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Calliope Pryde
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Calliope Pryde
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Faire face à ses sentiments

feat Leonidas

Heureusement, Leonidas avait répondu avec rapidité à son premier message. Certes, ce dernier c’était plutôt montré inquiétant mais c’était tout aussi le but : attirer directement l’attention du garçon pour qu’il se tourne avec facilité vers la rouquine. Le retour d’Estelle était un élément très important et la demoiselle ne désirait pas que son beau lion le sache de n’importe quelle façon. A ses yeux, le mieux était de lui expliquer la situation. Et puis… quoi ? Que ferait-il ? C’était justement à cette question que Callie avait envie de connaître la réponse. Elle sentait au fond d’elle-même que sa présence était nécessaire. Au moins pour le soutenir. Car la préfète se mettait à la place de son ami et s’imaginait bien le choc qu’il pourrait ressentir en apprenant la nouvelle. Mais le voir était aussi une façon de se protéger. En effet, Calliope pensait aussi à elle et elle se sentait grandement menacée. Estelle était une concurrente de taille. Après tout, c’était pour elle que le cœur de son amour penchait. Pourquoi en serait-il différent aujourd’hui ? Sûrement parce que Leo avait peut-être réussi à tourner la page. Mais ça, Calliope n’en était pas certaine.

C’est en rencontrant le garçon, elle voulait en avoir le cœur net. Et… S’il le fallait, elle accepterait son choix, comme elle l’avait toujours fait. La jeune femme ne pouvait pas empêcher Leo de se tourner vers sa promise. Les sentiments amoureux étaient forts, elle le savait bien puisqu’elle le vivait de jour en jour. Alors, par respect pour son propre sentiment à elle, elle se devait de le laisser là où le cœur de son ami déciderait de nouveau de le guider. Elle devait s’y résigner, même si cela allait encore la blesser. Même si elle allait vivre une seconde fois cette déception déchirante. Elle en tremblait d’avance, par crainte que tout se répète, comme cet été. La peur aussi de revivre ce sentiment de solitude et de cœur brisé en mille morceaux, de se renfermer dans sa chambre et de ne plus en sortir jusqu’au point d’inquiéter tous ses compagnons. De pleurer sans relâche cet amour impossible. Et cette difficulté à justement, tourner cette lourde page. Mais, elle l’accepterait. Car c’était Calliope. La douce et attentionnée Calliope.

Et pourtant, qu’est-ce qu’elle détestait se sentir ainsi, qu’est-ce qu’elle détestait Estelle. Et ce sentiment s’était transformé en haine, aussi terrible soit-elle. Selon la mère de Calliope, la haine n'avait qu'un but : celui de saisir toute occasion pour faire mal. Etait-ce vraiment ce qu’elle voulait, « faire du mal » ? Pas vraiment. Ni pour Estelle et encore moins pour Leo. La rouquine en était incapable car elle était trop gentille. Et pourtant, elle ferait mieux d’apprendre à ne pas se laisser faire et à obtenir coute que coute ce qu’elle désirait par-dessus tout. Sauf que cela ne lui ressemblait pas. Callie n’a pas été éduquée de la sorte. Elle a ses valeurs et elle y tenait. Après tout, est-ce que la haine était un sentiment honnête ? Certainement, surtout quand la personne le méritait. C’est la première réponse qui lui venait. Mais comment pouvait-on se permettre de juger cela ? De dire si, telle ou telle personne méritait de subir la haine de l’autre ? Peut-être que finalement, cette demoiselle à la chevelure rose ne le valait pas. Non, cela restait impardonnable ! Elle ne pouvait l’en excuser, encore moins se ranger de son côté. Callie était peut-être capable de mettre sa haine de côté mais pas le geste qu’Estelle avait fait. Comme le disait sa mère, il faut toujours trouver le juste milieu. Mais dans ce genre d’émotion, c’était bien difficile de faire la part des choses, surtout quand ces dernières prenaient le dessus.

L’esprit de Calliope était bel et bien perdu avec tout ça. Un coup un sentiment de haine grandissait en elle et la seconde suivante, elle l’atténuait en prétextant des idioties. Haïr n’est clairement pas la bonne solution car ce sentiment faisait souffrir. Et puis, ce n’était tout simplement pas intelligent. Elle pouvait détester Estelle… Mais pas au point de la haïr. C’était bien trop fort. Callie oubliait finalement le reste de sa réflexion quand elle parvenait enfin à l’intérieur de l’établissement. Elle était proche du point de rencontre et le stresse montait en elle. Qu’allait-elle dire exactement ? Quels mots utiliser ? La tâche se compliquait et Calliope avait la soudaine envie de faire demi-tour et de tout annuler. Etait-ce vraiment à elle de lui apprendre cela ou s’était-elle octroyée ce droit ? La rouquine avait de plus en plus tendance à pencher pour la seconde opinion. C’était elle qui avait pris la décision d’avertir le lion alors que dans le fond, cela ne la regardait pas. Cela concernait uniquement Estelle et Leo, qu’est-ce qu’elle venait faire là-dedans ?! Paniquée, Callie s’arrêtait et cherchait du regard une âme charitable prête à venir à sa rescousse, à la pêcher dans ce mélange invivable d’émotion. Mais c’était trop tard. Car elle était déjà sur les lieux et qu’elle avait apposé ses yeux sur son chevalier qui arrivait en courant vers elle. Impossible de lui échapper…

Le visage du garçon traduisait son inquiétude mais lorsqu’il croisait enfin le regard de Calliope, ce dernier semblait s’adoucir. Certainement parce qu’il pouvait voir qu’elle n’avait rien de grave ou quelque chose de ce genre-là. (Non Callie, ne rêve pas trop !) Le couloir était presque vide, peu d’élèves circulaient… Sauf que la rouquine n’était pas à l’aise pour discuter. Pour un tas de truc, notamment le fait qu’elle ne se sentait plus prête mais aussi parce qu’il y avait trop d’oreilles attentives autour d’eux, surtout depuis qu’ils s’étaient… rapprochés. Cependant, à sa hauteur, il était impossible pour Calliope d’ouvrir la bouche et de s’exprimer. Il n’y avait aucun son. De toute façon, Leo ne l’en lui laissait pas le temps, la bombardant de questions pour s’assurer que tout allait bien. Se souvenant de ce qu’elle avait vu dans le parc, Callie était incapable de soutenir le regard du blond (oui bon, avec les lunettes hein #paf) et baissait les yeux au niveau de ses pieds. Elle ne répondait pas. Ses mains placées en avant se tortillaient dans tous les sens. Ses pieds trépignaient, traduisant son impatience mais aussi sa difficulté à s’exprimer. Elle ne savait pas quoi dire. Ou plutôt, comment le dire. Une Callie instable… Une Callie bombe à retardement…

