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« Le truc, avec la perfection, c’est que ça n’existe pas. »
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Elizabeth Reece
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Taille de l'équipe : 3
Région d'origine : Sinnoh - Vestigion
Âge : 28
Niveau : 10
Jetons : 1000
Points d'Expériences : 177
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Elizabeth Reece
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Doigts d'or et mains sales.

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notes
LC'est une journée comme tu les aimes. La légère brise qui te caresse la nuque est appréciable tout autant que le rayon de soleil qui traverse la fenêtre ouverte de l'atelier. L'air du printemps qui arrive te met un peu de baume au cœur. Les longues soirées froides de l'hiver sont maintenant derrière toi et tu ne t'en plains pas. Même si tu as toujours le même air morose sur le visage, ton corps savoure ce plein de vitamines D dont tu es sans doute en carence. Tu es assise sur cette chaise depuis le début de la matinée. Un client a déposé une vieille horloge de famille qui refuse de coopérer. Ses rouages sont en piteux états et tu t'acharnes tant bien que mal à essayer de lui donner une seconde vie. Accroupie sur ton tabouret – toujours dans une position improbable – tu chantonnes la berceuse de ton enfance quand tu entends la vieille porte de l'arrière-boutique s'ouvrir. C'est le patron, Franck, un vieil homme qui t'accorde déjà une confiance aveugle. Même s'il est ravis de te laisser le travail le plus désagréable, tu es quand même attachée à ce croûton tout ronchon. Il n'a jamais l'air content de rien et à part râler toute la journée, tu ne le vois pas faire grand chose. Il passe un temps fou dans cet atelier avec toi, te conseillant sur telle ou telle pièce, te donnant quelques astuces. C'est un passionné, un vrai, tu le vois à la petite étincelle quand il daigne se pencher sur une ancienne montre. Cette fois ce n'est pas pour venir se plaindre de ses enfants indisciplinés ou de son frère dérangé qu'il vient te voir mais pour t'annoncer une bonne nouvelle.

- Lizzie ! Eh petiote ! J'ai pas besoin de toi aujourd'hui, y a personne dans ce trou à rat et t'es en avance sur tes bricoles alors tu vas me faire le plaisir de sortir ta carcasse dehors parce-que t'as l'air de pas avoir vu le soleil depuis des siècles.

Ne te laissant pas vraiment le choix, le vieil ours vient poser son journal sur tes outils.

- Aller, sors donc, je vais quand même pas te foutre dehors

Attrapant ton long gilet que tu enfiles doucement sur une légère robe kaki, tu attrapes une cigarette dans ton paquet et tu t'empresses de craquer une allumette. Tu en profites pour rallumer la pipe de Franck, avant de lui faire un bisou sur la joue et de quitter la boutique, Bartolomé te suivant de près. C'est le début d'après-midi et tu as tant de temps à perdre. Tu hésites entre passer voir Henry au bar pour boire quelques verres de liqueur ou rentrer te terrer dans ta grotte mais ton reflet dans la vitrine t'arrêtes. Une impression de déjà-vu te fait frissonner, pendant une demi-seconde tu as cru voir ta mère. Les mêmes rides au coin des yeux, les mêmes yeux mornes et soudain tu te rappelles d'une photo. La veille du mariage de ton cousin tu avais fait un tour dans les clichés que Tantine t'avait laissé lui piquer et dans ceux-ci il y avait une photo de ta mère dans votre jardin avec un chapeau sur la tête. Chapeau que tu lui as toujours connu, combien de fois lui as-tu emprunté pour te déguiser ?
Te dirigeant vers le Vestal Forgiveness, autrement dit ta deuxième maison, tu décides finalement de faire demi-tour et de profiter de ton temps libre pour tirer jusqu'à Malvona. C'est l'occasion d'aller voir cette chapelière dont Henry t'as parlé, tu aimerais lui faire la surprise de revenir avec la réplique du chapeau de ta mère sur la tête. De toute façon, tu es bien trop curieuse pour ne pas aller voir cette jeune femme qui derrière sa jolie petite façade tient une arrière-boutique bien moins légale.

