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Idalienor Edelwen
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https://pokemoncommunity.forumactif.org/t4175-idalienor-edelwen-pyroli
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Taille de l'équipe : 15
Région d'origine : Hoen
Âge : 21 ans
Niveau : 70
Jetons : 2476
Points d'Expériences : 2561
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15
Hoen
21 ans
70
2476
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Idalienor Edelwen
est un Adulte Médecin Itinérant



Ete 2022

Cette fois-ci, il n’y a eu que très peu de mots.

A peine nos prénoms avaient-ils passé le pas de nos lèvres que déjà elles se retrouvaient pour se dévorer. Il n’a pas fallu beaucoup plus de temps pour que nos langues s’ajoutent à l’équation, faisant vibrer nos corps qui n’attendaient plus qu’une chose : se retrouver à nouveau.

Rapidement, le port d’Almia a laissé place à cette petite chambre que je connais désormais dans ses moins recoins. Mon imposant sac tombe sur le sol et mes chaussures quittent à peine mes pieds que déjà mon corps s’enfonce dans ce matelas qui épouse à merveille nos formes.

Son regard me détaille. Son regard me consume, attendant un pas de ma part. Il n’y a pas de mots. Il n’y a que nos gestes pour exprimer ce que nous désirons ardemment tous les deux. Vivement, toute aussi impatiente que lui, j’attrape son visage pour gouter de nouveau à ses lèvres qui me manquent terriblement. Il ne me quitte pas, laissant simplement ses doigts se balader ailleurs, cherchant les accords tacites pour faire tomber les couches, une à une, alliant avec un certain brio vitesse et délicatesse.

Déjà pratiquement nue, c’est à mon tour de prendre les devants, et de m’offrir l’accès à ce corps que j’aime tant. Vêtements après vêtements, le basané désormais en dessous de moi se livre tout entier et attend que je prenne possession de lui. Ou plutôt que nous nous possédions l’un l’autre. Les lèvres se quittent pour explorer d’autres lieux qu’elles savent maintenant tout aussi attirant, tout aussi porteur de plaisir. Ma bouche navigue sur son corps tandis que ses mains redécouvrent chaque parcelle de ma peau, attentives à la moindre de mes réactions pour s’adapter, et rendre le moment toujours meilleur.

Les derniers morceaux de tissus tombent. Les gestes gagnent en ardeur, et les mouvements incontrôlés de nos corps nous font basculer dans une autre phase. Il a l’euphorie des retrouvailles. Il y a ce plaisir charnel dans lequel nous nous complaisons. Mais il y a surtout l’amour. L’amour qui n’a pas besoin de mots. L’amour qui apparait comme une évidence. L’amour qui prend toutes les formes. L’amour qui dépasse toutes les craintes et tous les doutes. Il y a l’amour plus fort que tout.

Je t’aime.

**

Les heures passant, les battements de nos cœurs ont fini par se calmer. Lui désormais assis, appuyé contre le mur de sa chambre, moi dans ses bras, posée contre son torse ; nous prenons encore un peu de temps pour écouter nos respirations se mélanger l’une à l’autre. L’arrière de mon crâne appuyé contre son cou, je réclame inconsciemment son attention, son contact qui me fait vibrer, mais surtout qui m’a terriblement manqué.

Un baiser se dépose sur le sommet de mon crâne avant que j’entende de nouveau sa voix.

Je suis désolé Idalienor

Pourquoi tu t’excuses ?

Disons que ce n’était pas très…romantique comme retrouvailles.

Comprenant ce que le jeune homme insinue, je lui adresse un sourire amusé, à la limite du rire, avant de lui répondre.

Je ne suis pas d’accord. Et puis, est-ce que j’ai eu l’air de vouloir autre chose ?

Non mais…

Alors ne t’excuse pas. Ou alors je dois m’excuser pour avoir eu exactement le même désir que toi ?

