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Valloy Annie
Nom : Valloy. Faites attention de bien prononcer cela « val-oi », histoire d'éviter de froisser la belle.
Prénom : Elle se prénomme Annie. Simplement Annie.
Âge : Treize ans, depuis peu.
Région d'origine : Est originaire de la région d'Hoenn ; de Poivressel, pour être exacte, bien qu'elle n'aie depuis longtemps pas revue cette jolie ville.
Ambitions futures : Je mentirai certainement, si je disais qu'Annie est encore indécise. Dans son esprit, tout est déjà tracé, carré, parfaitement réglé comme peut l'être du papier à musique. Sans même la plus petite des hésitations, elle sera une coordinatrice vedette !
« Tu n'ignores certainement pas qu'il n'existes que deux catégories de personnes, en ce monde : il y a ceux qui agissent, et ceux qui se contentent d'observer. Eh bien saches que je ne m'abaisserais jamais au niveau de cette dernière. »







Description
Annie est une poupée. Une véritable poupée, digne de celles dont on fait avec acharnement la collection. Son teint pâle, pour ne pas dire blanc, rend grâce à sa peau de jeune fille, parfaitement lisse, sans le moindre grain ni pore visible, dénuée de taches ou de rougeurs disgracieuses, seulement pareille à du lait frais et délicieux. Il est aisé de deviner que la jeune fille n'est pas de celles qui se laissent dévorer par les rayons affamés du soleil, mais plutôt qui s'en cachent, à l'abri d'une ombrelle la plupart du temps, et dès lors que les beaux jours pointent le bout de leur nez. Cet astre brillant, véritable brasier à la fois si joli et si dangereux, Annie ne l'apprécie guère, de par surtout la fougue avec laquelle il cogne ses pauvres victimes. Aussi préfère-t-elle l'hiver à l'été, pour la couleur douce de la neige d'abord, qui rappelle sa propre personne, et pour la vigueur de ses températures ensuite, puisque la demoiselle supporte très bien, et apprécie même, les températures se plaçant au plus bas du thermomètre. Ironie du sort, il n'est pas rare que l'on compare la jeune fille à un flocon de neige. Plus que la couleur claire de sa peau, rappelant celle de cette petite chose fragile, c'est surtout leur tendre délicatesse qui les rapproche tous deux. A l'aspect fragile, ils semblent pouvoir fondre, s'évaporer, disparaître à tout moment ; ils rappellent d'ailleurs un peu le caractère tristement éphémère de la vie. Si Annie paraît si fragile, c'est aussi et surtout parce qu'elle a gardé sur elle les marques de l'enfance. Toute petite, atteignant avec grand mal les un mètre cinquante cinq, il n'est pas dit qu'elle puisse les dépasser, même une fois sa croissance achevée. Petite, mais non moins lourde, puisque l'enfant doit peser dans les quarante kilos toute mouillée, la rendant ainsi mince, mince, si mince... sans jamais pourtant franchir la fine limite entre la minceur et la maigreur. Son corps est donc fin : ses bras, son ventre, ses cuisses. Nulle trace de graisse, de plis laissés par la mal bouffe. Son corps est celui d'une gymnaste, léger mais tonique, lui garantissant une souplesse digne des plus célèbres félins. Il n'en demeure pas moins un corps immature, dénué de véritables formes. D'étroites épaules, très peu de poitrines, une très légère marque au niveau de la taille, mais point de hanches. C'est un corps innocent et empreint de pureté qui est offert là ; un corps sans la moindre vulgarité, qui lui permet de porter tous les costumes, même les plus osés, sans jamais risquer de paraître provocante. Sa silhouette lui offre ainsi le luxe de tout porter, et elle ne s'en prive pas : préférant de loin ses costumes de scène aux vêtements de ville ordinaires et fades de couleurs, Annie a finalement appris à s'imposer avec son propre style vestimentaire. Ainsi la voit-on déambuler dans les couloirs, à la fois si raffinée et si extravagante, rappelant les dames d'époque victorienne de par les gestes, les manières, et la façon si particulière de porter les vêtements. Car oui, si l'extravagance est au rendez-vous, l'adolescente n'en perd certainement pas de vue l'élégance, maîtresse de toutes ses actions, et chacune de ses tenues est calculée et recalculée pour pouvoir arracher un hoquet de surprise à tous ceux qui croiserait sa route, avant de susciter chez eux une profonde envie et admiration. C'est ensuite avec fierté et mille manière qu'elle parade dans les couloirs et ailleurs, dans le seul et unique but que tous les regards puissent se poser sur elle...
Le visage d'Annie est tout aussi poupin que le reste. Joliment dessiné à la manière d'un cœur, elle ne possède nul creux sous les pommettes, mais deux joues parfaitement rebondies, lui donnant un air enfantin sans la faire passer pour bouffi. Son nez est petit, légèrement en trompette. Quant à ses yeux... Ce ne sont pas des yeux, de toute évidence. Ce sont là deux gigantesques billes de couleur azur, où brille, au fin fond de chacune, cette lueur saisissante de malice. L'adolescente connaît à merveilles les rudiments et les techniques du maquillage ; après tout, aux vues des circonstances, le contraire eût été étonnant. Ainsi, chaque matin, se complait-elle à peindre ce visage qui lui fait office de toile, avec mille précautions, afin de le rendre plus gracieux, plus attirant, sans jamais le faire sembler à un tableau où se seraient renversées puis mêlées trop de couleurs. La demoiselle, ainsi, use d'artifices, mais tâche de toujours les rendre discrets. De toutes manières, au fond, elle n'en n'a pas vraiment besoin...

