| La chambre est d'un blanc immaculé, calme, même silencieuse. Un petite fille est là. Elle crie de toutes ses forces à l'aide. Une femme est allongée sur le lit, les yeux fermés, une larme sur sa joue. Personne ne vient, la petite fille est toute seule. Le tout disparaît. La pièce est toujours blanche. Une fille arrive et dit : "Tout est de ta faute !" puis elle disparaît. 2 petits arrivent à leur tour et disent : "Tu nous l'as enlevé !" puis disparaissent. Un autre petit garçon arrive et dit : "A cause de toi je n'ai jamais pu là connaitre !" puis disparaît. Enfin un adulte arrive et dit "Tu m'as pris ma femme !". Tout le monde réaparait et crie : "Si maman n'est plus là c'est à cause de toi!" Je me réveille en hurlant. Ce cauchemar, il était encore pire que les autres. Je n'en peux plus. Vous avez raison, c'est à cause de moi si toi, Julie, tu as perdu cette femme qui t'inspirait, c'est à cause de moi si, Amandine et Mathieu, vous n'avez plus cette femme pour vous protéger, c'est à cause de moi que toi, Elwey, que tu ne verras jamais ta mère, c'est a cause de moi si toi, Papa, tu as perdu la femme de ta vie. C'est a cause de moi que Maman est morte. Je n'ai rien fais quand je le pouvais. Je suis restée là à la regarder mourir. Je vous ai tous fait souffrir. Julie, ta rébellion était justifié et les cicatrices que tu m'as laissé le sont aussi. Je n'ai plus la force de supporter ce fardeau, sa mort pèse trop sur mes épaules. Je me lève, allume ma petite lampe et passe devant le miroir. Je suis blanche comme un linge, le front ruisselant de sueur, et les larmes coulent sans arrêt sur mes joues. Voilà à quoi je suis réduite. Un monstre, voilà ce que je suis. Ruru, réveillée par mes cris, est à côté de moi et semble apeurée. Je veux sortir d'ici. J’éteins la lumière et quitte ma chambre en mini short et t-shirt à manche courte alors qu'il fait -2 dehors. Ruru me suis. J'ai besoin de me vider la tête, de chasser cette idée qui pourtant est vraie. Maman, est ce que toi aussi tu penses que c'est de ma faute ce qui t'est arrivée ? Je quitte le dortoir en courant, sans même faire attention si quelqu'un est là, et me dirige au hasard à travers l'académie. Je ne peux plus m’arrêter. Je cours, cours et cours comme pour m'enfuir. Mais fuir quoi ? Cette idée ne partira pas comme ça. Dans ma course je suis stoppée net quand je rentre dans quelqu'un. Quelqu'un à cette heure là ? Je relève la tête. J'ai bien percuté quelqu'un mais qui ? Ce garçon est là debout à me regarder. Je ne peux plus retenir mes larmes, mes yeux se troublent et je pleure toutes les larmes de mon corps... Point de vue de Ruru (Zorua) Idalienor ne va pas bien du tout. Elle a encore fait un cauchemar cette nuit. Je sais ce qu'elle a, elle m'en a déjà parlé une fois alors que j'insistais beaucoup. Elle compte énormément pour moi je ne peux pas la laisser comme ça. Je lui cours après et quand elle percute ce garçon elle se met à pleurer, beaucoup cette fois. Je ne l'ai jamais vu mais peut être qu'il pourra l'aider, c'est ma chance. Je lui grimpe sur l'épaule et me colle à sa joue et essaie de lui parler : "Aide là s'il te plait, elle a besoin d'aide..." |
![Sous les étoiles, les secrets sont révélés...[Adam Miler][Abandon] Ko4m](https://zupimages.net/up/20/45/ko4m.png)
La nuit est fraiche ce soir, ça ne m'arrange pas. Az et moi sommes frileux, mais on est encore plus claustrophobes. Si on reste une minute de plus dans ce dortoir, on va devenir fous. J'ai patiemment attendu que les autres des Voltali aillent se pieuter pour partir me promener peinard : pas question de rester le cul vissé sur une chaise alors qu'il reste encore plein d'endroits à explorer dans l'académie.
Ça ne fait qu'une semaine à peine que j'ai débarqué dans le bahut et j'avoue que c'est plus sympa que ce à quoi je m'attendais : finalement les infrastructures sont dix fois plus grandes que dans ma petite tête, si bien que j'ai pas encore eu le temps d'en faire le tour. Faut dire qu'il a fallut d'abord saluer les gars du dortoir et apprendre à faire tout un tas de grimaces pour être aimable. Je n'ai encore rencontré personne mais je crois que ça m'arrange bien ; j'ai toujours été bien plus doué pour la solitude.
