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année 11, semestre 2
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Bienvenue sur Leiar ! Une île hébergeant la Pokémon Community, campus universitaire accueillant de tous les profils, humains comme Pokémon. Élève ou adulte, vous vivrez au jour le jour une vie trépidante au sein du campus, votre quotidien ponctué de mille et unes folles histoires typiques de la Pokémon Community. Cette île couverte de cristaux vous réserve quelques surprises, tout ça entre deux cours ou mission pour devenir le meilleur dans vos spécialités respectives ! En savoir plus ?
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Magnolia Jones
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t8743-starlight-magnolia-jones#88911
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t8783-magnolia-jones-mentali
Icon : midnights become my afternoons (solo)  MEL2lH7h_o
Taille de l'équipe : 7/12
Région d'origine : Volucité, Unys
Âge : 14 ans
Niveau : 41
Jetons : 3241
Points d'Expériences : 1339
midnights become my afternoons (solo)  MEL2lH7h_o
7/12
Volucité, Unys
14 ans
41
3241
1339
pokemon
midnights become my afternoons (solo)  MEL2lH7h_o
7/12
Volucité, Unys
14 ans
41
3241
1339
Magnolia Jones
est un Pokeathlète Agent


midnights become my afternoons

solo

Une adresse, une date et une heure.
C’est tout ce que Magnolia a.
Le numéro est intraçable et pourtant elle a essayé, faisant appel à tout ce que lui a appris Kasai. Rien n’y fait cependant. Elle ne sait pas qui est derrière ce message et qui, qui sait pour Starlight.

Le truc c’est qu’elle est terrifiée. Starlight, c’est une bouée de secours depuis si longtemps. Si le nom de Starlight n’est pas apparu avant ses douze ans, la réalité c’est que le concept derrière elle existait depuis bien plus longtemps. Elle a évolué, comme Magnolia, avec le temps, l’acquisition de nouvelles compétences.

Initialement, Starlight, c’était juste sortir par la fenêtre de sa chambre, monter à l’escalier de secours  et observer la ville, faire semblant de regarder les étoiles parce que la vérité c’est qu’elle n’avait jamais vu une étoile avant Leiar. Comme c’est ironique, de se prénommer Starlight dans la ville où toutes les lumières sont artificielles. Peut-être que c’est là, initialement, la force de son alter-égo. Peut-être que c’est ça l’idée au cœur du personnage. Créer une lumière naturelle dans l’environnement le plus sombre. Peut-être qu’il est là le parallèle entre un ciel couvert de pollution et une petite fille qui se réfugie dans une petite chambre.

Starlight a grandi avec le temps et la patience. D’abord, ça a été de descendre l’escalier de secours et se fondre dans la foule nocturne de son quartier. C’est le truc avec Volucité, la cité qui ne dort jamais : il y a toujours foule. Elle a apprit à devenir une ombre, à disparait entre les gens, entre les ombres. Elle errait, la petite lumière d’étoile, dans les petites rues tordues de son petit coin du monde. Elle naviguait entre travailleurs et fêtards. Elle a observé les deals qui ne se font que sous le couvert de la nuit. Elle a vu les gens qui tremblent roulés contre leurs pokémons, cherchant un brin de chaleur. Elle a vu les gamins qui courent en bande.

Elle saurait pas vraiment dire, Magnolia, ce qui a été le déclic entre les errances et l’action. Ce qui l’a poussée à tendre la main, une première fois. Peut-être que c’était l’immobilité forcée à la maison. Peut-être que c’était le terrible besoin de contrôler quelque chose. Elle sait pas. Honnêtement. Il n’y a pas eu cette fois où elle a vu une chose terrible. Parce que la fois où elle a vu cette chose terrible, c’était toutes les nuits, dans chaque ruelle.

On pense à Volucité et on pense aux gratte-ciels et le rêve Unysien. On pense à Volucité et à la réussite, à la richesse et on oublie ce qui entoure cette belle vie. On oublie que pour tout côté brillant, il y a le revers. Les oubliés des banlieues, ceux pour qui le rêve à tourné au cauchemar. Ceux qui se sont retrouvés à ne plus pouvoir payer l’appartement au centre de la ville et qui ont dû partir dans la banlieue. On pense à Volucité et ce qu’on imagine n’est pas d’où vient Magnolia. Pourtant, c’est ce qu’il y a écrit sur son certificat de naissance, dans son dossier administratif de la PC. Origine : Volucité.