Le bus te dépose dans le centre médiéval, c'est là que ton frère te l'as indiqué. Tes bottines battant le pavés, tu cherches aux détours des ruelles cette fameuse Lewis et sa chapellerie.
Elle t'apparaît enfin, petit commerce plutôt sage aux premiers abords. Tes yeux balayent la vitrine avant que tu te décides enfin à passer la porte. Ayant avisé les petites clochettes censées prévenir de ton arrivée, tu fais en sorte que ton entrée soit discrète, autant la surprendre. Le tour est vite fait, tes doigts se promènent sur plusieurs ouvrages. De bonnes qualités, un travail précis mais rien de manuel. Elle ne les crée pas, un soupir silencieux t'échappe mais de toute façon, tu ne sais pas encore quel genre de personne tu vas rencontrer et l'ouvrage en cours posé sur une tête est prometteur. Ça c'est du fait main et du bon travail et on sait que tu t'y connais en minutie. Tu as hâte de rencontrer les mains qui ont façonné cette ébauche, elles pourraient t'être utile, encore faudrait-il que leur propriétaire accepte de se les salir. T'approchant doucement du comptoir, tu appuies sur la sonnette servant sans doute à appeler la vendeuse.
Et enfin apparaît la fameuse Aurelia Lewis et ses cheveux blancs immaculés. Le choc est frappant. Vous êtes les extrêmes opposés pourtant dans ses yeux c'est quelque chose de familier que tu vois. Tu as l'impression de te voir dix ans plus tôt et ce qu'elle renvoie te touche. De toute façon, tu pars sur de bons a priori, elle comble les besoins de jeux les plus vicieux de ton frère et elle est habile de ses dix doigts. De plus, elle en a assez dans le crâne pour comprendre qu'être honnête n'a jamais rempli les poches, mais faix l'innocente Lizzie, feins ne pas rien savoir de sa double activité, juste pour voir.
La ressemblance entre toi et Henry est flagrante, voyons voir si elle aussi veut jouer, en faisant celle qui ne sait pas ou ne comprend pas. Ne faisant même pas l'effort de sourire tu lances d'une voix qui se veut douce :

- Bonjour, je passais par hasard et je me demandais si vous faisiez des créations ou si je ne trouverai ici que de simples collections ?
Aurélia Lewis
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Aurélia Lewis
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         Le coup est net, rapide, précis ; à peine la lame a-t-elle étincelé à la lumière de ton plafonnier que le carton éventré vomit un flot de polystyrène blanchâtre sur tes derbies. Embourbé dans sa curiosité, Wassily n'a pas le réflexe assez prompt pour reculer et son cri aigu résonne tandis que son petit corps est enseveli de cette matière légère et aérienne. A ton tour, tu y plonges la main qui ne tient pas le cutter et farfouilles quelques secondes avant d’en retirer un couvre-chef dont les couleurs vives semblent défier l’acier tranchant de tes yeux. De tes doigts gantés, tu parcours les broderies de ce chapeau lapon que tu as commandé par pure fantaisie ; soyons honnête, quel énergumène viendrait te l’acheter ?

         En faisant un pas en arrière, ton pied se pose sur un objet rectangulaire qui émet alors un bruit de verre cassé. Tu te retournes avec lassitude. En t’accroupissant, tu reconnais le cadre que ton ancienne colocataire Jane t’avait offert le jour qu’elle supposait être celui de ton anniversaire. Tu te rappelles parfaitement de cette soirée, de son visage saupoudré de tâches de rousseur et crispé par l’excitation, des cris de joie et des accolades qui avaient salué ton entrée dans l’appartement. Le bruit avait explosé dans ta tête, écorché ton cerveau, s’était insinué dans tes nerfs et enroulé autour de tes synapses ; le bruit était oppressif, lancinant, visqueux.

