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« Le truc, avec la perfection, c’est que ça n’existe pas. »
« Plaisir partagé ! J’ai également hâte qu’on travaille ensemble sur un nouveau sujet d’étude ! Attends, quoi ?? »
« Moi Apsu, fils du grand Bahamut, Héritier du dragon créateur, Futur souverains des Carchacrok de l'ancien Hisui, avatar de la Sainte baie Nanana, sauveur légendaire d'oeuf draconique, et libérateur des opprimés de la prison de cristal, je ne laisserai personne faire du mal à l’humaine qui m’aidera à monter aux sommets. »
parApsu
« Je ne suis pas toi. Je ne suis pas fainéante au point de ne pas vouloir faire d’effort. Je ne suis pas de mauvaise foi au point de refuser changer. Et je ne pense pas qu’abandonner quelqu’un soit une solution à ses problèmes. »
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année 11, semestre 2
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Bienvenue sur Leiar ! Une île hébergeant la Pokémon Community, campus universitaire accueillant de tous les profils, humains comme Pokémon. Élève ou adulte, vous vivrez au jour le jour une vie trépidante au sein du campus, votre quotidien ponctué de mille et unes folles histoires typiques de la Pokémon Community. Cette île couverte de cristaux vous réserve quelques surprises, tout ça entre deux cours ou mission pour devenir le meilleur dans vos spécialités respectives ! En savoir plus ?
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Anna Selwyn
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t4955-anna-selwyn
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t4957-anna-slewyn-mentali
Taille de l'équipe : 5/8
Région d'origine : Unys
Âge : 13 ans
Niveau : 18
Jetons : 756
Points d'Expériences : 422
5/8
Unys
13 ans
18
756
422
pokemon
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Unys
13 ans
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Anna Selwyn
est un Topdresseur Ranger
Anna Selwyn
Nom. Selwyn
Prénom. Anna
Âge.  Douze ans
Région d'origine. Unys
Ambitions futures. Comment savoir ? Sans doute scientifique ou ranger
Si tu ne veux pas qu'on te piétine le cœur, ne le laisse pas traîner par terre
Description
  Anna, Anna, Anna... Par où faudrait-il commencer par la décrire ? Lorsqu'on la voit pour la première fois, ce qui frappe c'est sa petite taille, son corps frêle et ses airs de poupées. Naturellement elle n'a pas encore vraiment pris des formes plus féminine et il suffit de quelques centimètres en moins sur la moyenne pour qu'il lui paraisse autant d'années en moins. Les cheveux argentés et de grands yeux d'un bleu profond complètent sa parfaite petite panoplie, rendant aisé de l'imaginer assise, inerte, sur la commode d'une petite fille riche. Bien entendu, en modèle réduit.  Vestimentairement parlant on ne peut pas vraiment parler de style, à son âge et dans sa condition on porte surtout ce qu'on a et ce qui est pratique pour courir dans les champs fleuris et tomber en faisant des rouler-bouler sans finir nu ou détruire le vêtement. En effet, la petite malgré ses airs de petites choses fragile n'a pas dans ses gouts ce que la manif pour tous aurait aimer y voir : courir, ramasser des bâtons pour frapper les buissons avec, sauter, grimper aux arbres, pêcher, jouer dans la rivière et ainsi de suite... Il est aisé de se rendre compte de par cette liste d'un autre trait de son caractère : Anna adore la nature, sortir, dormir dans une cabane qu'elle aurait construite elle-même et ainsi de suite. De ce fait, l'arrivée dans cet internat fut un véritable choc pour elle : en plus de devoir vivre loin de son grand-père, il a fallu qu'elle s'habitue à rester enfermé, assise sans bouger et à recopier des textes qui lui semblait interminable lors des salles de classes.

L'enfant ne parle pas, sans être privée de la parole il est très rare d'entendre le son de sa voix. Il est alors paradoxal de se rendre compte au détour d'une balade en forêt qu'elle est un véritable moulin à parole avec ses « amis » : des créatures imaginaires, son pokemon, le ciel et naturellement, son grand-père. Si l'enfant se met à vous parler normalement, considérez cela comme une preuve d'amitié et d'amour. Les raisons pour lesquels elle s'enfonce dans cette forme de mutisme est une phrase que son grand-père lui répétait parfois « parler à quelqu'un le fait exister » et si ça l'avait rassuré au départ, cela l'avait également poussé dans d'autres travers : celui de s'enfermer dans un mutisme complet dès qu'une personne ne lui plaisait pas et au final, ce mutisme s’étendit à toutes les personnes qu'elle ne connaissait pas. Intelligente, passionnée, si on arrive à capter son attention sur un sujet, aussi complexe soit-il, on peut être certains que cela deviendrait une sorte d'obsession sur laquelle elle voudra tout savoir. Si c'est une bonne chose lorsque le sujet l'intéresse, les choses se compliquent lorsque cela ne l'intéresse pas : il est compliqué de lui faire entendre raison sur leur utilité et sur celle de savoir ces choses. Après tout, à quoi bon savoir calculer l’hypoténuse de son désintérêt pour les maths quand pendant ce temps on pourrait apprendre à faire un feu ?!

Douée de son petit caractère, elle peut s'énerver facilement et garder une rancune tenace envers les gens qui bien souvent n'ont pas la moindre idée de ce qu'ils ont pu faire de mal. Il est facile de se faire détester pour une réflexion sortie de son contexte ou une phrase mal comprise ou mal tournée. Ne parlant pas, il est souvent impossible de savoir ce qui a mal été fait et donc de se justifier ou même tout simplement de savoir lorsqu'elle boude ou se comporte normalement. Anna n'apprécie pas d'être traitée d'handicapé ou juste différemment pour son mutisme, elle n'apprécie pas qu'on parle d'elle la plupart du temps sans vraiment supporter d'être ignorée, au final l'enfant est dur à approcher mais dès que l'on a sa confiance on peut être certains qu'elle vous sera fidèle autant qu'elle le peut.
Histoire
Elle avait relevé les yeux vers lui et ne put s'empêcher de lui sourire. Il lui paraissait si grand, si beau, si... vieux... ho bien sur ça ne l'avait pas vraiment dérangé. A côté des adolescents surexcité et vulgaire que constituait sa classe, lui paraissait être d'un grand raffinement et bien sûr bien trop âgé pour glousser au mot « concupiscent ». D'ailleurs, qu'avait-il ce mot ? La petite blonde n'avait jamais vraiment compris et jamais ô grand jamais elle ne s'hasarderais à risquer à demander aux garçons. L'homme en question, remplaçant du professeur de français avait naturellement attiré l'attention de la plupart des adolescentes assises en face de lui : des cheveux châtains coupé à la mode, de grand yeux vert, la peau bronzée, un petit air de surfeur intellectuel. En réalité l'homme n'était pas exceptionnellement beau ni charismatique mais il avait du charme et en concurrence avec le professeur de mathématique de 55 ans et des ados boutonneux il ne pouvait qu'avoir des airs d’apollons. Toute histoire d'amour serrait morte dans l’œuf et n'aurais servi qu'à faire découvrir les plaisirs solitaires à une adolescente si ce jour-là, l'homme de 27 ans n'avait pas senti son regard s'attarder un peu trop longtemps sur une jolie blonde aux cheveux long qui lui avait souri lorsqu'il était entré.

