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« Le truc, avec la perfection, c’est que ça n’existe pas. »
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parApsu
« Je ne suis pas toi. Je ne suis pas fainéante au point de ne pas vouloir faire d’effort. Je ne suis pas de mauvaise foi au point de refuser changer. Et je ne pense pas qu’abandonner quelqu’un soit une solution à ses problèmes. »
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année 11, semestre 2
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Bienvenue sur Leiar ! Une île hébergeant la Pokémon Community, campus universitaire accueillant de tous les profils, humains comme Pokémon. Élève ou adulte, vous vivrez au jour le jour une vie trépidante au sein du campus, votre quotidien ponctué de mille et unes folles histoires typiques de la Pokémon Community. Cette île couverte de cristaux vous réserve quelques surprises, tout ça entre deux cours ou mission pour devenir le meilleur dans vos spécialités respectives ! En savoir plus ?
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Idalienor Edelwen
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t4164-295-les-ambitions-d-idalienor-pyroli
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t4175-idalienor-edelwen-pyroli
Icon : https://img.nickpic.host/3rBaTA.jpg
Taille de l'équipe : 15
Région d'origine : Hoen
Âge : 21 ans
Niveau : 70
Jetons : 2476
Points d'Expériences : 2561
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15
Hoen
21 ans
70
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pokemon
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Hoen
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Idalienor Edelwen
est un Adulte Médecin Itinérant
L’alternance a bien débuté dans cette froide mais fascinante ville de Frimapic. Le beau temps qui m’a permis de découvrir les alentours de la ville à mon arrivée n’a malheureusement pas duré et désormais la météo alterne entre neige et accalmie, quoi que la neige soit bien plus présente que le ciel un peu grisé typique de l’hiver haut en montagne. Ander n’a pas du tout cherché à me ménager, très loin de là, et ça me fait plaisir. Malgré mon jeune âge et comme me l’a indirectement promis Gladys, ils me considèrent tous comme suffisamment compétente pour exercer la même chose que n’importe quel ranger ou médecin de l’association, à ceci près que je ne prends aucune décision. Cela me va très bien et reste relativement logique. Je passe deux semaines à m’insérer dans leur organisation. En quelque sorte ici je n’ai pas le contrôle. On est très loin de ma dernière prise de position à Lansat en montant avec l’aide de Rodrigue ce camp temporaire de soin.

Les trois premiers jours m’ont surtout permis de comprendre comment s’organise le refuge autour des différents acteurs, les principaux étant des médecins et des rangers. Je les sépare parce qu’officiellement leurs fonctions sont différentes mais en vérité ils sont capables de faire aussi bien l’un que l’autre, évidemment avec une petite préférence pour leur profession de base. Je trouve ça génial. Ça permet à une équipe d’être hyper polyvalente et de gérer n’importe quelle situation. Mais bien sûr, il n’y a pas qu’eux, sinon le refuge ne pourrait pas exister. Il y a aussi beaucoup de bénévoles qui viennent assister l’équipe le soir. Ils exécutent des missions plus simples, à la portée de n’importe qui, mais leur soutien est indispensable.

Parce que oui, les missions ne s’arrêtent pas au sauvetage. Même si c’est cette branche-là du refuge que j’ai pu intégrer grâce à mes compétences, il existe pleins de petites missions autour qui permettent à l’association de tenir debout. Tous les bénévoles sont souvent chargés d’accueillir les voyageurs perdus retrouvés par les rangers, mais aussi des pokemons blessés et pris en charge pour les premiers soins par les médecins. Ils s’occupent de leur apporter un peu de réconfort et de les soigner après ce qui a souvent été une grosse frayeur pour des personnes non préparées. Leur soutien moral est vraiment primordial quand les primo intervenants n’ont pas vraiment eu le temps de faire du social pour le dire simplement. En résumé, ce refuge est vraiment très bien organisé et professionnel. Ander y tient l’une des plus hautes positions au côté de Gladys qui apporte tout son soutien. Elle passe parfois le soir pour discuter avec les voyageurs. Elle a une aisance incroyable pour parler à de parfaits inconnus mais ça la rend d’autant plus admirable.

Bien sûr, Ander m’a aussi emmené en mission. En fait je passe presque toute ma journée dehors. Mes lunettes de ski sont presque vissées sur mes yeux tandis que mon bonnet orné d’une ancre marine me protège du terrible froid qui a saisi toute la région en cette saison. Pour l’instant, tout ce que nous avons fait relevait du « habituel » à ses yeux. Le premier jour, tout m’a paru extraordinaire mais après je m’y suis habituée. La plupart du temps, notre travail consiste à sillonner les routes à la recherche de personnes perdus en montagne ou bien de pokemons blessés. On a des émetteurs qui sont disposés un peu partout sur les points stratégiques de la zone neigeuse et les voyageurs peuvent appeler le refuge pour venir les chercher. Un système bien rodé mais qui a ses faiblesses, d’où notre présence permanente sur le terrain.