         Alors tu t’étais gratté le sourcil droit.

La pièce était pleine de gens, de ces êtres ennuyeux que tu côtoies tous les jours, pleine de leur chaleur et de leurs respirations. Tu ne savais pas quoi faire. Lorsque Jane s’était approchée de toi pour te tendre son cadeau confectionné avec la douceur d’une amitié sincère, tes yeux s’étaient accrochés aux siens quelques secondes, des secondes courtes mais suffisantes pour y lire toute la médiocrité de cette gentille fille qui partageait ta vie. Et l’envie de lui souder les paupières pour l’éternité s’était révélée plus forte que jamais.

         A la place tu avais respiré. Parfois tu oublies de le faire. C’est ton cœur qui s’affole qui te rappelle à l’ordre. Jane attendait visiblement quelque chose de toi. Tu ne sais plus ce que tu as dit, tu sais juste que tu as réussi à la faire rire toute la soirée.

         Il s’est avéré qu’elle pleurait.

Le bruit aigu de la sonnette du comptoir t’extirpe de tes pensées. Jusqu’alors en plein combat avec les cubes de polystyrène, Arsène se fige. Visiblement, la surprise de ne pas avoir entendu le nouvel arrivant l’emporte sur son agressivité habituelle. Ce détail éveille en toi une certaine curiosité. Tu te relèves en déliant tes membres ankylosés et sors de la réserve, le cadre brisé dans une main, le cutter dans l’autre. Il ne te vient pas à l’esprit qu’une telle apparence peut être rebutante.

         Mais elle ne l’est visiblement pas pour la femme qui te fait face.

Cette dernière n’a esquissé aucun mouvement de peur, son corps menu est resté stoïque, ses yeux sombres impassibles. Elle est belle, d’une beauté dangereuse et froide, d’une beauté violente mais éprouvée. Elle ressemble à une princesse vampire avec son teint pâle, ses membres à l’apparence gracile, ses cheveux d’un noir ébène tirant vers le violet et son regard qui semble vouloir transpercer ton âme. Elle est Carmilla, la comtesse macabre, dont la beauté froide et mystérieuse dissimule les péchés, celle qui charme ses victimes avant de les dévorer. Tu la vois à travers les yeux de Laura qui confessait « Je croyais déceler une froideur qui n’était pas de son âge dans ce refus obstiné, mélancolique et souriant, de me montrer le plus faible rayon de lumière ».

         Hum...Tu lis trop Aurélia. Reconcentre-toi.

         Sa peau terne, son air malingre, le coin de ses yeux déjà creusé de légères rides et les cernes violacées qui accentuent la noirceur de son regard trahissent les mauvaises habitudes de vie de la nouvelle arrivante : alcool, cigarettes ? L’odeur de tabac qui l’accompagne te donne un début de réponse. Soudain une connexion s’effectue dans ton cerveau, des détails insignifiants te sautent aux yeux. Tu la connais cette ligne sévère et déterminée de la mâchoire, ce regard froid et observateur, cette rigidité dans le maintien, cet aspect élégant et apprêté, cette façon dont elle a appuyé son avant-bras contre le comptoir, exactement comme l’avait fait son frère contre le bar.

         Reece.

Tu retiens un rictus en entendant sa phrase. Un Reece va-t-il réellement quelque part par hasard ? Sa voix qui se veut douce ne te trompe pas ; elle te teste. Mais tu n’es pas la seule à jouer Aurélia, tu le sais, les yeux sombres plantés dans les tiens la dissimulent bien mais tu es certaine qu’au fond doit y danser la flamme du défi. Elle en sait plus sur toi qu’elle n’en laisse paraître. Elle sait pourquoi elle est là. Et c’est à toi de le découvrir.

- Mes capacités ne me permettent pas encore d’exposer mes propres créations – tout juste d’effectuer de légères retouches - mais je peux certainement vous conseiller quant au chapeau qui vous siéra le mieux. Peut-être avez-vous des goûts particuliers ou une occasion à venir comme, que sais-je, un anniversaire, un mariage…?