Les premiers mois aucun n'avait fait le moindre pas, la force de l'interdit de toute forme de romantisme entre eux rendait impossible le fait même d'y songer et il ne se serait jamais rien passé entre eux si en ce mois de novembre, il n'avait pas demandé une rédaction sur un sujet étrange : il fallait revisiter l'histoire de Roméo et Juliette : un amour interdit à la fin dramatique.  Le professeur avait expliqué quelques pistes à suivre : un couple homosexuel dans une banlieue, un couple de confession religieuse différente, de peau différente, une grande différence d'âge peut-être. Chaque élève s'y était mis comme il put et tous étaient parti dans des directions tellement différente qu'on peinait presque à croire qu'ils avaient bien compris. Entre les hors-sujets, les copier-coller sur l'histoire d'origine en ne changeant que les prénoms et les raisons de leur séparation et les histoires où l'on sentait que l'auteur se représentait tellement mal l'amour qu'il n'avait jamais dût l'avoir connu, le professeur avait bien rit pour la correction. Une rédaction avait malgré tout retenu son attention sans que cela ne soit pour sa qualité ou son originalité : l'histoire d'une petite blonde folle amoureuse de son professeur aux yeux vert écrite par une petite blonde pour le cours d'un prof aux yeux vert.

Qu'avait-il à espérer, à imaginer. La prison pour corruption de mineur très peu pour lui et tout se liguait contre cette histoire, tout ! Alors pourquoi espérer. Il s'y risqua malgré tout, à quoi bon avoir des ailes si ce n'était pour aller les brûler d'espoir. Le lendemain il lui avait demandé de rester après le cours, la classe cru à une énorme bêtise et elle finit par s'en convaincre également si bien que lorsqu'elle le rejoignit à la fin de l'heure, elle se retenait de trembler de tout son petit corps. Au final les deux jeunes gens parlèrent de cette rédaction, de si c'était autobiographique, qu'il ne fallait pas espérer, pas même y songer, enterrer toute forme d'amour avant-même de lui laisser la chance de naître, ses yeux bleus s'étaient gonflé de larme, il s'était agité, elle poussa un sanglot, l'homme l'embrassa. Adrien avait attrapé ses épaules presque brutalement et avait pressé ses lèvres contre les siennes dans un geste désespéré de la faire cesser. Bien sûr que l'enfant s'était calmée à ce geste, bien trop gênée et heureuse mais en réalisant que ce baiser avait été le premier mais aussi le dernier elle s'était mise à pleurer de ses plus belles larmes de crocodiles. Si elle avait su qu'en plus d'une avance sur son argent de poche cela lui avait permis d’obtenir l'homme dont elle s'était amourachée ! Il l'avait embrassé encore et s'était laissé aller à glisser ses doigts dans ses cheveux, à l'encourager à ouvrir la bouche pour s'y faufiler, à profiter d'elle et la sentir adorer ça, se presser contre lui pour en demander toujours plus.

La sonnerie de la fin de la récrée sonna, il la remercia, elle la maudit et partit. Ils auraient pu en rester là, simplement s'embrasser régulièrement pendant la récré et attendre qu'elle finisse le lycée pour enfin passer à plus et s'aimer au grand jour mais si les choses se passaient toujours comme on les avait prévus, le monde serrait bien différent. La blonde avait filé discrètement vers la salle où le professeur donnait cours et après avoir bien fermé la porte, s'était jetée dans ses bras pour presser ses lèvres contre sa joue puis sa bouche. Il passa ses bras autour d'elle, pressa son corps contre le sien, profita de sa chaleur avant d'entendre la porte s'ouvrir et relever le regard vers le professeur de chimie. Tout s'accéléra et empira comme on l'imagine : le père fut prévenu, il porta plainte et le professeur fut condamné, interdit d’exercé, elle changea d’école et ils ne se revirent plus jusqu'à un été, quatre ans plus tard. Presque par hasard, au détour d'une rue, leur regard se croisèrent de nouveau et elle avait senti son cœur s'affoler comme dans sa jeunesse. Adulte tous les deux, loin de toute obligation légale, sans rancœur, ils s'aimèrent de nouveau. Librement ils se firent plus pressé, plus passionné et au bout d’un an elle décida qu'il était temps de le présenter à son père. A quel moment avait-elle cru que c'était une bonne idée ? Mystère... Mais les choses tournèrent dans le sens que vous pouvez facilement imaginer.

«  Tu couches encore avec ce sale pervers ?!
- papa !
- trainée va ! Va-t’en ! C'est une bonne maison ici, pas une passe pour les taquins dans ton genre ! Dehors ! »

