QUI A DIT QU'ON AIMAIT HALLOWEEN ? FT; LEONIDAS C'était une fête comme toutes celles auxquelles elle avait pu participer, un évènement parmi tant d'autres que l'académie s'amusait à organiser. Sauf que c'était Halloween et que cette fois-ci, les festivités étaient organisées en collaboration avec la mairie de Lansat. Calliope n'avait rien vu venir et elle ne s'était doutée de rien. Elle pensait qu'au contraire, avec les conséquences de l'an passé, la direction avait retenu la leçon et n'allait pas s'amuser à tenter quelques choses en cette période de l'année. Cependant, elle se trompait. Ce sont ses parents qui lui donnaient la nouvelle, par l'intermédiaire d'un appel pour lui affirmer que bien évidement, Callie pouvait se joindre à la soirée. Téléphone à l'oreille, la première concernée n'avait pas compris sur le coup jusqu'à ce que tous les morceaux du puzzle ne soient rassemblés. Elle n'en était pas ravie pour autant. En effet, la rouquine ne portait pas spécialement Halloween dans son coeur et avant encore beaucoup de mal à comprendre l'intérêt d'effrayer les gens. Le seul point positif qu'elle retenait à cette fête, c'était qu'elle pouvait se déguiser, donc se transformer et devenir quelqu'un d'autre l'espace d'une soirée. Et c'est justement ce qu'elle avait en tête. L'an passé, la préfète avait pu faire sensation avec son costume et notamment son maquillage. Cette année, elle visait moins haut et préférait se faire un peu plus discrète. Elle avait bien une idée en tête mais c'est Sirius qui avait fini par consolider le tout. Et le résultat était là : une robe noire à manches longues, dotée d'un col roulé pour éviter que le froid ne s'y engouffre. Une paire d'ailes de chauve-souris dans le dos, des oreilles pointues et deux grandes cornes au sommet du crâne. En se regardant dans le miroir une dernière fois, Calliope ne se trouvait pas plus effrayante que cela mais le résultat lui convenait. Il ne lui manquait plus que le maquillage qui était sensé être plus simple et irait accentuer cette fois-ci ses yeux. Deux coups secs sur sa porte la stoppaient dans son observation. Leonidas était déjà là. La rouquine se précipitait à la porte de sa chambre, prête à enclencher la poignée pour ouvrir. Mais avant, elle avait un moment d’hésitation. Elle se demandait ce en quoi le lion était déguisé. Un vampire ? Ce simple souvenir de leur dernier Halloween la faisait frissonner. N’avaient-ils pas fini enfermé dans un placard ? Hum… ? Passons ce détail. Rien ne disait que ça allait se réitérer –bien que ce n’était pas pour lui déplaire. Soufflant un bon coup pour se remettre de ce petit moment de sensation, elle ouvrait finalement la porte pour y découvrir le préfet des Phyllali. Et non : pas de compte vampire. Juste un corps parfaitement sculpté sous ses yeux. Error 404, veuillez redémarrer la rouquine, merci. Bouche entre-ouverte, Callie ne pouvait s’empêcher de regarder de bas en haut son petit ami. Il avait fait fort. _ Tu… commençait-elle sans savoir comment terminer, le fixant droit dans les yeux. Les pensées fusaient dans son esprit, laissant paraitre le rouge écarlate de ses joues. Elle finissait par fuir son regard, toujours de la même manière. _ Comment vais-je paraitre crédible si tu me fais rougir comme ça ?! Ton costume est parfait Leo. Et tu es… terriblement sexy. concluait-elle en se rapprochement dangereusement pour poser son index et son majeur au niveau de son torse, les faisant se mouvoir comme s’ils étaient en marche pour remonter progressivement vers son épaule qu’elle saisissait d’une main ferme. (Roar ♥) De cette manière, elle pouvait rogner le peu de distance qu’il y avait entre eux. Et surtout, elle le forçait avec douceur de s’abaisser, se mettant sur la pointe des pieds par la même occasion pour lui capturer ses lèvres. |