Annie semblerait sûrement être une enfant réservée et sage, de celles qui parlent peu et se réfugient dans les livres. On ne sait trop d'où vient cet aprioris, mais ils sont nombreux à l'avoir ; fruit sans doute d'un petit je-ne-sais-quoi que personne ne saurait véritablement citer. Toujours est-il que cet aprioris ne la reflète en rien ; absolument rien ! D'un naturel sociable, voir même peut-être sans gêne, l'adolescente ne se privera pas pour parler de tout et n'importe quoi, même si cela doit se faire avec une personne qu'elle connaît à peine. Reine incontestée des questions désobligeantes, elle pointe toujours du doigt LE sujet qu'il ne faut pas aborder, et c'est avec une curiosité gênante qu'elle prend un malin plaisir à appuyer dessus, à grands coups de sous-entendus et de railleries en tous genre. Moqueuse sans jamais se vouloir méchante, elle aime taquiner les autres, s'en rendant parfois même désagréable, mais sans véritablement s'en rendre compte. Il est bon, parfois, de lui rappeler que les blagues les plus courtes sont toujours les meilleures ; et évidemment, comme toute fille susceptible, elle se vexera. Sans doute vous offrira-t-elle une moue méprisante, qui se muera en une expression boudeuse, avant de passer en mode muet. Fort heureusement, la gamine n'est pas rancunière, et ne vous en voudra pas longtemps ; de toutes manières, elle saurait comprendre le remord dans un simple regard, une minuscule intonation dans la voix. Annie est très douée pour cela, et saurait décoder le moindre détail de votre personne. Ainsi n'a-t-elle que peut de mal à savoir lorsqu'une personne lui ment, mais aussi a-t-elle la bêtise de souvent fermer les yeux, préférant, pour son propre bien, se persuader qu'elle s'est trompée plutôt qu'admettre la vérité en face.
La jeune fille possède une personnalité d'artiste ; une vraie, une pure. Aussi est-elle dotée d'orgueil et de beaucoup de vanité. Fière de sa personne, enorgueillie par les compliments que l'on peut lui faire souvent par rapport à son physique, elle passerait, sans mentir, ses journées devant un miroir si seulement elle le pouvait. Se souriant, clignant de l'œil et se parlant à elle-même comme à un véritable interlocuteur, elle joue ainsi à faire les questions et les réponses, s'entraine à la répartie et, par conséquent, affûte la lame qui lui sert de langue. Car oui, la plus grande arme de la demoiselle reste les mots, qu'elle manie avec une dangereuse adresse. La plupart du temps, c'est là son moyen d'auto-défense, dont elle n'use que pour riposter des coups qu'elle a pu encaisser auparavant. La gamine a du répondant et de la répartie, mais fait également preuve d'intelligence, et sait où frapper pour que cela fasse mal ; vicieusement, alors, elle frappe. Elle frappe de toute ses forces, use de piques acides et tente d'infliger à son adversaire les plus profondes blessures possible. Blessée dans son orgueil, on pourrait aisément comparer Annie à un tigre – un tigre paisible, toutefois – qui aurait été blessé mortellement : loin de s'abattre piteusement sur le flanc, la bête préfère réunir toutes ses dernières forces et mener grâce à elles son tout dernier combat. Une très belle image, bien noble, dira-t-on. Oui, certes. Mais ce qui vient entacher le délicieux tableau, c'est cette irrépressible besoin qu'a l'adolescente à rependre la haine. Il arrive qu'elle se lève, un beau matin et que, sans raison apparente, elle soit prise d'un besoin pressant de rabaisser ou abattre, dans le pire des cas, la première personne qui se trouve sur son chemin. Aussi méchante à l'attaque qu'à la défense, c'est sûrement là l'un des plus gros défauts de la jeune fille, que cette tendancieuse manie à vouloir soumettre le peuple à sa volonté, pour se sentir sûrement plus forte, avoir l'air plus importante.
D'allure, on eût comparée souvent Annie à une grande dame de l'époque victorienne. Surnommée Lady de là où elle vient, la demoiselle a hérité d'un tel surnom de par ses manières princières et légèrement snob, qu'elle utilise à tout va. Ses mains, seulement rarement tenues tranquilles, s'agitent dans tous les sens pour illustrer ses dires, tandis qu'elle raconte quelque chose de plus ou moins important. Cette gestuelle, souvent sujette de railleries en tous genre, est néanmoins la marque de fabrique de la jeune fille, qui n'a aucune honte de cette petite manie. Après tout, une Annie qui ne s'agite pas, ce n'est pas une Annie ! Toujours tenue droite, la tête portée haute, elle connaît les bases et les rudiments de l'élégance et de la grâce, qu'elle applique avec beaucoup de rigueur, que ce soit pour déguster un plat ou simplement passer sa main dans sa jolie chevelure bleue, la jeune fille est soumise à de nombreux codes dont il semblerait qu'elle soit elle-même à l'origine, mais qu'elle respecte comme s'il s'agissait là d'un texte officiel. Enfin charismatique et ambitieuse, elle se sent perçue comme un véritable modèle de tenue et de beauté au sein de son entourage, et fait tout pour ne pas décevoir tous ceux qui pourraient bien la suivre, allant même jusqu'à vouloir leur inculquer tant bien que mal tous ses codes de conduites. Et pour y parvenir, mademoiselle semble prête à tout, quitte à utiliser les méthodes les plus douces... comme la manière forte.