Le couple était parti sans demander son reste, s'était assis sur un banc où la jeune femme avait longtemps pleuré. Si elle avait toujours connu son père excessif et possessif envers ses deux filles, jamais elle n'aurait cru le voir réagir avec autant de violence envers elle et surtout la mettre à la rue. Adrien l'accueilli malgré tout dans son petit appartement, accélérant grandement le temps avant leur emménagement ensemble qu'ils avaient prévu après ses études. La blonde avait longtemps pleuré et les premières semaines, pas un jour devait-il passer sans tenter de la consoler comme il le pouvait. La réaction de son père l'avait profondément blessé mais ce fut le rejet de sa sœur qui acheva son cœur encore jeune : se liguant du côté de son père comme si elle devait absolument prendre parti. Elle ne s'était jamais gênée à l'insulter par téléphone ou lettre lorsque sa sœur tentait de reprendre contact et les derniers mots qu'elles échangèrent furent limpide comme de l'eau de source : elle ne l'accepterait comme sa sœur que le jour où elle se débarrasserait de ce dégénéré. Tout dégénéré qu'on voulait bien le croire, l'homme cumula les petits boulots et se tua au travail pour sa compagne et ses études. Naturellement elle dût s'y mettre également et même s’ils mangèrent beaucoup de pâtes, ils réussirent à financer le reste de ses études, de quoi s'habiller et vivre. Les années passèrent, il travailla dans un élevage, elle fut botaniste et à l'aube de ses 27 ans, tomba enceinte. Elle avait accepté sa condition et cessé de pleurer la nuit, avait fait de son compagnon et de ses amis sa famille. Mais maintenant qu'elle ne pouvait pas annoncer à son père qu'il serrait grand-père, elle revint des années en arrière sur ce banc. Pleurant longtemps et souvent. Chaque moment privilégié de sa grossesse fut un déchirement pour elle : la première échographie, découvrir le sexe du bébé, faire sa chambre, tout ce qui pouvait lui rappeler que sa fille n’aurait jamais de cousin, de tante, de grand-père était source de larme. La famille d'Adrien ne fut pas un réconfort : cette gamine, cette sale succube et sa famille avaient brisé les rêves et le métier de l'homme, avait traîné son nom dans la boue et à présent qu'il était obligé à des travaux aussi humiliant, voilà qu'elle revenait la bouche en cœur et le décolleté plongeant pour le voler, l'utiliser. Elle soufra bien plus de ce rejet qu'Adrien lui-même qui au final, préférait ne plus les voir que devoir combattre un moulin pour la faire accepter. Ils voyaient régulièrement leurs amis proches, étaient parfois invité chez leurs familles pour noël ou le nouvel an, tant et si bien que le jour où elle accoucha, elle fut tant entourée que l’infirmière dût créer des visites par roulement pour permettre à tout le monde de voir le bébé et la mère sans les étouffer. La jeune femme rit beaucoup, retrouva le moral et sans qu'Adrien ne le comprenne jamais, se calma presque du jour au lendemain de ses angoisses familiales.

L'enfant grandit, entra à l'école commença sa vie dans un foyer aimant et joyeux. Il serrait aisé ici de perdre un temps précieux sur ses résultats scolaires, ses amis et tant d'autres sujets de la petite enfance. Cependant elle ne revit jamais les personnes de cette époque et n'en garde que des souvenirs flous. Pourquoi me direz-vous ? Après tout rien n'empêchait qu'elle revoit ses camarades de classes dans les écoles supérieures, je vous aurais répondu que oui, bien sûr, si cette nuit d'été, rentrant d'une soirée où ils n'avaient pas emmené leur fille de 8 ans, ses parents ne s'étaient tué en voiture. La manière avec laquelle l'enfant appris ce drame ne fut pas beaucoup plus délicate. Sa baby-sitter qu'elle adorait demanda sans transition qui allait donc la payer, râla longuement le temps que le policier ne la remette à sa place de parler ainsi devant une enfant qui venait de perdre ses parents avant de partir d'elle-même. La petite fut pris en charge par les services sociaux où elle passa la première nuit. Anna n'y dormit pas et jusqu'au matin, caressant une peluche qui se trouvait là, elle resta avec un des adultes, expliquant calmement que ses parents allaient venir la chercher le matin à qui le lui demandait. Au matin personne ne vint et ce ne fut qu'à midi que quelqu'un l'appela à l'entré. Sans finir son repas ni même se soucier de faire tomber son assiette dans la hâte, elle partit en courant. Papa ! Maman ! Un grand homme aux cheveux gris fut la seule personne qu'elle vit. Une des femmes qui s'occupait des enfants s'agenouilla devant la petite et expliqua calmement que cet homme était son grand-père, que c'était lui qui s'occuperait d'elle à présent, de ne pas avoir peur, tout irait mieux à présent. La petite fondit en larme, elle ne le connaissait pas, elle n'en voulait pas, qui était ce vieux grincheux qui attrapa sa main fermement pour l'emmener, elle pleura de plus belle. Il la gronda d’arrêter et alors qu'elle leva ses grands yeux bleus plein de larme vers lui, il se tut. Cela faisait des années qu'il n'avait pas eu à s'occuper d'enfant, les siennes étaient déjà grande et au final il n'avait pas dû bien s'en charger car ni l'une ni l'autre ne lui parlait encore.

Monte dans la voiture, aller.

Anna obéit en silence, ne sachant quoi faire et quoi dire pour récupérer ses parents et sa maison, pour partir loin de cet homme qui lui faisait déjà peur.

Tu veux que je mettes de la musique ?
Je veux ma maman...
C’est pas possible
Pourquoi...
Elle est morte

La petite se remis alors à pleurer. Bien sûr qu'elle savait ce que cela voulait dire mais tout ça paraissait tellement irréel, elle n'arrivait pas à croire ce que tous les adultes disaient, sa maman ne pouvait pas être morte, c'était sa maman ! Les mères ne peuvent pas mourir, cela devait être écris quelque part dans une loi, des hommes ou de dieu, elle s'en fichait, mais ça devait être écrit quelque part, là, sur un parchemin plein de poussière que l'on aurait oublié. Le reste du trajet se passa dans un silence religieux, Anna ne voulait pas savoir qui il était, elle s'en fichait, elle voulait simplement ses parents, sa famille. Elle ne comprit pas tout de suite lorsque les paysages changèrent et elle ne le remarqua quand un océan d'arbre avait pris la place des grands immeubles.

on va où .. ?
chez moi
à la campagne ?
oui
il y a des ecremeuh ?
quelques-unes
j'aime bien les ecremeuh...
tu es comme ta mère alors

Elle tourna la tête vers lui sans vraiment comprendre comment il pouvait le savoir, c'était une sorte de secret qu'elles avaient toute les deux, impossible que cet homme le sache. Alors qu'elle songeait à des histoires d’espionnage en le fixant, il fini par tourner la tête vers elle « quoi ? », elle ne broncha pas devant cette réflexion dure, il avait ses yeux, les yeux de maman. La maison devant laquelle ils finirent par s'arrêter ressemblait à n'importe quel maison de campagne, un peu vieille, les murs de pierres brute et le toit de tuile rouge, un imposant lierre y grimpait et recouvrait une grande partie du bâtiment, ne laissant des trous que pour les fenêtres et la porte en bois massif. Autour un grand jardin d'herbe rase se perdait sur la forêt, elle s’accroupit pour cueillir une pâquerette et pressa le pas pour rejoindre le vieil homme qui était déjà entré. A l’intérieur une odeur de renfermé se mêlait aux odeurs chaude d'épice, de thé, du bois humide qui entrait par la fenêtre de la cuisine, quelque chose de chaud et de rassurant, comme si le lieu était tellement vieux que l'on n’avait pas besoin d'y vivre pour s'y sentir chez soi. Anna suivit son grand-père dans un couloir au fond du salon et entra dans une pièce dont il avait ouvert la porte.