Malheureusement pour moi, on dit que l'homme ne peut vivre seul. Personnellement je me contente très bien de la compagnie des pokemon ; Azaël ne parle peut-être pas mais il me comprend mieux que n'importe qui. Et lui ne me force pas à être sociable quand j'en ai pas la moindre envie : en plus il est tellement doué pour creuser vite que petit, il piquait les sandwichs de ceux qui me faisaient du mal pour me les donner. Je trouverai jamais un aussi bon ami chez les humains.
C'est vrai, je trouve les humains beaucoup plus inconstants, égoïstes et... rapides, en pleurs et... le choc a eut lieu. Je me promenais le nez en l'air dans le parc, les épaules crispées par le froid, quand j'ai entendu des sanglots avant d'apercevoir un éclair brun me percuter. J'ai rien compris, je me suis juste retrouvé sur le sol glacial, Azaël à mes côtés et un petit pokemon noir perché sur mon épaule. Il semble vouloir me dire quelque chose et désigne la jeune fille qui vient de me mettre au tapis. J'ai un peu honte d'un coup : j'avais pas remarqué que c'était une fille, pleurant, en plus ! De vraies larmes de crocodiles, avec des sanglots, des tremblements, bref la totale.
C'est plus fort que moi, je panique grave quand une fille pleure. C'est dangereux ces trucs-là, ça vous retombe toujours dessus, j'en connais un rayon grâce à mes sœurs. Je sais pas trop quoi faire mais rester planté dans le sol comme un piquet ne me plaît plus : je m'accroupis pour tendre un mouchoir à la jeune fille dont je vois même pas le visage. Je suis pas psy, mais je décide d'improviser.
« Hey, arrête de pleurer. Sèche tes larmes et raconte-moi si tu veux. Moi c'est Adam, dortoir Voltali. »
Je crois qu'elle va vite s'apercevoir de mes talents cachés pour sympathiser avec le commun des mortels.
| Non seulement j'ai des soucis, mais en plus il faut que quelqu'un me voit dans cet état. En même temps c'est de ta faute, tu n'avais qu'à pas foncer au hasard en espérant que tout aille bien. De toute façon rien ne va... Il me parle et me tend un mouchoir. Je lève les yeux vers les lui, saisis le mouchoir en dégagant mes cheveux de ma tête. Merci, moi c'est Idalienor des Pyrolis J'essaie de lui sourire mais pour une des rares fois dans ma vie, je n'y arrive pas. Je me sens minable, je ne le connais même pas et je dois lui étaler ma vie. Mais je crois que j'ai vraiment besoin de parler à quelqu'un...Je me lève et vais m’asseoir sur un banc juste à côté en essayant de sécher mes larmes mais ce n'est pas très efficace. Il s'assoit à côté de moi et attend gentillement mon récit. Il faut bien se lancer Adam...Si une petite fille de 10 ans, heureuse d'avoir à nouveau un petit frère, reste un peu avec sa maman après l'accouchement et voie qu'elle a mal mais de dit rien. Si elle se dit qu'elle ne veut pas la déranger, et se contente de lui parler et de lui sourire. Si finalement, ce qu'elle ne pensait que léger à coûté la mort de sa maman. Penses-tu qu'elle aurait pu y changer quelque chose ? Penses-tu qu'elle est responsable de ce qui est arrivée ? Cette idée la ronge de l'intérieur, elle ne sait plus quoi faire...Pendant plus de 4 ans, elle a enfoui cette pensée au fond d'elle même mais maintenant elle se rend compte de sa responsabilité dans ce qui est arrivée. Sa famille a beau lui dire que c'était un accident, que c'est à cause d'une erreur de diagnostic, elle n'arrive pas à se sortir cette idée de la tête. Elle a besoin d'aide... Pourquoi avais-je parlé à la 3ème personne ? De toute façon il n'est pas idiot. Il sait très bien que c'est de moi que je parle. Les larmes ne cessent pas. Elle coulent le long de mes joues avant de tomber sur le mouchoir que je serre dans ma main. Je venais de passer un appel à l'aide à quelqu'un que je ne connais pas du tout. Mais je ne sais pas, il m'inspirait confiance. J'ai l'impression de voir en lui le grand frère que je n'ai jamais eu. Point de vue de Ruru Visiblement, il a compris ce que je voulais lui dire c'est bien. Il accompagne Idalienor jusqu'à un banc et parle avec elle. J'espère qu'elle a trouvé la personne qui l'aidera a enfin se libérer du fardeau qu'elle porte. Arceus s'il te plait. Cette fille est la gentillesse incarnée, tu ne peux pas la laisser comme ça. Le garçon était accompagné d'un pokemon. Je vais peut être pouvoir discuter avec lui. Tu penses que ton dresseur pourra l'aider ? |
Idalienor. Un prénom original ça, plutôt joli. Les Pyroli ? J'ai cru entendre les gars du dortoir en parler entre eux quelques fois en plaisantant, mais je n'ai jamais compris les allusions faites aux soldats. En tout cas je reconnais que ce n'est pas le moment de lui poser la question ; ses longs cheveux bruns repoussés en arrière, elle découvre son visage triste et bouffi par les larmes pour aller s’asseoir sur un banc à proximité. Je la suis, préférant garder le silence, conscient qu'elle semble être plus bas que terre.
