu ne penses pas ? »

Tu posas tes doigts sur les écailles du Magicarpe. En y repensant, tu n’avais jamais eu la chance de toucher la peau d’un poisson. Celles du Magicarpe étaient à la fois douces et rugueuses… Un étrange mélange, mais qui n’était pas si déplaisant. A bien y réfléchir, c’était vrai que tu mangeais du Magicarpe régulièrement, sans vraiment penser au fait que ce pokémon, devant toi, en était un. Tu fouillas dans ton sac pour sortir une autre pokéball, tout en réfléchissant. Tu allais donc capturer un bout de viande. Non, non… Ce n’était pas pareil, il était sauvage, il n’était pas né dans un élevage alimentaire… Tu secouas la tête, avant de retenter la capture. Cette fois, tu lanças la pokéball, qui fit « Spouic » en rebondissant sur la peau visqueuse du pokémon, avant de le happer dans la même lumière rouge que tous les autres.

Tu attendis de savoir si tu avais capturé ton pokémon. Tu t’assis sur le sol froid et humide de cette terre déchirée, et tu regardas tes pokémons. Bon… Tu rappelas un à un chacun d’entre eux, sauf le Larméléon. Il avait de grosses larmes au coin de ses immenses yeux ronds. Tu lui fis signe d’approcher, et tu le pris tout simplement dans tes bras. Il était intrigué de savoir ce que tu attendais, et voir la pokéball bouger le rendait curieux. Il voulait un nouvel ami, certainement, et avait peur que ce Magicarpe meure seul dans cette plaine.

Tu caressas sa grosse tête avant de lui murmurer :

« Soit il nous suit, et tu auras un nouvel ami, et lui une nouvelle vie, soit il refuse et décide de finir sa vie ici… Mais je ne le laisserai pas mourir seul, ne t’en fait pas. On va quand même essayer de le sauver, d’accord ? »

Le Larméléon hocha vigoureusement la tête à tes propos et sécha ses larmes. Il voulait un nouvel ami plus que tout au monde. Il avait son petit caractère, et sans ce Magicarpe, tu avais peur qu’il devienne incontrôlable.

Après quelques secondes à gigoter, la pokéball s’imobilisa et le clic se fit entendre. Tu lâchas un soupir de soulagement. De ta main libre, tu ramassas la pokéball dans le ruisseau, et tu te relevas péniblement, le Larméléon dans tes bras. Tu fourras le Magicarpe dans ton sac du mieux que tu pus, avant de reprendre la route du bateau, sans oublier toutes tes affaires.

Ferenc se trouvait être un Larméléon à la fois courageux et peureux, curieux et pourtant discret. Une forte tête dont il faudrait faire attention, et s’armer de patience pour réussir à l’apprivoiser et le dompter comme il faut.

Quant au Magicarpe, eh bien… Tu n’en saurais plus qu’une fois rentrée. Ce qui n’allait pas tarder. Les dix-huit heures approchaient, et tu fus l’une des dernières à rejoindre le bateau. Nul besoin de courir, certes, mais être à l’heure était déjà être en retard, pour toi. Tu t’excusas tout simplement, sans qu’on ne comprenne pourquoi.

Rentrée à l’appartement, tu fis couler un bain à une température d’une petite vingtaine de degrés pour le Magicarpe, et tu le libéras dans l’eau. Tu le laissas être accompagné par qui le voulut bien, c’est-à-dire Ferenc et Napoléon III, et tu les regardas s’amuser ensemble. Le Magicarpe, qui fut lent au début, commença à s’agiter et à tenter de créer des siphons dans l’eau, avant de mordre, ou plutôt d’attraper avec sa bouche non dentée, les pattes des pokémons pour les couler. Ainsi donc, ce Magicarpe était une teigne et un dur à cuir. Bien. Bien. Tu devrais le calmer et l’apprivoiser avant de lui permettre d’évoluer, ou c’est toi qui allait être dans cette situation, et le simple souvenir de l’épave et du Léviator suffisait à te faire trembler : plus jamais.

Une fois le bain terminé, tu rentras le Magicarpe dans sa pokéball. A terme, il faudrait lui trouver un espace à lui, pour ne pas qu’il dépende de toi… Tu séchas les deux autres pokémons eau avant de les laisser s’amuser dans l’appartement avec les autres. Le Tiplouf était bien intégré, maintenant que tu avais ton Larméléon. Et avec le Moustillon qui arrivait, tu étais certaine d’avoir le trio parfait.