Ce sera ta chambre maintenant, tu peux la décorer et la ranger comme tu veux

La chambre devant elle lui paraissait immense. Une immense fenêtre largement ouverte créa un courant d'air qui lui apporta des odeurs de bois et d'herbe, en dessous un coffre de bois brut semblait impossible à déplacer mais semblait si vieux qu'on imaginait sans mal y trouver un trésor de pirate. Un lit imposant, d'adulte et pour deux personnes avec un anneau de métal accroché au-dessus d'où tombait un rideau blanc et translucide. Une moustiquaire avait dit l'homme, un lit de princesse aurait-elle rétorqué si elle ne s'était pas déjà engouffré dans la chambre pour y découvrir le moindre recoin, y prévoir le moindre jeu. Avec tout ça, à coup sûr qu'elle battrait papa à cache-cache ! Elle fixa l'endroit, perdit un sourire naissant et poussa un nouveau sanglot. Cette fois en revanche l'homme la pris dans ses bras, murmura calmement quelques mots, caressant son dos. Il ne savait que trop bien ce qu'était le deuil, à son âge il avait perdu grands-parents et parents, sa femme également et à présent ses amis d'enfances. Remerciant malgré tout le ciel de n'avoir rien connu d'aussi dur à un aussi jeune âge, il ne savait pas vraiment comment réagir face à un deuil qu'il avait lui-même fait il y avait de cela bien des années. A son âge se rend-on vraiment compte de ce qu'est la mort, du fait qu'elle ne les reverrait jamais ? Comment pouvait-il s'y prendre pour réussir à l'élever, qu'elle fasse son deuil au mieux sans les oublier en étant si jeune ? La soulevant du sol il sortit et s'éloigna de la maison, traversa la petite route de campagne et l'emmena dans un immense pré où broutaient des ecremeuh. Ils y passèrent un temps incertain à simplement les regarder, échanger sur la couleur étrange de certaines ou sur l'acte étrange que venait de faire certaines autres. Ils ne rentrèrent qu'en voyant le camion de déménagement et s’il fut dur de caser tout un appartement et trois vies dans sa maison, lorsque cela fut fait, la chambre si grande de l'enfant paraissait moitié moins grande et la plupart des cachettes s'étaient vu utilisée pour ranger des vêtements, valises ou petits meubles mais cela semblait lui convenir, comme si cet amoncellement d'objet étaient autant de branche et de duvet que constituait son nouveau nid.

Le soir ils mangèrent ensemble, elle s'émerveilla du goût inhabituel d'un repas fait d'aliments frais et bios, elle resta à côté de lui devant la série policière et ennuyante qu'il regardait et quand vint l'heure du coucher, lui réclama une histoire. Ce soir-là, elle s'endormi en rêvant d'ecremeuh multicolores qui vivaient d'incroyables aventures dans leur petit pré. Au matin, lorsque l'homme s'éveilla, il trouva, lové contre lui, la petite blonde, le visage recouvert de traînée de larmes séchées. C'est ainsi que leur routine se mis en place, dès le lendemain l'enfant rencontra les pokémons du vieil homme : un énorme symbios, aussi imposant que délicat, un triopiqueur et un mastouffe dont le physique l'amusa longuement, riant que l'homme avait exactement la même moustache. Elle apprit que l'homme était le père de Charlotte, sa mère ce qui faisait de lui son grand-père et à présent, sa plus proche famille dans ce monde. Il apprit son nom, Anna, qui lui fit perdre quelques larmes. Ce nom n'avait rien d’anodin et si l'enfant ne connaîtrait jamais sa grand-mère, morte il y avait de cela bien longtemps, elle en portait le nom et l'héritage. Son grand père refusa qu'elle continue d'aller à son ancienne école, bien trop loin, disait-il, il refusa qu'elle aille à l'école de ce village des bois, bien trop dur pour une pichu des villes alors il lui fit l'école à la maison. Si bien sûr il avait vérifié ses capacités de lectures, d'écriture et de calcule et avait continué son éducation sur ces sujets-là, d'autres en revanche ne trouvèrent absolument pas grâce à ses yeux : l'histoire, la géographie ou encore l'éducation civique. En revanche, d'autres matières qu'elle n'aurait pas rencontrées avant des années de scolarités et dépendait de la filière qu'elle aurait choisie prenaient une place importante dans sa scolarité : des notions de botanique, d'ethologie, mais aussi comment construire une cabane ou une canne à pêche avec un couteau de chasse, en réalité, tout ce qui pourrais lui permettre de vivre en autarcie ou simplement si elle venait à se perdre dans les bois. En effet s’il se comportait avec elle comme il l'avait fait avec ses deux filles, il laissait une incroyable liberté à cette enfant d'à peine huit ans : tant qu'elle était accompagnée du symbios ou du mastouffe, libre à elle de courir les bois, nager dans les ruisseaux, grimper à l'arbre qui lui plaisait et en cas de problème, le pokemon était toujours là pour la sortir d'une mauvaise situation. A chaque exploration elle partait de plus en plus loin dans les bois, s'amusant du moindre chenipan qu'elle pouvait rencontrer, posant un œil si naïf sur ce qui l'entourait que le moindre pokemon pouvait passer pour un chromatique à 6IV legit lorsqu'on l'entendait raconter sa rencontre. Si bien qu'au bout d'un temps, il n'était pas rare de la voir rentrer avec un pantalon déchiré voir purement et simplement torse-nu, ne répondant qu'un simple « je sais plus » lorsque son grand père lui demandait où était passé le haut ou le manteau qu'elle portait le matin. Elle se désintéressa bien vite des robes et des vêtements « habillés » qu'elle affectionnait tant avant, à croire que plus un vêtement était beau, moins il était pratique d'escalader avec, ce serrait avoir « le beurre et l'argent du beurre » d'après son grand-père. Anna ne comprenait pas toujours les expressions parfois désuètes qu'il utilisait mais cela la faisait souvent rire, comme si à défaut d'y capter un sens caché, la manière étrange dont sonnait ces expressions suffisait à leur donner une utilité.

