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Le tournoi des trois débiles Bellamy, Lolita & Lancelot La petite rose fit craquer ses doigts avant de détailler quelques-instants l'arche de lierres qui ouvrait un grand chemin coincé entre deux murs de végétation. C'était impressionnant tant le tout était touffu et broussailleux. Et si comme le lui avait promis Janice Jauplain si le labyrinthe était aussi luxuriant en énigme qu'en verdure, elle n'allait pas s'ennuyer ! Elle jeta un oeil sur Lolita qui semblait blasé puis réveilla Lancelot, son Mustéflott. Aussitôt sorti de sa pokéball l'harneux type eau s'approcha du tapir et se colla à lui. La petite rose observa quelques-instants le manège de la loutre et s'amusa des soupirs de sa diva avant de les inviter à la suivre et de faire les quelques pas qui la séparaient du labyrinthe. En marchant, elle laissa sa main glisser contre le feuillage des murs et nota que le soleil déjà réduit par la brume ambiante était filtré par les massifs la plongeant dans une étrange obscurité claire, et cette brume... L'ambiance fit résonner les souvenirs de Bellamy qui ne put empêcher un "oh" de surprise de franchir ses lèvres. Aussitôt, elle jeta son sac au sol, s'agenouilla et fouilla à l'intérieur frénétiquement sous les regard interrogateurs de sa tapir de son loutre. Elle en sortit finalement sa lampe torche Lumimax et son écharpe serdaigle qu'elle enroula autour de son cou, un sourire béta collé au visage. -LUMOS ! cria t'elle en allumant sa lampe tocrhe. Avant de continuer en pouffant : Allons Lolita et Lancelot, c'est la dernière épreuve du tournoi des trois sorciers. Nous n'allons quand même pas laisser gagner cet affreux jojo de Dumstrang ! Le Mustéflott lança un regard pleins de questions au tapir qui se contenta d'hausser les épaules et de continuer à suivre sa dresseuse. Elle ne se posait plus de questions depuis longtemps... Mais déjà le trio se retrouvait face à une impasse. Bellamy fit volte face, espérant faire demi tour mais un mur de végétation apparut soudainement poussant en quelques secondes à peine. La rose recula d'un pas, méfiante alors que Lolita s'avançait et tâtait de son petit point boudiné l'étrange apparition. Le trio échangea un regard à la fois suspicieux et excité, c'était sans doute là la première épreuve. Coincé dans un carré de verdure entre deux haies de lierres et un entremelas d'arbres, la rose entreprit de se pencher sur la seule chose coincée avec eux : une mare de boue. Elle se mit à genoux et fouilla dedans sous le regard dégoutée de Lolita. Et alors que ses mains se baladaient dans la boue, elles percutèrent quelque-chose : une petite pierre gravée d'étrange symboles. -Oh je connais ça ! Lança Bellamy qui se saisit de son sac, le tachant au passage. L'archéologue en herbe en sortit un petit guide donné par l'office de tourisme, dont elle tourna les pages avant de tomber sur celle qu'elle voulait puis de s'adresser à ses pokémons : -Regardez ! C'est de Ōlelo Alola'i, la langue vernaculaire d'Alola. Si je me souviens bien c'est un mélange des différentes langues des anciens qui ont crée l'archipel. Logique, en même temps. Mais... Mais on dirait que la pierre ne veut rien dire... Se plaignit t'elle, en sortant son cahier de langues et en tentant de la déchiffrer. Pas toute seule en tout cas, doit il y en avoir d'autres aidez-moi ! La petite rose se remit à fouiller frénétiquement dans la boue, alors que Lolita grimaça et recula avant de s'appuyer contre la haie. Lancelot de son coté sembla hésiter, il jeta des coups d'oeil successifs à la mare de boue puis à Lolita. Ne pouvait t'il avoir les deux ? Il trouva finalement une solution et entreprit de lancer pistolet à eau sur la mare de boue. Ce qui eut pour effet de drainer la boue et d'éclabousser Bellamy qui hurla de rire à gorge déployée. Elle était trempée mais avait maintenant face à elle, trois pierres bien distinctes, qu'elle s'empressa d'accoler pour commencer la traduction... Elle se pencha sur son cahier, puis sur le guide touristique et enfin sur les pierres, croisant ses jambes et se mordant la lèvre inférieure. -Alors voilà... "Pensez vite, car les lianes ne seront pas lentes". Qu'est-ce que ça veut dire au juste ? Mais la réponse vint rapidement lorsque Lolita hurla de terreur alors que de la haie qui avait poussé mystérieusement sortait des lianes qui commençait à l'enserraient de plus en plus fort. Bellamy cria de surprise et resta pantoise alors que Lancelot s'était jeté sur sa bien aimée et essayait d'arracher les lianes à grands coups de morsures diverses. Bellamy sentit son coeur s'accélérait