Le premier jour, je faisais comme si tout allait bien mais en fait j’étais épuisée. Voir tout ce qui se passe autour de nous dans un terrain aussi vaste et d’un blanc presque immaculé demande énormément de concentration, tellement que la fatigue prend vite au corps. Même physiquement, marcher pendant des heures dans la neige est très éprouvant. A peine rentrée que je suis tombée dans mon lit, achevée par cette journée. Cela a d’ailleurs bien amusé Gladys qui est venue me réveiller deux heures après pour assister à la réunion du soir, élément clé de la journée. Ces réunions permettent de faire un bilan de la veille en notant tout ce qui a pu se passer d’inhabituels ou des choses auxquelles on doit faire attention à l’avenir mais aussi un plan d’action et une répartition de l’ensemble des membres de l’associations sur la journée du lendemain.

La réunion de ce soir soulève un point primordial pour la journée de demain. Une tempête de grêle est annoncée, rendant plus dangereux le terrain qu’il ne l’est déjà. Le problème, c’est qu’elle ne doit se déclencher qu’en début d’après-midi, suivant un timide soleil. Enormément de voyageurs ne prennent pas garde à la météo ou la prennent trop à la légère alors que désormais grâce aux nouvelles technologies elle est fiable à quasi 100%. On risque donc d’avoir pas mal de boulot pour rapatrier toutes ces personnes vers Frimapic, d’autant plus que le risque d’accident va augmenter. Ander donne alors ses consignes.

Evidemment, cette tempête de grêle n’est pas à prendre à la légère. Mais nous sommes plus que préparé à ce type d’événement climatique. Les équipes vont se découper comme d’habitude. Chacune d’elle prendra un des points stratégiques de la carte. Carla, Idalienor et moi-même nous rendrons sur les parties escarpées de la route 217. Pour les autres, répartissez-vous où vous le souhaitez. Vérifiez bien sûr que tout le matériel est prêt et les talkies-walkies chargés au maximum pour tenir toute la journée. Une trousse médicale par personne obligatoire et les Capsticks prêts à être utilisé. Sur ce, vous pouvez disposer.

Ander a un certain don d’orateur. A la fois son ton est ferme pour que le message soit percutant mais en même temps il se veut rassurant, avec une pointe de douceur. Je ne suis pas étonnée de savoir que c’est lui qui a naturellement pris la tête du refuge. Il a toutes les compétences pour assurer cette position. Les autres se découpent très rapidement en trinôme avant de s’attribuer une zone et de l’indiquer sur un grand tableau. La rigueur du travail est impressionnante ici. Ander a choisi tout seul la zone que nous allions explorer et a désigné Carla pour venir avec nous. J’ai eu l’occasion de lui parler rapidement depuis mon arrivée ici. Une petite brune pétillante. Je ne l’ai pas encore vu travailler mais je présume que comme tous les rangers et médecins ici elle doit avoir un petit quelque chose en plus, qui la rend unique. Même si toutes les deux nous souhaitions une petite mise au point avec le leader de l’unité, mon maître de stage nous renvoie dans nos chambres ou maisons pour nous reposer. Il prendra visiblement le temps de tout nous expliquer demain. Des salutations et chacun disparait pour passer une bonne nuit.

Allongée au chaud dans mon lit, je ne parviens pas immédiatement à trouver le sommeil. Je suis un peu inquiète pour demain. On va passer aux choses sérieuses, aux véritables incidents avec des conséquences potentiellement dramatiques. Bien sûr, je suis venue ici pour ça. Mais ce qui me rassure moins ce ne sont pas tant mes compétences mais l’absence permanente de pokemon à mes côtés. Ander peut appeler beaucoup de pokemons avec lui au vu de son expérience de ranger et je suis sûre que Carla en fait de même. Moi je n’ai encore capstické qu’un pokemon qui n’est pas fait pour supporter des conditions climatiques aussi rudes. Quant à mon équipe, je ne peux libérer sans risque que Dama et Misis. Les autres ne sont pas aptes pour endurer un tel froid. Eventuellement Zeno mais je crains que la chaleur de son corps ne lui provoque un choc climatique. Je tourne encore et encore mais je perds mon temps. Une solution miracle ne va pas apparaitre. Il faut que je me fasse à l’idée que pendant ses 15 jours, je suis plus ranger débutante que médecin expérimenté à la Pokemon Community. Un challenge difficile mais que j’ai accepté dès que je suis montée dans ce bateau.