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QUI A DIT QU'ON AIMAIT HALLOWEEN ? FT; LEONIDAS Calliope ne savait pas ce qu'il était vraiment en train de se passer dans sa tête. Elle laissait juste son corps la guider sans même trop réfléchir aux conséquences de ses actes. La rouquine était comme envoutée, totalement charmée par le lion qui se dressait majestueusement devant elle. Ses gestes, bien qu'un peu maladroits, pouvaient paraitre parfaitement naturels. Callie ne répondait plus à aucun contrôle. Leo réveillait en elle quelque chose encore de méconnu mais pas pour autant déplaisant : la tentation. Un attrait dont elle avait toujours refermé la porte soigneusement, ne s'autorisant pas à la laisser l'envahir, sûrement par pudeur, et se caractérisant par la fuite immédiate dès qu'elle se présentait. Mais aujourd'hui, tout était différent. Cette fois-ci, Calliope avait laissé cette porte grande ouverte. Elle cédait littéralement à la tentation, se laissant transporter par des vagues de sentiments décuplés. Ses lèvres allaient rencontrer celles de Leo, dans un baiser encore différent de tous ceux qu'ils avaient pu s'échanger auparavant. Des lèvres brulantes qui se dévoraient dans un nouveau goût, délectable et puissant. Et un répondant assez mordant de la part de son partenaire qui n'hésitait même pas à la tenir prisonnière en empoignant ses hanches devenues fébriles. Et étrangement, ça lui plaisait. Non pas qu'elle cherchait un échappatoire, bien au contraire. Malheureusement, toute bonne chose avait une fin. Le baiser se rompait et les adolescents s'échangeaient un regard empli de complicité. Le garçon riait tandis que la jeune fille cherchait à se débarrasser définitivement de cette gêne handicapante. Elle était dans les bras de son lion, elle n'avait rien à craindre ou à fuir, même pas lui. Tout paraissait beaucoup plus facile, beaucoup plus fluide... Taquin et malicieux, Leo refermait la porte derrière lui. Il avait aussi par mégarde actionné l'interrupteur de lumière. ▬ Et si on oublié la fête et qu’on restait ici, tous les deux. Rien que toi. Et moi… Une petite voix dans la tête de la rouquine résonnait, criant à tout rompre qu'elle allait franchir une limite proscrite et qu'elle devait se raisonner pour ne pas sombrer. Trop tard. Calliope frémissait sur place, balayant sa conscience hors de son esprit. Inutile de se tourmenter pour le moment. Bien qu'écarlate, son regard se plantait dans celui du garçon. Alors qu'ils semblaient communiquer par cet intermédiaire, la danse reprenait de plus belle. Callie ne quittait pas un seul instant ses yeux au travers des lunettes. Un sourire s'étirait au coin de ses lèvres alors qu'il continuait à la repousser en arrière. L'avantage, c'est que dans sa chambre, la luminosité n'était pas omniprésente. Le rideau épais tiré, il ne laissait transparaitre qu'une fine pellicule de lumière, suffisant pour que les deux adolescents puissent se mouvoir avec facilité mais aussi pour retirer cette première barrière. Un peu tremblante et toujours collée à lui, elle enlevait la paire de lunettes qu'elle allait déposer délicatement sur son bureau qui se trouvait non loin de là. Elle en faisait de même pour les cornes qui trônaient sur son crâne. Le meilleur moyen de faire cesser la tentation, c'est d'y succomber. Et tous les sens en éveilles Callie lui permettaient d'y parvenir. Le toucher, qui la faisait frémir. Le regard, qui la fascinait. L'odeur, qui l'ensorcelait ... Absolument tout. Un coktail subtile, une drogue. Elle voulait le conquérir à son tour. Un main maintenant son corps contre le sien, caressant son dos. L'autre allant chercher sa joue pour l'effleurer délicatement. Un appel par les mouvements ou encore par le regard pour aller plus loin. Elle l'embrassait de nouveau, avec un peu plus de fougue, un peu plus d'envie... La respiration haletante, le cœur qui s'emballe. Tout était nouveau. Mais rien ne se faisait avec précipitation. Il y avait