Constance s'intéresse peu à ses cultures de baies et laisse Charlie s'en occuper, après tout c'est sa jumelle qui a insisté pour prendre deux parcelles. L'espace n'est cependant pas perdu, son bout de serre lui servant d'atelier de peinture, mais aussi de réserve d'Herbes médicinales et d'encens. La jeune Mentali y passe de nombreuses heures, tentant ainsi d'échapper aux membres beaucoup trop sociales de son dortoir.

Baies de Statuts :

| Soigne la Paralysie | 8
| Soigne le Sommeil | 9
| Soigne l’Empoisonnement | 4
| Soigne les Brûlures | 7
| Soigne le Gel | 6
 | Soigne 10 PV pendant le combat | 5

Baies de Cuisine :

| ??? | 9
| Pokébloc Rose (grâce) | 6
| Pokébloc Vert (intelligence)| 7
| Pokébloc Jaune (robustesse) | 1
| Pokébloc Rouge (sang-froid) | 5
| Pokébloc Bleu (beauté) | 9

Baies de Fusion :

| Accorde l'Affinité Offensive Physique pour un combat | 0
| Accorde l'Affinité Défensive Physique pour un combat | 1
| Accorde +30 Vitesse pour un combat | 2
|  Accorde l'Affinité Offensive Spéciale pour un combat | 0
| Accorde l'Affinité Défensive Spéciale pour un combat | 1

Baies de Récolte :

/

Septembre - Année 1

Tandis que Charlie s'occupe de la plantation des baies, Constance elle déménage tout son matériel de peinture depuis sa chambre jusqu'à la serre. Elle hésitait un peu au début, par peur de vols possibles, mais sa maman a vite pris les choses en main en envoyant quelqu'un installer des caméras de surveillance. La peintre en est à son dernier aller-retour lorsqu'elle se rend compte que Duende ne la suit plus, mais a rejoint sa jumelle.

Constance pousse un soupir en voyant sa starter, tout comme sa sœur et ses propres Pokémons d'ailleurs, recouverts de terre. Elle ne comprend pas comment ils peuvent continuer à fonctionner en étant aussi sales, non, décidément le jardinage ce n'est pas son truc. Par contre la peinture... ils feraient un joli tableau, couverts de terres et habillés de sourire. C'est peut-être le moment d'inaugurer son nouveau atelier.

Septembre - Année 1

« Constaaaance ! Pourquoi tu m'as pas dit que y avait un combat à ta conférence ? Ça avait l'air trop bien j'serais venue ! »

Un combat ? Mais de quoi elle parle ? La jeune fille était toute occupée à labelliser ses différents pots à peinture et se retrouve maintenant perturbée au milieu de sa tâche, c'était pourtant si calme jusque là... Avec un soupir elle se tourne vers sa jumelle.

« Il n'y a pas eu de combat, juste deux élèves plus vieux qui se sont disputés. Le conférencier y a mis fin rapidement. »

Ignorant les marmonnements déçus de sa moitié, Constance concentre son regard sur le Toxizap qui se tient à ses côtés. En parlant de la conférence...

« - Ton starter, tu sais de quelle nature il est ?
- Mmh ? Non pas vraiment, pourquoi ?
- Son évolution dépend de sa nature, je pensais que tu le savais.
- Ah ! Oui je sais ! Mais bon je me fiche un peu de la forme qu'il va prendre, tant que ça lui va, ça me va !
- Oh, ok.
- T'es bizarre des fois Constance ahah ! Bon j'te laisse on a plein de travail dans la serre ! »

La future Médecin regarde sa jumelle partir, déçue de sa réponse mais ne voulant pas la pousser plus que ça. Tant pis, ses recherches resteront dans le théorique pour l'instant.

Octobre - Année 1

Constance a, comme la plupart des élèves de l'académie, une alarme qui la réveille le matin. Puis, contrairement à la plupart des élèves de l'académie, elle en a une pour lui rappeler de se laver les dents. Une autre pour quand elle doit se doucher. Une pour l'heure du départ de son premier cours de la journée et ainsi de suite jusqu'à ce que son alarme lui dise que la journée est terminée et qu'elle doit aller se coucher. Alors évidemment ça n'a pas toujours été comme ça, et Charlie n'a d'ailleurs pas du tout adopter le même fonctionnement. Mais bien que Constance soit considérée par les gens extérieurs comme la plus sérieuse des deux jumelles ce n'est pas vraiment le cas dans la réalité. En effet la jeune fille se laisse très souvent absorbée par ses peintures et oublie tout simplement de fonctionner comme un être humain. Sa mère a donc décidé de lui mettre des alarmes (au lieu de confronter le vrai problème) pour tout ce qui est indispensable, comme manger et dormir, ainsi que « quelques » alarmes pour des activités plus superflues mais qui selon elle étaient tout aussi indispensables.

