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Une mission.
La première que j'allais mener.

En arrivant à la Pokémon Community, on m'avait appris qu'il allait falloir mener des missions au nom de l'académie afin d'apprendre des choses sur le terrain. Sur le coup, j'étais quelque peu perplexe. L'idée m'intriguait pas mal, mais je ne savais pas vraiment ce qu'il en retournait. Ok, je savais que j'allais en retirer quelque chose, mais quoi ? J'étais perdue à ce niveau. Heureusement, ma camarade éclaircit finalement ma lanterne. Une mission pouvait donc être de toute nature, que ça soit ordinaire, en accomplissant de petites tâches pour d'autres, ou alors spécialisé, avec des enjeux particuliers et liés à notre spécialité. En comprenant cela, je visualisais bien mieux ce que représentait les missions dans mon parcours. Malgré cela, je me sentais encore dans le flou.

Je n'arrivais pas à savoir ce que cela allait réellement m'apporter en dehors de l'expérience sur le terrain. Y avait-il d'autres enjeux, ou ce n'était fait que pour pouvoir s'habituer progressivement au terrain ? La question me tarauda pendant quelques jours avant que je décide finalement de régler ce problème en me lançant dans une mission ordinaire. Ma camarade m'avait dit qu'il n'y avait pas vraiment d'intérêt à le faire avant d'avoir obtenu mon premier grade et donc avoir débuté mon parcours, mais je m'en fichais pas mal. J'étais motivée à l'idée d'en faire une.

En trouver une plaisante ne fut pas chose aisée, mais en parcourant un peu celles qui étaient proposées, je finis par tomber sur une annonce plutôt singulière. Garder un musée en proie à des disparitions étranges et essayer de résoudre cette histoire avec la police. Sur le coup, je me dis que cette mission était plus réservée à des personnes compétentes et habituées à ce type de mission, mais après coup, je me dis que si j'avais pu l'avoir dans les mains, c'est que mon inexpérience ne posait pas problème. De toute façon, je me doutais qu'ils cherchaient surtout des personnes avec l'esprit de réflexion et ce genre de choses. Comme je me retrouvais un peu là-dedans et que la mission m'intéressait au plus haut point, je me décidai à m'inscrire sur celle-ci. Rendez-vous prévu pour le lendemain soir.

J'espère que Vanitas sera de la partie …

Avec ses accès de sommeil irréguliers, il m'était difficile de prévoir si le Nostenfer serait éveillé au moment venu. En y pensant, je me dis qu'il serait peut-être temps de s'intéresser plus en détail de sa maladie, mais malheureusement, dans l'immédiat, je n'avais guère plus le temps que de garder cette idée de côté. Je ne pouvais donc qu'espérer qu'il soit bien réveillé pour la mission. Au moins, j'avais toujours Hortensia. C'était toujours ça. Ensuite, je me doutais bien que sur une mission, je ne me trouverai pas seule. Ma camarade m'avait bien fait comprendre que l'école préférait nous mettre plusieurs, ne serait-ce que pour la sécurité. Je pouvais donc, je l'espérais, compter sur mon ou ma futur partenaire. Rassurée sur ce point, je quittai le quartier des missions pour retourner avec mes activités habituelles, me préparant au passage pour le lendemain …


[...]


La journée suivante se passa tranquillement. Journée calme, quelques cours par-ci par-là puis je fus enfin libre de quitter l'académie pour rejoindre Malnova et son musée. Pour cette fois, je pris le bus, ne prenant pas le risque de me retrouver à marcher dans l'obscurité sur la longue route rejoignant la ville médiévale. C'est donc tranquillement que je me rendis sur place, Hortensia à mes côtés comme d'habitude et ce cher Vanitas qui dormait encore dans sa Pokéball. Pour l'instant, j'allais devoir faire sans lui, mais puisque cela faisait bien deux heures qu'il s'était endormi, j'avais espoir qu'il revienne à lui pendant la mission. J'étais étrangement confiante à ce sujet, ce qui me fit d'ailleurs afficher un large sourire satisfait tandis que je descendis du bus, arrivée près du musée.