alors qu'elle comprenait peu à peu. Il fallait qu'elle pense plus vite, mais comment faire alors que toutes ses pensées était préoccupées par la détresse de son amante ? Les larmes aux yeux, la petite rose inspira et expira rapidement, tentant de calmer sa respiration beaucoup trop folle et se concentra sur sa traduction. -Alors... Voyons. Focus Bell, focus ! "Quand aucune issue n'est visible. Ne vous fiez plus à vos yeux... Car la... la... la..." La quoi ? Hurla Bellamy paniquée en retournant les pages de son cahier. De son coté Lancelot avait était aussi pris par les lianes qui gagnaient du terrain et avançait vers l'étudiante en panique. La moitié du corps de Lolita semblait déjà immergée dans la haie. -Ah j'ai ! Hurla la kalosienne, les yeux rougis par la peur et le coeur serrée dans la poitrine. "La sortie pourrait bien venir de l'être qui se dissimule. Ne pensez pas que votre petit-ami va venir vous sauvez, vous n'avez jamais trouvé le bon type..." Et.. Et c'est tout. Non ça ne peut pas être tout. Il y pas moyen ! Dois il avoir une autre pierre ou... Voilà notre héroine qui regarde le sol frénétiquement arrachant le moindre brun d'herbe. Mais voilà déjà une des lianes qui lui saisit le pied et la traine de force vers la haie vorace. Bellamy tira sur tous ses muscles, alors que son corps se retrouvait entortillé avec ceux de ses deux pokémons. Elle se disait que c'était la fin. Que l'académie était irresponsable, qu'elle n'en croyait pas ses yeux, qu'il ne pouvait pas la laisser asphyxier coincée dans une haie, que si seulement elle avait pris la pokéball de Dolores peut-être aurait t'elle pu de sa mâchoire hachoir déchirer les lianes plus efficacement que Lancelot. Et elle se noyait dans ses pensées et émotions autant que dans la haie, laissant son regard vagabonder, se posant sur les quatre murs végétaux qui l'avaient encerclés. Contre ces haies, contre ces arbres et... Ses yeux se trompaient surement. C'était le mauvais type. Type. Sa traduction n'était pas approximative. Pourquoi ce mot, d'ailleurs pourquoi cette phrase ça tranchait avec le reste, non ? Pourquoi pas personne ou gars ? Et si c'était sa propre langue la vraie énigme ? -Les arbres ! C'est les arbres la solution ! Cria Bellamy en pointant les dits arbres de sa seule main non entravée par les lianes. Ce ne sont pas des arbres, mais des simulabres ! Aussitôt le mot "simulabre" crié, le trio sentit l'étreinte des lianes diminuer jusqu'ils s'écrasent entièrement sur le sol trempé, provoquant un splash mémorable et des éclaboussure de boue à faire hurler une mentalie. Bellamy garda le regard fixé sur l'entremêlas d'arbre qui se mit à bouger, il fallut bien quelques minutes pour que les simulabres se décoincent de cet enchevêtrement de corps et forment deux rangées d'une dizaine de pokémons ouvrant un chemin tout tracé. Ce fut Lolita qui l'emprunta en premier, vexée d'être ainsi -et littéralement- trainée dans la boue, elle fit mine de s'épousseter et entama la marche, le menton fier. Piteusement suivi par Lancelot qui se frottait les coudes et par Bellamy qui pouffait en se disant que ça aurait le bon moment de lancer un "perriculum" Le trio marcha plusieurs minutes en tournant à chaque intersections au hasard, hasard décidé par Lolita qui ne rêvait plus que de sortir d'ici et de prendre un bon bain. Le tapir menait fièrement la troupe, laissant la dresseuse -pensive- à l'arrière. Bellamy était plongée dans ses pensées, revivant ce qu'ils venaient de vivre inlassablement. Elle avait paniqué mais cela ne l'avait pas empêchée d'agir et de trouver une solution. Elle se souvenait aussi de sa première fouille, lorsqu'elle s'était retrouvée séparée de Lolita et que la panique l'avait empêchée de faire quoi que soi. Que s'était t'il passé entres les deux pour que la panique ne la bloque plus ? Pleins de choses. Difficiles ou agréables. Il semblait enfin à Bellamy qu'elle voyait tout le chemin parcouru et combien elle avait changé. La vie l'avait changée, mais elle en devait une grande partie à l'académie. A ne pas en douter jamais, elle ne se serait retrouvée dans une telle situation à ses débuts. Elle se plaignait souvent de l'irresponsabilité de cette Ecole, mais elle avait survécu à tout ce que l'Ecole avait mis sur son chemin jusque-là, non ? Et cela l'avait fait tellement murir... A coup sur autant que son histoire avec Soan et Louis. Oui. C'était une belle école. Mais voilà déjà le trio qui arrivait à une seconde énigme. Dans tous les cas : ça il ressemblait. Face à eux : un immense mur composé de carrés de bois portant chacun une inscription. Des questions. La rose