Mais pas de gratte-ciels pour Magnolia, pas de jolies rues propres, pas de parcs bien entretenus. Non, Magnolia a droit à l’appartement pourri au sixième étage sans ascenseur d’un immeuble construit à la va-vite il y a vingt ans. Magnolia doit avoir un œil sur ses pieds en permanence quand elle marche pour esquiver les saletés de la rue. Magnolia n’a pas vraiment vu d’arbre avant une sortie scolaire à dix ans, dans le centre de Volucité.

Il y a la Volucité des photos.
Et il y a la Volucité de Magnolia.

C’est pour ça que le déclic, il peut pas venir de Volucité. Quand la misère est ton quotidien, elle ne peut juste pas être quelque chose de choquant.

Mais malgré tout, l’ombre est entrée dans la lumière. Elle est passé à l’action, petit à petit. Au début, c’était juste passer du temps avec les sans-abris. Leur parler un peu, leur rappeler qu’ils sont humains et vivants et que c’est pas parce que tout le monde les ignorent et ne les voient pas qu’ils n’existent pas. Et peut-être que c’était plus égoïste qu’altruiste parce que peut-être que tout ça, Magnolia avait aussi besoin qu’on le lui dise. Peut-être qu’elle voulait simplement qu’on la voit.

Après, elle a été repéré par les associations et si ils étaient pas vraiment enthousiastes par l’idée d’envoyer une petite fille voir des personnes potentiellement instables, le fait est qu’ils sont pas vraiment regardant. Il y a tant à faire et si peu de personnes pour le faire que des mains en plus, même quand elles sont petites, c’est indispensable.

Alors, la petite lumière a rempli des sacs de nourriture, de bouteilles d’eau, de couvertures et elle faisait ses rondes, dans ces ruelles où personne ne veut aller parce que ça pue, qu’il fait noir et qu’on ne sait pas sur qui on peut tomber. Magnolia ? Magnolia elle sait sur qui on peut tomber et Magnolia sait disparaitre dans l’ombre d’une poubelle. Magnolia sait courir vite. Et Magnolia, Magnolia est pragmatique. Magnolia sait que du haut de ses dix ans, elle ne peut juste pas se défendre, encore moins défendre quelqu’un d’autre. Alors parfois, dans ces ruelles sombres, Magnolia court et court et court et derrière elle, elle entend les cris et les coups et elle court et elle n’y pense pas quand elle entre dans la prochaine ruelle.

Au moins, ici, elle peut courir.

Puis, il y a eu un jour où elle n’a pas couru assez vite. C’est ses cris à elle qui ont résonné. C’est sur elle que les coups sont tombés. En réalité, sa cheville était foulée. Elle comptait dire, le lendemain, à l’école, qu’elle avait glissé dans les escaliers. La réalité c’est qu’elle s’est mal réceptionné quand Jack l’a envoyé contre la table basse. L’avantage, quelque part, c’est que quand Raven l’a retrouvée, ce soir-là, et qu’elle l’a amené à l’hôpital, c’est qu’elle avait une excuse toute trouvée pour tous les bleus et toutes les plaies et sa cheville et les fêlures de ses côtes. Raven a plissé des yeux et son père aussi mais au final, ils l’ont juste amené à l’hôpital et l’en ont fait sortir, elle et ses bandages. Parce qu’au final, les gens font jamais beaucoup plus.

Ça a été un tournant.

Parce que sans devenir amies. Jamais vraiment. Mais peut-être qu’il y avait une compréhension entre elles maintenant qui n’existait juste pas avant. Raven l’a approchée. Fermement. Elle l’a conduite de force dans ses cours de boxe, de self-défense et de tous les sports de combats qui ont eu, tôt ou tard des classes gratuites dans le centre communautaire de leur petit quartier. Parfois même, elles prenait le bus pour aller dans les quartiers alentours pour essayer d’autres choses.

Le truc c’est que la théorie et l’environnement contrôlé d’une salle de classe, c’est jamais vraiment assez. Ça ne te forme simplement pas aux réalités de la rue. Alors parfois, après les cours, Raven et Magnolia, elles se retrouvaient dans une allée un peu pourrie où personne ne va et elles se mettaient dessus. Elles appliquaient leurs cours, oui, un peu, mais surtout, elles se battaient comme si ça valait vraiment quelque chose. Comme si ça avait un véritable impact. Pas pour une question d’égo ou de médaille ou d’accomplissement. Non. Tout ça, au final, ça vaut pas grand-chose. Elles se battaient comme si leurs vies en dépendaient.