De nouveau, la haine l’envahissait. Puis la crainte. Et enfin, la tristesse. La peur de perdre encore Leo. Que ce dernier lui échappe, file entre ses doigts. Alors, elle jetait un dernier coup d’œil aux alentours et elle tirait le jeune homme vers elle, en direction de cette salle de classe qu’elle espérait vide. Ce qui était le cas. Parfait ! Elle laissait Leo entrer et fermait la porte derrière elle, se calant de façon à l’empêcher de sortir : sait-on jamais, s’il voulait courir rejoindre Estelle. (Comme si elle pouvait retenir un fauve #paf) Elle gardait les yeux rivés au sol, comme si elle avait fait une bêtise et qu’on était en train de la punir. Elle mordillait alors sa lèvre inférieure nerveusement et laissait ces paroles s’échapper enfin de sa bouche.


_ Elle… Elle est revenue. Estelle est revenue.


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Leonidas Blackhart
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Leonidas Blackhart
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LEO & CALLIE
les victimes du soleil
la chute ou l'envol

L’inquiétude s'était emparé de toi à l’instant où tes yeux avaient lu le message de ton amie. Tes muscles s'étaient crispés, ta mâchoire serraient, ton corps tout entier n'était devenu que tension acerbe . Tu n'aimes pas ce sentiment. Il est pesant, étouffant. Alors que ton regard s’affine sur l'écran de ton Ipok, tes doigts réagissent en réponse spontanées. Trois petits messages, traduisant ton angoisse. Depuis les divers accidents dont tu as été victime, tu caches une certaine anxiété vis à vis de tes pokemons et de tes amis. Cela t'étais presque naturelle, cette espèce de crainte constante du pire. Tu n'en fais évidement pas part, et te muni de ton plus beau sourire, mais n'est pas lion qui veut et tu surveilles avec attention les tiens comme fauve sur son clan. Callie, par chance, ne met pas plus d'une minute a te répondre.  Elle bafouille dans son texte, ne sachant au final quoi te dire. Elle veut te voir, c'est tout.

Ni une ni deux, abandonnant tout ce que tu étais entrain de faire, tu embarques Arkhan et Luné dans leur pokeball respective et quittes le chalet précipitamment. Tu manques de te cogner contre ton bureau, et tu te faufile a l’extérieure sans que Terezi n'est le temps de grimper dans ta crinière blonde. Elle couine, tu l'ignores. Tu es pressé, bien trop pressé. D'ailleurs, c'est à peine si tu prend le temps de fermer la porte derrière toi. D'abord d'une marche rapide, rythmé par l'agacement, l’anxiété et l’appréhension, en bref par tout un tas de mot commençant par « a », tu passes en un petit trot, qui la seconde d’après fini par prendre la forme d'une course.

Du hall au couloir, tu esquives les élèves s'y trouvant à la hâte. On te bouscule ou peut-être est-ce le contraire. Choc auquel tu t'excuses en maugréant quelques mots, lâchés sur le vif, sans fond ni même réel sens. On te grogne dessus, on te dit de faire attention. Mais tu fais attention. Attention à Callie. Après un virage, te voilà dans le corridor où tu aperçois en redressant ton museau haletant la préfète des Givrali. Quelque peu essoufflé, tu arrives enfin a sa hauteur. Tes yeux se posent sur elle alors que tu te redresses, reprenant ton souffle, ta prestance, lui offrant un sourire doux, rassuré quelque part de la voir physiquement en forme. Tu la sens cependant tendue et particulièrement nerveuse. Tes mains, naturellement tactiles, se redressent pour saisir ses fines épaules, exerçant une petite pression, relâchant ainsi ton propre désarroi.

▬ Tout vas bien ? Finis-tu par lui demander, sincèrement inquiet.

Ce à quoi elle répondra par un silence troublant. Tu en perds ton sourire, et tes sourcils se froncent de crainte. Tu frottes tes mains sur ses épaules, les laissant glisser sur ses bras pour tenter d'attraper ses mains qui tremblent entre elles.

▬ Hey, ça va aller...ok ?

Elle se retenait de dire ce qu'elle savait et tu ne pouvais qu'imaginer le pire. D'un accident a un autre, ton imagination turbine et alors que tu t’apprêter a poursuivre dans tes interrogations elle te tire dans la salle de classe et vous y enferme. Dos contre la porte, se faisant presque gardienne, tu la fixe, confus. Elle venait de te faire prisonnier de cette petite pièce. Elle fuit sans cesse ton regard, fixant tout bêtement ses pieds. Elle semble vouloir se faire plus petite qu'une Statitik, et profondément soucieux, tu commences a t'approcher.

C'est sans relever les yeux que Calliope prononça ces quelques mots : Elle… Elle est revenue. Estelle est revenue.

Cela t’arrêtes net. Tes épaules, tantôt droites, s’affaissent. Ton regard devient alors aussi fuyant que celui de la Givrali. Tu perds prestance. Abattu d'une seule flèche. Tu ne sais plus où te mettre ni même où regarder. Tu es complètement perdu, sans défense. Cette confusion, mêlait a bien d'autre sentiments, comme la colère ou l'amour, s'accumulent sous ta peau, te rendant irritable. Ce ramassis d’émotions te fait de nouveau avancer. En trois pas seulement tu te retrouves face à Calliope, la surplombant d'une tête. Une main serrée en poing vient alors s'écraser sur la porte de la salle de classe, de quoi faire sursauter quiconque se trouvant de l'autre coté.

▬ Où...Où est-elle ?