Ses bras se resserrent contre moi, plongeant son visage dans mon cou pour y laisser quelques doux baisers. Mes propres doigts se perdent dans ses cheveux blonds, profitant encore un peu de l’euphorie dans laquelle nous nous trouvons. Les dernières semaines avant mon retour ont été compliquées. Nous nous écrivions beaucoup, et nous appelions autant de fois que possible, mais malgré tout difficile de cacher la hâte qui grandissait en même temps que le manque.

Je voulais te parler de ça à un autre moment, mais en fait j’en ai envie maintenant

Dis-moi

Tu ne voudrais pas qu’on habite ensemble ?

Nous n’habitons pas déjà ensemble ? Ah moins que tu insinues que je doive arrêter mes voyages…

Ah non ce n’est pas ça du tout ! Je ne veux pas que tu arrêtes ce pour quoi tu as tant travaillé. Quand je disais habiter ensemble, je voulais dire habiter…chez nous. Pas dans cette chambre

Quand je comprends enfin ce que me propose en vérité Camille, je ne peux empêcher mes joues de légèrement se colorer. Quelle idiote. Mais cette proposition fait repartir mon cœur à la chamade, me plongeant dans le silence. Un silence qui inquiète vite le basané, déjà reparti en excuse.

Mais ne te sens pas obligée ! Ça ne change rien aux sentiments que j’ai pour toi ! Si tu préfères qu’on reste ici, là où il y a une chambre pour toi si jamais ça ne va pas, ça me va aussi…

Ce n’est pas ça Camille…. Je meurs d’envie d’habiter avec toi, que l’on ait un chez nous. Mais…tu devras vivre dans cet endroit seul la moitié de l’année, au moins encore quelques temps. Tu es sûr de vouloir t’engager avec moi dans ces conditions ?

L’inquiétude a repris le dessus. Celle de ne pas être à la hauteur. Celle de ne pas offrir à cet homme merveilleux tout ce qu’il mérite. Mais surtout, celle de ne pas être ce dont il a besoin. Mais, comme s’il avait lu en moi, l’infirmier resserre son étreinte en me murmurant.

Idalienor arrête de te torturer. Je te l’ai déjà dit, et je le redirais autant de fois que nécessaire. Je n’ai jamais été aussi heureux que depuis que tu partages ma vie, même si tu n’es pas là toute l’année à mes côtés. Tu as des rêves, des ambitions, et je les respecte. Mais malgré tout, j’aimerais que nous puissions quitter cette petite chambre. Quitter ce bâtiment ou nous travaillons pour trouver notre foyer à nous, et rien qu’à nous.

J’ai les yeux qui pétillent. Parce que comme toujours, il balaie mes craintes avec une facilité déconcertante. Il n’y a que ces mots pour réussir un tel exploit. Blottie dans ses bras, mes mains rencontrent sa peau, et mes yeux croisent les yeux, prête comme je ne l’ai jamais été.

Moi aussi c’est ce que je veux Camille. J’aimerais habiter avec toi, chez nous.

**

Il a fallu attendre quelques jours, le weekend en réalité, avant que nous puissions sérieusement nous plonger dans cette recherche de logement. Enfin, que je me plonge fictivement dans cette recherche. Je ne pouvais m’empêcher de m’imaginer à quoi allait ressembler notre futur chez nous, nos visites, nos projets, nos galères. Notre vie finalement. Mais Camille n’a pas réévoqué le sujet de toute la semaine. Alors j’ai patiemment attendu, prête à lui proposer mon aide dès que nous aurions une journée de libre.

Dès le samedi matin, le blond a pris les devants, constatant que j’avais déjà sorti mon ordinateur portable pour débuter les premières recherches.

En fait Idalienor, il y a un endroit que j’aimerais te faire visiter avant. Ca ne nous engage à rien bien sûr et on pourra toujours continuer de chercher après. Mais j’ai déjà demandé une visite alors…

Ca me va Camille ne t’en fais pas ! Tu connais les lieux bien mieux que moi en plus, donc c’est normal que tu ais déjà des idées. Je te suis.