Son pokemon est sur nos talons, il est descendu de mon épaule à présent et semble discuter avec mon Osselait. Je ne connais pas l'espèce du sien, je n'en avais jamais vu avant mais je le trouve plutôt intriguant. Azaël n'est pas des plus sociable, un peu comme moi, mais la situation semble le laisser pantois lui aussi et je le vois répondre au petit renard noir. Pendant ce temps, Idalienor sanglote fort et semble prendre sur elle plus que jamais pour se confier à moi.
- Adam...Si une petite fille de 10 ans, heureuse d'avoir à nouveau un petit frère, reste un peu avec sa maman après l'accouchement et voie qu'elle a mal mais de dit rien. Si elle se dit qu'elle ne veut pas la déranger, et se contente de lui parler et de lui sourire. Si finalement, ce qu'elle ne pensait que léger à coûté la mort de sa maman. Penses-tu qu'elle aurait pu y changer quelque chose ? Penses-tu qu'elle est responsable de ce qui est arrivée ? Cette idée la ronge de l'intérieur, elle ne sait plus quoi faire...Pendant plus de 4 ans, elle a enfoui cette pensée au fond d'elle même mais maintenant elle se rend compte de sa responsabilité dans ce qui est arrivée. Sa famille a beau lui dire que c'était un accident, que c'est à cause d'une erreur de diagnostic, elle n'arrive pas à se sortir cette idée de la tête. Elle a besoin d'aide...
Elle me scotche sur place. Si je m'attendais à ça ! D'accord, je pensais pas non plus au cliché de l'ongle cassé, mais entendre ça, Arceus ! Je pensais que ça la soulagerait de lâcher son sac, mais ses sanglots continuent, la pauvre semble perdue et épuisée. Je ne sais pas quoi lui dire, nous nous connaissons à peine, mais je suis persuadé qu'elle se met martèle en tête. Il va falloir marcher sur des oeufs, je m'en voudrais d'aggraver son état... d'ailleurs j'ai un autre mouchoir dans ma poche, je lui tends avant de m'adresser à elle.
- Tiens, prends-le. Écoute, je doute que la petite fille de dix ans ce jour-là ait pu faire plus qu'un miracle. C'est vrai, elle ne pouvait pas prévoir la gravité de la situation, peut-être même pas la comprendre. Les enfants ne sont pas médecins après tout. Tu crois que les médecins qui s'occupaient d'elle s'en veulent, eux ? Tu crois qu'ils ne font jamais d'erreurs, eux ? Ils en font tous les jours...
Ok je suis pas sûr de mon coup, j'ai l'impression que ce que je dis n'a aucun sens en plus d'être cliché. Je crois comprendre son remords, mais je ne comprends pas pourquoi elle se flagelle ainsi. Naïvement, je lui pose la question, mais cette fois-ci je suis plus direct : autant qu'on soit francs, on est tous les deux là, assis sur ce banc en pleine nuit glaciale avec personne pour nous interrompre.
- Tu crois que ta mère te tient pour responsable quelque part là-haut ? Moi je crois que ça lui ferait pas plaisir de voir sa fille s'accuser et se rendre malade comme ça pour une erreur qu'elle n'a pas commis.
Du côté des pokemon et d'Azaël -
Azaël - J'en sais rien. D'habitude, il sait écouter, mais il est maladroit, surtout quand il ne connaît pas bien la personne. Mais il est gentil, il va pas la laisser repartir sans écouter ce qu'elle veut lui dire. Qu'est-ce-qui s'est passé, elle courrait pour aller où ?
