Maintenant que vous êtes saints et saufs, y compris l’oeuf que tu viens de récupérer, tu peux donc observer la pièce. Il y a un trou béant en son centre et tu ne veux pas t’aventurer à l’intérieur, même en rappel. Tu redoutes bien trop pour la sécurité de tes pokémons ce qu’il y aura en vas, les mauvaises rencontres sont vites arrivées. Tu observes donc la pièce une nouvelle fois avant d’alterner ton regard entre les deux issues qui se proposent à toi. Il faut s’enfoncer dans les profondeurs afin de découvrir de nouvelles zones inexplorées. Tu ne sais pas pourquoi, mais instinctivement, tes doigts passes sur ton couteau que tu as toujours avec toi, sait-on jamais, des lianes à couper, une serrure à forcer, ça pourrait être utile, mais tu n’imagines pas t’en servir autrement. Tu assures ton sac sur ton dos puis tu pointes la sortie la plus proche, qui est sur ta droite, visiblement, il y aura de nombreux pièges à déjouer si tu ne veux pas écourter ta vie de quelques décennies.
L’entrée du couloir est caractérisée par des pierres plus grosses et larges qui soutiennent le trou béant rectangulaire, en haut, tu observes la tête d’un grand Scorvol, gueule ouverte, il porte une couronne que tu as déjà vu en cours d’histoire… Si seulement tu pouvais te souvenir des cours de monsieur Yade… Rien à faire tu avais souvent des problèmes pour te concentrer en cours, tu n’as jamais été un élève très doué pour la théorie, tu sortais un peu ton épingle du jeu en avisant les cours top-dresseur et athlétisme. Les détails ont subi l’érosion du temps, les canines ne sont plus aussi acérés qu’aux premières années et les oreilles semblent s’être arrondies, le roi à perdu de sa superbe, il décline lentement, sa puissance s’amenuise, ne pouvant plus assurer par lui-même sa protection, il se protège des rivaux, des curieux et malvenus avec des pièges qu’il a fait installer par ses plus proches collaborateurs ? Mais quelle fin à connu ce grand Scorvol ? Ce ne sont que des suppositions, mais comme la vie, les bâtis sont éphémères, les ravages du temps doivent simplement être plus patients avant d’arriver à leur but.
Le couloir dans lequel vous vous engagez est sombre, en pente douce, c’est parfait pour Oogie qui prend les devants, ta lampe torche éclair à quelques mètres. Les murs ne sont pas vierges d’inscriptions, au contraire, on y trouve de belles descriptions, mais ici le temps n’a pas encore ravagés l’ensemble des couleurs.
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Soyez vraiment vigilants, même toi Oogie.
Ton Brutapode ferme la marche, avec sa vitesse vous n’auriez aucun mal à vous échapper au besoin. Tu en position d’avancée tactique, comme en intervention, éclairant régulièrement les murs puis le plafond, le sol et enfin droit devant, puis tu répètes le cycle. Rien ne se passe, tout ça semble assez tranquille à vrai dire. La pente douce vous amène à une nouvelle salle, pas de pièges cette fois, c’est étrange. Vous arrivez donc dans cette pièce, assez petite comparée à la précédente, loin d’être vide il y a des sièges en fer au sol, ils sont renversés, couvert de sable et de poussière, ils se sont oxydés avec le temps, abordant une couleur rouille qui s’accorde au jaune pâle de la roche. Le plafond est également plus bas et il y a seulement deux piliers pour soutenir l’ensemble du poids sur la pièce. Un petit système de miroirs apporte de la lumière depuis l’extérieur diffusant une pénombre étrange. Tu y vois, mais pas suffisamment bien pour te sentir en sécurité, tu passes nerveusement la lampe à tous les endroits possibles, faisant très attention au bruit. Bob est resté à l’entrée, comme un gardien prêt à agir. La pièce est vide. Tu en fais le tour et remarque cet étrange désordre, ces chaises ainsi au sol, tout ici a vieillit depuis des siècles, ce lieu à l’abandon est tout de même attristant. Cette pièce est vide, vous n’en tirerez rien. Il y a une unique sortie, elle aussi en pente douce, au sommet de l’imposante issue, la même tête de Scorvol, mais cette fois, il lui manque un œil et une oreille. Est-ce que le temps à bel et bien ravagé cette ancienne figure où la menace est-elle autre ? Tu n’auras ta réponse qu’en suivant ce chemin qui s’enfonce dans les profondeurs inconnues du mausolée.