s'approcha du mur de bois et le caressa quelques-instants... Cinq gros dés sur cinq. Impossible de les pousser ou de contourner le mur. -Bon ! annonça Bellamy en posant ses mains sur ses hanches. Va falloir répondre aux questions. Le premier carré affichait ceci "Nombreux nous sommes, mais souvent partageons des corps avec nos 17 frères". Bellamy fronça les sourcils, mais Lancelot apporta la solution -à savoir le type eau- en crachant une salve d'eau sur le bloc de bois qui disparut dans un un nuage psychique. Un autre dé affichait cela : "Ma colère permanente peut me tuer mais ne vous aidera pas, mais mon cri imité ouvrira la porte". Celui là posa assez de soucis, mais quelques-minutes sur la fonction pokédex de son Ipok suffit à Bellamy pour comprendre qu'il était question de Colosinge. Elle s'étonna qu'il puisse mourrir de colère et trouva cette information très triste, mais oublia bien vite le tout lorsqu'elle et ses deux pokémons se ridiculisèrent en imitant le cri du pokémon combat qui s'avérait aigu pour une telle bestiole. Finalement le carré disparut lui aussi dans un nuage psychique. Et alors que les carrés disparaissaient un par un il s'avéra qu'il fallait sans doute tous les faire disparaitre car derrière le mur de bois, se trouvait une vitre en plastique que même Lancelot ne réussit à briser. Le dernier carré de bois s'avéra encore plus ardu que les précédents : "Ma voisine sait peindre mais oublie de tester. Si je vous parle d'elle c'est que je là où je vis on ne danse comme nulle part ailleurs et vous devez avoir le bon rythme pour enfin passer" le trio bloqua un bon moment dessus. Laissant à Bellamy le temps de s'asseoir en tailleurs et de poser son sac devant elle et à Lancelot de se mettre à somnoler debout. Ce fut finalement Lolita qui trouva : soudainement elle se mit à fouiller le sac de Bellamy et en sortit un de ses sweats, elle s'y enroula, alla arracher deux bouts de bois qu'elle accrocha à une feuille morte et dansa comme un plumeline type Buyo, originaire de l'ile de Poni, lieu de résidence d'Oléa célèbre pour ne pas avoir d'épreuves pour le tour des Iles. Et le dernier carré disparut dans un nuage psychique, vite imité par la vitre en plastique. Le trio continua sa marche, quelque-peu fatigué. Lolita réussit à se faire porter par Lancelot qui suivait Bellamy avec difficulté alors que celle-ci se déconcentrait de plus en plus. Jetant des sorts fictifs avec sa lampe torche. Ils marchèrent longuement. Encore. Se demandant si ils ne tournaient pas en rond. Mais il arrivèrent finalement face à une porte métallique qui faisait face à une petite table en bois. Bellamy s'avança et observa le tout : Sur la porte des petits trous et des pointes taillées qui en parcouraient l'ensemble. Sur la table : des engrenages, des vis et des outils. Bellamy soupira : -De la mécanique.... Logique. Si la première épreuve était pour les archéologues, la seconde pour les chercheurs. Celle-ci est pour les mécaniciens.... Et Bellamy soupira encore. Elle n'aimait pas la mécanique et elle oubliait bien trop souvent que dans son parcours scientifique, elle en avait aussi des cours.... Peu par rapport à ceux qui avaient un rapport plus certain à l'archéologie mais certains... Soufflant encore comme un tauros, Bellamy se remonta les manches et poussa la table jusqu'à la porte finement sculptée et commença à prendre les divers engrenages tentant vainement de les accrocher. Cela dura... Encore et encore... Et le temps semblait interminable. Bellamy se coupa les doigts, se cassa les ongles et suait comme une grosse bête... -En fait... Il faudrait juste que j'arrive à trouver comment à partir de ce petit sytéme électrique faire... Tourner les engrenages et les mettres les un à coté des autres jusqu'à ce que... Celui là, elle désigna l'un des seuls engrenages qu'elle avait réussi à accrocher, tourne. Et normalement ça ouvrira la poignée.... Je crois. Mais si théoriquement la Kalosienne savait quoi faire, elle avait encore un fossé à franchir et alors que les minutes s'engrenaient. Le trio en avait de plus en plus assez d'être ainsi coincé par une vulgaire porte. Finalement, alors que Bellamy faisait une pause et savourait une bouteille d'eau, sortie de son sac. Et que Lolita se plaignait encore à son chevalier servant. Ce dernier, résolu, se leva. La loutre s'approcha de la porte, se plaça à quelques-centimétres du dernier engrenages et lança une attaque tourniquet : de l'eau jaillit de son corps et poussa contre la petite roue crantée. Un son de roulement se fit entendre et la porte s'ouvrit miraculeusement. Bellamy et Lolita restèrent bouche-bée