| Mes pleurs ne s'arrêtaient pas. Impossible de faire autrement. Il devait surement se moquer de moi à l'heure qu'il est. Une fille qui pleure comme une gamine de 4 ans, c'est pas le top de l'élégance. Moi qui veut toujours donner une bonne impression de moi c'est loupé et bien comme il faut. Mais bizarrement je n'ai pas envie de m'enfuir comme j'aurais pu le faire avec n'importe qui. Je me sens comme "attiré" par lui, sa présence me rassure, un petit peu... Après mon monologue, il me répond. Je ne m'attendais pas à ça. Je pensais qu'il allait se taire et dire des choses banales comme on peut l'entendre de certains psy. Quand j'étais petite, je suis allée voir un psy. Pas de mon propre chef, ma tante m'avait forcé. Je ne voulais pas le voir. Je n'y suis allée qu'une seule fois. Il me posait des questions idiotes mais à ce moment là je ne réalisais pas encore ce qui était arrivé. Je lui ai donc fais comprendre que je ne voulais plus le voir. Depuis je ne suis jamais allée. Lui il me parle des médecins. Des médecins. C'est vrai que eux aussi doivent énormément s'en vouloir quand un patient décède. Mais celui qui s'occupait de maman ne rentre pas dans cette catégorie. Tu as surement raison, mais le médecin qui s'occupait de ma mère n'était pas de ce genre là. Grace à l’enquête qui a été mené suite à la plainte de mon père, nous avons découvert que si le médecin s'est trompé sur le diagnostic c'est parce que il était "soi disant" trop occuper à appeler sa maîtresse et qu'il n'avait donc pas le temps de s'occuper de ma mère. Je me souviens de ce jour comme si c'était hier. Le pourquoi de cette erreur. Monsieur était trop occupé à envoyer des textos à sa maîtresse pour faire son boulot correctement. C'est cette révélation qui a poussé mon père dans une dépression. J'ai cru que cette journée ne s’arrêterait jamais. J'avais peur de l'avenir sans maman pour nous aider. Peur de ce qui nous attendrait et surtout peur d'expliquer à mon plus petit frère que sa maman est mort à cause d'un médecin et de sa propre sœur... - Tu crois que ta mère te tient pour responsable quelque part là-haut ? Moi je crois que ça lui ferait pas plaisir de voir sa fille s'accuser et se rendre malade comme ça pour une erreur qu'elle n'a pas commis. Ces propos me choquent et me ramènent à la réalité. C'est vrai que je me suis souvent posée la question. Est ce que maman quelque part tu penses que j'aurais pu changer ton destin ? Je n'ai pas la réponse à cette question... Je ne sais pas... Est ce qu'elle me juge responsable ? Est ce qu'elle pense que si j'avais appelé un médecin à ce moment là, elle serait toujours là ? Papa n'aurait pas fait de dépression, ma sœur ne m'aurait pas tendu tous les pires coups du monde jusqu'à m'en laisser des cicatrices, et puis ma tante aurait toujours sa sœur avec elle... Je ne sais pas... Je ne trouve pas de mots pour dire ce que je ressens. Cette colère contre moi qui me rend malade, je n'arrive pas à m'en défaire.... Point de vue de Ruru Elle n'allait nulle part à vrai dire. Je pense plutôt qu'elle fuyait ses pensées. Mais si cela pouvait marcher comme ça se serait trop beau. Elle a perdu sa maman il y a 5 ans et s'en croit responsable. J'ai bien essayé de lui sortir cette idée de la tête mais je n'ai pas réussi, j'espère que ton dresseur fera mieux que moi. |
Plus j'écoute cette fille, plus je la trouve triste. Je ne vois pas l'intérêt de lui poser des questions à propos de son histoire familiale : je ne pense pas qu'entrer dans les détails la soulagera davantage. Après tout, elle a peut-être juste besoin d'en parler. Je me souviens que ma sœur me disait souvent, à propos de la disparition de papa, que parler sans cesse de la même chose ne nous aidait pas à nous sentir mieux. J'imagine qu'Idaliena garde ça pour elle depuis longtemps, qu'elle a besoin de l'exprimer. Le seul ennui c'est qu'elle n'en profite pas pour s'écouter ; elle n'est plus cette gamine de dix ans maintenant, elle devrait savoir qu'elle n'est pas responsable. D'ailleurs, je pige pas pourquoi elle insiste sur sa culpabilité, alors qu'elle connaît le vrai coupable.
- Tu as surement raison, mais le médecin qui s'occupait de ma mère n'était pas de ce genre là. Grace à l’enquête qui a été mené suite à la plainte de mon père, nous avons découvert que si le médecin s'est trompé sur le diagnostic c'est parce que il était "soi disant" trop occuper à appeler sa maîtresse et qu'il n'avait donc pas le temps de s'occuper de ma mère.
- Attends, tu connais le responsable de la mort de ta mère, mais tu continues malgré tout de t'accuser toi ? Tu voulais faire quoi à dix ans, trouver le vaccin contre le cancer ? Y'a plein d'erreurs médicales qui sont dues à des inattentions ou des erreurs. C'est pas toi qui l'a commise.
J'avais envie d'ajouter que c'était donc logique qu'elle laisse tomber la culpabilité. Plus facile à dire qu'à faire ! Je me mets à sa place : elle a l'air de mariner cette rancune envers elle depuis longtemps, je comprends qu'elle se pose des questions, mais je crois qu'elle n'y voit pas très clair. Elle est même complètement paumée vu ce qu'elle ajoute.
