Si j'avais su que ce jour-là, c'était la dernière fois que j'allais le voir, je ne l'aurais surement jamais laissé, jamais de la vie. Il était tout pour moi, c'est lui qui m'apprenait tout de cette ville mystérieuse. Il m'apprenait comment réagir face aux différents problèmes, et tout le tralala. Je ne me souviens jamais de son nom, ni de son visage, ni sa voix, juste ses dernières paroles. Je me présente, je m'appelle Ruya Mirada. J'allais dans une école à peu près normale, où j'ai appris à lire et écrire, mais mon enseignement s'est arrêté au bout de mes neuf ans. Mon père fait partie d'un gang ennemi d'un autre qui est très puissant. A la maison, il n'y avait pas de femme, que moi l'unique fille de papa, d'où vient mon attitude de garçon. Il y avait des Némélios qui gardaient la maison, et le petit Hélionceau que j'aimais tant, mon petit Néon. Je détestais le travail à mon père, il revenait à la maison, très tard, toujours avec des travaux à faire avec ses grands hommes en costume noir qui me faisaient très peur. J'étais très peureuse avant, vous l'aurez donc compris. Il n'avait jamais le temps de s'occuper de moi, sa fille unique. Maman, elle est partie. Un grand monsieur en costume noir toujours, et venu la prendre et la emmener. Papa, il n'était pas si triste que moi, il m'avait dit qu'elle allait revenir, mais voilà que j'ai quatorze ans, et toujours pas de maman en vue. A cette époque-là, j'avais neuf ans, et maman elle était partit quand j'avais cinq ans. Papa m'aurait donc menti pendant quatre ans. Ce jour-là, papa il était rentré tôt pour une fois, vers vingt heures et demie environ. C'était l'heure de couché pour moi, mais papa ma strictement interdite d'aller au lit. Il m'a retenu au salon jusqu'à vingt-et-une heure. Pendant tout ce temps, il était dans son bureau avec Claude, son bras droit. Quand il ait sorti, il m'a dit "Désolé Ruya" et Claude ma prit dans ses bras. Il m'emmenait dans une voiture noire aux vitres teintées et il m'y enferma. Je n'y avais rien compris, je regardais mon père. Claude tendit une boîte remplie d'argent à un homme qui les comtés. Il fait signe de tête à ses hommes qui démarrent la voiture. À ce moment, j'ai commencé à pleurer, où m'emmenaient-ils ? Je tapais sur la vitre arrière en sanglots. Papa baissa sa tête, et il mit une main sur ses yeux. Il pleurait .... Claude tourna sa tête et fait signe de main aux hommes de papa d'ouvrir grand portail et ils obéirent. La voiture dans laquelle je me trouvais reculer pour sortir de la maison...
La voiture s'arrêta, et je n'avais pas arrêté de pleurer comme une petite fille. Un grand portail s'ouvrit devant la voiture qui rentra dans une maison presque aussi grande que la mienne. L'homme assit à côté de moi me tira hors de la voiture, et me rentra dans la maison. Dedans, il y avait une femme qui me souriait. Je me débattais, mais rien à faire, j'étais trop faible. Je n'avais que neuf ans, et contre des hommes pareils, je n'avais aucune chance de m'en sortir. Après que les hommes sortent de la maison, je me jette aux pieds de la dame, toujours en sanglots.
Ses paroles m'avaient choqué sur le coup... Papa m'aurait protégé . Mais de quoi ? Je n'ouvris plus ma bouche, et tenu la main de la dame qui m'emmenait vers une grande chambre où j'avais passé la nuit, et toutes les autres d'ailleurs.
J'étais maintenant restée pendant trois semaines dans cette maison avec cette femme qui était gentille avec moi, mais j'en avais marre, je veux aller chez papa, mais d'abord, des explications. Je m'étais assise sur les genoux d'Aya, c'était son nom à la dame.
Alors, avec Aya, on était montée dans ma chambre pour faire mes valises et le lendemain arriva.
Papa, il était là, comme promis, planté devant ma chambre très tôt le matin. J'ai sauté dans ses bras, et il ma prit en me faisant pleins de bisous sur mes cheveux.
