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« Le truc, avec la perfection, c’est que ça n’existe pas. »
« Plaisir partagé ! J’ai également hâte qu’on travaille ensemble sur un nouveau sujet d’étude ! Attends, quoi ?? »
« Moi Apsu, fils du grand Bahamut, Héritier du dragon créateur, Futur souverains des Carchacrok de l'ancien Hisui, avatar de la Sainte baie Nanana, sauveur légendaire d'oeuf draconique, et libérateur des opprimés de la prison de cristal, je ne laisserai personne faire du mal à l’humaine qui m’aidera à monter aux sommets. »
parApsu
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année 11, semestre 2
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Bienvenue sur Leiar ! Une île hébergeant la Pokémon Community, campus universitaire accueillant de tous les profils, humains comme Pokémon. Élève ou adulte, vous vivrez au jour le jour une vie trépidante au sein du campus, votre quotidien ponctué de mille et unes folles histoires typiques de la Pokémon Community. Cette île couverte de cristaux vous réserve quelques surprises, tout ça entre deux cours ou mission pour devenir le meilleur dans vos spécialités respectives ! En savoir plus ?
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Charlie Passelunes
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t9782-659-charlie-passelunes-still-working-on-my-masterpiece-givrali
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t9802-charlie-passelunes-givrali#97373
Icon : blblblbl
Taille de l'équipe : 3
Région d'origine : Hoenn
Âge : 13 ans
Niveau : 13
Jetons : 7424
Points d'Expériences : 183
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Hoenn
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Charlie Passelunes
est un Topdresseur Ranger


Don't tell me what to fear
In the darkness of this atmosphere
Habillée tout en noir, une capuche et un masque cachant ses traits, Charlie observe son reflet dans le miroir. Ça ne va pas, elle se reconnaît encore. Avec un soupir elle ouvre sa boîte de lentilles colorées, elle en a commandé plein pour Halloween alors ce n'est pas le choix qui manque, mais ce soir elle prend celles qui rendent ses yeux tout noir. C'est l'une des plus galères à mettre, mais c'est aussi celles qui ont le mérite de totalement cacher le bleu de ses yeux. Cette fois quand elle se regarde dans le miroir ce sont des yeux noirs, illisibles, qui lui répondent.

Parfait.

Charlie a beau se dire que tout va bien se passer, tous ses gestes trahissent une nervosité grandissante alors qu'elle se faufile dans les couloirs de son dortoir. Par chance, ou plus probablement parce que c'est le milieu de la nuit, elle ne croise personne et ce jusqu'aux abords des premiers bâtiments hors campus. Là ça devient un peu plus compliqué de ne pas se faire remarquer, mais l'Agent en devenir slalome entre les gens soûls et colle les murs autant qu'elle peut. Son objectif n'est pas très loin : des rangées de bâtiments quasiment neufs, pour la plupart non habités. Le terrain de jeu parfait pour ses débuts de Parkour. Bien que ça ne se voit pas à cause de son masque, un sourire plein d'excitation envahit son visage alors qu'elle aperçoit les premiers spots repérés plus tôt dans la semaine.

Pendant l'été Charlie est tombée sur une chaîne de Parkour sur Mewtube, elle a dévoré leurs vidéos pendant bien deux semaines avant d'arriver au bout du contenu qu'ils pouvaient lui offrir. Depuis elle ne rêve que d'une chose c'est d'en faire elle aussi, connaître le frisson du danger IRL et pas juste derrière son écran. Sa mère n'aurait jamais accepté qu'elle prenne autant de risque, d'où le déguisement et l'heure plus que tardive. D'où le fait aussi qu'elle ai laissé son Ipok, et donc l'application qui permet se suivre ses mouvements que sa mère a installé dedans, sur sa table de chevet. Tout ce qu'elle a emporté ce sont les pokéballs de ses deux compagnons, juste au cas où il y ait un problème. Malgré tout elle préférerait ne pas avoir à les utiliser, surtout son starter aux couleurs si reconnaissables.

Vérifiant une dernière fois qu'il n'y a personne dans les alentours, Charlie commence à gravir les escaliers de son premier spot deux par deux. Le bâtiment est haut, trop haut pour un premier saut. Mais l'ex-future-Championne n'est pas du genre à se laisser intimider par un petit saut entre deux bâtiments, elle flirt quotidiennement avec la limite entre courage et idiotie après tout. Sauf que cette fois les conséquences pourraient être fatales et si elle n'était pas si têtue elle s'en rendrait peut-être compte. Un pied sur le rebord du bâtiment elle évalue la distance qui la sépare de celui d'en face, ce n'est rien, vraiment, ils faisant des sauts beaucoup plus impressionnants dans les vidéos. Alors pourquoi ses jambes tremblent ? Pourquoi son cœur bat-il aussi vite ? C'est un saut tout nul. Un saut de rien du tout.