Trois ans passèrent, si la perte de ses parents restait un sujet délicat, elle avait fini par oublier de souffrir, s'était forgé une multitude d'autres souvenirs, s'était faite des amis des gamins du voisinage avec qui elle galopait dans les bois et se battait avec des bâtons. C'était p'tet une fille mais elle était aussi forte que les garçons ! Elle annonçait fièrement à son grand-père qu'elle était la chef parce qu'elle était la plus costaude, un vrai « bonhomme » ! Ho elle s'était faite grondé ce jour-là, une si jolie jeune fille disait l'homme, une si grande dame, se rabaisser au rang de « bonhomme » ! Ce jour-là il lui avait expliqué qu'elle n'avait pas besoin de se travestir en garçon pour être autonome et forte, il lui avait raconté l'histoire de femmes guerrières qui n'avaient jamais eu besoin des hommes, qui étaient même crainte et qu'on idolâtrait pour leur beauté et leur force. Le lendemain elle s'était proclamée chef des amazones devant ses quelques amis, un garçon avait râlé de se faire traiter de fille, elle l'avait battu avec un bâton jusqu'à ce qu'il ne rentre chez lui en pleurs. La mère du garçon s'était rendu le soir chez eux, pestiférant contre le pauvre grand-père qui riait aux éclats en imaginant la situation. La femme partie, il avait félicité l'enfant mais lui interdisant de recommencer, il était parfois contradictoire, ce grand-père. Craignait-il quelque chose ? Parfois l'enfant le pensait, plus le temps s'écoulait plus il semblait se tendre en voyant un inconnu devant la maison, de plus en plus il lui disait de rester discrète, de ne pas trop attirer l'attention, qu'ils serraient séparé, elle ne comprenait pas. Toute la situation devint parfaitement claire le jour d'un marcher sur la place du village, il avait dû grimper la pente un peu trop vite ou ne s'était pas bien préparé, mais il n'arriva pas jusqu'en haut. Courant devant elle ne l'entendit pas chuter, ne se retournant qu'intrigué par la voix inquiète d'une femme. AVC. Du moins, c'était ce que disait les grands, son grand-père avait refusé qu'elle ne vienne le voir à l’hôpital et en attendant, elle était restée seule à la maison, « j’ai une nounou » avait-elle répété avec obéissance aux adultes inquiets. C'était mal de mentir mais si papy le demande, ça ne peut pas être grave ! Quelques jours seule n'auraient jamais permis de vider le frigo et le garde-manger, accompagné des trois pokémons elle ne risquait rien mais dans cette grande maison vide, au bout d'un moment, elle eut peur et elle pleura longtemps. La loi interdisait les papys de mourir, pas vrai ? Comme cette loi pour les parents, ça existe forcément ! Quelque part… elle en était persuadé, c'était certain, peut-être...

Anna avait passé ses nuits à dormir dans un recoin de sa chambre, elle avait bougé quelques meubles, jeté plusieurs grosses couettes dans la niche que cela avait formé et et s'y cachait, presque écrasée entre Symbios et Mastouffe qui dormaient avec elle. Quoi de mieux qu'un endroit caché et sombre où l'on ne peut pas bouger un bras, lové contre les gens qu'on aime et qui nous aime, pour se sentir en sécurité. Mais les jours passèrent, grand-père ne revenait pas, chaque jour au téléphone elle entendait sa voix de vieil oursaring mal léché lui dire, presque comme une comptine « demain, demain, n'ouvre à personne Anna, reste caché Anna, n'oublie pas la nounou Anna, ne t'inquiète pas, je suis là, Anna, papy est là, à demain Anna, soit courageuse ». Elle ne comprenait pas cette angoisse qu'avait son grand-père mais elle écoutait ses paroles avec soin, courir les bois c'était bien, obéir à son grand-père c'était bien mieux. Mais pour un adulte, ou sans doute un enfant un peu plus âgé qu'elle, la situation et l'angoisse de ce vieil homme était clair. Descolarisée depuis ses huit ans, à courir la nature sans surveillance toute la journée, un tuteur malade et incapable de s'occuper d'elle convenablement. C'était un enfant épanouis, sa vie était heureuse, mais ce n'était pas la bonne pour des hommes en costume à la capitale, il fallait la protéger cette pauvre gueuse, la protéger de ce grand-père qui l'aime, de cette situation heureuse, de cette éducation utile. L'homme ne sortit pas de l’hôpital et on commença sérieusement à s'inquiéter d'une chose rapidement oublié : sa petite fille. On vint frapper à la porte, elle oublia les règles, espéra voir le sourire moustachu du vieil homme, elle ouvrit la porte. Elle ne pouvait pas rester là dans cette situation avait-ils dit, les pokémons furent remis dans leurs pokeballs « on s'en occupera bien, ils retourneront avec ton grand-père », pourquoi ne pouvait-elle pas être enfermé dans une boite en attendant qu'il ne sorte ? L'idée lui plaisait tellement à ce moment-là. Les adultes discutèrent ensemble et elle en profita, prenant ses jambes à son coup, filant vers sa chambre, ouvrant en grand les fenêtres et bondissant agilement dans l'herbe. La blonde avait couru si longtemps et si vite, comment avaient-ils put la rattraper aussi facilement ? La poigne qui s'était agrippé à son poignet s'était refermé comme des menottes mais si elle s'était faite avoir, au moins avait-elle eu la fierté d'avoir tenté le tout pour le tout et s'être évadé.