Tu es curieuse de voir si de tels mots, tout poisseux de banalité, peuvent éveiller une quelconque réaction chez cette femme à l’abord abrupt. En dehors de leur penchant pour l’alcool et l’illégalité, tu dois bien avouer que tu ne connais pas grande chose de cette puissante famille. En écoutant sa réponse, tu scrutes les doigts fins qui tapotent ton comptoir, des doigts que tu devines agiles et certainement utilisés pour des activités peu recommandables.

- Excusez ma question qui vous paraîtra sûrement indiscrète mais jouez-vous du piano ? Vous possédez des mains d’une finesse incroyable.

Puis, mobilisant tous tes souvenirs des travaux de Paul Ekman sur les micro-expressions, tu t’appliques à prendre un air innocent où se mêle curiosité et surprise. N’oublie pas, n’écarquille pas trop les yeux. Et pense à cligner des paupières, c’est ce que font les humains normaux.

- Votre visage me semble terriblement familier...Ne nous serions-nous pas déjà croisé quelque part ?
Elizabeth Reece
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Elizabeth Reece
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Doigts d'or et mains sales.

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LC'est un sourire sincère que tu laisses paraître, un de ceux que tu offres rarement. Cette petite est un vrai bijou de complexité, un vrai casse-tête qui te donne l'irrépressible envie d'en trouver la solution. Elle n'esquisse même pas un sourire, rien ne transparais. Son cutter et son cadre à la main, elle semble  immobilisée dans une autre réalité, comme si le temps n'avait aucune emprise sur elle. Elle te semble être une de ces montres dont les aiguilles se refusent à avancer, une vieille horloge figée dans une autre époque. Tu guettes le moindre changement d'attitude, le moindre frisson mais non, elle ne scille pas. Tu penses qu'elle t'a reconnu, de toute façon un aveugle aurait réussi. Vous fumez le même tabac, vous buvez les mêmes alcools, même si Henry a cette odeur rassurante que tu retrouvais chez ton père quand tu étais enfant, vous traînez derrière vous cette odeur de vices.
C'est la rencontre de deux icebergs, vous ne vous laissez voir que la partie émergée tout en sachant tout ce qui se cache. Ça te satisfait, tu t'amuses, ce sont des rencontre comme ça qui t'animes. Attrapant machinalement une cigarette dans le paquet au fond de ton sac, tu te rappelles que tu n'es pas en terrain conquis ici même si tu t'y sens étrangement bien. Jouant machinalement avec cette clope que tu ne peux pas allumer, tu te décides tout de même à faire un tour dans la boutique, sait-on jamais, que tu trouves une perle.

Tes yeux se posent sur plusieurs modèles, rien te t'accroche le regard, rien ne te transcende. Tes talons frappants de manière lente et régulière le parquet sous tes pieds, tu te balades aux alentours de la vitrine quand elle prononce le mot mariage. Tes traits se crispent tandis que tu repenses au fiasco d'Edward, chose qui n'a pas du échapper à Aurélia, ton reflet étant totalement visible dans la vitre en face de toi.

- Du tout, je cherche à retrouver le même chapeau que portait ma mère. C'était un canotier, simple mais le ruban était finement travaillé.

La remarque sur tes mains pique ton intérêt d'un nouveau cran. Ses yeux sont vraiment attentifs à tous les détails.

- Je suis horlogière de métier mais je ne doute pas que si vous retiriez les gants qui habillent vos mains, je verrais des doigts sensiblement identiques.

La surprise est si bien jouée, c'est une vraie comédienne que tu as en face de toi. Certains acteurs devraient venir observer et tirer des leçons. Finissant de tourner dans la boutique, tu retournes tranquillement jusqu'au comptoir où tu déposes ton sac ainsi que ton gilet. Tu décides de prendre un peu de place, de t'installer. Cette situation est si rare et tu serais presque jalouse d'Henry d'avoir rencontré cette demoiselle avant toi.
Plongeant une nouvelle fois tes yeux dans les siens, tu cherches la moindre brèche, la moindre fissure qui te laisserait entrevoir qui tu as vraiment en face de toi. Tu as cette douce impression d'avoir trouvé un adversaire de taille avec qui jouer aux échecs, chacune d'entre vous plaçant vos pions.