Parce que peut-être qu’un jour …

C’est là, vraiment, que Starlight est née. Avec le hoodie rose, le masque et le surnom. Les sans-abris qu’elle allait régulièrement voir ont rapidement accepté le nouveau surnom et rapidement, le nom s’est répandu. C’était peut-être que quelques rues et sa multitude de ruelles mais c’était à elle. Et avec toutes ses leçons, tous ses combats, Starlight pouvait se permettre un nom et un territoire. Elle a brisé des nez et fait saigné. Elle a ajouté des bleus à ceux qui naissaient à la maison et elle revenait parfois quand le soleil se levait ses poings ensanglantés.

C’était son équilibre.

A la maison, oiseau en cage.
Dans la rue, la liberté de s’envoler.

Elle était bien. Peut-être pas heureuse, mais … bien. Stable.

Puis la lettre est arrivée et tout à basculé. Elle est montée dans un bateau sans personne pour la voir partir avec un simple sac de sport à peine plein. Elle est arrivée sur une île aux bâtiments neufs et aux gens entiers. Elle est arrivée dans un environnement si opposé au sien. On lui a tant offert sous le prétexte d’une bourse. Elle a soudainement un iPok, un pokémon, de l’argent déposé dans un compte rien qu’à elle pour ses dépenses. Elle a soudainement un toit sous lequel elle n’a pas a se soucier de la facture d’électricité, d’eau ou de chauffage. Elle a trois repas par jours. On lui donne une éducation variée et de qualité qui lui donne l’opportunité de voyager. Elle est accompagnée et suivie par son professeur référent de spécialité et on écoute ses envies. Elle peut choisir et elle peut se construire et elle … Elle a des amis. Des vrais. Sur lesquels elle peut compter, sur lesquels elle peut s’appuyer. Elle a son starter, son plus fidèle allié puis le reste de son équipe qui s’agrandit de jour en jour. Elle a tant de chose que … perdre Starlight ne devrait pas être un problème.

Pourtant, ça en est un. Parce que Starlight est si fondamentalement liée à sa notion d’identité que c’est difficile d’exister sans la moitié de soi-même. Parce que même si la ligne qui divise Starlight de Magnolia est nette, l’une ne peut pas exister sans l’autre.

Elle a prit ses précautions pourtant. Ses premières sorties se sont faites sur l’île voisine, Adala, lors de ses rares visites. Juste pour se refondre dans le masque, monter sa capuche et observer le monde différemment. Puis, quand elle a été en confiance, elle a profité des moments où ses colocataires dormaient pour se faufiler sur le campus. Elle restait dans les ombres, retournant dans son rôle d’observatrice. Il faut dire que le campus de la PC n’est pas aussi propice à la justice masquée que les bas quartiers de Volucité. Alors, elle s’est contentée d’observer pendant de longs mois.

Parfois, elle a appris des choses, des secrets. Parfois, elle a vu des rencontres qui surprendraient sous le soleil. Quelque part, c’est pour ça qu’elle est plus à l’aise la nuit. Sous la lumière des étoiles, les masques tombent. Délicieuse ironie que pour elle, le masque tombe quand elle le porte.

Après tout, qui est-elle vraiment ? Magnolia ou Starlight ? C’est qui, au fond, la plus juste représentation de son moi profond ? La polie mais ferme Magnolia ? La vengeresse protectrice Starlight ? Ou alors peut-être que c’est un savant mélange des deux aspects qu’elle n’arrive pas à associer ?

Parfois, malgré tout l’amour qu’elle porte à Starlight, elle est morte de peur. Parce que ça lui manque. Ciel que ça lui manque. Le frisson de son poing qui part dans le nez de quelqu’un. L’adrénaline qui monte quand un adversaire est un challenge. Le goût métallique du sang dans sa bouche. Les rires presque hystériques qu’elle partageait avec Raven. Se battre, vraiment, pour quelque chose, ça lui manque.