Sérieux, dangereux, faisant pression sur Calliope, tu lui fais explicitement comprendre qu'il serait préférable pour elle de s'écarter. Quand soudain...des larmes se mettent a couler le long de tes joues. Tu n'aimes pas pleurer, tu ne comprends pas les larmes, ça te dépasse et donc, ça t’offense. Alors qu'enfin tu te sentais un tant soit peu libre, reformant un environnement à piliers stables, Estelle s'était décidée a revenir, elle qui t'avait pourtant dit, de vive voix, qu'attendre ne servirait a rien, qu'il serait dans ton intérêt d'oublier...Tous ces efforts, toute cette peine enfin effacée était revenues en une fraction de seconde pour t'empoigner le cœur. Ça fait mal. Trop mal. Ton autre main vient s'abattre sur la pauvre porte, enfermant la préfète entre tes bras contractés. Tu tentes d’arrêter tes pleures silencieux, se qui fini par donner des sanglots ravalés. Fais chier.

Tout simplement perdu, ta tête s’affaisse et ton dos se cambre, laissant tes larmes tomber sur l'épaule de Calliope.

▬ Je t'en supplie... Ne...Ne me laisses pas sortir d'ici...





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Calliope Pryde
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Faire face à ses sentiments

feat Leonidas

Calliope était placée, selon elle, de façon stratégique. Dos à la porte, elle pensait avoir la force nécessaire pour retenir le lion dans la cage qu’elle venait d’improviser, uniquement pour le garder que pour elle. Cependant, elle savait très bien qu’elle ne pourrait faire face à la volonté du garçon. En effet, la rouquine connaissait ses véritables sentiments et devinait par avance la réaction qu’il aurait vis à vis de cette nouvelle. En prenant juste l’instant d’une seconde sa place, Callie savait que elle, elle ferait tout pour rejoindre l’être aimé. Et cela par tous les moyens possibles… Alors, pourquoi serait-ce différent avec Leo ? Les yeux rivés sur le sol, la demoiselle tentait de trouver une solution de secours, afin de finalement lui cacher la vérité. Malheureusement, elle en était incapable… Elle ne pouvait mentir de la sorte à son ami. Il devait apprendre la nouvelle et cette lourde tâche revenait à la préfète. Etait-ce un moyen, ou plutôt, une tentative pour se mettre en sécurité ? Ou alors prouver sa loyauté ? Il y avait un peu de tout cela, dans ses pensées… Et c’était horrible car Calliope se sentait vraiment égoïste. Un sentiment jusqu’alors méconnu car elle avait tout fait pour le chasser d’elle. Callie voulait être bonne et juste. Elle était là pour les autres, comme toujours. Elle ne pensait à elle qu’en dernier. Voilà pourquoi, d’une certaine manière, elle se retrouvait dans cette position. Parce que pour elle, Leonidas ne devait pas rester dans l’ignorance. Car si elle avait été à sa place, elle aurait aimé le savoir, le plus rapidement possible.

Une inspiration, une assez grande pour rassembler son courage et lui avouer ce secret. Sa voix se bloquait aux premiers sons, mais elle se rattrapait bien vite, précisant par un prénom ce sujet elle. Cela lui avait brulé la gorge tout en la compressant. Une sensation vraiment désagréable. Puis, venait ces fameux picotements au niveau du nez. Ainsi que les yeux, qui devenaient rouges. La tristesse la submergeait entièrement à présent et elle se forçait à relever la tête afin d’y observer la réaction de son interlocuteur. Cette révélation faisait l’effet d’une bombe. Face à elle, Leo se transformait. Et c’était inévitable. Elle le voyait se décomposer, littéralement… Il ne se tenait plus droit, plus aussi fier. Le lion se transformait en lionceau orphelin. Perdu. Sans défense. Et surtout, vulnérable… Chacun de ses attributs marquaient la jeune fille d’une trace indélébile, la laissant deviner avec aisance qu’Estelle comptait toujours dans cœur de Leo. Une déception. Certes, elle s’en était doutée, mais voir la réalité en face était bien plus douloureux qu’elle ne l’aurait imaginé. Le silence était tombé d’un coup mais elle n’arrivait à rien n’ajouter à ses propos. Elle voulait simplement que le garçon réagisse. Qu’il s’exprime davantage au lieu de laisser son corps se morfondre. Au lieu de laisser Callie deviner ce qu’il ressentait.

Il y avait une certaine distance entre les deux adolescents. Mais elle était très vite réduite à néant. Car le blond s’était vivement rapprocher. Elle le reste, Calliope ne l’avait pas vu venir. Un poing, brutal, venait de s’abattre du côté gauche de sa tête. Bien entendu, la rouquine sursautait. Et pour la première fois de sa vie, Leonidas lui faisait peur. Pourquoi avait-il une réaction aussi violente ? Parce que Calliope l’empêchait de partir, tout simplement. La main de cette dernière se resserrait sur la poignée de la porte, prête à se défendre totalement. Il ne s’échapperait pas. Pas cette fois-ci. Mais sa volonté à lui était bien plus forte. Assez pour effrayer la malheureuse préfète qui ne reconnaissait plus le blond.  Il voulait savoir… Désireux de connaître la position de sa bien-aimée, il n’hésitait pas à se montrer oppressant vis à vis de la rouquine. Celle-ci se rabattait sur elle-même, la crainte l’envahissant totalement. Leo était vraiment devenu un… animal. Alors, Calliope retirait sa main de la poignée, totalement abattue. Elle détournait finalement le regard du visage du garçon, la joue plaquée contre la porte. Ses mèches de cheveux venaient cacher son visage meurtri tandis que son cœur tambourinait dans sa poitrine. La respiration forte, elle arrivait cependant à articuler un mot.


_ Pourquoi… ?


C’était une question à la fois simple et idiote. Pourquoi voulait-il savoir ? Qu’allait-il vraiment faire une fois la position d’Estelle connue ? C’était pourtant évident. Callie n’avait pas pour autant l’occasion de se donner ses propres réponses car le second poing venait de frapper, la faisant totalement prisonnière. Elle en avait sursauté et fermé les yeux, laissant ses larmes s’échapper en silence. Elle tremblait aussi, incapable de se retenir. Elle était à la merci de Leonidas et n’avait plus le choix que de partir pour lui laisser le champ libre. Devait-elle vraiment ? Or, ce moment d’hésitation la laissait vivre un virement de situation auquel  elle ne s’était pas attendue. La pression qu’exerçait le garçon avait totalement disparu, permettant à Callie de se redresser doucement afin de constater que son interlocuteur était lui aussi en train de pleurer, les larmes tombant sur son épaule. Ce n’était plus un lion prédateur. Il était revenu lionceau. Au début, la rouquine ne comprenait pas trop jusqu’à ce qu’il exprime une volonté qui faisait rater à son cœur un battement. Avait-elle bien entendu ? Lui demandait-il vraiment cela ? Elle n’osait le croire et pourtant, c’était bien vrai. Il la suppliait. Des mots à la fois troublants et forts.