Histoire

« Mesdames et Messieurs, maintenant, sous vos yeux ébahis.... Annie ! »


Les lumières s'abaissent, et la drôle de salle se colore de bleu. Le tissu ondulé des murs, le sable fin étalé sur le sol, les grands chapeaux des dames : tout se teinte doucement de cette jolie couleur froide. La foule s'agite, se tourne, murmure ; puis soudain, se tait. Le son de leur voix s'évanouit, porté par le flot d'une musique douce et calme, comme celles produites par les jolies boîtes à musique que l'on offre aux enfants. Une lumière blanche, disposée derrière un rideau, projette au sol l'ombre délicate d'une femme, qui se meut avec douceur et grâce derrière ce paravent de couleur neutre. Hommes et femmes s'extasient devant les gestes rythmées, pareils à une danse mystérieuse, qui s'exécutent sous leurs yeux. Puis le rideau se lève, avec lui un lointain grincement désagréable, et apparaît finalement sur la piste une toute jeune fille. Elle n'est pas très imposante ; pourtant, elle ne semble pas se faire dominer par cette foule qui l'entoure : au contraire. Un court instant, elle prend la pose. Ai-je dit un court instant ? Oui, car celui-ci ne dura qu'une poignée de secondes, mais le temps se trouva comme arrêté. Tant de choses furent dévoilées, en si peu de temps ! La silhouette fine de l'enfant, ses bras fins levés hauts, à la manière d'une ballerine, et ses jambes fines, habillées de hautes chaussettes rayées. Elle possédait un corps immature, dénué de véritables formes : ni poitrine, ni taille, ni hanches. Mais le tout n'était pas laid, lui donnait une certaine grâce, une certaine pureté, qui étaient fortes appréciées. Sa peau, pâle, semblait d'une blancheur immaculée sous le rayon artificiel ; d'autant, cela ne lui donnait pas un aspect répugnant, cadavérique. Plus que tout, elle ressemblait à dire vrai, à une petite poupée de porcelaine, ces mêmes poupées pleines de charme et d'innocence, qui sommeillent avec indifférence tout en haut de l'étagère d'un quelconque collectionneur. D'un geste délicat, elle retira la longue cap bleu nuit qui recouvrait ses étroites épaules, et fit un pas au centre de la piste, suivie par le halo lumineux mais également par des dizaines de paires d'yeux, qui l'observaient avec une infinie attention. A chacune de ses douces enjambées, sa robe fine, arrivant un peu au-dessus de son genou, ondulait comme des vaguelettes sur la mer. D'un mouvement de tête, elle jeta à l'assistance un regard plein d'humilité, et leur offrit un sourire doux, avant de les saluer d'un geste des plus gracieux. C'était gagné : elle les avait tous en poche. Droite comme un « I », les paupières closes comme lors d'un moment solennel, elle leva un bras, tendit la main, et celle-ci se referma sur le bois dur d'un trapèze, qui remonta presque immédiatement.
S'ensuivit un spectaculaire balais aérien. Telle une ballerine, l'artiste s'agitait sur le trapèze avec douceur, et une infinie grâce dans chacun de ses mouvements. Son visage affichait des airs tristes, mélancoliques, qui collaient à merveille à la mélodie qui avait déjà emplie toute cette drôle de salle, et saisit au passage le cœur de tous les spectateurs. Avec aisance, elle balança son corps fin, aussi souple que celui d'un chat, au-dessus du vide effrayant ; et ce, durant de longues minutes. On ne se lassait pas de tout cela, de cette poupée stupéfiante, de cet incroyable spectacle. Il semblait que tout ait été irréel, un songe sublime engendré par on ne sait trop quelle magie. Et comme tous les songes, celui-ci prit fin. Au terme de longues minutes, qui filèrent comme des secondes, le trapèze redescendit de quelques mètres, juste assez pour laisser la jeune fille s'élancer vers le sol, sans risquer de se blesser. Elle atterrit sans un bruit sur le sol sablonneux, et reprit sa posture de départ, offrant un nouveau sourire à la foule qui l'acclamait déjà, celle-là toute émerveillée, et garda ses deux grands yeux fixés sur eux, jusqu'à ce que l'ombre ne l'enveloppe, et que le temps soit venu pour elle de se retirer...