Les simulacres de combats en cours l’ennui à mourir et il n’y a que quand la Section et le Coven attaquent que ses émotions semblent réellement s’envoler et qu’un soupçon de sa hargne se calme. Et encore, dans ces moments-là, c’est toujours Magnolia qui se doit d’être aux commandes. Alors l’adrénaline est là mais elle ne peut pas réagir comme elle le ferait sous le couvert de Starlight. C’est Aries qui attaque et qui se défoule et elle, elle ne peut que le regarder, morte de jalousie.

C’est pas pour rien qu’elle porte son attention sur ses amis plus que sur son équipier.

C’est de plus en plus fort avec le temps qui passe. Cette envie de taper et taper et taper. Cette envie de se sentir vivante. Alors, ces derniers mois, elle s’est faite moins discrète, moins patiente, moins … Magnolia. Elle a retrouvé, les quelques idiots qui ont dit des horreurs à Ashe et Lyria. Elle a retrouvé ceux qui murmurent dans le dos d’Agatha ou d’Itzan. Elle s’est attaqué à quelques autres harceleurs d’autres fois, pour ne pas qu’on puisse la retrouver si facilement, quand quelqu’un se décidera à enquêter.

Parfois, elle va même errer dans la forêt ou sur le port dans le vain espoir de croiser des membres de la Section ou du Coven. Mais il n’y a rien, rien, rien et Leiar, outre ses attaques soudaines, reste un havre de tranquillité ennuyeuse. Alors Magnolia ronge ses ongles et dort encore moins et crève, crève de vivre à nouveau.

Puis, Leon l’a envoyé observer l’Octogone de combat qui est bien trop ordonné pour réellement lui suffire. Là-bas, elle y a découvert Orazio Cortesi. Elle en a croisé des ordures à Volucité, de tous les types même. Mais alors celui-là. Cette espèce-là ? Elle est toute nouvelle et ça lui fait des frissons dans le dos. D’impatience. D’excitation. Il se passe quelque chose.

Elle a hâte, oui, mais elle est maligne. Alors elle l’observe. Quand elle est Magnolia et quand elle ne l’est pas. L’œuf récupéré de son sous-fifre éclot en un Craparoi bien avant qu’elle ne se décide sur ce qu’elle fera de lui. En attendant, elle sabote ses opérations. Elle empêche un élément important d’une livraison de livrer son cargo. Elle pète quelques nez, retardant certaines opérations de quelques précieuses minutes. Et enfin, petit à petit, elle se sent revivre. Elle retrouve l’équilibre.

Puis vient le message.
Puis le deuxième.

Le premier sait qui est Starlight.
Le deuxième donne une adresse, une date et une heure.

Et Magnolia est terrifiée. L’équilibre qu’elle a retrouvé. Le jeu d’équilibriste entre Starlight et Magnolia s’est enfin stabilisé et cet anonyme veut tout faire basculer ? Elle déteste ça. Ça l’angoisse et la terrifie et la fait se sentir toute petite comme quand elle était à la maison et que ….

Elle déteste ça.

Alors, bien évidemment, elle y va.

Magnolia a une étrange relation avec la peur. Elle la ressent, bien évidemment. Elle peut être terrifiée, tremblante de la tête au pied, les pires scénarios se déroulant sans interruption dans sa tête. Pourtant, elle n’est jamais paralysée par la peur. Ça ne l’empêche jamais d’agir, de réfléchir. Elle reste calme sous le contrôle de la peur. Détachée, capable de fonctionner par-delà en situation de crise. Elle ne s’arrête pas. Elle ne peut pas s’arrêter.

Après tout, il n’y a juste rien qui ne lui fasse plus peur que …

Elle ne peut pas s’arrêter.

Elle y va sous le masque de Starlight. Après tout, il sait déjà qui elle est. Il n’y pas de raison qu’elle choisissent d’y aller sous son masque le plus faible. Elle est plus confiante, plus sûre, plus dure, quand elle est Starlight et comme elle ne sait pas à quoi elle se mesure … elle préfère cette sécurité-là.

Adresse, date, heure.

C’est un bout de la plage de Leiar. Il n’y a qu’une personne et pendant un instant, Magnolia pense qu’on se moque d’elle. Le garçon, parce que c’est un garçon pas un homme, qui l’attend est petit, presque plus qu’elle, ridiculement mince et elle pourrait probablement le briser en deux avec son petit doigt. Elle plisse les yeux. La plage est dégagée, il n’y a nulle part où se cacher et il se tient suffisamment loin de l’eau pour éliminer cette option également. Il a des cheveux au carré, blond et teint avec des racines noires apparentes. Le nez dans son iPok, il met du temps à la repérer et c’est qu’à ce moment là qu’elle constate ses yeux vairons.