La position que Callie tenait était à la fois inconfortable et agréable. Leonidas était assez proche pour lui permettre de savourer un moment de proximité. Mais sa façon de l’emprisonner l’avait forcé à se rabattre sur elle-même en se recroquevillant un peu. Alors, elle poussait sur genoux et regagnait de la hauteur. Sauf qu’elle poussait encore, jusqu’à aller sur la pointe de ses pieds. Assez pour arriver à glisser ses bras de chaque côté de la nuque du blond, pour permettre à son visage de se mettre à la hauteur du sien et de laisser sa joue se frotter sur la sienne pour que son nez puisse se nicher confortablement sur son épaule. Calliope enlaçait tendrement Leonidas, le serrant doucement  contre elle.


_ C’est justement ce que j’essaie de faire…


Une confession plutôt évidente. Sa tête toujours contre l’épaule garçon, Calliope se laissait transporter un moment dans son univers. Celui où justement, elle se sentait heureuse car elle était contre celui qu’elle aimait. Coupée du reste du monde, son cœur s’apaisait et ses larmes disparaissaient. Ce moment, elle désirait qu’il dure une éternité. Que ces bras protecteurs lui soient réservés. Si du moins, ils se refermaient contre elle pour de bon… L’odeur était si agréable… Durant cette étreinte, Callie se rendait compte enfin d’une chose : qu’elle pouvait se montrer utile. Qu’elle pouvait se racheter en offrant son soutien à Leo, chose qu’elle n’avait pas fait à la rentrée et qu’elle avait amèrement regretté. Et en plus, c’était le garçon lui-même qui lui quémandait cette aide ! Il se tournait enfin vers elle… Tu vois, jeune lion, tôt ou tard, on a toujours besoin de quelqu’un. On ne peut rester indéfiniment seul pour régler ses problèmes.

_ Je suis désolée Leo… Mais… Il fallait vraiment que tu le saches. Je ne voulais pas te laisser dans l’ignorance car cela aurait été égoïste de ma part. Commençait Callie tout en se redressant. Regarde-moi… Je t’en prie, regarde-moi ! Quémandait-elle en positionnant finalement ses mains sur les joues du garçon pour le forcer à la voir. Elle en profitait pour passer ses pouces sur ses joues et essuyer les larmes de son ami tout en posant son front contre le sien. Tu l’aurais su d’une autre manière et je ne le voulais pas. Parce que cette fois-ci, je voulais être sûre d’être là. Pardonne-moi…  Je-Je…



*Pardon Leo… D’être d’une certaine manière si égoïste. Et pardon de ne pas être capable d’avouer encore mes sentiments. Même si ce n’est pas le bon moment.*

Incapable de terminer, la tête de la jeune fille se rabattait sur le torse du garçon.

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LEO & CALLIE
les victimes du soleil
la chute ou l'envol

Tu avais frappé fort, si fort que la peinture de la porte s'était craquelée, laissant entrevoir un vieux bois polis. Tu n'avais pas réfléchis. D'instinct ta patte qu'on aurait put croire de griffu s'était abattue aux cotés de Calliope, la faisant sursauter de peur.  Tu avais perdu le nord, oublié tout ce que tu avais entrepris depuis le départ d'Estelle, depuis son « abandon ». Tu regrettes d'avoir été aussi jaloux, de t'être emporté, d'avoir grogner, rugis de possessivité... Sa raison de partir était justifié, cependant sa décision de faire en sorte de t'oublier était clairement de ta faute... Estelle est un soleil et les soleils ne s'emprisonnent pas. Après l'avoir délivré des chaînes en acier d'Allen, il était évident qu'elle n'accepte pas de rester entre tes pattes comme pauvre pelote jaune. Si précieuse et pourtant inaccessible. Il fallait se faire à l'idée que, comme au premier jour, tu devrais te contenter de la contempler en redressant le museau vers le ciel. Loin de sa chaleur, loin de sa lumière, un peu tapis dans l'ombre, mener ta vie sans s'en soucier, poursuivre sur le sol et fouler chaque partie de terre qui s'offrait à toi.

Il avait été une fois, un lion qui était amoureux du soleil.

Plus encore que ta propre tristesse, le visage effrayé de ton amie t'avait frappé comme un véritable poing au cœur. Les yeux écarquillés de terreur, la préfète s'était recroquevillée sur elle même de peur de voir une de tes mains lui tomber dessus. Qu'étais-tu entrain de faire ? Empoisonné par les radiations d'Estelle, voilà que tu perdais tout contrôle. Corrompue par tes anciens sentiments tu avais succombé à la violence et à la colère. Confus de cette presque claque tu finis par t’affaisser, par tomber, anéanti... des larmes se créant derrière tes lunettes opaques. Je suis tellement désolé...Callie...Pardonnes moi..

L'apogée d'un cœur brisé, les sentiments souillés, bafoués... Enflammés, crépitants dans ta poitrine comme incendie de foret. Le souffle coupé, en proie à l'adversité et tes larmes qui n’arrêtent pas de couler... Poings serrés et dos courbé tu n'oses plus regarder la Givrali. Pourtant, contre toute attente, comme si elle avait entendu ton pardon, la demoiselle s'était redressée. Tu croisas l'espace d'un instant ses pupilles dorés, attristés mais dénués de pitié. De cette étreinte, tu ne sais comment réagir. Toujours perdu, tes bras ne bougent pas. Te sentant vide, tu laisses Calliope te maintenir debout d'un peu de sa présence. Après l'avoir supplié, le gosier serré de honte elle accepte avouant ses intentions de gardienne. Elle était devenue ton garde fou, ta cage. Ses bras en collier maintenaient ton cou et alors que ses yeux te faisaient offices d’oeillières, tu imaginais ses lèvres en muselière.