Pour Annie, c'était là une soirée comme les autres. Une soirée comme elle en vivait presque tous les jours, et ce depuis sa plus tendre enfance. Les strass, les paillettes, la foule et les applaudissements, elle les avait connus toute jeune et aujourd'hui, ils rythmaient tout simplement son quotidien. Car Annie, à vrai dire, n'a pas eût une enfance pareille à celle de tous les autres. Tandis qu'eux s'ébattaient gaiement dans les jardins leur étant réservés, elle, apprenait déjà de splendides tours aux caninos familiaux. En effet, la jeune enfant avait eût la chance – ou la malchance, qui pourra savoir ? – de naître dans une famille assez particulière. Une famille unie, plus encore certainement que toutes les autres, sans que tous ses membres n'aient pour autant de liens sanguins ; une famille qui passait sa vie aux côtés les uns des autres, et se soutenait dans les épreuves les plus difficiles qu'il leur avait été donné d'affronter. C'était là une bien drôle de famille, certes. Une famille qui vivait sur les routes et subsistait grâce aux talents de ses membres. Vous l'aurez sans doute compris : c'est au milieu d'un cirque que la jeune fille grandit. Un cirque auparavant dirigé par son grand-père, qui l'était aujourd'hui par son père, et qui, plus tard, le serait assurément par son petit frère. Telle était la tradition. Quant aux femmes de la maison, elles étaient là au même titre que les autres, en tant que artistes ; et c'est sous les projecteurs, dans de merveilleuses tenues de scènes, qu'on les retrouvait les soirs de représentations.