alors que Lancelot commençait à rouler des mécaniques en tournant autour du tapir. Malheureusement pour le type eau, Lolita l'ignora royalement et repris la tête du groupe en passant la porte. Amusée, Bellamy tapota l'épaule de son pokémon loutre et suivit son starter. Laissant le mustébouée, dépité, obligé de suivre. La saveur de son exploit avait un gout bien amer. Il fallut beaucoup moins longtemps au trio pour arriver à la prochaine étape : cette fois ci, pas d'intersections, la dresseuse et ses deux pokémons s'étant contentés de marcher tout droit pendant une dizaines de secondes et face à eux : une gigantesque colline grouillante. En se rapprochant Bellamy réussit à distinguer ce qui lui semblaient être des millions de Chétiflor, les uns sur les autres. Bellamy, Lancelot et Lolita restèrent tous trois sans voix, ni mouvement pendant quelques secondes tant la scène était impressionnante. Ce fut finalement Bellamy qui rompit le silence, prenant une grande inspiration, des étoiles dans les yeux : -OHHHH. Ce n'est plus la coupe de feu mais l'Ecole des sorciers, c'est un test de confiance ! C'était logique pour une école qui mettait ses étudiants en danger de mort tous les mercredis de tester leur confiance... Mais Bellamy semblaient persuadée qu'elle avait raison, elle expliqua brièvement à ses deux pokémons que c'était comme le filet du diable qui fallait y aller et se détendre. Juste se détendre et surtout : ne pas se débattre. Joignant le geste à la parole Bellamy se laissa tomber dans le tas de chétiflor et commença doucement à se faire engloutir sous les regards paniqués de ses deux pokémons qui se disaient que leur dresseuse avait perdus la tête, que m'enfin ça se voyait que c'était des chétiflors et pas des filets du diable quoi que puisent être le filet du diable. -Ok, ok... Annonça Bellamy face au mouvement de panique de ses pokémons. Si vous ne faites pas confiance à l'académie, faites moi confiance. Je sais que j'ai raison. C'est logique... Je veux dire depuis que je suis dans cette école j'ai appris à surmonter la panique... C'est juste un pas de plus en avant... Faites moi confiance. Le soporifik plongea son noir regard dans les yeux bleutés de la rose. Puis haussa les épaules et se laissa tomber dans les chétiflor. Elle était pleine de boue séchée, et dégoulinante de sueur, si il fallait mourrir un jour c'était aujourd'hui.... En revanche Lancelot semblait bien moins réceptif et alors qu'il voyait sa toute nouvelle récente famille s'enfoncer dans les chétiflor, sa panique grandissait encore et encore. Se laisser faire ? Se laisser aspirer, ou pire... Mourrir ? Ce n'était pas dans son caractère. Mais voilà déjà Lolita de moitié couverte de chétiflor.... Oh il l'aimait... Il l'aimait tellement. Il avait tout quitté pour elle, mais la vie, c'était plus difficile à quitter qu'une rivière. Le type eau balada son regard sur Bellamy. Elle était si gentille avec lui, c'était comme la mère qu'il n'avait jamais eu... Alors face à ce nouvel amour qui l'avait tant changé. Il se laissa tomber dans les chétiflor. Plus hésitant que jamais... Ah si les Ptitard de la riviére le voyaient ainsi se livrer à des types plantes... Entouré de ses deux pokémons préférés (Déso, pas déso Dolores) Bellamy se détendit et se laissa aspirer par les chétiflor. Elle qui s'était tant débattue sur la première épreuve, mais elle pensait avoir appris quelque-chose entre temps. Elle pensait -naivement- que l'Académie ne se fichait pas tout simplement de leur vie. Enfin, elle l'espérait. Elle se disait surtout que comme Jackie n'avait pas pu participer à l'élaboration de la compétition scientifique. Elle avait une chance d'avoir raison. Une infime, mais une chance. Et alors qu'elle sentait son corps partir, elle ferma les yeux pleinement confiante et à travers les chétiflors elle sentit la main boudinée de Lolita attraper la sienne. Et la queue de Lancelot s'enrouler autour de sa cheville. Ensemble. Soudainement une vive lumière -et non pas le paradis- mais le soleil. Et voilà Bellamy qui se lève, poussant de ses mains fragiles les quelques chétiflors qui restèrent accrochés à ses vêtements. Elle se tourne et voit Lolita et Lancelot projeté d'une colline de pokémon vignes. Puis volte face, encore. Et saut de joie en choeur. C'est fini, ils étaient sortis du labyrinthe et alors que Bellamy attrapait Lolita et Lancelot et les câlinait de toutes ses forces. Elle pensait à tout le chemin parcouru, pas seulement celui du labyrinthe, mais celui de la vie. Oh combien cette académie l'avait changée.... Et cela ne faisait qu'un an.... |
Les haies lui tendaient les bras.