Ensemble, nous prenons donc la route en direction de Veterville. Camille m’a expliqué que la maison se situait pratiquement à mi-chemin entre l’école Ranger et la grande ville. Une localisation relativement pratique pour nos occupations professionnelles et nos loisirs ainsi que lieux d’animations plutôt présents en ville. Je sens le basané relativement angoissé à l’idée de me montrer cette maison. A tel point qu’il n’a pas lâché ma main depuis que nous avons quitté l’école, la serrant presque un peu fort. Je ne lui ai pas dit pour ne pas l’alerter davantage, en espérant seulement que nous arrivions bientôt.

Même si notre couple est désormais officiel et qu’il n’est plus la peine de cacher nos allers-retours entre les deux chambres, nous avons tout de même fait le choix de ne pas trop nous montrer en public. La raison est toute simple. Au-delà d’une attitude que nous avons déterminé l’un et l’autre comme peu professionnelle devant une foule d’étudiants, nous préférons tout simplement garder nos gestes d’amour et d’affections pour nous.

La maison est enfin à portée de vue et devant nous attend un jeune homme visiblement très heureux de nous voir arriver. Il échange quelques mots avec Camille avant de lui remettre un trousseau de clé et de filer en lui adressant un signe d’encouragements. Faisant semblant d’ignorer ce petit manège amusant entre les deux garçons, je lui demande plutôt.

Il ne fait pas partie des rangers sous la direction d’Eugène ? Enfin en tout cas, il n’avait pas le look d’un agent immobilier.

Si c’est ça. En fait, la maison vient juste d’être entièrement refaite. Elle avait été très endommagée par les incidents de l’année dernière. Les propriétaires n’y venaient que rarement en réalité. De ce que je sais, ils possèdent déjà pas mal de maisons à travers le monde. Alors quand la base de Véterville a annoncé prendre en charge les réparations, ils ont carrément proposé de la vendre à plus faible coût.

Effectivement en y regardant de plus près, on voit bien que tout a été refait. La façade brille presque et le toit est en excellent état. La devanture est toute simple, avec une jolie porte accueillante qui donne envie d’y entrer. Il y a une toute petite cour devant dans laquelle nous commençons à nous engager.

Quand j’ai su que les travaux arrivaient à leur terme, j’ai demandé à Eugène s’il était possible que nous la visitions à ton retour. Et comme pour l’instant aucun autre ranger n’était en recherche de logement, nous pouvons la visiter en premier.

Je fixe Camille en souriant. On voit qu’il a bien réfléchi à son plan, puis à chacun de ses mots. Pour le taquiner mais surtout pour obtenir davantage d’informations, je me permets de creuser un peu.[/color]

Et cette maison est dans nos moyens à tous les deux ? Je veux dire, je suis certes Ranger mais pas que, et j’ai un rang moins élevé que le tiens. Cela ne risque pas de poser problème ?

Non normalement. J’en ai parlé avec Eugène. Même si je n’exerce plus, j’ai toujours mon titre, et à cause de l’accident je toucherais jusqu’à la fin de mes jours une pension de retraite anticipée, comme un dédommagement à ce qui nous est arrivé à tous. Je n’ai jamais aimé ça. Je ne le voyais que comme un boulet qui me rappelait notre accident et qui devrait servir à nous consoler d’avoir perdu notre rêve. Mais aujourd’hui, elle peut servir à ce que nous puissions vivre tous les deux, alors je la vois un peu autrement.

J’hoche la tête doucement, en réponse à ses propos. Ce n’est pas quelque chose dont nous avions directement parlé même si je m’en doutais. Bien que les hautes autorités de la Fédération aient classé ça en accident, il était difficilement envisageable que la base locale les abandonne complètement. 5 jeunes hommes attaquées par des forces inconnues devenus par la suite presque tous handicapés, il n’était pas possible qu’il en soit autrement.

D’accord Camille, mais moi aussi je gagne un salaire avec mes missions et mon travail de professeur. Donc si cette maison devient la nôtre, on la paiera ensemble.

Evidement. On y va ?