***

La matinée a été plutôt calme. Certaines équipes sont parties très tôt pour baliser le terrain en avance et prévenir les premiers voyageurs mais d’autres sont restés en réserve à Frimapic, comme la nôtre, pour préparer l’après-midi rude qui s’annonce. Pour faire simple, ceux qui sont restés sont ceux qui sont affectés à des zones dites « à très haut risque ». Il faut bien tout préparer à l’avance. Un rappe ; élémentaire des consignes de sécurité mais aussi pour moi toutes les informations à savoir sur la zone. Ander appuie son propos de photos et d’expériences qu’il a vécu là-bas pour m’expliquer ce que l’on risque de croiser. Doucement, je me mets en condition, prête à partir. Carla me rassure et m’assure que tout se passera bien.

Après tout, on est avec le leadeur. C’est celui qui a le plus d’expérience. Moi aussi je suis là depuis quelques mois, je connais ce passage. Tout va bien se passer.
Merci Carla c’est gentil. Je crois en nous. On va réussir.

Rapidement, le ciel s’assombrit et comme l’avait prévu la météo des neiges, l’averse de grêle démarre, nous donnant en quelque sorte le top départ pour cette mission de haut vol. Tous les vêtements enfilés et les lunettes fixées sur le visage, nous nous élançons tous à l’extérieur en direction de la route 216. Le vent est extrêmement violent et ma vue ne va pas plus loin que quelques mètres tellement il y a de brouillard. Sans ses lunettes il est sûr que je n’y aurais rien vu du tout. Les couches cumulées entre mon bonnet et les deux capuches de mes manteaux forment une espèce de casque, protégeant mon crâne des multiples grêlons nous tombant dessus. Groupés et équipés, nous avançons tous derrière Ander en direction de la partie escarpée, notre zone d’action. Rapidement, je commence à comprendre le véritable danger de ces intempéries.

L’absence totale de visibilité.

Au-delà du fait que le brouillard et la grêle nous empêchent de bien distinguer notre environnement, les routes s’effacent petit à petit face à ce déchainement du climat. Des voyageurs peu informés auraient vite fait de se perdre. Sur le chemin, nous en croisons d’ailleurs certains. Heureusement qu’ils n’étaient pas trop enfoncés sur les routes. Ils nous expliquent qu’ils ont pu faire demi-tour rapidement mais qu’il leur semble avoir vu un jeune dresseur partir plus en avant. Cette précision nous est déjà très utile pour savoir qui nous devons chercher. Après les avoir remerciés, nous leur indiquons la direction de Frimapic avant de prévenir les bénévoles de leur arrivée prochaine.

Nous finissons tant bien que mal par atteindre les morceaux escarpés de la route 216. La route que nous avons prise nous fait arriver juste au-dessus des multiples morceaux de falaises juste à notre gauche. Contre le vent, nous marchons dans la neige, à la recherche de voyageurs. Nous trouvons rapidement un groupe paniqué mais qui a eu le bon réflexe de ne pas poursuivre plus loin en voyant la tempête mais sans chercher à rebrousser chemin, ne voyant plus où se trouve la route. De la même manière que pour le groupe précédent, nous leur indiquons la route mais eux-aussi nous précisent qu’ils ont vu un dresseur mais qu’ils l’ont perdu de vue après le début de la phase violente de la tempête de grêle.

Le problème, c’est que pour l’instant, il n’y a plus personne à l’horizon. A l’unisson, nous nous mettons à appeler ce jeune dresseur, craignant le pire pour sa sécurité si on ne parvient pas à le trouver rapidement. Finalement, une voie faible parvient à mes oreilles.

A l’aide, aidez-moi s’il vous plait.
Là ! En bas !

Je m’approche dangereusement du côté gauche de la route mais je suis retenue in extremis par Ander, me tenant le bras tandis que l’un de mes pieds pend déjà dans le vide. Mon cœur s’emballe, réalisant que j’ai failli me jeter dans le vide.

Tu viens exactement de faire ce que ce jeune garçon a fait quelques minutes avant toi. Il n’a pas vu le chemin, et il est tombé. Il faut qu’on aille le chercher maintenant.

Après quelques secondes à faire les montagnes russes, mon cœur finit par reprendre un rythme normal pendant que j’analyse plus calmement la situation. Effectivement, le jeune dresseur est en bas, surement à environ 6 mètres de nous. Il a dû glisser en marchant dans la neige sans voir le chemin et a réussi à se rattraper tant bien que mal sur l’une des bordures plus épaisses de la falaise. Sauf que maintenant, il est clairement bloqué et ne va pas tenir éternellement ici. Et je n’ose même pas imaginer la chute. Un frisson d’autant plus fort me parcourt tandis que je recule un peu pour analyser l’ensemble de la falaise. J’ai bien une idée mais je dois être sûre que c’est réalisable. Carla voit que je réfléchis à quelque chose alors elle s’approche de moi et crie pour être sûre d’être entendue.