Je le passe tranquille, qu'elle se répète toute seule. Pour se rassurer elle décide de s'entraîner un peu avant quand même, grâce à ses pokéballs elle marque le sol avec un écart égale à celui entre les deux bâtiments et commence à faire des allers retours en sautant entre les deux. Au bout d'un moment elle se rend compte que si elle ne se lance pas, elle ne va jamais le faire. C'est facile comme saut, elle arrive à le faire sur le sol à chaque essaie, mais sur le sol elle n'a pas un vide de trois étage qui l'attend en cas d'erreur. Une dernière fois, elle regarde par dessus le bord du bâtiment, puis se met en position. Facile ce saut, il suffit de suivre les mêmes étapes que sur le sol.

Prendre une grande inspiration, pour le courage. Commencer à avancer, un pas à gauche, un pas à droite, un pas à gauche, mais en courant pour prendre de la vitesse, de la puissance. En arrivant au bord, pousser. Les bras en l'air, mais prêts à se réceptionner de l'autre côté. Ne pas regarder en bas. Surtout, ne pas regarder en bas. Quand on commence à tomber, se mettre en position, l'autre bord est là, tout près. Arriver de l'autre côté, enchaîner avec une petite roulade pour ne pas se faire mal. Se mettre sur le dos, les poumons en feu, le cœur battant la chamade.

Un cri de joie lui échappe avant qu'elle se rende compte de son erreur et mette les mains sur son masque pour s'empêcher de faire plus de bruit. Elle se contente de crier intérieurement et de se tortiller dans tout les sens pour évacuer toute l'adrénaline qu'elle a emmagasiné. Au bout d'un moment elle se redresse et s’assoit, un peu calmée mais avec un seul objectif en tête : recommencer.


[RP Compétence] Don't tell me what to fear | feat Starlight V526
"un pommier dans toute sa splendeur" - totoro (1632)
Magnolia Jones
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t8743-starlight-magnolia-jones#88911
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t8783-magnolia-jones-mentali
Icon : [RP Compétence] Don't tell me what to fear | feat Starlight MEL2lH7h_o
Taille de l'équipe : 7/12
Région d'origine : Volucité, Unys
Âge : 14 ans
Niveau : 41
Jetons : 3241
Points d'Expériences : 1339
[RP Compétence] Don't tell me what to fear | feat Starlight MEL2lH7h_o
7/12
Volucité, Unys
14 ans
41
3241
1339
pokemon
[RP Compétence] Don't tell me what to fear | feat Starlight MEL2lH7h_o
7/12
Volucité, Unys
14 ans
41
3241
1339
Magnolia Jones
est un Pokeathlète Agent


don't tell me what to fear

charlie

Parfois, Starlight pense qu’elle ne s’habituera jamais au silence. Elle a grandit dans une ville en perpétuel mouvement. Il y a toujours quelque chose qui se passe à Volucité. Quelqu’un qui crie, quelqu’un qui chante, quelqu’un qui vit. Sur Leiar … C’est différent. Accroupi entre ses jambes, Leo veille avec elle. C’est rare qu’elle ne laisse un de ses pokémons sortir ainsi pendant la nuit mais le petit chat est comme elle sur bien des aspects.

Il est violent, comme elle. Il préfère la nuit, comme elle. Il saute avec aisance de toit en toit, comme elle. Elle n’arrive simplement pas à lui enlever ça. Elle sait qu’elle … a du mal à … vivre ? Respirer ? Elle est pas vraiment sûre du bon terme mais elle sait que lorsque ses sorties nocturnes s’espacent, elle se sent mal dans sa peau, comme si quelque chose lui échappait, comme si elle n’était pas vraiment elle même. Elle sait que c’est quelque chose de similaire pour Leo. Alors il sort avec elle.

Sous le couvert de la nuit, sa fourrure se fond bien dans leur environnement et elle peut remercier son précédent dresseur pour sa tendance à la discrétion. Il l’utilise pour mordre les chevilles de ceux qui l’agacent mais aussi pour disparaître dans la nuit. Il sait qu’à la moindre présence humaine, il doit disparaître et retourner à son dortoir. Il ne faut pas les associer. Après, Starlight résonne sans trop de difficulté que les Lixys sont communs sur le campus. Ses évolutions le sont un peu moins mais restent suffisamment communes pour qu’une association ne soit pas dramatique. Tant que ce n’est pas Leo en lui même qui est identifié.