- Je ne sais pas... Est ce qu'elle me juge responsable ? Est ce qu'elle pense que si j'avais appelé un médecin à ce moment là, elle serait toujours là ? Papa n'aurait pas fait de dépression, ma sœur ne m'aurait pas tendu tous les pires coups du monde jusqu'à m'en laisser des cicatrices, et puis ma tante aurait toujours sa sœur avec elle... Je ne sais pas...
- C'est comme tu dis, tu ne peux pas savoir. Dis-toi simplement qu'elle aimerait que tu ailles mieux. Tu sais que le médecin est coupable, n'est-ce pas Idalienor ? C'est pas toi qui doit te poursuivre sans relâche pour t'accuser à tort, la poursuite aurait dû être pour ce crétin qui n'a pas fait correctement son métier.
Je suis un peu direct mais elle ne se calmera jamais si elle continue à pleurer et paniquer comme ça. Il commence à faire frais, nos pokémon continuent de discuter entre eux, et je commence à me demander ce que je fais là. J'ai pas l'habitude de me retrouver dans ce genre de situation, elle doit s'apercevoir de mon inutilité mais en même temps c'est dur de discuter de ça avec elle alors qu'on se connaît à peine. J'espère au moins pas faire de faux pas pour aggraver sa peine.
Du point de vue des pokemon, Azaël -
Je me demande s'il y arrivera. Si toi tu n'as pas réussi, pourquoi tu crois qu'Adam y arrivera ? J'espère qu'il y arrivera mais maladroit comme il est... ça a pas l'air facile en tout cas, j'espère pour toi que ta dresseuse est plus heureuse d'habitude. Les humains sont vraiment compliqués parfois... tu es avec elle depuis longtemps?
| Plus je l'écoute, plus je sens comme une colère mélangée à du dégoût monter en moi. Je sais que d'un côté il a raison mais c'est plus fort que moi, je ne peux m’empêcher de m'accuser. Heureusement que les autres ne m'ont jamais vu dans cet état. Sinon Papa, père poule comme il est, m'aurait couvé comme une fille de 2 ans jusqu'à ce que potentiellement ça aille mieux, Marie m'aurait expliqué pleins de fois que ce n'était pas ma faute, Julie m'aurait regardé de loin sans savoir quoi faire, Amandine et Matthieu n'auraient pas compris le pourquoi du comment et Elwey aurait surement dut que j'étais bête de pleurer. Voilà une famille bien atypique que j'ai. Mais je les aime tellement. Je les ai tous privé de Galatée, de maman... C'est simple de dire ça mais as-tu déjà vu quelqu'un mourir sous tes yeux ?! Je sais bien que je ne suis pas la responsable direct de ce qui est arrivé mais se rendre compte qu'on aurait pu y changer quelque chose, que si j'avais bougé le petit doigt et osé m'exprimer, on aurait pu encore la sauver ! Cette idée m'est insupportable ! Ca me détruit ! Je viens de lui crier dessus alors qu'il n'a rien fait. Il est là avec moi, il ne me connaît pas mais il m'aide de son mieux et en retour je lui crie dessus. Je suis un monstre. Je n'ose même plus me regarder en face. Cette tristesse qui m'habitait s'est transformé progressivement en colère contre moi même. Je voudrais tuer cette petite fille que j'étais et lui dire que ce n'était qu'une abruti, qu'elle aurait du s'imposer, dire ce qu'elle voulait, ne pas bêtement sourire en croyant que comme par magie les choses iraient mieux. Je ravale ma salive pour parler. Le silence m'engoisse encore plus. Je suis désolée d'avoir crié comme ça, je n'aurais pas du. Je ne voulais pas...Tu es là pour moi, tu veux bien discuter avec une inconnue. Tu acceptes même qu'elle te raconte sa vie alors que probablement tu n'en a rien à faire. Je suis désolée je crois que je vais y aller. Encore désolé du dérangement. Je me lève du banc sur lequel j'étais assise, prête à retourner dans ma chambre dégoûtée par mon attitude. En fait tous chez moi me dégoutte. Mais au moment où je fais un pas vers l'avant il me saisit le poignée... Point de vue de Ruru Je pense que les humains sont capable de s'échanger des choses qu'un pokemon ne peut pas transmettre. Et puis un garçon qui aide une fille ça fait un peu conte de fée tu ne trouves pas ? J'avoue que la situation n'y prête pas tant que ça mais bon. Oui d'habitude elle est bien mieux que ça. Elle est gentille comme tout, je crois que c'est l'être le plus gentil que je connaisse. Elle est hyper sportive, on fait tout le temps la course et elle m'emmène partout sauf là où il y a trop de bruit parce qu'elle sait que je déteste ça. Je suis avec elle depuis Septembre et franchement je suis très contente et toi depuis combien de temps es-tu avec lui ? |
La situation m'échappe ; je savais que j'aurai mieux fait de me taire, comme chaque fois que j'ouvre la bouche. Idalienor me rappelle un peu mes sœurs, je les ai faites pleurer elles aussi, mais puisqu'on est du même sang, on s'est réconciliés. Là, tout ce que j'ai réussi à faire, c'est me mêler de ce qui ne me regarde pas malgré moi et mettre une inconnue en rogne. Elle me crie dessus : à sa place, j'aurai sans doute eu la culpabilité du survivant aussi et je ne peux rien y faire. Je pense qu'elle a besoin de vider son sac, je me tais donc pendant qu'elle s'agite, qu'elle se lève, qu'elle crie son chagrin et qu'elle me le jette en pleine face.