Le cirque, contrairement à ce que l'on aurait pu croire, rapportait bien. Réputé à travers les villes et les régions, il était peut-être le plus grand que l'on aie connu. Ainsi, Annie et son frère ne manquèrent jamais de rien, et possédèrent même peut-être plus que certains enfants issu d'un cadre « normal ». Fille aînée du grand patron, la demoiselle fût chouchoutée, choyée, protégée, et traitée même comme une véritable princesse. Là-bas, ils l'appelaient affectueusement « Lady », et n'avait de cesse de l'embêter, la taquinant à tout-va sur ses allures de dames et ses manières élégantes. La télévision lui avait ainsi inculqué des manières, à grands coups de films et de comédies. C'était avec plaisir que la jeune fille imitait les héroïnes tragiques ou les grandes dames de ce monde. Elle enviait leur classe, leur démarche, leurs robes somptueuses, et se plaisait à se glisser dans leur peau. On la reconnut bien vite en tant que comédienne, au sein de la petite famille ; et c'est donc tout naturellement qu'on décida, dès son plus jeune âge, de la mettre sur le devant de la scène. Oh, pas officiellement tout d'abord, bien sûr, en commençant par quelques apparitions durant les numéros de son père ou d'autres. Elle dansa ensuite aux côtés de sa mère et de ses chaglam. Enfin, elle obtint ses propres numéros. Des numéros de dressage, des numéros comiques, puis le trapèze. Annie toucha un peu à tout, avant de se décider à choisir une spécialité. Il lui fallait quelque chose de joli. Il lui fallait des paillettes, de l'élégance, du glamour. Il fallait que les hommes regrettent qu'elle ne soit qu'une enfant et que les femmes l'envient déjà, à son jeune âge. Il fallait, en un mot, qu'elle soit somptueuse. Les numéros d'acrobaties lui collèrent donc à la peau, lui allèrent à merveille, et c'est avec plaisir, chaque soir de la semaine, qu'elle exécutait ses pirouettes sous les yeux curieux des foules, chaque soirs nouvelles, et venant villes toujours différentes. Mais voilà, il survint un hic. Un petit hic, pas grand chose au fond, mais qui, finalement, confronta la famille toute entière à ce à quoi ils n'avaient encore jamais été confrontés auparavant : la lassitude d'une petite fille. Les mêmes gestes, les mêmes mimiques, chaque soirs, toujours. Inlassablement, recopier au millimètre, à la seconde près ce que l'on a fait la veille, et recopié encore les jours précédents. Les sourires n'avaient plus lieux d'êtres, et les soupirs se faisaient plus insistants dès lors que le rideau se baissait. La gamine n'avait plus envie de se montrer, n'avait plus que des nausées face à cette piste sablonneuse, inchangée depuis des années, piétinée un soir et redevenu parfaitement lisse le lendemain. C'était une continuité fatigante, pesante, à laquelle l'enfant ne voulait plus être confrontée.

Dans l'esprit d'Annie, il y avait toujours pirouettes et acrobaties. Au fond, elle ne vivait vraiment que pour cela ! Mais elles avaient prit des formes différentes, une autre dimension. Il était toujours question de captiver les foules. Il était toujours question de spectacles époustouflants. Mais cette fois, il était aussi question d'originalité, de fraîcheur ; d'improvisation, de stratégie, d'intelligence. Il était question de beauté et d'élégance, de mise en scène, de comédie... C'était là un monde similaire au sien, tout en lui étant si éloigné ! Des journées entières, elle se plantait devant la télévision, qui bombardait son esprit d'images, mais aussi de rêves. Elle lui renvoyait le sourire de mille personnes, leurs expressions de stupeur et leur émerveillement. Elle lui renvoyait l'originalité de toute une prestation, et plus que tout, elle lui renvoyait la délicieuse image de Andreas Heartnett. C'était là, sans doute, ce qui donnait le plus envie à Annie de se lancer, se faire un nom dans ce milieu merveilleux qu'est la coordination. Cet homme élégant, à l'allure toujours impeccable, qui embrasait les foules par le biais de mille tours de magie parfaitement exécutés. Il était l'idole, le rêve de cette jeune enfant, encore trop jeune pour se rendre compte du ridicule de la situation, et qui s'accroche à des espérances, à d'innombrables posters recouvrant les murs au-dessus de son petit lit. S'il avait été possible d'être le fantasme d'une enfant de treize ans, sans doute est-ce ainsi que l'on aurait pu qualifier ce coordinateur de renom.
La réaction de la jeune fille, lorsqu'elle apprit qu'il était professeur dans une académie réputée ? Un gros caprice. Des jours et des jours d'acharnement. Des belles paroles, des promesses de travail, et une explosion de joie tandis que, d'abord catégoriques, les parents cédaient, toutefois déchirés de voir leur fille chérie s'éloigner, chose qui n'était encore jamais arrivé. Du côté d'Annie, toutefois, c'était sans inquiétude, le cœur léger et la tête pleine de rêves qu'elle s'apprêtait à partir. Un mois plus tard, c'était tout de même un terrible nœud à la gorge et à l'estomac qu'elles embarquaient, elle et ses lourdes valises, à bord du gigantesque Ferry ; mais elle était non moins d'attaque pour débuter sa toute nouvelle vie.