Ce doit être ça.

Je me sentis un peu bête de regarder le bâtiment sans être sûre de moi. Je me grattai la tête, gênée et perdant un peu de mon grand sourire, mais rapidement, je passai à autre chose, pénétrant à l'intérieur du musée pour aller m'annoncer à l'accueil. L'hôtesse d'accueil me mit en attente le temps que le directeur, en vérité une directrice, ne vienne à ma rencontre. En la voyant arriver, je fus prise de surprise par son accoutrement. Moi qui m'attendait à une grande dame sérieuse avec costard cravate , petites lunettes et cheveux longs et bruns ramenés en un chignon bien serré, voilà que je faisais face à une rousse dont les cheveux étaient coiffés en une grosse queue de cheval légèrement bouclée et lui descendant jusqu'au cou, sapée comme une hippie colorée en marron en plusieurs déclinaisons. Qui plus est, au lieu d'afficher un regard sérieux, voilà qu'elle arrivait avec son air visuellement insouciant et plein de vie.

Bien le bonjour, jeune fille ! Moi c'est Angélic Couch, mais tu peux m'appeler Ange si tu préfères !

Je souris sur ses derniers mots, mais je me retins de lui faire part de mon avis dessus. À la place, je répondis à la main qu'elle me tendit en la serrant poliment.

Enchanté, je suis Camille Duval, même si je suppose que vous le savez déjà.
Hmm, tout à fait ! Bon, suis-moi, je vais t'expliquer ce qui t'attends !

Achevant sa phrase, la directrice de musée se retourna et se mit en marche, n'attendant pas que je la suive. Je ne tardai pas à le faire de toute manière, me tenant juste derrière elle pour ne pas me perdre. Nous rejoignîmes ce qui devait être son bureau au vu des deux bibliothèques sur les côtés et comportant tonnes de livres et d'objets archéologiques en tout genre, mais surtout au vu du bureau centrale dans un style plutôt vintage et accompagné d'un fauteuil en cuir au dossier plus haut que la tête de la directrice une fois assise. Cette dernière m'invita à rejoindre un fauteuil un peu plus classique - quoi qu’également en cuir lui aussi - et me lança un regard amusé tout en me souriant.

Bien, bien ! Alors si tu as accepté ma mission, c'est que tu sais ce qui se passe actuellement dans mon musée, right ?
Je n'ai pas tous les détails, mais j'ai l'essentiel je pense.
Super !

Angélic sourit avant de fouiller dans un tiroir pour en sortir un plan du musée.

Alors pour que tu comprennes mieux, voici le musée.

Elle pointa une grande aile sur laquelle était annotée le mot « tableaux ».

C'est dans cette zone que les disparitions ont été recensées. On ignore purement et simplement comment ils ont pu disparaître et nos caméras de sécurité n'ont pas pu nous aider à éclaircir ce mystère. J'avais donc besoin que quelqu'un aille regarder ça de plus près, mais si la police a accepté de m'aider parce que disparitions mystérieuses, aucun n'ose approcher des étranges tableaux que j'ai reçu la semaine passée et que j'ai exposé il y a peu.
Ils pensent qu'ils sont maudits ou quelque chose dans ce style ?

La directrice sourit.

Oui, c'est exactement ça ! Et malheureusement, tous les officiers qu'on m'a envoyé sont visiblement très croyants de ce genre de superstition. Je n'ai pas eu d'autre choix donc que de solliciter l'aide de la Pokemon Community.

Cette dernière phrase me fit tiquer.

Et pourquoi pas l'AES ?

Angélic se mit à rire légèrement.

Bouah, ils sont trop opportunistes à mon goût. Je suis certaine qu'ils m'auraient demandé un dédommagement ou une récompense pour leur aide. Non pas que je ne veuille pas en donner, loin de là, mais je préfère que ça ne soit pas une obligation.
Je vois !
Enfin ! En tout cas voilà pourquoi tu es là ! J'ai besoin de quelqu'un qui puisse aller voir ce qu'il en est réellement, au moins pour que la police puisse faire son travail.
Ok, d'accord !