Vous reprenez la formation initiale, Bob en clôture, Oogie en ouverture. La pente est exactement la même, à première vue, il n’y a rien de suspect. Les murs sont toujours embellis de belles fresques à moitié effacées par le temps, il t’aurait bien fallu Léonidas ou Janet pour décrypter tout cela, mais ils ne sont plus là, le temps à aussi ravagé leur présence à tes côtés et te voilà de nouveau seul, comme avant, comme à ton arrivée, tout reste à refaire. Ces pensées t’écartent un peu de ta concentration, tu marches sur une dalle, la sentant s’enfoncer, tu t’écartes immédiatement en arrière, du moins Ringabel te tire en arrière puis que tu ne sembles pas réagir à la menace imminente. Ce geste brusque te fait réagir qu’il y a effectivement un problème. Les flèches sortent des deux côtés, sur une hauteur totale beaucoup trop importante, même à l’aide de Ringabel, tu ne pourrais pas passer les flèches. Elles ne sont pas que perforantes, elles doivent être enduites d’un poison oublié et puissant propre à l’île, que tu ne connais donc pas et que tu n’es pas aptes à soigner. Il faut donc que tu trouves une autre solution. Ça ne te semble pas évident immédiatement, puisque la situation est inédite, mais tu disposes d’un pokémon Spectre. Il n’est pas sensible à ce genre d’attaques physiques et charnelles.
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Oogie, traverse cette zone de danger et chercher un interrupteur à activer.
Le Ténéfix sans rien dire tourne sur place de manière lugubre et s’enfonce entre les flèches qui transpercent son anatomie sans l’handicaper, il est insensible à ces choses surfaites, il n’y a que les faibles qui peuvent mourir face à des flèches perforantes et empoisonnées. Oogie lui est au-dessus de tout ça, il est un être divin que même Arceus ne saurait égaler. Il parvient donc à traverser la zone sans difficultés, prenant même son temps. Arrivé en zone sûre, il observe effectivement un lever contre le mur dont il va se saisir et l’abaisser. Immédiatement, la symphonie s’estompe, le silence se refait roi, tu avances donc rejoindre ton pokémon, suivit par Bob qui lui fait bien attention à l’endroit où est-ce qu’il met les pieds.
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Merci Oogie.
Tu passes devant, poursuivant vers une pièce déjà beaucoup plus éclairée. C’est de nouveau une vaste pièce, plus intrigante. Tu arrives sur une sorte de dallage en bas-relief, débouchant sur une allée avec de multiples piliers, au fond de la salle un trône en piteux état, l’accoudoir gauche semble être dévasté, brisé, de multiples fragments sont sur l’ancien siège dont le dossier c'est lui même brisé, tombé à côté, emportant avec lui l’accoudoir droit dans sa chute. Il y a deux marches avant d’accéder au trône, elles sont fissurées, on y distingue quelques marques colorées, mais le temps à fait son trou ici et ne semble pas prêt de s’en aller. Les piliers circulaires sont richement détaillés de motifs floraux en bas-reliefs. C’est bien étrange que cette sale soit dans un tel état ? Tu avances vers l’ancien lieu de pouvoir, ce lieu mystifié, ce lieu qui imposait le respect à quiconque pénétré ce lieu. Convoitise, jalousie, pouvoir, force, peur, tous ces qualificatifs qui imposent le respect du souverain, la volonté de l’aider à gouverner ou l’anéantir. Cette pièce semble vide. Bien qu’elle soit intéressante, une nouvelle fois, sans l’aide d’un partenaire archéologue, difficile d’en apprendre plus.
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Continuons, en espérant être plus chanceux.
Tu passes dans une nouvelle ouverture, cette fois le Scorvol jonche au sol, agonisant dans de multiples fragments, tu enjambes donc ce reste de tête et marche dans cette zone descendante, tu balaies le sol avec précaution, venant parfois passer sur les murs. Ringabel vient à toi inquiet.
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Josh on s’enfonce énormément, j’espère que le retour ne sera pas sans risques.
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Ne t’en fais pas, je l’ai déjà fait il y a deux ans Léonidas, on s’en sortira. -
Je te fais confiance.