À travers ronces et mousses, Salomé avançait, tant bien que mal, le regard se perdant de gauche à droite avant de finalement retomber sur son starter qui déjà se laisser aller à voleter plutôt que de tendrement attendre sur son épaule. Mais les règles lui revenaient en mémoire. N'était-ce pas là de la triche ? Elle le siffla une première fois. L'animal tourna la tête en sa direction, faisant désormais du sur place, hésitant quant au chemin à suivre. Rejoindre sa dresseuse ou continuer de fendre les airs ?
Un nouveau sifflement l'aida à se décider. Algernon quitta les airs pour rejoindre la terre, ou du moins l'épaule gauche de la Givrali. Elle eut un soupir de soulagement. Enfin, il commençait à lui obéir. Le Picassaut avait beau être retardé mental, il comprenait un code aussi simple qu'un sifflement, ce même code instauré entre eux deux depuis le jour où la petite avait ouvert la pokéball du type Vol.
— Ne fais plus ça, d'accord ? Je n'ai pas envie d'être éliminée à cause de toi ! On n'a pas le droit de regarder par-dessus les haies...
Parce qu'il fallait rester fair-play avant tout, même si cela passait par une obéissance totale au règlement, aussi étrange soit-il.
La petite allait tout droit, observant la nature qui se dévoilait à elle. Une légère brume l'entourait depuis le début de son entrée dans le fameux labyrinthe. Ce même brouillard qui devenait de plus en plus intense au fur et à mesure qu'elle s'enfonçait au cœur des dédales, lui tirant un frisson par la même occasion. Algernon vint coller son petit corps chaud emplumé contre la nuque de sa dresseuse, partageant avec elle sa chaleur corporelle qui à défaut de réchauffer la demoiselle, lui rappelait qu'elle n'était pas seule dans cette aventure. Et ce n'était que le temps de quelques heures.
L’œuf offert par l'ami d'enfance de sa mère pesait doucement dans son sac. Elle ne souhaitait pas s'en séparer, même le temps de cette compétition, même si cela devait la ralentir quelque peu. Elle voulait être présente au moment de l'éclosion et en aucun cas rater ce moment merveilleux dans la vie d'un Pokemon. Elle n'avait pas eu cette chance avec son starter, encore moins avec sa Plumeline. Pour celui-ci, elle serait là, c'était indéniable.
Enfin, un embranchement se présenta à elle. Continuer tout droit, virer à gauche ou à droite ? Indécise, la petite reporta son attention sur son starter. C'était si tentant de l'envoyer au-delà pour que lui revienne ensuite la guider pour s'en aller au plus vite, passant outre les questions de culture générale.
Un papier était accroché le long d'une haie. Solidement attaché pour éviter qu'un petit malin ne se décide à voler les questions. Elle déchiffra l'énigme du jour qui lui fit ouvrir ses yeux encore plus grands face à l'absurdité de la question :
« Qu'est-ce qui est jaune et qui attend ? »
Elle ne savait pas si elle devait éclater de rire ou en sanglots face à ça. Elle ne savait rien. Heureusement, plusieurs réponses étaient proposées, exactement comme lors d'un QCM. Elle les lut rapidement, en silence, tandis que chacun des bruits suspects au sein de ce labyrinthe paraissait déformé de manière à rendre le tout bien plus lugubre. Elle essaya de ne plus y faire attention mais difficile de ne pas penser au pire dans un cimetière.
Elle laissa de côté « « Jonathan » comme réponse, le jeu de mots était bien trop mauvais pour correspondre. Elle pencha plutôt pour une banalité qui lui indiquait la direction de droite : « Pikachu ». Cela se tenait, non ?
Les dés étaient jetés.
Son cœur manqua un battement quand un Téraclope s'extirpa hors des fourrés, passant à travers haies, pour l'observer de son œil rougeâtre d'un lourd regard pénétrant. La petite resta là, immobile, attendant que le Pokemon sauvage daigne s'en aller. Elle n'oubliait pas que ce domaine restait le leur. Elle n'oubliait pas qu'elle se devait de les respecter, bien que cela la ralentisse malgré tout. Elle avait l'âme compétitrice mais ses valeurs passaient avant tout.
Alors le type Spectre se mit à effectuer des gestes aussi étranges qu'intimidant. La petite connaissait les rumeurs quant à ce Pokemon, aussi baissa-t-elle les yeux pour ne pas se laisser hypnotiser par la danse d'improvisation de l'inconnu.
Puis elle sentit un bec lui picorer la peau, tentant de l'arracher à différents intervalles.