Pressée moi aussi de découvrir l’intérieur de la maison, je prends sa suite et passe le pas de la porte, dans un drôle de silence mais probablement simple reflet de notre impatience mélangée à une certaine angoisse. Celle d’un nouveau départ, loin de nos habitudes. Après tout, je n’ai jamais vécu dans un logement que je pouvais vraiment considérer comme mon chez-moi, enfin rien qu’à moi. Après la maison de mes parents à Vermilava, il y a eu le dortoir Pyroli, puis ma chambre à l’école des Rangers et les routes. Mais jamais de chez moi à proprement parler.

Il n’y a pas à dire, l’intérieur est magnifique. C’est une immense pièce, non meublée mais dans laquelle on imagine sans mal se côtoyer une petite entrée, mais surtout un grand salon sur la droite de la pièce et une cuisine ouverte plus sur la gauche. Il y a également un escalier au centre qui mène à un étage sous forme de mezzanine.

Après avoir fait le tour pendant quelques minutes, relativement silencieusement, nous nous dirigeons vers le fond de cette pièce où un petit couloir nous mène à une grande chambre collée à une salle de bain. Main dans la main, nous prenons le temps de regarder ces espaces pour l’instant vide mais où il est si facile de se projeter. Depuis la fenêtre se distingue un petit jardin ombragé par de grands arbres, survivant de l’incident de l’an dernier. La salle de bain est magnifique, équipée de manière très moderne avec une douche mais surtout une très belle baignoire. De quoi prendre le temps de se prélasser.

Revenus dans la pièce principale, je ne vois pas Camille entamer la marche vers l’étage. Curieuse, je lui demande donc.

Qui a-t-il à l’étage ?

Lorsque je pose la question, je le vois rougir furieusement, puis pratiquement bégayer.

Il y a deux chambres et une salle de bain pour…

Pour… ?

Nos enfants

Les quelques mots lâchés, je ne peux m’empêcher d’écarquiller les yeux de surprise un instant, mais surtout de fixer mon compagnon, extrêmement gêné par la situation. Doucement je prends sa main pour lui parler.

Camille qu’est-ce qui t’arrive ?

Je réalise qu’en fait… je ne t’ai pas demandé si tu voulais des enfants, et je te dis ça comme ça. Si ça se trouve tu ne veux pas d’enfants. Ou alors tu n’en veux pas avec moi. Parce que tu ne nous vois pas rester ensemble pour toujours, ou parce que tu ne veux pas d’enfants avec un homme handicapé. Je te mets la pression en te montrant cette maison et…

Presque trop vigoureusement, j’attrape son visage pour le forcer à me regarder droit dans les yeux, son front pratiquement collé au mien.

Camille arrête de dire n’importe quoi.

Mais…

Écoute-moi. Je veux des enfants. Et je nous vois rester ensemble pour toujours. Alors oui, je veux des enfants avec toi. Ton handicap n’est absolument pas un problème pour moi, je te l’ai déjà dit, et je te le redirais autant de fois que nécessaire. Ton handicap ne te définit pas.

Tu es sûre que…

Bien sûr que j’en suis sûre. Camille arrête de douter de toi comme ça. Tu es un homme merveilleux, vraiment, et je voudrais passer toute ma vie avec toi. Cette maison me plait beaucoup, et elle est parfaitement adaptée au jour où nous serons une famille plus nombreuse. Je ne veux pas d’enfants tout de suite, pour les mêmes raisons qui me poussent à ne pas encore vivre avec toi toute l’année. Mais un jour, je voudrais vraiment que nous soyons une famille.

Doucement cette fois, je viens l’enserrer dans mes bras. Un geste simple mais qui le détend, et qui le pousse à me rendre cette étreinte. Nous avons encore du chemin à parcours ensemble, des insécurités à surmonter. Mais pour tout ça, nous serons toujours ensemble.

****

Non mais sérieux il y en a encore combien comme ça ?

Arrête de râler Azel c’est bientôt fini, le camion est pratiquement vide

Vous êtes 2 à vivre ici ou 12 je suis plus certains ?