Elle te force alors a redresser le regard, agrippant tes joues salis de perles salées. Ses mains, elles étaient douces, très douces, quoi qu'un peu froides. Instinctivement, comme a chaque touché qu'elle te permettait d’expérimenter, tu t'y frottes à la manière d'un chaton. Sa voix te paraît tremblante. Dire ces quelques mots, ce nom, avait dut lui faire autant de mal qu'a toi de l'entendre. Elle avait prédit une possible rencontre entre toi et l'ancienne Mentali, et pour te préserver, pour te soutenir un maximum, elle avait déclenché ce tourbillon d'émotions au risque de te perdre une bonne fois pour toute. Geste d'amitié, d'amour, ou pur égoïsme, peu importe... Elle avait fait ça pour toi.

▬ Je sais... Prononces-tu alors à la suite de ses « je » répétés. Tu sais que tu n'es pas facile, que tout ça n'est pas facile... Que tu es blessé et que cela blesse Callie. Tu sais qu'elle t'aime autant que tu as aimé Estelle. tu sais que c'est compliqué de retenir ses sentiments, de faire les bons choix. Tu sais que, dans l'instant, tu ne peux pas lui faire le plaisir de réciproque. Mais tu sais aussi que Calliope compte beaucoup pour toi, que son touché t'es agréable, que sa voix est rassurante, que tu peux compter sur elle en toute circonstance, que de la tenir dans tes bras est apaisant, que parfois un reste de son parfum hante ton canapé te faisant irrésistiblement penser à elle. Tu soupires, puis souris, baissant les yeux. Par Arceus a quoi penses-tu... ?

Tu te saisis des mains de la Givrali, les amenant à tes lèvres, des larmes continuant désespérément de tomber sur la peau pâle de la demoiselle. Puis tu te redresses, souriant, les yeux encore rouges mais cachés derrière leur protection, des sillons de sel coulant encore et toujours. Tu ne peux pas arrêter les larmes, alors tu tentes de les ignorer.

▬ Haha... Commences-tu en rire purement nerveux, encore bouleverser. Qu'est que je ferais sans toi Calliope... Phrase qui se termine en sanglot que tu rates de ravaler, brisant ton sourire d'une triste grimace. Et un nouveau flot de larmes reviens envahir tes yeux que tu t'empresses de frotter. Je ne sais pas ce que tu aimes chez moi... je...je suis si pathétique...



Calliope Pryde
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Faire face à ses sentiments

feat Leonidas

Je t’aime. C’est ce que Calliope aurait aimé dire. Mais ce simple mot était trop dur à prononcer car il était empli d’émotion mais aussi parce qu’il lui était interdit de le faire, surtout à cet instant. Alors, la rouquine se taisait en mordillant sa lèvre inférieure et en s’enfuyant dans le torse de son interlocuteur. Leo rétorquait qu’il savait… Bien entendu, puisqu’elle le lui avait dit une première fois, indirectement. La demoiselle grimaçait de douleur en l’entendant. Cachée, il était impossible pour le garçon de constater qu’elle souffrait encore plus qu’il ne pouvait l’imaginer. Callie sentait bien que son cœur s’effondrait. Cette sensation d’oppression dans sa poitrine traduisait sa peine. Et il battait aussi. A tout rompre… Car elle avait bien compris que Leo comptait sur elle pour l’empêcher de commettre l’irréparable. Et elle acceptait sa requête. Ce rôle protecteur, elle y tenait plus que tout, bien qu’elle savait que c’était risqué. Ce genre de nouvelle pouvait tout chambouler entre eux deux et Callie savait pertinemment qu’elle pouvait perdre pour de bon Leonidas. Avant de pénétrer dans cette salle de classe et de tout lui avouer, elle s’était imaginée la pire des réaction. Et celle-ci c’était presque produite, dans le fond. Presque. Leo était toujours là.

Ne regardez pas ce lion souffrir dans sa cage comme si celui-ci était privé de sa liberté. Enfermé dans sa souffrance mais isolé dans son plaisir, Calliope était solidaire, compréhenive. Si elle le retenait, c’était avant tout pour lui. Pour le préserver et le protéger. Un sacrifice lourd de sens qu’elle consentait volontairement pour une unique raison : les sentiments qu’elle éprouvait à son encontre. Le silence retombait, beaucoup moins dur à supporter uniquement parce qu’elle était contre lui. Elle sentait alors son souffle dans ses cheveux quand il se mettait à soupirer. Mais ce n’était que quand il se saisissait de ses mains pour les porter à ses lèvres qu’elle se redressait, le regard d’abord interrogateur car elle ne comprenait pas ce que ce geste signifiait. Cette proximité, elle avait fait tout pour la fuir alors que Leo la cherchait sans vraiment s’en rendre compte. C’était un garçon tactile, peut-être même trop car cela pouvait devenir trop ambiguë pour la demoiselle. Et pour la seconde fois, elle s’y résignait. Elle se laissait bercer, sa garde diminuait.

Les larmes du garçon continuaient de perler sur ses bras, générant des frissons. Et c’était surtout ce sourire soudain qui l’amenait à sourire à son tour. Se sentait-il mieux ? C’est ce que Calliope comprenait en tout cas. Alors, pourquoi l’eau coulait toujours ? N’était-il pas totalement réconforté… ? En même temps, comment pouvait-il l’être ? C’était bien trop dur. Voilà qu’il se mettait à rire maintenant. Or, ce rire n’était pas habituel car il ne lui ressemblait pas. Ce qu’il ferait sans elle… Peut-être beaucoup de chose. Car s’il elle n’existait pas, il n’aurait pas ce sentiment de culpabilité. Malgré cette pensée, Callie ne pouvait que se sentir flattée par cette remarque qui lui réchauffait le cœur. Que d’un court instant car le blond trahissait son mal être en chutant de nouveau dans ces spasmes bien trop incontrôlables. Tu es peut-être un lion Leo. Mais chaque être à ses faiblesses…  Le voilà en train d’essuyer ce flot de larme, lâchant les mains de la rouquine qui tombaient lourdement de chaque côté de son corps. Elle se sentait impuissante. Davantage lorsqu’il prononçait cette dernière phrase.