Sur mes mots, la directrice de musée quitta son fauteuil, m'invitant à faire de même. Elle me mena jusqu'à l'extérieur de son bureau et m'invita d'un mouvement à aller explorer les lieux.

Va donc découvrir un peu le musée, il n'est pas encore fermée. Dis que c'est Ange qui t'envoies, les gardiens à l'entrée de l'aile des tableaux te laisseront passer.

Elle commença à fermer puis se stoppa soudainement, se rappelant visiblement quelque chose.

Au fait, je vais voir pour te trouver un ou une partenaire, donc tu ne seras potentiellement pas seule !
Ah ! Eh bien, merci pour l'information.

Je lui rendis le sourire qu'elle me lança puis je la laissai refermer sa porte, me dirigeant sans tarder vers la fameuse aile. Hortensia, restée silencieuse jusqu'à présent, quitta subitement mon épaule, se tournant vers moi en laissant éclater sa joie à l'idée d'y être. Visiblement, elle était aussi excitée par cette mission que moi. Comme quoi, nous étions pareilles, elle et moi. Sûr qu'à nous deux, cette mission ne serait qu'une formalité ! De plus, si j'avais finalement quelqu'un avec moi, ce serait parfait.

J'accélérai le pas.
J'avais hâte de commencer !






Pour la directrice, je la fais parler en burlywood (juste pour indication) et je lui ai donné cette tête ^^

Dernière édition par Camille Duval le Mar 25 Fév - 22:19, édité 14 fois
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« Ib »


« -… Et donc, nous nous en remettons à vous. »

Attablée, Caroline a les coudes posés devant elle, et repose son menton au creux de ses mains. Son visage trahit une expression passablement désintéressée, et surtout ennuyée face au topo qu’on vient de lui faire. Elle reste un instant silencieuse, et pensive, relit attentivement les détails de la mission. Puis elle réagit d’une voix monocorde.

« -J’comprends pas pourquoi vous faîtes appel à moi. »

L’homme en face d’elle fronce les sourcils, perplexe. La blonde se redresse et s’appuie contre le dossier de sa chaise, bien plus nonchalante.

« -Vous savez bien que mon truc à môa, c’est l’action… Une enquête ? Vraiment ? Genre vous comptez sur moi pour… Réfléchir ? »

Peu amusé, il lève les yeux au ciel.

« -Vous êtes parfaitement qualifiée pour ce genre de mission, 499. » il referme le dossier « D’autant qu’on ne s’attend pas à un gros coup. Simplement, il n’y a pas le moindre indice, les policiers refusent de faire leur travail et…
-Donc, c’est à moi de le faire à leur place ? »

Il soupire.

« -On cherche juste à éviter un nombre trop important de victimes. Si ça se trouve, tout ceci n’est qu’une mauvaise farce, et vous serez rentrée avant la fin de la journée. » il plisse les yeux « Je ne comprends… Cela ne vous inquiète pas, vous ? Votre famille est là-bas, pourtant. Ils pourraient très bien figurer à la place des victimes… »

Caroline croise ses bras derrière la tête, et détourne le regard.

« -Ça vaaaa. Leur école ne serait passez stupide pour les laisser approcher un musée où des gosses disparaissent…
-…  »

Face à son silence, elle le toise d’un air inquiet.

« -… Ils le seraient ?
-Le musée tient à résoudre au plus vite l’affaire. Devant le manque de volontaire, ils ont fait passer une demande auprès de la Pokémon Community…
-... »

Elle reste un instant stoïque, interpellée par la nouvelle. Puis la jeune femme plaque ses mains sur la table, et se lève en râle exaspéré.

« -… Oooook, c’est bon, j’ai compris. C’est Papa qui s’y colle. »

Son interlocuteur acquiesce, satisfait.