Il recule légèrement, fatiguant de cette marche qui nécessite énormément d’attention, pour un Tarsal c’est une grosse demande d’énergie. Tu vois bien à son regard qu’il est épuisé, de plus, il t’a sauvé la vie ainsi que l’oeuf au début de la fouille. Il faut qu’il se repose au risque de s’épuiser plusieurs jours. C’est pour ça que tu fais encore plus attention, à la fois pour toi et pour les autres. Ce couloir est interminable. Vous marchez durant de longues minutes sans savoir où cela vous mène, puis d’un coup, tu marches à nouveau sur une dalle. Mais rien. S’en t’en rendre compte tu devances bien ton équipe, bien une dizaine de mètres, vu qu’ils fatiguent et que tu veux assurer leur sécurité, Bob portait Oogie et Ringabel, tu es devant pour assurer un passage sur.
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Stop !
Tu hurles d’un coup et tu entends le bruit caractéristique, sec, vif, sourd, répétitif. Des lames. Tu pointes le sol de ta lame et ne comprends que maintenant l’intérêt entre chaque dalle d’un petit écart. De quoi laisser passer des piques de chaque côté. Bien évidemment, ils viennent de la zone la plus éloigner pour bloquer l’intrus et tout espoir de passage. Tu souris, tu estimes de l’autre côté avoir un peu de temps en espérant trouver une réponse très rapidement. Tu vois déjà ton équipe quadrillé par les lances qui ont perforé dans le vide. Est-ce maintenant ta fin ? Elle est ridicule, même risible, échapper à tant de danger pour mourir seul devant ses pokémons, être oublié de tous ceux qu’on aime.
S’il t’avait accompagné comme toujours, tu n’en serais pas là, à compter les secondes, te retrouver coincé comme un oiseau entre les griffes d’un chat. Léonidas. Cet ami qui ne t’a jamais abandonné, qui t’as soutenu même dans l’adversité, à qui tu t’es confié à coeur ouvert. Finalement, tu ne l’auras jamais écouté, sans cesse, tu n’en auras fait qu’à ta tête. Pourtant vous avez tout fait l’un pour l’autre, vous vous seriez séparé d’un rein, tu le sais, mais tu restes sans nouvelles de lui. Si seulement, si seulement tu avais fait attention à lui…. «
Tu es pour moi le frère que j'ai perdu, il y a bien longtemps... Tu… Tu es mon tout premier ami et nous voilà rival de cœur. ». Même dans ces instants, vous étiez soudés, une guerre à la loyale. Une guerre que tu as remportée. Janet.
C’est tellement stupide, tu aurais tant voulu la revoir une dernière fois, sentir ses cheveux courts passer sur ton visage, le bleu de ses yeux rentrer au contact des tiens, te noyer un instant dans la douceur qu’elle représente pour toi. Rester à ses yeux le grand con maladroit au grand coeur. Finalement, tu n’es plus rien pour elle. Elle t’a oublié une première fois, elle a pleuré tant de fois. Vous étiez si beaux et si jeunes lorsque vous vous êtes vu la première fois, au cirque des boulons. «
AU SECOURS » avait-elle hurlé, au secours a-t-elle si souvent hurlé à cause de toi. Toute cette détresse, tout cet amour finalement volatilisé. Combien de fois t’es-tu réveillé en pleurant, le drap humide de ton cauchemar nocturne. Combien de fois as-tu hurlé son prénom pendant tes classes ? Combien de fois as-tu espéré avoir de ses nouvelles en passant non loin de son hôpital ? Combien de fois as-tu été déçu ? Combien de fois l’as-tu déçue ? C’est maintenant que tout s’arrête, tu vas mourir bien loin d’elle, devant les yeux du pokémon qu’elle t’as offert. Devant les yeux du Tarsal que tu devais accompagner, faire grandir, il devait devenir un Gallame plein de fougue et de passion. Finalement, tu lui auras offert la pire des vues. Tu aurais tant voulu la serrer dans tes bras, sentir la chaleur de son corps au réveil, le souffle humide de sa respiration contre ta nuque, ses doigts frêles, sa voix douce, les courbes de son corps… Le creux de ses reins… Tu aurais voulu lui glisser à l’oreille que tu l’aimes, entendre sa réponse, rougir et sourire, contempler toutes ses qualités bien égales au nombre conséquent de tes défauts… «
C’est toi que j’appelais dans mon sommeil. C’est vers toi que je voulais aller. C’est dans tes bras que je voulais me consoler. » Mais ça n’arrivera plus jamais. «
Je t’aime et j’ai envie d’une histoire avec toi… Mais… Promets-moi que tu ne me feras pas souffrir ». Tu as menti. Tu as trahi. Mais ça n’arrivera plus jamais.