Il lui était difficile de répondre immédiatement. Bien que la réponse lui paraissait tellement évidente ! Cependant, elle ne savait pas si elle pouvait la lui dire. Car ce serait de nouveau exposer ses sentiments. La première fois, ça n’avait pas été évident. Et face à son échec, la rouquine s’était jurée de ne jamais recommencer pour ne plus souffrir. Sauf qu’avec le départ d’Estelle, ça changeait tout. Il n’y avait plus cette promesse de rester en retrait et d’accepter leur bonheur. Pouvait-elle donc se permettre de faire avancer le sien ? Même dans cette situation ? Toujours le dos collé contre la porte, Calliope fixait Leonidas, le regard implorant que l’on pouvait traduire avec aisance.

_ Ce n’est pas parce qu’aujourd’hui tu te trouves ainsi que ça change quelque chose. Leo… Plusieurs adjectifs te qualifient et je pourrais les énumérer sans m’arrêter. S’exprimait enfin Callie. Tu es quelqu’un de gentil, de doux, d’attentionné… De drôle aussi. Même tes faiblesses m’attirent. Tout chez toi m’attire en fait…


C’était vraiment difficile d’expliquer ses sentiments. Car c’était comme s’ils étaient innés, en nous. Cela ne voulait pas pour autant dire que les autres les assimilaient immédiatement. Il y avait les mots mais aussi les gestes pour se faire comprendre.

Tourner continuellement autour de la cage qu’elle générait, attendre que le lion se calme, qu’il devienne docile, pour ensuite le charmer. Tss ! Comme si elle pouvait le forcer à éprouver la même chose vis à vis d’elle… Ce n’était pas du tout dans la nature de la préfète en plus. Cependant, c’était plus fort qu’elle. D’une certaine manière, se refuser à essayer de nouveau, c’était de rester dans une souffrance perpétuelle. Afin de s’assurer que ses mains ne se baladaient pas, elle plaquait les paumes contre la porte froide et se jetait dans la gueule du lion. Il n’y avait plus aucun contact physique entre eux, elle y avait veillé scrupuleusement. Juste un regard les liait.


_ C’est pour ces raisons-là, que je tiens à toi. Que… Je t’aime.


Elle l'avait dit... Pour la première fois, Calliope avait mis un mot sur ses sentiments ! Et contrairement à cette première fois, il n'y avait pas de geste significatif.

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Dernière édition par Calliope Pryde le Jeu 4 Fév - 19:49, édité 1 fois


Leonidas Blackhart
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LEO & CALLIE
les victimes du soleil
la chute ou l'envol

LION & SUN ▬ BAD ENDING
Tu avais eu peur de la brusquer, de la perdre, définitivement. Tu avais eu peur de ses regards, de ses remontrances, de ses mots... Mais c'était plus fort que toi. Tu t'étais approché d'elle, lentement, sans doute te percevait-elle comme un de ces prédateurs chassant sa proie, mais tu  avait été d'une douceur précise, appliquée, docile et maîtrisée. Tes mains, se voulant câlines, avaient été disciplinés et étaient venues se poser sur le bureau, une de chaque coté de la demoiselle. Elle avait été faite prisonnière.

Le ciel s'était assombrit ce jour là, plongeant ta chambre dans une fine obscurité. Le tout teinté de vert, l'atmosphère avait été lourde et légère à la fois. Te sentant en sécurité, autant sur le plan physique que moral, yeux fermés tu retirais tes lunettes de protection pour faire face à Estelle. L'ambiance était palpable et tu sentais ton cœur battre a tout rompre. Puis tes iris ambrés misent à nus s'ouvraient pour se planter dans ceux chocolats de la Mentali. Aucun handicape ne pouvait briser ce moment. Rien ni personne ne t'avais empeché de t'exprimer. La lueur de ton regard ne brillé plus que pour elle.

Je t'aime. Je t'aimais.


Faire face à ses sentiments - PV Leonidas Blackhart Separator

Le sel de tes larmes te piquent. Tes yeux rouges d'avoir trop frotté rendent ta vision floue. Et comme si cela ne suffisait pas, tu avais l'impression d'avoir le cœur engourdit. Oppressé, écrasé dans ta poitrine, tu le sentais diminuer à chaque battement ; il se tortillait sur lui même, sanglotant dans un lac de chagrin que tu croyais avoir vider jusqu’à la dernière goutte. Ce cœur là quasi' brisé, faisait tout pour se noyer, fondre dans le néant de tes culpabilités. T'éloignant de tout, te faisant de plus en plus petit, tu semblais éteint. La lueur de tes yeux ambrés tantôt retrouvés avaient de nouveau fuis Arceus sait où. Tu ne savais pas d'où provenait cette étouffante douleur, ni d'où venait cette crispation mauvaise qui s'emparait progressivement de tes moindres muscles. La seule chose dont tu étais certain, était que -malgré tous tes efforts – Estelle n'avait pas encore quitté ton cœur. Tu te sens si con... Si pathétique. Accroché à si peu pour finir si bas... Pourquoi étais-tu ainsi ?

Au final si naïf, tu avoues avoir merdé, avoir loupé la chance de reculer, de laisser ta place quand le bon moment s'était présenté. Tu aurais dut saisir cette chance et ravaler ce trop plein d’égoïsme. Tu aurais dut comprendre. Alors que tu étais prêt a laisser tomber, le destin avait dessiné pour toi une route sans embûche. Impatient, tête en l'air ou tout simplement amoureux, tu l'avais prise sans te poser de question. Et c'est en étant aimant et appliqué que tu avais enfin réussis à dérober le soleil...Capturé, blotti contre tes pattes, sentant sa douce chaleur sur ton museau et ton âme en rémission, tu l'avais crut tienne.

Mensonge.

Il suffisait de comprendre ça, pour te faire sourire. Un étirement de lèvres étrange, mêlant un certain apaisement et un certain trouble qui te faisait encore trembler de tristesse. Tout basculait, s'effondrait, pour finalement reconstruire quelque chose de nouveau dans l'instant d'après. Tes souvenirs s’entremêlaient. Tes sens vacillaient, chancelaient. Entre malaise et tendresse tes yeux se redressèrent sur la Givrali. Callie. Calliope. Toujours là, toujours aussi... gentille et bienveillante. Mais toujours aussi hésitante. Tu n'es pas aveugle et encore moins insensible a ses petites attentions.