- Je ne pense pas, autrement il ne fait aucun doute que je m'en souviendrais.

Tu attrapes une carte de visite qui traîne sur le comptoir avant de la glisser dans ton sac. Au moins tu retrouveras cette boutique plus facilement car tu comptes bien y revenir. Que ce soit pour un chapeau ou pour battre les cartes. Ton frère n'est pas le seul qui aime jouer, c'est une tare familiale.
A toi de poser des questions aux apparences anodines.

- Il y a peu de temps que vous êtes installée à Malvona si j'en crois l'odeur de neuf omniprésente ici ? Vous nous arrivez de loin ?

L'envie de lui demander qui elle est réellement, du but en blanc, te brûle les lèvres. Tu aimerais l'emmener boire quelques gins au Vestal Forgiveness.

- Votre intégration ne devrait pas être un problème, je ne vous sais pas grande concurrence.
Aurélia Lewis
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Aurélia Lewis
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Tu as une araignée au plafond. Bon oui peut-être aussi au sens figuré, mais il y réellement une araignée qui court sur ton plafond. Te grattant la tempe avec le manche du cutter, tu l’observes calmement se hâter de toute l’adresse de ses huit pattes, butant parfois contre un grain de crépi qui lui fait obstacle. Six centimètres de diamètre à partir du point central de son abdomen, quatre-vingt centimètres entre sa mandibule gauche et le sourcil droit de la princesse vampire.

Le sujet vient-il saluer sa souveraine ?

Tu te demandes si tu aurais assez de dextérité pour l’atteindre avec ton cutter sans bouger de place. Athénaïs n’aime pas quand tu tortures des animaux. Mais ce qui te retiens cette fois ce n’est pas le geste agacé de ta Shaofouine, c’est le regard sombre qui te fait face. Tu ne sais pas pourquoi, mais ce genre de geste brusque et agressif n’est pas toléré par les normes sociales. Quel ennui. L’araignée se laisse glisser le long de son fil et entame une courbe gracieuse vers la droite.

Ah non. C’était le sourire le sourire de Carmilla.

Tu es presque surprise de voir ces lèvres étirées vers le haut. La grimace est fugace, bien vite remplacée par le froid métronome de ses pas, à une vitesse de 50 à la noire. Le son serait splendide dans le premier temps d’une sonata da chiesa. Le rythme est solennel, comme si elle cherchait à t’impressionner, à montrer que tu n’étais pas maîtresse dans ta propre boutique. Ton Zorua la suit de près ; c’est la première fois que tu le vois si intrigué.

L’araignée a disparu. Peut-être a-t-elle été effrayée par le visage crispé qui se reflète dans la vitrine en face de toi. Visiblement, le mot mariage est lourd de sens pour la comtesse. Vit-elle seule dans son manoir ?

- Avez-vous une photo du dit canotier ? Peut-être ai-je en ma possession le modèle en question. Quant au ruban, vous pouvez jeter un coup d’œil au catalogue sur le comptoir. Il existe une infinité de couleur et en les alliant bien, vous pourrez très certainement reconstituer le ruban de vos souvenirs. Il vous suffit de choisir et de passer commande, d’autant plus que pour deux accessoires achetés…

Tu t’arrêtes juste avant de déblatérer ton discours sur les promotions habituelles. Tu as changé d’avis. Jouer le rôle de la vendeuse parfaite te blase soudainement ; l’air affable que tu avais pris redevient flegmatique. Tu as tenu dix secondes Aurélia. Il va falloir faire mieux.