« -Nous comptons sur vous. »

Mais Caroline s’éloigne déjà, et sans se retourner, se contente d’agiter une main désinvolte en guise de salutation.

« -Ouais, ouais…  »

****

Et la voila.

Caroline redresse ses lunettes de soleil – parfaitement inutiles en plein automne – et toise l’entrée du musée.

A aucun moment, ses employeurs se sont dits que elle, ici, c’était la chose la moins crédible du monde ? C’était un coup à faire sauter sa couverture, ce bordel.

Raison de plus pour rapidement résoudre l’affaire, sans doute. Et sans trop de fracas. Ni attirer l’attention.

Pff…

Que des trucs qui la font ièch, en somme.

Toujours aussi nonchalante, elle s’avance jusqu’à rentrer à l’intérieur. Dans le hall d’accueil, seule une hôtesse se tient derrière son bureau, et lève vers elle un regard étonné en la remarquant arriver. C’est sans se presser que Caroline la rejoint, et s’appuie contre son guichet.

« -Bonjour. C’est combien l’entrée ? »

La jeune femme paraît réellement surprise, et ne tarde pas à la questionner.

« -Vous… Êtes là pour une visite ? »

Caroline se fait perplexe.

« -… Je serai là pour quoi d’autre ? »

Le renvoie de question paraît la déconcerter, et elle secoue vivement la tête de gauche à droite.

« -O-oh ! C’est juste que... » elle balaie les alentours du regard « Avec l’affaire des tableaux, les visiteurs se font rares... »

La blonde observe à son tour les environs, déserts. Très franchement, elle aurait pensé qu’il s’agit là du degré de fréquentation habituel, mais s’abstient de le commenter. Indifférente, elle fait de nouveau face à l’hôtesse.

« -Ch’ais pas de quoi vous voulez parler. J’ai un pote qu’est exposé ici, et j’aurai aimé prendre ses œuvres en photo. » elle lève les yeux au ciel d’un air entendu « Vous savez, pour faire genre qu’on s’intéresse à ce qu’il fait… »

Bien qu’un peu déstabilisée, elle acquiesce, et finit par lui vendre un ticket. En le lui tendant, elle lui glisse un dernier commentaire.

« -L’aile de notre plus récente expo est fermée au public, j’espère qu’il n’en fait pas partie. Et éteignez le flash de votre appareil au moment de prendre des photos. »

Caroline hoche la tête, et récupère son billet d’entrée. Il y en a qui perdent pas le nord en dépit du fait que des gens disparaissent à proximité de leur lieu de travail… Elle se demande bien quel genre de fou resterait fidèle à son poste malgré de tels événements.

Puis elle se dit que des gens la trouveraient folle d’aller enquêter directement sur le terrain de volatilisations mystérieuses, et se convainc donc de ne pas juger.

Bon… Maintenant, elle doit trouver son aile. Avec un peu de chance, Têtaclak acceptera de servir de crash test et disparaîtra à tout jamais par la même occasion. Comme ça, elle ferait d’une pierre deux coups.

Après avoir glissé la main dans son sac, Caroline libère Lysian de sa Pokéball, et la petite Korillon se met à léviter joyeusement à ses côtés. Elle sera son sonar pour les prochaines heures… Autant se montrer prudente. Par contre, elle ne voit absolument pas comment appréhender tout ce bordel. Si les gens disparaissent à la simple visite des lieux, s’y rendre bêtement serait un peu risqué, nan ? Ou alors, c’est la vue des tableaux qui les fait depop ?… D’autres gens y sont passés sans avoir eu le moindre problème. Tous les cas de disparition correspondent à des individus isolés… Si Caroline parvient à trouver quelqu’un pour l’accompagner, elle devrait réduire les risques de se faire avoir.