Idalienor tu as une idée ???
Oui. J’ai un Chevroum dans mon équipe. Il est habitué aux environnements rocheux comme celui-ci. Je pourrais descendre le rejoindre pour lui mettre en place le matériel de remorquage de civil. Ensuite…je descendrais jusqu’en bas de la falaise pour voir s’il n’y a personne d’autres…ou si personne n’est tombé.
Personne ne te demande de faire ça ! Imagine si tu trouves…je ne sais pas moi, tu pourrais être choquée à vie par ce que tu pourrais voir ! Tu vas juste ramener ce dresseur. Cela sera amplement suffisant.
Non, elle va faire exactement ce qu’elle a dit. En attendant qu’elle finisse son exploration des falaises, nous ramènerons notre blessé du jour au refuge. Elle nous rejoindra avec son pokemon juste après.
Mais c’est de la folie ! Cela fait trois jours qu’elle bosse ici. Vous ne demanderiez pas ça à un autre stagiaire alors pourquoi elle ? A cause de cette réputation de la Pokemon Community ? Ce n’est pas parce qu’elle a brillé dans une pseudo guerre civile qu’elle peut surmonter n’importe quoi ! Idalienor renonce, ça ne sert à rien.
Non. Si Ander pense que je peux le faire alors j’y vais. Il ne me le demanderait pas si ce n’était pas possible. Je vais très bien m’en sortir Carla ne t’en fais pas. Préparer le matériel. Quand vous serez prêts, je descendrais.

Carla s’empresse de protester à nouveau mais elle est arrêtée par son leader, visiblement agacé par cette discussion qui ne dure que trop longtemps à son gout. Ce n’est pas la première fois que Dama et moi escaladons des falaises. Aujourd’hui il y a certes une tempête mais nous avons gagné en expérience et maturité depuis la dernière fois. J’ai parfaitement confiance en lui. Les marches rocheuses de la falaise sont à sa portée, tout devrait bien se passer. Je libère Dama de sa pokeball et grimpe sur lui avant de lui expliquer le plan. Je le tiens fermement par les cornes pour lui communiquer mon état d’esprit. J’ai découvert que les Chevroums pouvaient communiquer d’une certaine façon avec leur dresseur en procédant ainsi.

Une fois plus calme et avec l’aval de mes collègues, je prends le bout de corde et commence la descente. Je ne regarde quasiment pas le sol, de toute façon hors de ma vue, et me concentre sur le dresseur qui me voit arriver, lui faisant gagner une certaine forme de sourire. Le vent est très fort mais je m’accroche fermement à Dama pour ne pas le déséquilibrer. Il doit pouvoir être le plus souple possible pour accéder aux bonnes prises. Une fois suffisamment proche mais pas trop de notre inconnu en détresse, j’élève la voie pour lui expliquer.

Je vais te faire passer un baudrier. Tu dois l’enfiler et le resserrer au maximum. Ensuite mes collègues vont te remonter. Tu n’auras qu’à te laisser porter, en mettant bien tes pieds contre la paroi. Tu t’en sens capable ?

Il hoche la tête avant d’enfiler la ceinture de sécurité. Je veille à ce qu’il l’installe correctement puis lui indique de tirer à plusieurs reprises dessus de manière sache pour indiquer au sauveteur qu’il est prêt à être remonté. Une fois entendu, je vois ses pieds décoller du sol. La remontée commence. Une fois que je suis sûre que tout va bien, j’indique à Dama de reprendre la descente. Mon travail a moi n’est pas fini. Je dois parcourir l’ensemble de la falaise pour m’assurer qu’il n’y a pas d’autres blessés. En vérité, j’ai très bien compris ce que sous entendait Ander en confirmant ma proposition. Il sait bien qu’il n’y a plus aucun voyageur ici. En tout cas, plus aucun vivant. Sinon il ne serait pas parti. Son expérience ne trompe pas. Il sait que potentiellement tout ce que je trouverais en bas, ce seront des gens qui auront chuté sans réussir à se rattraper. La seule issue est fatale. Mon cœur accélère à mesure que je m’approche du fond de la falaise. Mes yeux s’ouvrent en encore plus grand, prête à accepter ce que je peux voir. Les pattes de Dama touchent le sol. Le brouillard est moins épais. Mon champ de vision est dégagé. Je n’ai plus qu’à observer.























Il n’y a rien.


[Frimapic][Alternance] Grêle Ko4m
Le courage est la première des qualités car elle garantit toutes les autres
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