Horlogère ? Ainsi les doigts fins de la comtesse sont au quotidien plongés au sein d’engrenages, de cadrans et de balanciers... Soyons honnête, tu ne pensais pas vraiment qu’ils servaient à lever une tasse de thé n’est-ce pas ? Soudain, un tic-tac familier résonne dans tes oreilles, un tic-tac apaisant qui remonte des tréfonds de ton passé, un tic-tac régulateur qui, depuis qu’il n’est plus, a libéré le chaos dans ton esprit. Ton visage reste indifférent alors que derrière tes yeux gris se reconstitue cette fameuse après-midi où ton père t’avait rendu visite à l’hôpital, l’air toujours aussi froid et renfrogné. Tu revoies ce carillon d’un bois rougeâtre que ton géniteur t’avait tendu sans un mot, ce carillon qu’il avait agencé à ta naissance et qui avait ponctué chacune de tes nuits. Tu revoies ce carillon gisant au sol, le cadran éclaté en mille morceau, le balancier brisé sous la force de la chute, et tes yeux gris comme un cyclone déchaînant leurs vents de colère contre l’homme imperturbable face à toi.

- Dites-moi… J’ai en ma possession un carillon à quartz dont le balancier est cassé ; pensez-vous que vous pourriez y faire quelque chose ?

Ta voix a retenti avec son inexpressivité habituelle, tes yeux sont restés d’un gris brumeux. Mais tu as décalé ta tête de quelques micro-millimètres en avant, signe que tu appréhendes la réponse de ton interlocutrice. Reprend toi.

- En ce qui concerne mes gants...disons que parfois une belle apparence s’avère nécessaire pour absorber la curiosité des autres et les empêcher de découvrir une laideur plus profonde.

Pourquoi penses-tu qu’elle comprendra ? Parce que ses yeux sont sombres mais pas opaques ; tu y vois la vivacité d’esprit, l’intelligence froide et rationnelle, la connaissance de l’obscurité de l’esprit humain. Tu as ta psychiatre pour ça Aurélia. Évite de tomber dans le mélodrame, tu as toujours été très mauvaise dans ce registre.

- C’est étrange… Qui sait, je vous ai peut-être croisé au détour d’un carrefour, à la boulangerie ou à la salle de sport.

Tu sors rarement le jour, tu détestes le sucré et ne supportes pas les espaces de rassemblement. Mais n’est-ce pas ce qu’un plébéien aurait répondu ?

La princesse vampire a posé ses affaires sur ton comptoir. Venant de n’importe quel client, tu aurais analysé le geste comme étant distrait, irréfléchi. Là tu sais que ce n’est pas le cas. L’action est calculée. Elle n’empiète pas sur ton comptoir ; elle empiète sur ton espace personnel. La question qui suit va dans ce sens.

- En effet, j’ai ouvert boutique il y a à peine quatre semaines. Les cartons dans la réserve forment encore des montagnes presque aussi hautes que celles d’Unys d’où je viens.

Tu mens. Mais au fond le détail importe peu.

- La concurrence n’est pas grande mais la clientèle non plus. Vous savez, de nos jours les gens ont perdu l’élégance de se couvrir et l’humilité de se découvrir la tête à point nommé.

Les gens ont surtout la tête vide Aurélia. Si vide qu’ils craignent qu’en ôtant leur chapeau, le peu d’idées qu’ils possèdent s’envolent. Alors ils n’en portent pas du tout. Et leurs idées stupides virevoltent autour d’eux, s’entrechoquant entre elles pour donner naissance à des projets tout aussi stupides.

- Et votre boutique à vous, où se trouve t-elle ? Horlogère n’est pas un métier commun, il faut de la passion et de la patience. Sûrement aimerais-je vous rendre visite un jour...Peut-être avez-vous une adresse ? Un nom…?

Tu aimerais la pousser à dire Reece. A se dévoiler. Cela t’amuserait. Et qui sait, vous pourriez ainsi cesser les banalités pour boire un coup...Mais mettre fin à une partie n’est jamais simple.