Elle attrapa son starter entre ses mains et l'observa se débattre de toutes ses forces pendant que le type Spectre paraissait le contrôler pleinement. Maudit Téraclope ! Algernon s'agitait dans tous les sens, tentant de la piquer à plusieurs reprises le long des mains sans paraître vouloir se calmer.
— Arrête ça tout de suite !
Difficile de savoir si l'injonction s'adressait au Téraclope ou au Picassaut. À l'un et l'autre sûrement.
Ce fut à cet instant qu'elle regretta de ne pas avoir voulu s'accompagner de Miss Acacia pour pallier des soucis comme celui-là. Mais la Plumeline était restée au chaud dans la pokéball qui lui servait de dortoir, elle reprenait petit à petit goût à la vie, ou du moins à la danse, et la demoiselle n'avait pas eu le cœur de lui imposer une compétition morbide où le sinistre régnait en roi.
Alors aux grands maux les grands remèdes.
Elle jeta un regard noir à celui qui manipulait son starter avant de se jeter tout court sur ce dernier. Salomé, nouveau Pokemon prévu pour la 8G.
Mais ce diable de Spectre fut plus rapide qu'elle, s'éloignant à travers haies, quittant par la même occasion le champ de vision d'Algernon. Celui-ci s'était calmé, circonspect de découvrir un morceau de chair dans son bec qu'il recracha vivement. Le goût du sang ne lui plaisait pas.
La Givrali revint vers le type Vol qui reprenait doucement ses esprits tout en piaffant. Se souvenait-il de ce qu'il venait de faire ? Rien n'était moins sûr, la gitane n'avait que peu de connaissances en hypnose, voire pas du tout. Lui voleta à nouveau sur son épaule, comme tout à l'heure, comme à son accoutumé. L'épreuve pouvait reprendre.
Les questions se succédaient, tout comme les chemins empruntés parmi le labyrinthe. De la culture générale en passant par d'autres plus scientifiques auxquelles Salomé répondait au hasard sans oublier d'autres toujours plus étranges similaire à la première qui l'avait étonnée, la demoiselle allait d'énigme en énigme, avançant un peu au hasard par moment.
Tout ce qui comptait désormais, c'était sortir de ces dédales. Elle n'espérait plus en un seul morceau, Algernon s'étant contenté de lui arracher un bout de sa nuque lorsqu'il n'était plus maître de lui-même. Mais elle ne lui en tenait pas rigueur, ce n'était pas là du fait de son starter.
Le cimetière l'encerclait tandis que des Nirondelle traversèrent le banc de brume pour mieux conquérir le ciel. Elle avait ralenti le pas, s'égarant sur ces noms oubliés auxquels elle tentait d'inventer une vie, une histoire. Parfois, c'était tout un périple qui lui traversait l'esprit. Ou au contraire, juste le silence face à ces épitaphes gravées à même la pierre ou le marbre pour les plus chanceux. Il ne manquait plus que la pluie pour compléter ce tableau funeste. Voilà qu'elle s'imagiiait regarder pousser les fleurs depuis le point de vue du sol, elle à la place de l'un ou l'autre de ces défunts. Ces pensées n'étaient pas des plus réjouissantes.
Elle aurait aimé croisé un semblant de vie au sein de ce labyrinthe. Autre chose que des Spectres, autre chose que des Pokemon. Juste un être humain avec qui discuter.
Mais rien ne vint exaucer ses prières. Seules quelques chrysanthèmes vers lesquelles se pencher et échanger quelques mots. La rousse n'en était pas encore à parler avec les végétaux. Une prochaine fois, peut-être ?
Les fleurs du cimetière ne paraissaient plus vouloir la lâcher, leurs pétales flottant et ballottés par le vent paraissant incriminer Salomé pour sa présence.
Elle était vivante au milieu de tous ces morts.
Les fleurs paraissaient se mourir à leur tour, pétales desséchés, pistils retombés.
Alors, adossée à une tombe, Salomé attendait. Fatiguée après ces dédales qui se ressemblaient à ses yeux et elle qui n'avait cessé de reprendre Algernon pour que lui arrête de s'envoler à travers haies. Lui ne comprenait définitivement pas que c'était contraire aux règles ; à quoi bon être un oiseau pour rester perché sur l'épaule d'une humaine ? Alors il gardait le silence, mécontent qu'il était, boudant à sa manière, sa présence seulement rappelée à la petite à travers les spasmes qui se succédaient de son corps frêle et emplumé, toutes les dix minutes ou moins. Elle aurait pu calculer le temps perdu entre ce labyrinthe avec son Picassaut en guise de minuteur. Mais elle tentait juste de se reposer un peu avant la prochaine énigme, avant la prochaine errance, avant l'inconnu encore une fois.
Et puis ses yeux tombèrent sur une stèle qui paraissait l'attendre. Le hasard s'en était mêlé une fois de plus. Et ses prunelles qui se gavaient de l'écriture fine et difficilement déchiffrable sous les frondaisons de la végétation tandis qu'un soleil rayonnant la narguait du haut de son piédestal par-delà la brume.