Elle retourna auprès de l'assistante sociale qui la plaça dans un foyer où elle était de nouveau seule, privée de famille. Elle pleura, comme il y avait trois ans et ce fut une autre personne qui vint la chercher. Si la femme ressemblait à sa mère et son grand-père, quelque chose dans son regard lui faisait peur, une sévérité étrange, elle eut peur d'elle et ne voulut pas partir, hurlant et pleurant autant qu'elle le pouvait jusqu'à ce qu'on l'enferme dans une nouvelle voiture. Elle se présenta, Sophie et continua de parler, l'enfant n'écouta plus. Anna savait qui elle était, son grand-père lui avait parlé de leur famille et de cette deuxième fille qu'il avait eue, sa tante. A tort ou à raison, elle avait assimilé et faite sienne la rancœur qu'il avait pour cette femme, « ta mère c'était une erreur, mais elle... » disait -il à chaque fois que le nom de Sophie arrivait dans la discussion. Elles se rendirent en ville, dans une grande maison avec un jardin minuscule entièrement bétonné, seul un arbre y poussait dans un cercle de terre. Les mauvaises herbes y étaient arrachées, aucune fleur n'existait, devant si peu de plante, elle commença à angoisser. Du coin de l’œil elle aperçut une immense plante en pot, elle s'en approcha, massa une feuille entre ses doigts pour sentir l'odeur de la chlorophylle et sentit du plastique se plier dans sa main. Tout était faux dans cette maison, de la plante du salon aux sourires sur les photos et le sac Louis Vuiton dont sa tante était trop fière pour se risquer à le lâcher et risquer de ne pas être vue avec. Elle devait partager sa chambre avec la fille de la maison qui, pour toute salutation, la fusilla du regard, l'adolescente en face d'elle ne devait pas comprendre non plus pourquoi elles étaient contraintes à partager une si petite chambre ensemble alors que la maison devait en être rempli. La jeune fille en question, les cheveux d'un roux pâle que l'on aurait imaginé flamboyant au vu de son caractère ne se gêna d'ailleurs pas pour soulever la question, en quoi cette gamine devait-elle dormir dans sa chambre alors qu'ils avaient plusieurs chambres d'amis inoccupé. Sa mère et avec un désintérêt certains lui répondit que c'était ainsi et pas autrement avant de sortir et fermer la porte derrière elle. La rousse toisa de nouveau la blonde avec dédain, peu impressionnée par ses airs de pichu des champs.

Paraît qu'on est cousines, j'ai jamais eu de cousine

La blonde ne bougea pas, ne répondit pas. L'ado se releva de son bureau et s'approcha d'elle avec un petit sourire en coin.
Maman m'a dit que t'étais une orpheline et que ton grand père aussi allait mourir

La plus jeune serra les poings, hésita une seconde ou deux en fixant son air supérieur et se jeta sur elle en la frappant de toute ses forces. Plus petite, plus menue mais sa rage et son habitude rendit ce combat ridicule, dès qu'elle frappa un coup l'autre se mise à hurler et pleurer, rajoutant à sa haine, frappant plus fort encore. Si elle n'était pas apte à se défendre elle lui donnerait l'envie de le faire la prochaine fois mais alors qu'elle défoulait son trop plein d'émotion une poigne l'attrapa et la tira en arrière comme si elle ne pesait rien. Un homme, gros et grand lui fit face et à peine eut-elle le temps de le voir qu'une de ses énormes mains claqua lourdement contre sa joue. Anna serrait tombé si il ne l'avait pas toujours tenu de l'autre main et à peine avait-elle eu le temps de gonfler ses yeux de larmes en sentant tout le coté de son visage la brûler que la voix de l'homme explosa comme un orage et commença à lui hurler dessus. Comment osait-elle agir ainsi après la chance que venait de lui offrir sa tante, « si elle n'avait pas été là tu aurais fini à la rue à dormir dans les poubelles », elle aurait préféré mais ne répondit pas, concentrant tout son esprit à ne pas pleurer, ne pas se montrer ainsi. Au bout d'un moment la douleur s'atténua, sa hargne revint, n'en pouvant plus elle lui donna un coup de pied dans le genou qu'elle voulut le plus fort possible mais qui sembla à peine le toucher. Il hurla de plus belle, la gifla de nouveau et la traîna au rez-de-chaussée avant de la pousser dans ce qui semblait être un garage. S’il l'avait mise là pour réfléchir à ce qu'elle avait fait, elle ne songea qu'à chercher à s'échapper et au bout d'une heure, excédé de l'entendre farfouiller dans tous les coins, la femme entra et ce fut son tour de lui hurler dessus avant de refermer la porte, la laissant là pour la nuit. Ce fut le premier jour qu'elle passa chez ces gens. Grand-père n'avait pas toujours raison mais pour cette femme et sa famille, il ne pouvait qu'être dans le vrai.

Anna avait fini par s'installer dans la chambre de la rousse à qui elle avait laissé un imposant coquard, elle fut inscrite dans le collège du quartier où elle passa de justesse le test de niveau primaire et dût se rendre chaque jour de la semaine en cours. Si c'est ce qu'elle fit le premier jour, dès le lendemain elle se lança dans une toute autre activité : celle de sécher. Elle partit le matin avec son sac et passa la journée dans un parc pas loin, il n'y avait pas grand-chose d'intéressant à faire dans ce carré d'herbe géant où se battaient en duel deux ou trois chênes. Des roucools se battaient ici et là pour les poubelles, elle crut même voir un ratatac énorme parcourir le parc pour fuir dans une ruelle dégoûtante. Même les pokémons semblaient pourris par la ville, incapable de se rappeler comment petite elle pouvait vivre ainsi sans s'en choquer, rien ne lui venait à l'esprit hormis la simple habitude et le fait de n'avoir rien connu d'autre. Son grand-père lui manquait tellement. L'école, au bout de deux jours, appela à la maison et signala ses absences, de nouveaux hurlements lorsqu'elle rentra. Quelle ingrate ! Ça se voyait qu'elle avait été élevé par son grand-père, ce dégénéré bourru ! La petite se jeta sur sa tante pour la frapper et une nouvelle claque partit avant qu'à nouveau, ils ne tentent de la remettre à sa place, passant des hurlements à des explications qu'ils voulaient calme et apaisée et au bout d'une heure, épuisée d'un tel bras de fer, sa tante la fixa durement.

Tu pourrais dire quelque chose ! Ça fait deux semaines que tu es chez nous et on n’a toujours pas entendu le son de ta voix !
Ta gueule !