Elle jette un regard machinal à une des caméras de Nico. Elle lui fait un signe de main, presque provocateur. C’est devenu un petit jeu depuis qu’ils sont revenus de Paldea. Starlight, armée de sa nouvelle confiance et bien entraînée par Alec, s’est mise à repérer les caméras de son partenaire. Ça l’agace un peu de voir ses yeux ainsi notés. Alors il en pose des nouveaux et le jeu ne se termine jamais. Il doit avoir un sacré regard sur tout ce qui se passe sur le campus.

Pas vraiment fatiguée mais ayant besoin d’une pause, Starlight s’agenouille, dos contre le muret d’un bâtiment. Son regard trouve assez naturellement le ciel. On voit bien les étoiles depuis ici. Le truc c’est qu’elle a cette double attente maintenant. D’un côté, elle s’attend à voir un ciel brumeux de pollution lumineuse comme à Volucité et de l’autre, maintenant qu’elle a goûté aux ciels parfaitement clairs de la nature sauvage de Paldéa, c’est presque fade, ce ciel d’entre deux.

Face à elle, Leo tourne et vire. Ses joues crépitent d’électricité. Elle fronce les sourcils sous le couvert de sa capuche. Le Lixy est devenu … fort. Il n’a rechigné face à aucun de ses entraînements et au-delà de son stade d’évolution et le peu de temps qu’il a passé à ses côtés, il est sans aucun doute l’un des pokémons les plus puissants de son équipe. Il y a simplement une détermination et une soif de combat en lui qui le pousse à se démener.

Elle le sait sur le précipice de l’évolution. Elle n’est … simplement pas sûre de ce qui lui manque. Aries a évolué lors d’un combat critique, pour améliorer ses chances de survie, ses chances de protéger ses amis. Gemini a évolué lorsqu’il a débloqué quelque chose en lui, une nouvelle puissance dont il avait besoin, sous le regard d’un de leurs mentors. Mais pour Leo ?

Les combats d’entraînement ne mènent à rien d’autre que plus d’énergie pour le petit pokémon. Les confrontations plus dangereuses de cet été n’ont pas été suffisantes ou alors il n’était pas près à l’époque … Elle secoue la tête, l’observant décharger à intervalles réguliers des charges électriques autour de lui. Son contrôle est … bancal, en conséquence de cet afflux de pouvoir. Lui qui pouvait quasiment contrôler ses décharges au voltage près se retrouve sans regard aucun sur ses attaques.

Ça en devient presque … dangereux.

Parfois, quand il regarde vers le ciel, elle se dit qu’il lui manque juste le deuil de son ancien dresseur. C’est pas facile que de récupérer un pokémon qui avait déjà un lien fort avec une autre personne. Surtout quand leur … séparation a été traumatique. Elle est pas sûre de savoir quoi en faire. Elle sait qu’il l’a accepté comme sa dresseuse. Il lui obéit et il se montre de plus en plus affectueux. Elle soupire un peu. Comment rompre ce dernier lien ? Doit-elle vraiment le rompre ?

- Tu te fais du mal Leo. Libère toi.

C’est qu’un murmure. Mais dans le silence du campus ça suffit. Il l’entend. Évidement qu’il l’entend. Son évolution, ou tout du moins, son manque d’évolution est le grand sujet des entraînements de son équipe. Il se tend. Il inspire, expire. Puis se relâche. Et enfin. La surcharge d’électricité s’accumule autour de lui. Les lampes grésillent et les câbles autour d’eux frémissent et dans un grand bang lumineux, Lixy devient Luxio.

Starlight inspire du même souffle que Magnolia. Elle baisse son masque et approche son pokémon, un grand sourire sur le visage. Il garde les yeux fermés un instant. Il régule l’électricité autour de lui. Pendant quelques secondes, les lampes tressautent jusqu’à ce que … tout se calme.

Un cri résonne.

Le duo se jette un regard. Leo rentre sans un mot dans sa pokéball après avoir reçu une légère caresse sur le haut du crâne.

Starlight remonte son masque et file dans la direction du cri. Quelques sauts l’amènent sur un nouveau toit et elle ne prend pas le temps de vérifier la situation avant d’atterrir. Il n’y a qu’une silhouette androgyne qui s’agite. Elle cligne des yeux. Il n’y a pas de problème. Une main vient en réflexe vérifier que son masque est en place et elle force sa voix à descendre dans un registre un peu plus bas. Elle plisse les yeux.

- Tout va bien ?

Elle a probablement mal compris le cri mais …  


Spoiler :


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