Un drame s’était produit il y a déjà quelques jours et il avait touché la plupart des élèves de l’académie… Depuis, une sensation de tristesse et de lassitude régnait dans les couloirs de l’école. Certains tentaient de réconforter d’autres à cause de cette perte si chère. Calliope ne savait pas tellement quoi faire en voyant toutes ces mines démoralisées. Et malgré le fait de ne s’être pas fait dérobée de Pokemon, Callie se sentait très mal. Elle s’imaginait une seconde si cela avait été son cas et comment elle réagirait. Ainsi, elle se contentait de baisser la tête quand elle croisait un camarade de classe, sauf quand celui-ci adressait un signe de main. Fort heureusement, l’administration avait maintenu la sortie capture, prévu ce mercredi… De quoi remonter un peu le moral bien qu’une créature ne pouvait se remplacer de cette façon. Pour la rouquine, c’était forcément l’occasion de se divertir et se changer les idées. Faillait-il encore découvrir le lieu de cette sortie…
Ce matin, la demoiselle s’était préparée comme à son habitude. Elle emportait avec elle tous ses compagnons de crainte de les laisser seuls à l’école avec tout ça. Elle avait aussi prévu des Pokeball, les rangeant soigneusement dans son sac. Des casse-croûtes, de l’eau et elle était parée. Le ferry était bientôt sur le départ et d’après les autres, il y avait deux heures de trajet… Pour s’occuper, Calliope regardait l’océan à travers son hublot, préférant le pas sortir au risque de prendre froid. Le temps était idéal pour sa peau, certes, mais ce n’était pas non plus nécessaire d’attraper quelque chose pour la rendre malade. Hana semblait bien contente d’être avec elle, bien callée entre ses bras. Pour le reste du trajet, la rouquine s’intéressait au lieu visé. Rien d’exceptionnel mais c’était tout de même l’occasion de sortir. Finalement, la traversée se déroulait bien plus rapidement qu’elle ne l’avait imaginé.
En posant pied dehors, Calliope ne pouvait s’empêcher de grimacer. L’île semblait bien marécageuse et l’avancée s’annonçait difficile. Nagini semblait, quant à elle, ravie de constater un lieu tel que celui-ci, ressemblant à peu plus à son habitat naturel. La Givrali la laissait donc ramper où elle le désirait sans rien dire. Vu les conditions météorologique, il était clair que la demoiselle ne comptait pas passer tout son temps dehors. Elle allait juste visiter un coin ou deux et entrer dans une auberge pour se réchauffer. Le froid était mordant et désagréable ! C’était vraiment histoire de prendre l’air.