Encore une fois, un coup. Il était évident que ce combat ne finirait comme tous les autres qu'en cul de sac mais le lendemain alors qu'elle se croyait débarrassée et motivée pour recommencer son manège, sa tante la rejoignit, lui attrapa la main et l'emmena jusqu'aux portes du collège. Jamais elle n'avait souffert du regard des autres et jamais elle n'avait senti autant de paires d’yeux planté sur elle. Malgré tout elle passa la première heure en cours et alors que les portes se rouvraient à l'heure suivante, partit de nouveau. A chaque nouveau départ sa tante trouvait un moyen de la forcer un peu plus à rester et au bout d'un moment, elle semblait avoir perdu tout désire de combat et se laissait faire. Doucement sa tante cessa de l'attendre autant et fini même par arrêté de l'accompagné, persuadée qu'elle avait enfin réussi à dompter sa nièce et un soir, elle ne rentra pas. Il fallut attendre le lendemain pour la retrouver dans la maison toujours vide de son grand-père. A chaque fois le même manège se répétait et il dura presque six mois : Anna récupérait un semblant de confiance et fuyait chez son grand-père où elle était retrouvée, giflée, grondée et de nouveau ramené en prison. A ses douze ans et lassé, son oncle, installé dans le lit conjugal eut une étrange révélation en lisant son courrier. Plutôt que de se débarrasser de leur fille dans cet internat et s'occuper pleinement d'Anna, pourquoi ne tout simplement pas se débarrasser d'elle ? Sa femme en fut furieuse, au prix que cet établissement coûtait, avec sa qualité, y envoyer la bâtarde de sa frangine ? Et puis au lendemain matin, face au visage fermé et muet de l'enfant, elle hésita. Après tout même si elle ne travaillait pas il lui plaisait à profiter de son temps libre et ne pas avoir à se comporter comme une mère au foyer pour un enfant dont elle n'était pas la mère, de nouveau la grasse matinée systématique, adieu les visites à l’hôpital — seule chose que l'enfant disait et réclamait — , d'être obligée de voir son père, d'entendre sa voix lorsqu'il appelait pour avoir des nouvelles de l'enfant. A croire qu'il la préférait à elle, préférait cette bâtarde à sa fille légitime. Elle tourna la tête vers sa fille et encore une fois, le doute revint, certes se débarrasser d'Anna était un bonheur mais priver sa fille d'une telle chance et à aucun moment ils n'auraient eu le moment d'envoyer les deux jeunes filles.

Je t'accompagne

Fit-elle finalement à la surprise de la rousse et de la blonde mais aucune n'osa vraiment relever cette étrange manière et sur le chemin vers l'école elle discuta avec elle, si aller dans un internat aussi prestigieux pouvait l'intéresser et tant pis pour la surprise. L'air d'horreur que lui renvoya sa fille la rassura, quitter ses amies, partir sur une île où la connexion internet devait valoir celle du XIIème siècle, adieu les boites de nuit, les magasins et autres centres commerciales ?! Autant l'enfermer tout de suite dans une cave ! Si la tante se doutait que le lieu ne devait pas être aussi vide que sa fille se l'imaginait cela lui convenait malgré tout. Étrangement ce fut venant de sa fille qu'un dernier argument vint la persuader : Anna et son grand-père, loin l'un de l'autre pendant au moins le temps de ses études, une douce petite revanche et tant pis pour la maturité dont elle était censée faire preuve ! Décision fut prise, son dossier fut envoyé et la femme fit tout son possible pour tenter d'appuyer la candidature de la jolie blonde : une pauvre orpheline privée de toute éducation, quelle chance d'être envoyé dans un tel établissement ! Après tout ce qu'elle avait vécu la voilà dans la possibilité de récupérer son retard et enfin avoir un avenir autre que prostituée ou SDF, bien entendu elle en profita pour se jeter des fleurs, cela ne faisait jamais de mal. A quel point elle s'en était bien occupé, quelle abnégation de s'occuper ainsi de l'enfant d'un être aussi répugnant, ô bien sur elle n'en avait jamais voulu à Anna d'être née dans des conditions aussi basse et d'avoir été élevé par cet homme, elle devrait réclamer une médaille si elle n'était pas aussi humble ! Au bout de quelques semaines enfin ils reçurent la réponse dans une lettre toute sobre, acceptée ! Champagne ! Qu'importe qu'elle ne puisse pas en boire et de lui annoncer la nouvelle d'une manière aussi sèche, au revoir grand père, au revoir région d'origine, il lui fallait partir de nouveau d'une famille que cette fois elle n'avait jamais considéré comme sienne et elle l'accepta presque trop bien. Si eux ne comprirent pas vraiment sa réaction mais ne l'avait malgré tout pas questionné, elle y voyait une toute autre chose : certes elle partait loin de son grand-père mais dès qu'elle trouvait un téléphone il lui était possible de l'appeler aussi longtemps qu'elle le désirait et sans passer par sa tante qui rabrouait l'un comme l'autre à chaque fois qu'elle en avait l'occasion. Sa maigre valise fut faite et elle partit jusqu'à l'île. Le voyage ne fut pas glorieux et la pauvre eu des hauts le cœur tout du long, lorsqu'elle posa le pied sur l'île, épuisée, elle ne prêta guère attention à grand-chose, restant dans ce mutisme à présent devenu naturel pour elle.
Surnom. Nevio
Espece. Evoli
Nature. Doux
Description. Nevio est une petite créature mais il a malgré tout de nombreux points communs avec sa dresseuse : petit, souvent silencieux mais attention aux dents. Sa relation avec sa dresseuse reste tumultueuse et il est dur d'éduquer un pokemon lorsqu'on se refuse d'ouvrir la bouche dès qu'une autre personne est en leur présence.
Pseudo ou prénom. N4nn, Nana, Tsutsu.. Ça dépends des gens ( Oui, mon prénom dépends des gens. Oui oui. )
âge. 23 °^°
Comment avez vous connu le forum ? Champiii
Quelque chose à ajouter ?  Me llamo Ephteban Garphia Rogriguev Phanchev | Je suis dyslexique dysorthographique donc j'espère que ça ira niveau faute et tout ça et désolé d'avance °^°  



Aileen Sôma
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Salut Tsuki *-*
Un Evoli, ouuuh ~ Mais t'as laissé l'emblème communiste sur la casquette de ton avatar alors je te pardonne Razz



Sing me to sleep ★ Remember me now, time cannot erase, I can hear your whispers in my mind, I've become what you cannot embrace, our memory will be my lullaby.
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Aileen Sôma a écrit:
Un Evoli, ouuuh ~


Je note le racisme anti Evoli Sombrero Djeune
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Aileen Sôma
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Stp j'en ai trois, je suis innocente What a Face
Bref bienvenue au fait, j'ai oublié de le dire ça =)