Sa colère l'a laissée pantoise d'un coup. Alors qu'elle me crie que je ne suis qu'un inutile, incapable de comprendre ce qu'elle ressent, elle s'arrête d'un coup, respire bruyamment puis porte le mouchoir à ses yeux pour tamponner ses larmes. Moi je reste figé, incapable d'y ajouter quoique ce soit. Un ange passe, nous laissant seuls sous la voûte noire du ciel, plongés dans un silence tendu. Idalienor semble avoir rassemblé ses esprits dans une ultime tentative d'excuse.
- Je suis désolée d'avoir crié comme ça, je n'aurais pas du. Je ne voulais pas...Tu es là pour moi, tu veux bien discuter avec une inconnue. Tu acceptes même qu'elle te raconte sa vie alors que probablement tu n'en a rien à faire. Je suis désolée je crois que je vais y aller. Encore désolé du dérangement.
Je l'attrape par le poignet avant qu'elle ne s'enfuie prostrée dans sa colère aveugle ; sans m'en rendre compte, malgré moi-même. Je n'ai pas de formules magiques à lui donner, je ne suis pas gourou et n'ait pas de keckleon séchés à lui donner pour défaire le mauvais sort. La seule personne à avoir la clé de sa guérison, c'est elle-même, mais on amène pas une parfaite inconnue, en un quart d'heure, à panser des blessures vieilles de plusieurs années. Je la tiens toujours par le poignet, me lève, l'assied sur le banc, lui tend un autre mouchoir propre. J'agis à l'aveuglette en la prenant par les épaules : je ne suis pas bien sûr de ce que je fais, mais comme la parole ne l'aide pas, je choisis de la consoler par les gestes. Parfois, une simple caresse ou une légère étreinte suffisent à dissiper un peu la peine. Je me rassieds donc à ses côtés, passe mon bras autour de ses épaules et appuie légèrement sa tête sur mon épaule. J'ai souvent fait ça avec ma sœur Danaé ; je ne sais pas si Idalienor y est sensible, mais je ne pense pas que la laisser errer dans l'académie dans cet état lui sera plus favorable. Je tente le tout pour le tout une fois qu'elle s'est un peu calmée.
- Je me suis un peu baladé avant de venir ici, j'ai remarqué le terrain de sport plus loin. Tu veux aller te promener un peu ? Je n'ai pas encore fait tout le tour du parc, une ancienne pourrait me montrer tout ça d'un peu plus près, tu penses pas ? Ça nous ferait du bien de nous dégourdir un peu, nos pokemon aussi.
Je ne sais pas depuis combien de temps on est là mais je crois que rester ici une heure de plus à discuter du même sujet la rendra folle, et moi d'autant plus inutile. Vu qu'elle semble moins agitée, je lui propose qu'on se change les idées, espérant que ça lui fera oublier son chagrin l'espace d'un instant au moins.
Du côté d'Azaël -
Je ne sais pas si ça a l'air d'un conte de fées, je n'ai jamais vu Adam amoureux de quelqu'un jusqu'à maintenant. J'espère que ta dresseuse retrouvera son sourire alors, elle doit être plus agréable quand elle est gaie. Moi aussi Adam me sort beaucoup, en fait avec lui je ne suis jamais dans ma pokeball et comme il aime les randonnées, il m'emmène toujours avec lui. Ça ne fait pas longtemps qu'on se connaît mais je sais que je suis tombé sur le bon dresseur, lui ne me fait pas travailler mes attaques du matin au soir au moins ! D'ailleurs, avant qu'on ne vous rencontre, on se promenait dans les environs, j'aimerai bien continuer. Je préfère ça aux combats d'arènes, pas toi ?