C'était là le nom de sa grand-mère maternelle qui hurlait depuis ce bloc de pierre. La main de la petite dégagea le lierre déjà bien agrippé sur le bloc, la nettoyant comme elle put depuis ses ongles courts déjà sales à force de gratter pour mieux lire.
Le nom restait toujours le même.
Son cœur battait un peu plus fort. Elle n'avait jamais été aussi proche de sa grand-mère en cet instant. Et c'était là tout ce qui lui restait ; un nom sur une pierre tombale. Elle ignorait tout de l'histoire de cette dernière, ayant accepté son arrière-grand-mère comme telle.
— Bonjour grand-mère, je ne pensais pas te trouver ici, débuta la petite en guise de salutations, Alola ce n'est pas un endroit pour mourir pour les gitans.
La demoiselle savait que sa mère avait passé son enfance et une partie de son adolescence sur cette archipel. Mais cela s'arrêtait là. Sa propre mère l'avait-elle abandonnée à peine le pas posé sur cette île ? Tout n'était qu'histoire de schémas répétitifs. C'était sûrement ça, le point au cœur qui le lui serrait un peu plus, cette drôle de rancœur et rancune contre cette aïeule qu'elle ne connaissait pas. L'impression que tout était de sa faute, que son départ avait précipité les actes de Mélie.
— Je me suis toujours dit que c'était à cause de toi si Mélie était partie sur les routes. Parce qu'elle t'a sûrement vue faire la même chose à un âge où tu aurais dû rester sauf que toi aussi, tu as choisi de partir... Mais à ta manière. Elle gratta un peu plus la date de naissance et celle de mort que la mousse avait recouvert, cela correspondait-il ? Peut-être qu'elle a cru que c'était la meilleure chose à faire, que de partir à son tour ? Peut-être qu'elle savait pas comment être une mère car elle ne t'avait pas vue être mère quand tu aurais dû jouer ton rôle ? Alors elle a paniqué et me voilà, moi, en train de parler à une pierre qui ne me répond même pas.
Elle eut un sourire naïf le long de ses lèvres. Algernon s'égaya hors de son perchoir, voletant avant de se poser sur la stèle et de se pencher vers l'objet qui avait là toute l'attention de sa dresseuse.
Les humains avaient ça de beau qu'ils monologuaient sans rien attendre en retour.
Rien qu'un prénom sur une pierre parmi une allée de croix.
La vie et la mort qui tentaient de communiquer, par-delà les frontières.
— Je croyais qu'il suffirait à Mélie qu'elle me voit pour qu'elle se reconnaisse comme étant ma mère et moi comme sa fille... Je l'ai vraiment cru si fort pendant toutes ces années... Et puis je suis venue ici, sur Alola. J'ai vu qu'elle n'en était pas à son premier coup d'essai, abandonner les êtres qui tiennent à elle, c'est dans sa nature, c'est en elle. Elle a fait la même chose à sa sa Plumeline, tu imagines ? Non bien sûr que non, tu ne dois plus pouvoir imaginer grand chose bouffée par les vers... J'ai cru que je pourrai réparer Mélie avec ma présence. Mais on ne peut pas réparer ce qui n'est pas cassé. Elle n'est pas brisée, elle est comme ça. C'est elle, c'est juste elle.
Salomé effleura la pokéball de Miss Acacia. Elle n'avait pas daigné sortir la Plumeline pour cette compétition aussi étrange qu'incongrue, craignant que ses danses enflammées ne fassent des siennes parmi toute cette végétation en plus de l'ambiance déjà morbide qui n'aurait pu qu'aggraver son cas déprimé. Elle le regrettait un peu désormais, elle aurait bien aimé faire les présentations.
Plumeline, voici grand-mère.
Grand-mère, voici Plumeline.
Miss Acacia, voilà Chayana.
Chayana, voilà Miss Acacia.
Mais la gitane devait se contenter de ses mots emportés par le vent. Peu lui importait que d'autres la voient en cet instant assise près d'une morte. C'était une réunion de famille qui n'appartenait qu'à elle.
— Ça ne doit pas beaucoup te plaire de voir que je ne respecte plus nos traditions... Ce n'est pas moi qui ai voulu ça la première, tu le sais bien, moi j'aurais aimé continuer d'épauler Granny dans l'art de la divination et à dire aux gens leur avenir... Mais je n'ai pas de don là-dedans, je n'en ai jamais eu, ça s'est perdu avec Mélie alors forcément, c'est le seul héritage qu'elle a su me transmettre par son absence. Un don de rien.