Je te rappelle que ni Ida ni moi n’avions de meuble à nous. On a du absolument tout acheter. Alors forcément ça fait des cartons.

Je rigole légèrement à cet échange entre les garçons pendant que j’essaie de répartir à peu près les cartons dans chacune des pièces où ils doivent aller. Heureusement, la société par laquelle nous sommes passés pour nous meubler a été très efficace et a très bien indiqué sur chacun à quoi cela correspondait.

Cela fait officiellement un mois que la maison est à nous. Bien sûr, on a dû emprunter. Aucun de nous deux n’avait les moyens de poser d’un coup autant d’argent sur la table. Mais cela n’a pas posé de difficulé, avantagés par notre position à tous les deux au sein de la base Ranger. Après quoi, il a fallu commander énormément de meubles pour loger notre maison, comme ni lui ni moi n’en possédions. Finalement, ce n’est qu’ajourd’hui que tout a pu être livré, d’un seul coup. D’où le bazar.

Heureusement, les amis de Camille sont là pour nous aider. Seule Ninon n’est pas présente, finissant son service avant de nous rejoindre. Cael et Luth sont là aussi, bien décidés à nous aider. Enfin bon, Luth joue davantage avec les cartons vides et Petit Chat, mais à son âge rien d’étonnant.

Non mais Ida il y a quoi là-dedans ? Ça pèse une tonne !

Ce sont mes encyclopédies. Ils rentraient tous dans ce petit carton alors j’en ai profité. Pousse-le jusqu’à la chambre ça sera plus simple.

Tout s’explique ! Pourquoi les médecins vous avez besoin d’autant de bouquin ?

Pour sauver les rangers qui ont tendance à foncer tête la première ?

S’exécutant tout en boudant, mon ami pousse avec vigueur le petit parton, mais effectivement lourd comme plusieurs briques de béton. Le camion a enfin été vidé intégralement, nous permettant de sérieusement commencer le montage. D’un côté de la maison, je vois déjà Camille expliquer à ses amis l’aménagement que nous avons prévu pour la pièce à vivre. Seul le canapé est pour l’instant visible, un des rares objets arrivés en un seul morceau. Tout le reste est à monter. On en a pour un long moment, peut-être même la nuit comprise, alors on ne peut pas se permettre de trainer.

De mon côté, je suis au niveau de la cuisine pour installer l’électroménager. Je n’ai pas grand-chose à faire en vérité, si ce n’est les caler dans les trous prévus, et les brancher aux bons endroits. Rien de difficile. Mais Isac arrive tout de même à mes côtés pour me donner un coup de main.

On va faire ça ensemble Idalienor, ça sera plus simple.

Ne t’embête pas, tu peux rester avec Camille et tes amis si tu préfères, je vais m’en sortir.

Mais tu es aussi mon amie Idalienor, et ça me fait plaisir de t’aider.

D’accord, alors allons-y.

Isac est sans aucun doute celui que j’ai eu le plus de mal à cerner jusqu’ici. Il est le plus silencieux du groupe et ne parle que très peu de lui. Il n’est pourtant pas absent. C’est juste que contrairement aux autres, il ne laisse que très peu entrevoir ce qu’il ressent, comme s’il était dans un autre monde. J’imagine que c’est du aux acouphènes qui le paralysent régulièrement. Camille m’en a parlé, et j’imagine que cela doit régulièrement être difficile à vivre. Mais je vois bien qu’il fait de son mieux pour ne pas se renfermer, même avec moi qui n’ait intégré leur groupe que récemment.

Après une petite heure, tout est en place. Plus qu’à retirer les plastiques protecteurs et c’est bon. Et je suis obligée de reconnaitre qu’elle est vraiment belle cette cuisine. On va pouvoir faire des choses vraiment sympas à l’intérieur.

Est-ce que tu serais d’accord pour que je l’inaugure ?

Tu es sûr que ça ne t’ennuie pas d’être en cuisine au milieu de tout ce bazar ?

Non du tout au contraire ça me fait très plaisir. J’ai ramené plein de choses de chez moi pour cuisiner, et vous vous êtes sacrément bien équipés.