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Ashley Kennedy
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Laisse moi croire que j'ai été l'élément déclencheur de ton inscription

Btw, bienvenue, j'espère que tu te plaira parmi nous ♥ *parle comme si il était là depuis longtemps*




 
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Orren Losvrôk
est un Topdresseur Spé. Type
Hej Anna, encore une fois soit la bienvenue sur PC ! J'ai bien pris en compte le fait que tu es dyslexique et sur ce point je tenais à te féliciter. Il y a certes des fautes, mais elles sont assez rares vu la taille de ta présentation et sont plutôt bénignes (du moins à part mes yeux abîmés par des centaines de mots entre ta présentation et mon livre de règles de jdr, je ne peux retenir de préjudice contre toi et te soutirer de l'argent pour de nouveaux yeux)

Bref blague à part c'est une très jolie fiche, agréable à lire. La description permets vraiment de cerner un peu le personnage puis de comprendre son évolution avec son histoire. Cette histoire parlons en... Déjà plus de 6700 mots (oui j'ai été très curieux en voyant la taille et jsuis allé vérifier), bravo pour ce joli ptit pavé (même si mes yeux ont eu du mal à tenir) qui est plutôt joliment écrit. Ta petite Anna a vraiment pas eu de chance et on comprends largement son mutisme, une bonne vie de merde quand même (mis à part le Grand Père). Bon le début était un ptit peu déstabilisant à vrai dire. J'ai pas trop l'habitude que la relation des parents soit aussi poussé et détaillée dans la présentation ^^

Bon ben on va finir en te disant clairement que ta fiche, pour son contenu, les fautes je ferme largement les yeux dessus (surtout c'est pas comme si y en avait 42 à la phrase) et donc pour moi tout est finalement en ordre... Donc....




Bienvenue dans le Dortoir Mentali ♀ et bonne intégration parmi tes confrères ! N'hésites pas à poser tes questions si tu as le moindre soucis ta préfète qui est Kaeko D. Riviera. Tu peux dès lors poster ta T-CARD dans la partie correspondante, ainsi que gérer tes RPs grâce à aux RECHERCHES DE RPs ET RELATIONS. N'oublie pas de remplir les champs de ton profil dès que possible (T-card et Fiche de Présentation) pour faciliter la navigation aux autres joueurs, et de réserver ton AVATAR dans la partie adéquate ! Tu repars aussi avec 2 Pokeball, données par le Collectionneur. Ton numéro étudiant est 0347. Bon jeu sur Pokémon Community !

• Tu es officiellement arrivé le 01 Février 2016 et fais donc partie de la promotion du 6e semestre.

• Il te faudra juste attendre le passage d'Élisabeth, notre admin pour qu'elle t'ajoute au groupe des Mentalis et te donne ta couleur officielle !

• La préfète de ton dortoir Kaeko D. Riviera, étant absente ces derniers temps dut à un manque de temps, si tu as le moindre problème n'hésite pas à te tourner vers Eryn McNellis (DC d'Aileen Sôma préfète en chef) qui aide à la gestion du dortoir en son absence.

• L'Event #5 est sorti avec les Compétitions des différents parcours. Si tu veux t'y inscrire pour y participer et lire les détails, je t'invites à te rendre juste ici

• Oh mon dieu ! Que d'events sur ce forum ! Voilà encore l'Event #6 Poisson d'Avril et Chasse aux Oeufs, bon courage à toi dans ta quête de l'oeuf de Magicarp d'or !

• Nous avons aussi un chan Skype du forum, si tu souhaites y participer, tu peux m'envoyer un MP avec ton adresse Skype !



Orren Losvrôk
If you resist, You'll feel the darkness penetrate on you. Don't resist. To the appeal of twilight...Let the darkness absorb your light...
Eryn McNellis
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t2418-eryn-un-simple-regard-pose-sur-une-fleur-et-voila-une-journee-remplie-de-bonheur-mentali
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Icon : [347] Anna Selwyn [MENTALI] Original
Taille de l'équipe : 17/30.
Région d'origine : Sinnoh - Floraville.
Âge : 19 ans.
Niveau : 30
Jetons : 3745
Points d'Expériences : 1334
[347] Anna Selwyn [MENTALI] Original
17/30.
Sinnoh - Floraville.
19 ans.
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Sinnoh - Floraville.
19 ans.
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1334
Eryn McNellis
est un Coordinateur Éleveur
Bienvenue dans le dortoir Mentali ! Comme dit un peu plus haut, je suis le double compte de la préfète en chef, et je gère le dortoir Mentali en l'absence de Kaeko, la préfète du dortoir. Avant toute chose, je t'invite à passer dans l'espace Concertation des Mentali pour te tenir informé des nouvelles concernant notre beau dortoir, comme le Skype des membres, des informations sur les events en cours, et tout plein de trucs pour bien t'intégrer parmi nous ! Rejoins-nous sur Skype, qu'on puisse t'ajouter à la convo des Mentali, où tu pourras rencontrer les autres filles de ton dortoir autour d'une tasse de thé et d'une assiette de cookies préparés par Melty Potts, notre professeure référente. Si tu as la moindre question, n'hésite pas à squatter la chatbox ou à m'attraper sur Skype, promis, je ne mord pas et je suis très gentille !

Salut Tsuki, ça date depuis Cat-Life hein ? What a Face
Je sais que tu voulais les Pyroli pour être avec moi, c'est un peu dommage, mais eh, on est quand même dans le même dortoir, c'est déjà ça de pris non ? ^^

Quoi qu'il en soit, ta présentation est fort sympathique, et à nouveau, dommage pour le shiny que tu n'as pas eu :] Elle a eu une enfance assez triste (espèce de sale Mary-Sue /POUTRE/) mais au moins elle a plutôt bon caractère, même si on risque de ne pas trop entendre le son de sa voix /out/ (en tout cas Eryn veut bien que tu lui apprennes à faire un feu un de ces quatre, ça peut toujours être utile, en échange elle l'aidera en mathématiques, promis ~)

Du coup bienvenue sur PC, ça me fait plaisir de voir que tu as finalement cédé (hinhinhin ~) et au plaisir de te voir bientôt en rp =)



We got this together Δ Sometimes the pressure gets you down, and the clouds are dark and grey, just kick them off and let the sun shine through, and scary as it seems, more help is on the way,'cause friends have friends that want to help out too.
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