On a rit tous les deux, et on s’apprêtait à monter dans la voiture quand Aya me vient à la tête.
En entendant cette phrase, des gouttes de larmes commençaient à coulaient de mes yeux pour aller jusqu'à mes joues et enfin s'éclataient au sol. J'aimais Aya, c'est la seule femme dans ma vie, je ne voulais pas me séparer d'elle. En me voyant pleurnicher, papa fait signe de tête à Aya. Un grand sourire apparaît sur ses lèvres et elle avait l'air de remercier papa.
Peut-être que papa travaille dans un boulot difficile, mais au fond, il est vraiment très gentil. Je ne vous ai pas dit, papa, il travaille dans un endroit où il lutte contre les méchants, oui ! Maintenant que Aya était avec nous, j'ai cru que ma vie allait être mieux, mais voilà.
Même pas trois jours plus tard, des gens ont frappé à la porte, mais Aya était en train de faire le ménage et à manger, papa n'était pas à la maison, et ses hommes aussi. J'allais donc ouvrir la porte, et me voilà face à des inconnus. Des grands messieurs en costume noir. Non, ce n'étaient pas les hommes de papa, je les connais moi, ceux-là, c'est des autres personnes. Je m’apprêtais à appeler Aya, mais un homme mit une main à ma bouche et m'emmena dans une voiture où il m'y jeta. J'avais peur, beaucoup plus peur que la fois où papa ma protégée en m'emmenant chez Aya... J'ai pleuré pendant tout le trajet, et le monsieur m'ont chaque fois crié dessus me disant de me taire, alors, je pleurais en silence. La voiture s'arrête et tout le monde descend. Le même monsieur de tout à l'heure m'avait pris et m'avait jeté dans une cabane qu'il avait fermée à clef. Je n'y comprenais absolument rien quand le soir, un homme vient m'ouvrir la porte.
L'homme me frappa. C'était la première fois que quelqu'un me frappait. Il me força à faire le ménage, et j'ai obéi, je n'avais pas d'autres choix.
J'ai été dans cette maison remplie d'hommes pendante une semaine, et j'étais épuisée. Je voulais voir papa et Aya, et aussi mon petit Néon. Ce jour précis, il y avait des cris devant le portail de cette maison. Je souriais et pleurais en même temps, mais de joie ! Les Némélios de papa ! Ils sont là ! Ils sautent tous par le portail et attaquent les hommes, de derrière... voilà papa ! Je courais vers lui pour lui sauter au cou et il me rattrapa en pleurant et en me caressant les cheveux.

On était arrivé à la maison où j'ai tout de suite sauté dans les bras d'Aya qui avait sa valise à ses mains. Où partait-elle ?
Mon père vint à côté de moi pour poser ses mains sur mes épaules.

J'avais 14 ans ce jour même, c'était mon anniversaire. Néon avait évolué en Némélios, il était grand, beau et fort. Plus aucun monsieur n'est venue j'embêté à la maison. Papa avait accepté qu'Aya reste à la maison, j'étais très contente de cette décision. Je m’intéressais beaucoup aux pokémon, et papa, me voyant les aimer tellement, il m'a demandé si je voulais aller à une académie de pokémon, j'ai répondu oui, sans hésiter. Tous les deux, on a cherché une bonne académie pour moi, et on est tombé sur Pokémon Community, une académie bien connue où j'ai été accepté.
À mon départ vers l'académie, j'embrasse Aya, puis papa, et je cours vers mes amis les Némélios pour leur dire au revoir, même si je rentrerais un weekend sur deux. Je les caresse un par un, c'est quand même grâce à eux si j'ai été sauvé des mains de méchants. Arrivé devant Néon, je lui fais un bon gros câlin et l'embrasse sur la crête et vais monter dans la voiture qui m’emmènera à cette académie si connue.
Aujourd'hui, me voilà en train de marcher dans les couloirs de Pokémon Community en compagnie de Water, mon Grenousse que j'ai reçu après un gros questionnaire donné par le cher collectionneur de l'académie.
Chaque jour, je me souviens de ce garçon avec qui je jouais quand j'avais neuf ans, si seulement j'avais la chance de le revoir de nouveau....