| Je lui ai crié dessus alors qu'il n'avait rien demandé. Je me déchaîne sur lui alors qu'il m’écoute gentille ment et essaie de me comprendre et voilà ce que je lui donne en retour. Je ne devrais même pouvoir le regarder en face. Je me lève du banc quand il me retient pour m’empêcher de partir. Pourquoi ? Il se lève à son tour et me force à m’asseoir sur le banc avant de poser ces mains sur mes épaules pour me tenir. Je ne comprends pas, pourquoi il m'empêche de partir ? Je me suis énervée contre lui mais il veut toujours de ma présence. C'est comme si il essayait de parler par des gestes, avec ses yeux. Il me fixe du regard. C'est assez impressionnant. Ensuite il se rassoit à côté de moi, passe son bras autour de mes épaules et approche pas tête de son épaule. Je suis maintenant là, collée contre lui, à moitié en pleurs. C'est assez étrange comme situation. Mais là je n'ai pas envie de riposter ou de dire quoi que ce soit. Je suis juste bien avec lui. Mon cœur qui s'était emballée se calme et mes larmes s’arrêtent. En un instant il avait réussi à me calmer. D'une vois toute timide je le remercie. Nous restons ainsi quelques minutes. Cette mini étreinte ma calmer. - Je me suis un peu baladé avant de venir ici, j'ai remarqué le terrain de sport plus loin. Tu veux aller te promener un peu ? Je n'ai pas encore fait tout le tour du parc, une ancienne pourrait me montrer tout ça d'un peu plus près, tu ne penses pas ? Ça nous ferait du bien de nous dégourdir un peu, nos pokemon aussi. Je relève la tête pour lui répondre Oui je veux bien, marcher nous fera du bien et à nos pokemons aussi. Tu sais ancienne est un bien grand mot. Je ne suis là que depuis septembre alors que certains sont à l'académie depuis 2 ans. Je vais te faire faire le tour du parc, je viens souvent courir ici. Me promener ne me fera pas de mal. Ruru aussi en a surement marre de me voir pleurer. Et puis toi aussi maman, je suis sûre que tu ne m'en veux pas. Il a raison, je me bouffe pour rien. Mais tu comprends c'est plus fort que moi. Je vais faire des efforts, me battre pour que petit à petit cette idée qui aujourd'hui me dévore ne soit plus qu'un lointain souvenir. Dis, je peux prendre ta main ? Mais qu'est ce qui m’a pris de dire ça moi ?! C'est carrément impoli ! On n'est pas un couple non plus ! Quelle idiote. Je n'ai jamais fait ça jusqu'à présent mais là c'est sorti tout seul. Je vois vraiment en Adam le grand frère que j'aurais aimé avoir, celui qui m'aurait soutenu dans les moments. C'est de quelqu'un comme lui que j'aurais eu besoin dans ses moments-là... Point de vue de Ruru Mais je ne pensais pas à des sentiments amoureux moi. Je pense qu'Idalienor est trop maladroite pour ça. Elle a tendance à voir les gens soient comme des modèles soient comme des frères et soeurs qu'elle ajouterait à sa grande famille alors tu vois un peu. Après je serais très heureuse si elle trouvait le prince charmant. Il m'arrive de me battre parfois contre des pokemons sauvages mais jamais contre des pokemons appartenant à d'autres dresseurs et j'avoue que je n'en ai pas trop envie. Je préfère ce que je fais avec Idalienor. Ensemble on va souvent chercher des plantes dans la forêt, elle est Pokeathlète médecin et en plus elle était l'apprentie d'une herboriste avant. (Les 2 dresseurs se lèvent du banc) A tiens ils veulent qu'on bouge, ça ne nous fera du bien. Une course ça te tente ? |
Pour une fois, j'ai enfin eu une idée qui fait mouche. Idalienor semble ravie à l'idée de pouvoir se promener un peu, je pense que ça nous fera du bien à tous les deux plutôt que de rester là, murés dans le silence, immobiles comme des statues. C'est qu'il commence à peler très sérieusement et un peu d'exercice ne nous fera pas de mal. Mais avant de se mettre en route, au moment où nous nous levons, elle me demande pour me prendre la main. D'un coup, après avoir dit ça, elle gesticule nerveusement pour dissimuler sa gêne ; je ne la crois pas prête à se jeter à mon cou mais pour éviter toute ambiguïté, je la laisse me tenir par la manche de ma veste. Je comprends qu'elle a simplement besoin de réconfort : que ce soit une main posée sur l'épaule ou autres, un contact physique apporte toujours un peu de chaleur. Dommage que j'y sois plutôt allergique mais mes sœurs m'ont rendu moins réfractaire dans l'enfance à force de me prendre pour leur poupée.
Par une nuit glaciale et à l'ambiance si sombre, la pauvre Idaliena semble avoir besoin d'une oreille attentive. Je comprends qu'elle ne réclame qu'un peu d'attention pour se sentir mieux. J'imagine ensuite qu'après avoir lâché son sac, changer de sujet de discussion ne pourra que l'aider. Cela fait déjà quelques minutes que l'on a entamé la marche vers le terrain de sport : un peu éloigné des bâtiments de cours, l'académie semble n'avoir épargné aucun sou pour équiper son campus. On trouve toutes les infrastructures nécessaires, au loin je remarque une piste d'athlétisme.