Constance étant de nature obéissante et aimant la routine, elle suit le programme avec assiduité. Enfin ça, c'est la plupart du temps. Là tout de suite, ça fait une bonne vingtaine de minutes de son alarme de repas du midi sonne dans le vide. La raison ? Une obsession, évidemment. Après avoir pris connaissance de l'existence possible d'un Floette immortel lors du cours de Géographie et Cartographie, Constance a passé une bonne partie du test de ce même cours à essayer sans y arriver totalement à dessiner le spécimen. Si le Floette en lui-même est anecdotique et aurait très bien pu rester dans son carnet de croquis, c'est sa fleur si différente en couleur et en forme des autres spécimens de son espèce qui a tant fasciné la peintre et qui l'a poussée à se rendre dans le coin de serre qui lui sert d'atelier au lieu d'aller manger à la cafétéria. Finalement, alors qu'elle touche du bout des doigts le mélange parfait de couleur, c'est Charlie qui, tout en râlant parce qu'elle a dû courir jusqu'ici, la rappelle à la terre ferme.

Octobre - Année 1

Assise sur un tabouret instable Constance fixe le petit coffre qui lui fait face. Tout comme lorsqu'elle l'a récupéré il est chaud au toucher, sans pour autant être brûlant, juste assez pour que ce soit dérangeant. Son grand-père lui a transmis des instructions claires : laisser le coffre dans sa serre, ne pas l'ouvrir, ne pas en parler à qui que ce soit, ne pas poser de questions. Sauf qu'au lieu de le ranger et d'oublier son existence cela fait quelques minutes que la Mentali est tiraillée entre sa curiosité et sa routine habituelle qui est de ne pas se mêler des affaires des autres. Elle a tenue bon pendant trois jours, trois jours à vérifier si le coffre est toujours là, trois jours à ne pas le toucher, trois jours à essayer autant qu'elle peut de ne pas le regarder. Mais voilà, plus le temps passe et plus la tentation se fait forte. La seule raison qui l'empêche d'ouvrir le coffre maintenant c'est le fait que celui-ci nécessite une combinaison de chiffres qu'elle ne connaît pas.

Toute à sa fixation la jeune fille n'entend que trop tard l'arrivée en trombe de sa jumelle et de son équipe, qui n'étaient pourtant pas très discrets. Une Kraknoix en pleurs dans les bras et un Toxizap ensanglanté mais qui a l'air plus blasé que traumatisé sur ses talons, Charlie a un sourire désolé sur les lèvres... très vite remplacé par un O de surprise. Très vite elle se rapproche et tend son starter à une Constance qui ne peut que le récupérer, vu son état.

« Tiens il est blessé, Veth l'a mordu mais c'est pas trop profond je crois ? C'est quoi ce coffre ? Je l'ai jamais vu avant ! Il a l'air cool ! Y a quoi dedans ? »

Alors que sa moitié passe des doigts fébriles sur le coffre et tente déjà quelques combinaisons classiques Constance la pousse avec son corps, vu que ses mains sont occupées, et la fait reculer plus ou moins gentiment. Alors que Charlie l'interroge du regard Constance fait la moue.

« Je n'ai pas le droit d'en parler. »

Ce n'était probablement la chose à dire, vu que le regard de Charlie s'illumine et que son sourire se fait encore plus grand.

« Ohoh ! Mais c'est encore plus intéressant ça ! Mmh... ok. Est-ce que tu peux... le signer ? »

Signer n'est en effet techniquement pas contre les règles, si on prend la définition de ''parler'' dans son sens le plus strict. Et puis bon si c'est Charlie qui fait la bêtise qui aurait pu l'en empêcher ? Agrey déposé sur une petite table dans l'atelier les mains de Constance s'animent rapidement, trahissant ainsi son enthousiasme face à l'idée.

(C'est grand-père qui me l'a fait récupéré au Casino. Il y a une sorte de glaçon dedans ? Mais c'est étrange parce que le coffre est chaud. Il a dit que je pouvais en parler à personne... Je dois le garder ici et apparemment un jour quelqu'un viendra le prendre quand personne n'est là.)

Charlie pose une main dramatique sur son front et Constance ne peut pas s'empêcher de sourire.

« Tu as eu ce coffre pendant trois jours ?! Et tu m'as rien dit ?! »

Haussant les épaules, la Mentali se détourne pour finalement regarder la plaie du Toxizap. C'est assez profond mais il est résistant donc ça devrait aller, une désinfection et un bandage devraient suffire.

« Je vais soigner ton starter de ce côté, ce que tu fais du tien c'est ton problème. Souviens toi juste que c'est une demande de grand-père... donc fais en sorte que rien ne se voit. »