Des souvenirs du temps passé lui revenait alors. Ce n'était pas si vieux, cela faisait tout juste deux mois qu'elle était partie et pourtant cela paraissait une éternité à ses yeux. Le temps jouait contre elle, encore une fois. Que faisait son arrière-grand-mère en cet instant ? Sûrement n'était-elle pas perdue dans un labyrinthe à aller d'énigme en énigme pour tenter de trouver la première sortie qu'elle croiserait.
Elle extirpa son œuf hors de son sac et le posa sur la tombe. La vie et la mort parfaitement réunies. C'était une drôle de pensée que celle-là. Cela aurait pu la faire rire en d'autres circonstance,s elle qui n'avait jamais été très philosophe, voilà qu'elle tentait de réfléchir à ces choses-là.
— Tu es morte et lui va naître. C'est dans l'ordre des choses, ce n'est pas moi qui vais t'apprendre ces choses-là. Je l'appellerai comme toi, si jamais c'est une femelle. Comme ça, tu seras toujours à mes côtés, peu importe les kilomètres, peu importe notre passé.
Cheyana.
Elle imaginait déjà son futur Pokemon porteur de ce nom, quelle que soit son espèce.
Elle rangea l’œuf à la coquille irisée dans le sac, préférant éviter toute catastrophe et anticiper tout danger. Ce lieu n'était pas sûr pour une vie en croissance. Ce lieu n'était sûr que pour les morts.
— Je sais qu'on ne se connaît pas beaucoup, toi et moi mais j'aimerais bien que tu me rendes un petit service malgré tout... Rien d'impossible, promis ! C'est juste que j'aimerais en finir au plus vite avec cette épreuve, je n'ai pas l'âme d'une Scientifique, il faut croire... Alors si tu pouvais m'indiquer la sortie la plus proche, ce serait gentil à toi... Ce n'est pas de la triche, non ! s'insurgea-t-elle, si j'avais voulu tricher, je l'aurais fait depuis longtemps avec mon Picassaut envoyé en éclaireur... C'est juste un coup de pouce, d'accord ? Et puis, ce sera notre secret de grand-mère à petite-fille !
Maintenant, elle attendait.
Qu'il se passe quelque chose, n'importe quoi. Parce que Salomé était ainsi, elle savait que ce quelque chose arriverait, quelle qu'en soit sa forme. Il lui faudrait juste le repérer et l'interpréter pour sortir de ce guêpier. Cela pourrait prendre cinq minutes comme cinq heures mais cela finirait par se manifester.
Elle souleva son pied gauche, apercevant un papier similaire à tous ceux croisés pendant la compétition. Elle l'attrapa avant que celui-ci ne s'envole. Lui était humide et l'encre détrempée. Pourtant, elle put malgré tout décrypter la question qui n'avait rien à voir avec les précédentes. Aucune réponse n'était proposée, les directions étaient restées muettes. Un survivant de l'installation de la compétition, sûrement.
« Quelle est la chose la plus importante à vos yeux ? »
Salomé n'hésita pas longtemps. Elle restait une gitane après tout.
La famille.
Elle relâcha le bout de papier, le laissant se perdre à nouveau parmi les dédales. Ce n'était pas une question officielle, libre à chacun d'y répondre comme bon lui semblait. La petite redressa la tête, pour mieux observer l'horizon toujours dévoré par le brouillard.
Le signe ne tarda pas à montrer le bout de sa queue. Ou le bout de sa brume étant donné qu'un Fantominus sorti de nulle part attira son attention sur sa droite. La demoiselle eut un dernier sourire avant de se pencher vers la pierre et d'y déposer un rapide baiser :
— Au revoir grand-mère, merci au moins pour ça.
Elle se redressa, sifflant son Picassaut pour que lui revienne sur son épaule gauche à son tour. Lui-aussi imita son humaine, déposant un baiser à sa manière contre la stèle, depuis son bec avant de s'envoler frénétiquement vers Salomé.
La petite se laissait guider vers le mystérieux Fantominus. Il aurait pu l'emmener dans la mauvaise direction, elle ne l'aurait jamais su. Elle avait toute confiance en sa grand-mère et ses croyances.
Le type Spectre disparut alors à travers haies, laissant une Salomé seule face à la lumière du jour qui l'éclairait totalement. C'était là la sortie, le retour à la civilisation. Alors qu'elle quittait définitivement ce labyrinthe de végétation, la demoiselle s'arrêta. Il ne lui restait qu'un pas à faire pour s'extraire totalement de ce gouffre de lierres et de lianes. Mais quelque chose venait de la frapper en plein cœur. Une pensée qu'elle aurait dû avoir sitôt ses yeux posés sur la pierre tombale. Elle leva les yeux vers le ciel où la brume s'estompait de son côté, le soleil chaleureux à nouveau présent en dehors des dédales.
— Ce n'était pas toi.
Parce que les homonymes aussi étaient légion dans le monde entier, Alola ne faisait pas exception.HRP :Pokémons utilisés : Algernon (Picassaut)
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