Tu es résigné…
Quelques instants avant que les lames ne viennent pas remplir leur funeste augure, tu as des flashes mentaux, ils ne sont pas de toi, ils sont de Ringabel. Tu revois de ses yeux son éclosion, tes bras, ton sourire, tes mains qui caressent délicatement ta tête. Vos première balades, son premier entraînement, ses rencontres avec la Tarsal de Janet, leurs multiples rencontres. Finalement, c’est la vie de Ringabel, ses moments importants et tous ces instants sont majoritairement après ton départ de l’académie, le bonheur que tu lui as apporté !
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JOSH !
C’est une immense vague psychique et un flash lumineux qui inonde de lumière ce couloir suivit d’un silence inquiétant. Tu es en vie, mais tu sens les lames trembler, tu ouvres les yeux, timidement, te redressant. Les lames sont tordues formant autour de toi une sphère presque protectrice. Les premières rangées elles sont rompues, au sol, dans un état qui empêche de qualifier « ça » de lame, mais plutôt de boule de papier pliée. C’est bien étrange comme sensation. Tu es comme inondé d’une vague de détresse, rapidement Bob dégage le passage avec ses cornes et son poison pour venir jusqu’à toi, Ringabel descend de sa monture venant jusqu’à toi, mais ce n’est plus un petit Tarsal, bel un bien un Kirlia. Tu tombes à genoux le prenant dans tes bras en silences, n’osant rien dire. Il y a bien longtemps que tu n’as pas eu d’élan émotionnel ainsi. Ce moment est cependant vite rompu par le sol qui craque et cède sous vos pieds. La puissance psychique libérée par Ringabel en évoluant à fragilisé tout le couloir qui s’effondre. Dans un dernier effort, il vous réceptionne au sol, tu n’es pas inquiet, mais votre chute s’étale sur de longs mètres. Arrivé au sol, il tombe dans tes bras, épuisé et tu le gardes longuement contre toi. Lui qui voulait finalement participer à cette exploration, il n’aura fait que te subir.
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Merci encore… Ringabel, que ferais-je sans toi ? Repose-toi, tu en as bien besoin.
Cette pièce est bien vaste, tu te redresses, portant ton Kirlia à bout de bras, comme une princesse. C’est vastes et de larges pilonnes maintiennent les hauts plafonds pour qu’ils ne s’écroulent pas, raison pour laquelle tout ne t’es pas entièrement écroulé sur vous. La puissance psychique libérée par Ringabel en évoluant à fragilisé tout le couloir qui s’effondre. Ils sont vaincus par la détermination d’un pokémon à redonner espoir en son dresseur, lui dire qu’une nouvelle vie s’offre à lui, qu’il a tant à apprendre de gens à connaître… Tu souris faiblement, oui, il a bien raison ce Kirlia. La fouille est bientôt finie. Il faut trouver le chemin retour, tu ne sais pas trop quoi trouver ici… Néanmoins, tu ne refuserais pas un trésor, un trophée de ce jour où tu as failli mourir pour l’archéologie. Ce n’est que maintenant que tu remarques que la pièce baigne dans une lumière réconfortante. Elle provient d’un jeu de miroirs. C’est réconfortant, ce lieu est paisible, une zone de repos peut-être ? Alors que tu arrives vers Bob, tu découvres un sarcophage. Un pharaon Scorvol ? Ou peut-être que finalement ce pokémon n’est autre que la figure de Pharaon, l’élu des dieux envoyé sur terre pour régner avant de lui-même rejoindre les dieux, si on en croit certaines mythologies. Il ne faut jamais ouvrir le sarcophage de Pharaon, il est supposé maudire, quiconque ose perturber son repos éternel. Néanmoins, face au mur, tu distingues plusieurs amphores en céramiques, identiques et toutes colorées de fresques, on y voit les aventures de Pharaon au combat, ses exploits militaires, le temps n’as pas eu le temps de ravager ces belles peintures. Il te faudra immédiatement parler de cette découverte… Néanmoins tu ne refuserais pas un trésor, un trophée de ce jour où tu as failli mourir pour l’archéologie.
HRP :
Evolution de Ringabel en Kirlia
Ringabel 4pt de Recherche
Ooogie: 4pt de Recherche
Total 8 pt de recherche.
Josh le dépressif, il le fallait ce rp.
Dernière édition par Josh Aéris le Lun 27 Aoû - 12:31, édité 2 fois