Soudain, alors que ton regard flegmatique parcoure le visage pâle qui te fait face, une idée germe dans ton esprit.

- Je me demandais...êtes-vous de ceux qui craignent de se dévoiler sous le flash de l’objectif ? Certaines maisons dont je commercialise les collections m’ont envoyé des photos de mannequins portant leurs créations afin que j’en décore mes murs… Mais voyez-vous, si ces visages de cire venaient à m’encercler, je crois que j’aurais envie de les flamber comme des bougies, pour le simple plaisir de voir le feu leur façonner enfin un semblant d’expression. Votre visage au contraire, défie les regards qui osent se poser sur lui...

Tu retiens un rictus.

- Et vous pourrez ajouter un chapeau au masque que vous portez déjà.
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LLa tête appuyée contre ta main, tu ne te lasses pas d'observer son visage de pierre. C'est impressionnant comme cette gamine ne ressent rien, du moins elle n'en montre rien. Que ce soit la gêne, le dégoût, de l'intérêt, c'est un véritable le néant, tout semble lui glisser dessus d'une facilité déconcertante. Des idées sadiques traversent ton esprit, est-elle aussi imperméable à la douleur ? A l'abandon ? L'envie de lui faire du mal pour tester ses limites te chatouille. Distraitement, tu écoutes son monologue de vendeuse appris sans doute par cœur, c'est une actrice qui connaît son rôle à la perfection qui se dresse devant toi et ça devient ennuyant, déjà. Tu attrapes une photo dans ton porte-monnaie, c'est un cliché prit par ton père dans le jardin de la demeure familiale. On y voit Henry et toi jouant autour de votre mère. Tu pointes du doigt ledit chapeau avant de secouer la tête et de retirer l'image des yeux d'Aurélia.

- Non, laissez tomber, je ne veux pas un ersatz de ce canotier mais une réplique exacte. Je reviendrai, rien ne presse, d'ici là je ne doute point que ce seront vos propres créations que nous pourrons admirer ici.

Alors toutes les deux dans vos rêveries lointaines, des voiles semblent se poser sur vos yeux, l'air devient presque froid. Tu entends le rire d'Henry et le tien, fier d'avoir encore fait un mauvais coup. Votre Mère avait retrouvé Edward dans un état lamentable après une visite de votre tante et votre oncle. Partis jouer dans le bois entourant, vous lui aviez encore fait croire que derrière ce petit pont de bois enjambant un ruisseau tari, vous aviez trouvé un fabuleux trésor. Votre cousin s'était élancé sur l'édifice bancal avant que celui-ci ne s'écroule, sans surprise. Ce n'était que des jeux d'enfants et tu revois Mère tenter de vous gronder un sourire malicieux au coin des lèvres. C'est là que Père avait sorti sans nouvel appareil photo, un polaroïd à l'époque et avait immortalisé ce moment. Ta mère et son canotier, les deux jumeaux riant aux éclats devant un cousin couvert de boue de la tête aux pieds et ce dernier affichant une mine boudeuse. C'est la voix de mademoiselle Lewis qui te sorti de tes pensées et tu hoches la tête affirmativement à sa question.

- Il ne devrait pas y avoir de problème. Concluons un marché si vous le voulez ? Je répare votre carillon et quand vous serez capable de le faire, je vous laisse confectionner mon canotier.

Tu lui tends la main même si au fond de toi, tu sais très bien que tu paieras son œuvre. Tout travail mérite salaire, mais horlogère n'est pas ton vrai métier soyons réalistes.

- Je partage une idée de Benzoni, une écrivaine qui dit à ce sujet que certaines laideurs sont parfois plus attractives qu'une beauté régulière.