On continue la balade, Idaliena me fait visiter le parc de l'académie. Curieux de savoir quel est le parcours de la jeune fille, je décide de sortir un peu de mon silence, après avoir observé les alentours et tenté de me repérer dans ces nouveaux espaces.
- Depuis septembre ? Moi ça fait à peine deux semaines, on est pas dans la même promo alors. Tu as déjà choisi ta spécialité toi ?
J'amène tranquillement la conversation sur un sujet qui me stresse : ma sœur Danaé a peut-être été trop visionnaire en m'envoyant ici, car je crois qu'en fait, je n'entre dans aucune des cases proposées. Mais je pense qu'en discuter avec quelqu'un, qui, comme moi, vit ça depuis l'intérieur, risque de m'aider un peu. Pendant ce temps, on ne croise personne pendant la balade, on aperçoit juste nos pokemon en train de jouer à ce qui ressemble à une course poursuite.
Du côté d'Azaël -
Elle est médecin ta dresseuse ? C'est cool, je préférerai que ce soit Adam qui me soigne, j'aime pas les centres pokemon. Moi il fait rien du tout de particulier, les humains doivent tous savoir faire quelque chose ici ? Parce que Adam, il fait que dormir pour l'instant.
(Adam et Idalienor se lèvent puis partent)
Ok ! Mais après la course, on s'amuse à creuser plus vite que l'autre ! Toi t'as quatre pattes alors tu vas gagner la course, mais moi je creuse plus vite.
| Je ne vais pas bien moi. Dans un sens c'est vrai parce qu'une fille ne se promènerait pas seule à 2h du mat dans la nuit et le froid en t-shirt manche courte et short pour pleurer. Sauf que je suis tombée sur lui, sur Adam. Il est gentil comme tout et il a bien voulu m'écouter alors qu'on ne se connaissait pas. J'ai eu beau lui crié dessus il est resté. Il m'a même pris dans ses bras pour ma calmer. Je ne sais pas comment le remercier. Mais ce n’est pas une raison pour lui demander de prendre ma main. Par chance, il accepte que je tienne sa manche. Rien que ça, c'est amplement suffisant. On dirait une petite fille qui tient son papa pour ne pas le perdre. Sauf que là ça fait plus grand frère que Papa. Nous partons donc pour que je lui fasse visiter le parc. Je me souviens de ma propre réaction devant toutes ces infrastructures. Tout est si grand je n'en croyais pas mes yeux. On était loin du petit gymnase de Vermilava et de la piscine situé à 3 km de l'école. Ici tout est là pour nous, pour notre scolarité. Après c'est compensé par les frais de scolarité très élevé. Encore merci Papa d'avoir accepté de payer. Sans le savoir, tu mettais de coter de l'argent pour que je puisse enfin m'épanouir hors de ce contexte familial compliqué. Au début, j'avais honte de vous abandonner mais j'ai compris que les choses ont changés et qu’en 5 ans, nous avons appris à vivre sans maman. - Depuis septembre ? Moi ça fait à peine deux semaines, on n’est pas dans la même promo alors. Tu as déjà choisi ta spécialité toi ? Donc c'est bien ce que je pensais, c'est un nouveau qui a débarqué ce semestre. J'ai assisté à la cérémonie d'entrée mais il m'était impossible de retenir tous les visages. Tiens, mon parcours à l'académie l'intéresse. De toute façon je ne compte pas le cacher. Moi je suis Pokeathlète médecin, je suis passé au grade 1 au mois de janvier. Du coup je te retourne la question bien qu'il est fort probable que tu ne saches pas encore. Souvent, les nouveaux ne savent pas trop ce qu'ils veulent faire, quelle spécialité choisir dans cet établissement qui en propose tant. Le pire c'est qu'après il faut en choisir une seconde. Je pense que mon choix est déjà fait et grâce à Cael. Il m'a fait découvrir les Rangers, des dresseurs capables d'établir un lien temporaire avec un pokemon pour qu'il puisse l'aider dans une tache. C'est vraiment top et cela correspond parfaitement à mon projet. Je remarque alors que Ruru et l’Osselait de Adam se courir après. Ils sont mignons tous les 2. Je pense que Zorua lui a proposé une course. D'ailleurs tant qu'on y est ça te dit une course tous les 2. La piste est juste là. A moins que tu es peur de moi bien sûr. Attention, je suis passée en mode défi et je ne compte pas me défiler. Point de vue de Ruru Mais non ne pars pas défaitiste sinon c'est sûr que tu ne vas jamais gagner ! Si tu ne crois pas en toi ça ne marchera pas ! C'est Idalienor qui m'a appris ces valeurs-là. Et après je ferais ta partie de "qui creuse le plus vite" et je ne me laisserais pas faire. Les 2 pokemons se mettent alors à courir et à slalomé entre les pieds de leurs dresseurs avant de se rapprocher rapidement de la poste d'athlétisme. |
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