Tu sais mieux que quiconque se qu'elle ressent et en vérité, cela n'en reste pas moins troublant. Se serait mentir de dire que la préfète des Givrali ne t'attire pas. En plus de son caractère que tu sais parfois audacieux, Callie est une jeune fille magnifique que tu as assez observer pour te rendre compte de son charme. Ses mèches rousses, parfumés. Sa peau blanche décorés de taches de rousseurs. Ses yeux, ils étaient beaux, eux aussi, à leur manière, mais contribuaient à la mettre à part. Longs et un peu relevés,  ses iris aiguisées et ambrée tel ceux d'un fauve lui donnait des attraits séducteur, un air d'ailleurs. Et ces yeux là traduisaient ses sentiments d'une façon si clair qu'il t'était difficile de les ignorer.

Alors que tout se mélange dans ton esprit, que des sanglots regagnent à nouveau ton corps abattu, froissant ton visage d'homme pour le transformer en celui d'un enfant, la demoiselle s'exprime. Sa voix fluette est étonnamment assurée et son ton entraîné, rythmé, calculé comme mélodie. Elle tente de freiner ses mots, de les retenir pour ne pas en dire trop. Mais chacun d'eux te font sourire et sans un touché, sans un contact, apaise un peu plus ton mal, réduisant ce flot de larmes ridicule.

Progressivement, tes épaules tendues de nervosités finissent par céder, ainsi que ton visage crispé. Les traits de ta frimousse s’affinent, perdant de leur marques de tristesse. Il n'y avait que tes joues légèrement rosés de honte et tes yeux empourprés de larmes -heureusement invisibles- pour comprendre d'un seul coup d’œil que le préfet des Phyllali était entrain de pleurer. Ça ne devait pas se savoir. Tu ne voulais pas qu'on sache. Tu ne voulais pas non plus qu'Estelle l'apprenne. Peut-être s'en doutait-elle déjà, que le lion était brisé, mais jamais Ô grand jamais elle ne devait savoir. Que cela soit par fierté ou non, même en ayant accepté ce genre de défaillance, tu souhaites garder ça secret. Pour toujours.

Tandis que tu continues de balayer tes larmes de tes joues en un revers de patte, la Givrali prend de la distance. Tu ne t'en rend pas compte tout de suite, gardant encore contre ton torse ce sentiment de proximité si plaisant. Ce n'est qu'en croisant son regard que tu sentis de nouveau un vide. Un vide malsain et particulièrement désagréable que tu eu envie de combler dans l'instant, préparant déjà tes bras pour une nouvelle étreinte égoïste. Mais la suite de ses mots eurent exactement le même effet ; consolider ce trou qui te faisant tant souffrir. Surpris, quasiment hébété, tu ne sais quoi dire ou même quoi faire. Tes mains qui s'étaient tantôt redressées se figèrent dans l'espace et le temps. Le savoir était une chose, mais l'entendre en était une autre et tu sentis tout contre ton cœur un picotement unique.

C'est alors que l'instinct frappe. Encore. Incontrôlable, trop vivace, trop dissident pour être contenu, tu viens caler tes mains sur les joues de Calliope, sans doute déjà empourprées.

▬ Tu...tu as dis que tu me réparerais. Alors forces moi. Forces moi a tomber amoureux. Fais moi dire "je t'aime".

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LION & SUN ▬ BAD ENDING
Désarmé, le cœur en pièce, tu as regardé Estelle partir, se défaire de ta prison comme si elle n'était que vulgaire papier. Tes remparts de courage s’'étaient alors effrités. Ta poitrine s'était serrée, provoquant en toi une panique étrange. Tu la perdu Leo'. TU avais perdu. Ce jeu n'a jamais était le tiens, tu n'avais pas la moindre chance alors pourquoi ? Elle n'a pas l'intention de venir vers toi, ni même de te donner l'attention que tu désir. Et pourtant, dans ses yeux... Non. C'est fini. Effaces tous ces souvenirs au même titre que ta peine qui perdure et te clou sur place. Abandonnes, laisses toi aller a cette nouvelle lueur qui pétille dans ton cœur. Ne la sens-tu pas ...?

Juste là.

▬ Je sais que ce n'est pas ton genre tout ça...Que...que c'est complétement n'importe quoi ce que je te raconte, mais... je crois que... que j'ai envie que tu me forces la main. J'ai envie que ce sois avec toi. J'ai envie de prendre le risque de me bruler, encore une fois...

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Faire face à ses sentiments

feat Leonidas

Un sentiment de légèreté, aussi étrange soit-il, s’était dégagé de Calliope au moment même où elle avait prononcé ce mot. C’était comme si elle venait de se libérer d’un énorme poids, qui, pendant plusieurs mois, avait écrasé son cœur. Bien que ce dernier battait à tout rompre actuellement, la rouquine était satisfaite d’avoir réussi à prononcer ce qui lui semblait être interdit. Callie ne guettait plus qu’une seule chose à présent : la réaction de son interlocuteur. Et, elle avait les yeux fixés sur ses mains car ces dernières venaient de s’arrêter alors qu’elles avaient commencé à se rapprocher. Finalement, leur course se terminait aux niveaux des joues empourprées de la demoiselle qui se laissait guider par cette nouvelle chaleur. Yeux fermés, elle profitait de cet instant en s’autorisant une larme à la fois joyeuse et triste. C’était assez étrange, dans le fond, d’arriver à mélanger ces sentiments si contradictoires. Et pourtant, c’est bien ce qu’elle ressentait à ce moment même. Cette situation difficile, elle n’avait jamais pensé la vivre un jour. Ses jambes affaiblies peinaient à la soutenir, alors, Calliope se raccrochait comme elle le pouvait en apposant ses mains sur celles qui couvraient ses joues dans leur entièreté.

La demoiselle profitait encore juste un moment en se frottant doucement contre la paume du garçon. Les rôles étaient inversés. Puis, dans une dernière inspiration, ses yeux allaient rencontrer ceux de son interlocuteur. Ah… ! Si seulement ces lunettes ne faisaient pas barrière… ! Les yeux pétillant de tristesse laissaient entrevoir une lueur de joie. Leonidas était en train d’appeler à l’aide, rappelant ce soutient qu’elle lui avait promis de fournir un jour. Au début, elle ne savait pas vraiment comment réagir à de tels propos. Blessants aux premiers abords, elle comprenait finalement leur sens la seconde suivante. Car elle comprenait la peine qu’il subissait. Oublier Estelle serait difficile. Voir même impossible. Calliope en avait bien conscience malheureusement. Alors, pouvait-elle réellement accepter la requête particulière de Leo ? Etait-il possible d’amener quelqu’un à nous aimer par la force ? Le terme était sûrement mal choisi. Mais la rouquine ne lui en voulait pas vraiment… Le garçon était peiné. Pire encore, il était perdu. Elle tâcherait alors de surmonter cette demande sans pour autant la respecter entièrement. Callie se refusait de forcer quelqu’un de cette manière : on restait toujours maitre de ses sentiments.
Ses pleurs lui crient de le soutenir. Son regard passe de ses yeux à ses lèvres, tout était un véritable casse-tête. Que pouvait-elle risquer de plus à présent ?