Tu n'écoutes même pas le tissu de connerie qu'elle déblatère ensuite. La boulangerie, la salle de sport ? Tu fumes environ deux paquets par jour et tu bois tant que ton foie peut le supporter, rien que l'idée d'essayer de transpirer et d'éliminer ses toxiques te fatigue. Ton corps est déjà bien trop nécrosé. Elle dit venir d'Unys, tu n'y crois pas une seule seconde. Tu toussotes avant de ranger ta cigarette dans ton paquet. Cette aisance à mentir est fabuleuse et inquiétante, tu espères au fond de toi arriver à tirer le faux du vrai à chacune de ces paroles.

- Je travaille pour le compte de Franck Lloyd, notre horlogerie est à Nuevo dans le centre-ville. Nos métiers se ressemblent au fond et même nos sous-métiers en soit. Je vous laisse également une carte après vous en avoir piquée une.

Sa démarche est audacieuse mais impensable. Tu n'irais jamais coller ton visage au milieu de cette boutique avant d'en avoir des parts. Si elle coule, tu ne veux pas que ton image et par là, le nom des Reece, soit affilié à un désastre financier. Vous travaillez toutes les deux dans des métiers où l'avenir est incertain, c'est un savoir-faire qui se perd au fil du temps, remplacé par des machines et des algorithmes.. Et tu ris franchement à sa dernière phrase.
Échec et mat, de toute façon vous commenciez à vous lasser de tourner autour de pot sans jamais vous rentrer dedans. C'était un adversaire de taille qui a partagé la partie et tu en es honorée.

- Je ne prendrai pas le risque d'exposer le visage d'une Reece dans une boutique qui ne leur appartient pas. Je suis Elizabeth, la sœur d'Henry que vous avez déjà rencontré. Donc non nous ne nous connaissons pas mais Henry étant mon jumeau, le rapprochement était enfantin. Le hasard faisant bien les choses, j'ai trouvé le temps de venir voir l'apprêteuse de tête. La curiosité est un vilain défaut mais elle permet aussi d'avoir d'agréables surprises.

Le visage tout aussi fermée tu savoures ta défaite, chose rare. Tu es contente qu'elle ait mis ton roi en échec et c'est humblement que tu t'avoues vaincu. Tu sais également qu'elle a peut-être remporté un combat mais pas encore la guerre. Tu aimerais bien qu'à la place des inepties qu'elle croit te faire avaler sur sa vie, elle se dévoile un petit peu. La tâche sera ardue mais rien n'est impossible quand on est une Reece.

- Je ne voudrais pas vous brusquer mais je viens ici pour peut-être faire affaire, je préférerai ne pas en parler en plein milieu de votre boutique vous comprendrez certainement. Si nous pouvions nous installer dans un endroit à l'abri des regards et des oreilles baladeuses si vous le voulez bien ? Je pense savoir que votre arrière-boutique ferait un lieu parfait.

Tu sors la flasque de gin que t'as mis de côté Henry lors de votre dernière entrevue avant de la porter à tes lèvres. La chaleur qui emplit ta gorge est rassurante et rassasiante. Te penchant doucement vers Aurélia, tu tournes la tête pour ne pas lui souffler l'odeur de gin qui doit s'échapper de ta bouche. Ni trop près ni trop loin, assez pour qu'elle puisse t'entendre, tu lui murmures doucement

- Si nous lions nos doigts, nos mains et notre génie, je ne doute point que le mariage serait fructueux.

Tu te redresses ensuite et tu attrapes ton sac et ton gilet que tu glisses sur tes épaules, avant de passer une main rapide dans tes cheveux.

- Je comprendrais que vous ne voudriez pas vous salir les mains plus qu'elles ne le sont déjà mais comprenez, vous mentez si bien au monde entier en les affublant d'un chapeau à grelots que l'envie de connaître votre vérité me démange.

Tes affaires sont prêtes, en qu'à de refus, tu n'as plus quitté les lieux et aller te saouler au  bar, ce ne sera que partie remise, tu comptes t'y acharner. Cette Aurélia Lewis est devenue ton nouveau passe-temps. Accrochant de nouveau une cigarette a bord de tes lèvres, c'est bien derrière, dans son salon clandestin que tu comptes pouvoir l'allumer.
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