Il lui sourit.

Le bas du visage de Starlight est camouflé par un masque. Elle ne lui renvoie pas.

- Salut, j’m’appelle Nico. Tu vas plus souvent m’attendre être appelé Watch Tower en vrai mais bon. Histoire d’être équitable. Bref, j’suis vaguement élève à la PC mais en vrai je suis surtout la cyber sécurité du campus.

Son sourire se fait malicieux et il lui tend une carte de visite. Blanche et au design très pur, un logo fait office de fond. L’emblème ressemble à une étoile stylisée. Le sigle « O.D.I. » est centré et juste en dessous, sa signification est inscrite.

- Organisme de défense internationale ? Qu’est-ce que c’est ?

La question lui échappe.

- Comme son nom l’indique, c’est une agence internationale qui s’occupe des menaces qui ne s’arrêtent pas aux frontières d’une région. Je travaille pour eux, aussi. Principalement. Ils me laissent à la PC parce que il se passe toujours des folies et avoir un œil dans le coin c’est juste … pratique, je suppose.

Starlight retourne la carte. En haut à gauche, le pseudo donné par Nico est écrit : Watch Tower. En dessous, un long numéro puis un numéro de téléphone.

- Retiens ce numéro. Je risque de te recontacter mais l’enregistre pas, c’est genre, pas très très sécure. Bref, c’est encore un peu tôt et tu as du chemin à faire mais les boss aiment bien contacter les recrues jeunes. Je sais pas quand, mais t’as tapé dans l’œil d’un de nos agents et après un peu d’observation, tu corresponds assez bien au profil qu’on recherche dans une section particulière de l’ODI. Du coup, voilà, j’te contacte, je te le dis, on reviendra probablement vers toi bientôt.

Il pianote un instant sur son iPok.

- De ce que je vois, tu approches les grades où tu peux aller en alternance. Quand tu y seras, on te récupèrera probablement pour en faire une. Histoire de voir si tu conviens, si tu veux faire partit du truc, tout ça, tout ça.

Il se gratte la tête un instant avant d’hocher la tête.

- Bon, j’ai tout dit. Et je suis dehors depuis genre, trop longtemps. Si t’as des questions … Appelle le numéro ou envoie moi un sms ? J’effacerai tout après.

Il sourit à nouveau et commence à repartir. Starlight reste fixe, les yeux ne le quittant pas. Elle ne le retient pas plus. Il se retourne, ayant l’air d’avoir un dernier flash.

- Et bien sûr, tout ça c’est genre, top secret. Parle en a personne ok ?

Il la fixe. Elle hoche la tête. Il est satisfait et part, réellement cette fois-ci.

Starlight, Magnolia soupire. Sa posture se détend. Elle est pas sûre de savoir quoi penser de … tout ça. C’est beaucoup d’informations à absorber en peu de temps, sans avoir la possibilité d’agir sur elles, de les vérifier ou simplement d’en faire quelque chose. Et elle a donné sa parole qu’elle n’en parlerait pas. Elle soupire à nouveau. Tout ce qui lui reste à faire, c’est de rentrer et faire autant de recherche qu’elle peut sur le sujet, poser les questions qu’elle a à Nico (Watch Tower ?) et attendre qu’on la contacte pour plus d’informations.

Entre ses doigts, la petite carte tourne. Qui la repéré ? Quand ? Impossible de le savoir. Kara, la ranger de son cours de spécialité estival est la candidate principale mais elle sait que les rangers appartiennent à la Fédération qui ont leurs propres autorisations. Il faut qu’elle vérifie pendant ses recherches mais … elle doute sincèrement que ce soit elle.

Starlight est forcément la clé. Elle est certes une excellente élève et Magnolia ne doute pas de ses capacités mais pour être sur le radar d’une organisation aussi importante à 14 ans, il faut quelque chose de plus. Surtout en tant qu’élève de la PC. Mais outre Nico et son accès aux réseaux de la PC qui a bien pu voir Starlight en action ? Suffisamment pour que ça l’intrigue et la mette sur son radar ?

Elle le découvrira, tôt ou tard, mais la question va la tenir en haleine.

C’est évident.


éclosion de cancer (craparoi)


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