_ Tu ne te bruleras pas.


Le lion restera en cage encore un temps. Juste assez pour qu’il s’éloigne de leur ennemi commun : le soleil. En attendant, la rouquine forçait les mains de Leo à se déloger de ses joues. Elle se hissait ensuite sur la pointe des pieds et rapprochait son visage près du sien. La respiration lente, on pouvait sentir son hésitation. Mais à présent, il n’y avait plus d’Estelle pour la retenir. Calliope pouvait capturer les lèvres du lion sans rien craindre, car d’une certaine manière, elle avait eu son autorisation. Sa main se plaçait au niveau de sa nuque et elle comblait le dernier espace qui les séparait. Un simple baiser, pour prouver son amour. Corps contre corps, nez contre nez, elle souriait d’abord pour finalement exercer une légère pression sur ses lèvres qui ne lui étaient plus interdites.

Le soleil s’éteignait sur leurs destins. Ce dernier avait blessé les yeux de son adorateur et la lune ne brillait pas assez pour ces yeux aveuglés par l’amour. Et à présent, la lune était en train de devenir un nouveau rêve. Il voit enfin sa lueur car elle aussi, elle brille, à sa manière. Elle nous fait lutter contre l’obscurité.

Le baiser est la plus sûre façon de se taire en disant tout. Un simple et unique.


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Trop brutal, trop perdu et confus. Tu agis sans réfléchir. Tu blesses, tu piques, tu fais souffrir au même titre que tu te fais aimer. Tu ne contrôles rien. Tu es si maladroit, si naïf... Tu sais et pourtant les mots s'échappent de ta gueule en jappement triste.  Il s'agit là d'un appel à l'aide, d'un feulement grossier de lionceau abandonné. Tu ne comprends que trop tard que cette phrase ronronné était lourde et acerbe. Elle a réussis a te brûler la poitrine de remord et tu n'oses imaginer la douleur encaissée par la Givrali. Tu te sens si con. Tes petites pattes semblent vouloir saisir Calliope. Un geste d'enfant qui demande le pardon sans savoir comment s'y prendre. Naturellement , tu cherches le contact, constamment, inconsciemment, comme si le bout de tes doigts pouvaient révéler le vrai en toi.

▬ Calliope, je...

Ta voix est encore brisée de fins sanglots et est aisément recouverte par les mots de la demoiselle. Sans doute avait-elle déjà compris... Tu esquisses un petit sourire, un étirement de lèvres particulier, mêlant honte et plaisir. Tu es si désespérant.  Et pourtant Callie est si délicate avec toi, si douce...Elle avait reprit tes mots et cette phrase soufflée t'était apparue comme une promesse.  "Tu ne te bruleras pas". Ça raisonnait, ça allégeait la conscience. Tes mains furent alors déplacées. Tu te laisse faire, entièrement à sa merci. Elle te contrôle, elle est devenue ta gardienne. Tu lui en as donné le droit. Qu'elle abuse de ta faiblesse, qu'elle t'emprisonne... qu'elle te fasse sienne, tu ne résisterais pas... Pas avec elle.

Encore embrouillé, tu ne sens pas l'une de ses mains glissées jusqu'à ta nuque. La distance qui vous séparez tantôt fut grignoter, dévorer avec envie et toi, stoïque, captif de ses moindres faits et gestes la regarde, les yeux rond de surprise. C'est alors que les paupières de la Givrali se ferment. Ses lèvres en pli adorable, humide d'un sourire qui te semble brisé, s'approchent, convoitant les tiennes comme seul remède, comme seul trésor. Elle n'avait rien dit, elle n'eut qu'un petit souffle, séduisant, exquis, hypnotisant. Et c'est là, et seulement là, que ses lèvres se posèrent sur les tiennes.

Électrisant, tu te sens entraîner contre Calliope. Tu ne cherches pas a résister, tu te laisses aller et naturellement tes bras viennent s'enrouler autour du corps de la demoiselle.Tu ne recules pas, tu ne détaches pas tes lèvres de celles de la Givrali, au contraire. Une sorte de remerciement, ou une réelle envie de partager cet instant, tu ne sais pas trop, tu ne réfléchis plus vraiment.

L’instant fut bref, car rappelé par la raison, tu es le premier a bouger, faisant remonter tes mains dans le dos de la jeune médecin. Tu éloignes ton visage, déliant tes lèvres des siennes. Derrière toi, tu sentais le soleil s'éteindre. Le ciel s'était assombri, noyant la salle de classe dans la pénombre. Tu retires alors tes lunettes, les joues légèrement rouge de cet échange non anticipé. Quelque chose d'étrange, d'attachant, de bizarrement puissant s'était produit, comme une rencontre longtemps attendue. Yeux encore clos, tu les ré ouvres délicatement. Tu n'es plus surpris d'y voir clair malgré les ombres qui noient la pièce, tes yeux s' étant naturellement habitué a l'obscurité, tel les iris d'un fauve. Brillants d'une lueur similaire, tu cherches a entraver celui tout aussi ambré de ta collègue.

Rare sont ceux qui ont put te regarder droit dans les yeux sans être confronté à tes verres opaques. Rare était les moments où tu pouvais te permettre de retirer tes lunettes en plein milieu de la journée et profiter des véritables couleurs de la vie...

Tu ne savais que dire et comme si tu étais privé de parole, tu laissas tes gestes parler pour toi même. Visiblement confus par cette journée un peu trop fortes en émotion, tu viens coller ton front sur celui de Calliope, silencieux, gêné, encore un petit peu perdu, mais bien moins triste. Dans ce même rapprochement, tu ne sais quitter son regard. La lueur de ses yeux ne t'était jamais apparue aussi éclatante.


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