Jazz
Surnom : Officiellement nommée Jasmine, l'adolescente aime tout de même la surnommer Jazz ; parce qu'au fond, ça fait cool.
Espèce : Une statitik, petit pokémon insecte à quatre pattes.
Nature : Dissipée.
Description : Annie ne se méfia pas, lorsque le collectionneur lui tendit sa pokéball, une lueur malicieuse au fond des yeux. Persuadée de correspondre à un pokémon tel que polichombr, ou encore cornèbre, c'est le cœur en joie qu'elle appela son nouveau compagnon à sortir de son nid douillet ; mais alors, quelle ne fut pas sa surprise ! Pas très grand, pas très gros, seulement ratatiné et... jaune. La jeune fille avait crié, hurlé ; de surprise ? De peur, également. De toutes les créatures disponibles, de tous les types existants, il avait fallut qu'elle tombe sur... celui-là ! Le type insecte, sûrement celui qu'elle jugeait comme étant le pire de tous. L'apparence de ces appartenant ne lui inspirait rien de bon, et elle avait jusque là toujours évité leur contact. C'est donc déçue, mais aussi terriblement angoissée, qu'elle reçut son petit starter.

Encore, s'il n'y avait que son type, Annie aurait pu s'en accommoder : le temps aurait fait son œuvre, comme on dit. Pourtant, autre chose gêne en masse la jeune fille, et je parle là du caractère de la bête. Elle avait rêvé un compagnon docile, intelligent et obéissant ; elle se retrouve avec une pile électrique, remuante, dissipée et qui ne pense qu'à jouer. Un peu naïve, la statitik ne semble vivre que pour s'amuser, et ce, avec tout et n'importe quoi, puisque tout est si intéressant ; mais ça l'est tellement plus, lorsque c'est quelque chose d'interdit ! Amusée par les cris de surprise de sa nouvelle dresseuse, la bestiole prend un malin plaisir à se cacher un peu partout, sautant sur celle qui en a horreur pour lui provoquer des frissons d'effroi. Pourtant pas méchante, la statitik se trouve être d'un caractère doux et, ma foi, peu difficile. Seules ombres au tableau ? Son énergie débordante, et un esprit quelques peu... têtu...






Hors RPG
Pseudo/Prénom : Appelez-moi Cahuète.
Age : 15 ans.
Comment avez-vous connu le forum ? On dira qu'il est côté sur les top-sites. :3
Quelque chose à ajouter ? Juste un mot : Waw !
Riven Rivardi
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Riven Rivardi
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Bonjour et bienvenue sur le forum ! Tout d'abord je tiens à te féliciter parce que ta fiche est vraiment très bien écrite et agréable à lire, chapeau ! Ensuite ce n'était pas à toi de dire dans quel dortoir tu souhaitais être, mais ça n'a pas trop d'importance puisque la qualité de ta fiche gomme un peu ce désagrément. Sans plus attendre je te valide donc, et te souhaite de passer de bons moments parmi nous Wink!


Bienvenue dans le Dortoir Mentali ♀  ! N'hésites pas à poser tes questions si tu as le moindre soucis, et bonne intégration parmi tes confrères ! Tu peux dès lors poster ta T-CARD dans la partie correspondante, ainsi que gérer tes RPs grâce à aux RECHERCHES DE RPs ET RELATIONS. N'oublie pas de remplir les champs de ton profil dès que possible (T-card et Fiche de Présentation) pour faciliter la navigation aux autres joueurs, et de réserver ton AVATAR dans la partie adéquate ! Ton numéro étudiant est 0034. Bon jeu sur Pokémon Community !

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Ah ! Justement, je n'étais pas bien sûre de ma démarche, ce point là n'ayant pas été très clair dans mon esprit ; du coup, je suis vraiment désolée, le but n'était surtout pas de m'imposer ! D'ailleurs, s'il y a besoin, il n'y a pas de problème pour me changer de dortoir, je comprendrais tout à fait. (;
Dans tous les cas, merci beaucoup du compliment, ça me fait vraiment très plaisir. Je vais aller lire tout ce que tu m'as envoyé là et tâcher de bien tout comprendre cette fois /pan/ et créer ma T-Card. Bref ; encor merci ! I love you 
Riven Rivardi
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Riven Rivardi
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Pas de soucis, je crois que je rajouterai un petit mot dans les modèles de présentation parce que ce n'était pas toujours clair pour tout le monde x).
Bon jeu !
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