aussi de l'hésitation, de l'incertain... De la maladresse, qui les faisait sourire, comme pour se rassurer l'un et l'autre. Ils s'aidaient, aussi. Les ailes tombaient au sol et la jeune fille les éloignait avec son pied. Elle ne décollait pas du blond, qu'elle poussait à son tour pour tenter de devenir dominante. Car elle aussi pouvait être avenante. Le mur à présent dans le dos du garçon, il se retrouvait à son tour prisonnier. Mais de courte durée, elle en avait bien conscience. L'une de ses mains remontaient dans ses cheveux. A vrai dire, elles allaient partout. Le désir était en train de se transformer. C'était devenue une ivresse insoupçonnée, une passion suave et une extase délicieuse. Mieux : une vibration magique que Calliope quémandait sans relâche. |
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QUI A DIT QU'ON AIMAIT HALLOWEEN ? FT; LEONIDAS Ses frissons s'arrêtaient net. La chaleur l'envahissait, encore plus forte. Sa peau s'était-elle enflammée ? Les lèvres du garçon allaient baiser l'épaule bouillonnante de la jeune fille qui ne pouvait que frémir. Elle s'abandonnait totalement à lui, ne se rendant plus vraiment compte de ce qu'il était en train de se passer. C'était naturel, comme instinctif ; elle se laissait guider jusqu'au lit sans émettre une seule opposition. Le lion avait très vite repris le dessus. Tous ce qui constituait Calliope se délitait pendant qu'elle fixait les prunelles ambrées de Leo. Des prunelles qui étaient d'un or incandescent traduisant l'ampleur de son émotion jusqu'à ce qu'elle ne percute la rougeur sur les joues du blond. A son tour, elle émergeait, semblant enfin réellement comprendre ce qu'il était en train de se passer. Il lui demandait si elle était sûre. De nouveau, le pouls de la rouquine s'accélérait, ses mains tremblaient. En proie à un léger vertige, elle devinait qu'une crise d'angoisse la menaçait. Il faillait se ressaisir car elle n'imaginait que trop bien ce qu'il se dirait s'il la découvrait dans cet état. Il n'aurait aucun mal à se persuader qu'ils étaient sur le point de commettre une grosse erreur. Qu'elle n'était pas prête. Mais Callie paniquait parce qu'elle n'avait pas la moindre idée sur la façon dont il fallait procéder. Et malgré tout, elle savait qu'elle était prête pour ça. C'était exactement comme la perspective de monter sur une scène, dans un théâtre bondé de spectateurs et sans avoir appris son texte. Si ce n'avait pas été Leo, si elle n'avait pas senti jusque dans la moindre fibre de son corps qu'il l'aimait autant qu'elle l'aimait, de façon inconditionnelle, elle n'aurait jamais été capable d'aller plus loin. Alors, en cet instant, elle n'avait d'yeux que pour le lion ; son visage emplissait son champ de vision, submergeait son esprit. Puis son regard croisait le sien, et la bouche du garçon fendait d'un sourire heureux qui coupait le souffle de la jeune fille. Il n'en faillait pas davantage. Pas même un mot. Ca suffisait, amplement. Son abandon absolu, son ivresse joyeuse lui firent perdre toute raison. A présent, Callie ne doutait pas de ce qu'elle désirait, ni de ce dont elle avait besoin... ni de ce qu'ils allaient faire, là, maintenant.. Elle allait l'embrasser avec une ardeur, pour elle, nouvelle. Ses doigts raffermirent leur prise autour de sa hanche pour l'attirer à elle. Elle ne voyait, ne sentait, n'entendait plus rien qui ne fût Leo. La chaleur qu'elle ressentait à présent n'était plus le brusque incendie de sa peau. Il consumait sa gaucherie et son manque d'assurance timide. Il n'y avait aucune note déplaisante dans leurs gestes. Tout était sensuel, délicat ; ils allaient bien ensemble, comme des pièces se correspondant. Cette constatation lui avait procuré une secrète satisfaction qui lui faisant reprendre confiance .Une preuve de plus qu'elle lui appartenait corps et âme. |
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