Effectivement, je constate qu’Isac a ramené tout un panier avec plein de bonnes choses dedans. Ça me donne déjà l’eau à la bouche. Et la société auprès de qui nous nous sommes fourni tous nos meubles nous a également proposé des kits complets de cuisine. Donc aucun souci pour s’en occuper dès maintenant. Du coin de l’œil, l’ex-ranger aperçoit mon filleul et lui fait signe de venir près de nous, ce qu’il fait avec plaisir, suivi de près par Petit Chat. Le Flamiaou passe beaucoup de temps avec Luth. Je crois que Camille lui a demandé de faire attention à lui. Une attention que je trouve particulièrement adorable.

Tiens regarde Luth ce que j’ai amené

De son panier, l’ex-ranger sort une banane tout juste mure, provoquant des étoiles dans les yeux du jeune garçon. C’est son fruit préféré, et le voilà déjà en train de quémander pour en avoir un bout. Délicatement, Isac retire la peau et arrache un morceau pour le fourrer délicatement dans la bouche du petit garçon. Agenouillé près de lui, le jeune homme reprend.

C’est tout pour l’instant, le reste ça sera pour ce soir.

Isac lui adresse un clin d’œil avant de l’inciter à retourner jouer avec Petit Chat, ce qu’il ne se prive pas de faire. Le jeune homme se redresse ensuite avant de reprendre.

Va retrouver Camille Ida pour continuer la mise en place. Je m’occupe du repas pour ce soir.

C’est gentil, merci beaucoup Isac.

Il ne me faut que quelques pas pour rejoindre mon compagnon, très attentif à la construction de ce meuble à télé. [/color]

Alors comment ça se passe de votre côté ?

Très bien. Mickael et Noé sont sur la table et les chaises, et Azel sur la bibliothèque. Tu nous rejoins ? Tout est bon dans la cuisine ?

Oui tout est installé, et Isac prépare le repas. Je vais me mettre sur la table basse et les plus petits accessoires.

A mon tour, je m’assois au sol pour commencer le montage. On en voit pas encore tout à fait le bout, mais la maison prend forme, pour mon plus grand plaisir.

***

Je ne sais pas vraiment quelle heure il est. Surement tard dans la soirée. Luth s’est endormi dans le canapé pendant que nous finissions de tout monter. Ninon est elle aussi arrivée et nous nous sommes éclipsés dans la chambre de Camille et moi pour monter le lit. Un moment privilégié avec la jeune femme où nous avons pu en profiter pour longuement discuter de beaucoup de choses plus personnelles, notamment dans nos relations avec les deux meilleurs amis. Je suis très contente de l’avoir rencontré.

Tout est presque terminé. C’est encore un peu le bazar, mais le plus gros est là. Alors, d’un commun accord, nous avons décidé de nous arrêter là pour profiter du repas gracieusement préparé par Isac. Pleins de bonnes choses nous attendent, dont une salade de fruit au coulis de chocolat qui maintient le petit garçon réveillé.

Alors tous les deux, vous êtes contents de la maison ?

Plus que contente, c’est aussi un nouveau départ pour nous. Encore merci à vous tous pour votre aide.

C’est normal Idalienor ! Les amis c’est fait pour ça !

Tant que Camille me paie les sessions d’osthéo après tout ce bordel moi ça me va.

Ne t’en fais pas je pense qu’il s’occupera personnellement de ton dos.

Oh non pas lui quel enfer il va faire exprès de le fracturer

Tu exagères Azel

L’ambiance est bonne enfant. Et un sourire échangé entre Camille et moi me permet de confirmer ce que je ressentais déjà. Nous avons un chez nous. Un endroit magnifique où nous pourrons construire notre vie. La plus longue possible. Sans doute encore semée d’épreuves.

Mais une vie qui, je n’en doute pas une seconde, sera exceptionnelle.



[Alimia] Nouveau départ Ko4m
Le courage est la première des qualités car elle garantit toutes les autres
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