Et ça tombe bien, son chemin s’apprête à croiser celui d’une autre. C’est un peu surprise que l’espionne apprendra de Lysian la présence d’une adolescente, non loin… Serait-ce une étudiante de l’académie ? Son employeur lui a fait comprendre qu'ils enquêtaient potentiellement... Caroline ne la connaît pas, mais elle pourrait facilement s’en assurer. Il lui suffirait de trouver une excuse, style…

« -Oh, hum… Excuse-moi ? »

A sa vue, elle l’interpelle. A peine s’en est-elle rapprochée qu’elle enchaîne.

« -On m’a dit qu’un élève de la Pokémon Community était présent dans le musée, par rapport à toute cette histoire de… Disparition. » d’un air faussement méfiant, elle se penche un peu en avant, et continue à voix basse « … C’est vrai ce qu’on dit ? Que les tableaux sont… Maudits ?… »

Elle s’en fout de la réponse. Tout ce qu’elle veut, c’est quelqu’un pour la suivre là-bas.

Mais ça, elle ne va pas le dire.



« Ça te fait plaisir, d’exercer une pression phallocratique sur une fille frêle et innocente, hein ?! Connard ! »

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Desmond Ricci
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Ce doit être là.

Ayant prise en compte ce que m'avait dit Angélic, j'avais décidé d'y aller d'un pas tranquille, ne cherchant pas à presser les choses. Si je devais avoir un ou une coéquipière, mieux valait l'attendre avant de débuter l'enquête. Je me postai donc devant l'entrée du hall où étaient stationnés deux gardiens à l'air farouche qui me dévisagèrent quand je me positionnai sur le banc près d'eux. D'ailleurs, après quelques instants, l'un d'eux ne tarda pas à venir me voir.

Vous savez que c'est une zone interdite ici, jeune fille ? Je vais vous demander de vous en aller, merci.
Je suis venu pour ça justement. Je suis envoyée par Ange.

Ma réponse prit au dépourvu le trentenaire, qui se reprit cependant assez vite.

Bon ben dans ce cas je n'ai rien à dire. Faites quand même attention à vous.

Et sans chercher plus longtemps, l'homme s'en retourna à son poste de gardien, me lançant tout de même quelques regards furtifs, visiblement plus curieux qu'il ne le laissait croire. Pendant ce temps, je restai planté sur le banc pour laisser passer le temps, espérant que la personne qui viendrait m'aider viendrait rapidement. Malheureusement … Il se passa bien vingt bonnes minutes sans que personne ne fasse son apparition. Finalement, cette longue attente eut raison de ma patience et je me relevai, me dirigeant sans tarder vers l'hall. Mais comme si le destin avait répondu à mon appel …

Oh, hum… Excuse-moi ?

Une voix féminine me stoppa nette, me faisant faire un demi-tour sur moi-même pour me faire croiser le regard d'une blonde faisant à peu près ma taille – un peu plus grande quand même – mais dont le physique me fit comprendre qu'elle avait bien cinq ou six ans de plus que moi. Avec elle se trouvait un petit Korillon tout mignon, que je me retins une seconde d'aller immédiatement caresser. Je préférai me concentrer sur ce qu'elle allait dire.

On m’a dit qu’un élève de la Pokémon Community était présent dans le musée, par rapport à toute cette histoire de… Disparition.

Je hochai la tête presque instinctivement, ne réalisant qu'après coup, c'était de moi qu'il était fait mention.

Oui, en effet. Je suis cet élève.

Lorsque je terminai ma phrase, la blonde s'approcha de moi et fit voix basse, comme si elle avait un secret à me dire.

… C’est vrai ce qu’on dit ? Que les tableaux sont… Maudits ?…
Oh, euh …

Sur le coup, je ne sus quoi dire. Devais-je la jouer franc jeu et dire le fond de ma pensée ou me montrer plus rassurante ? Mon cœur me fit considérer la seconde option, et j'allais finalement répondre lorsque la directrice de musée déboula subitement, affichant une moue déprimée.

Je suis désolé Camille, je n'ai pu trouver personne qui veuille bien t'aider et …

Alors qu'elle parlait, elle se rendit enfin compte de la présence de la blonde et s'arrêta aussitôt, abandonnant sa tristesse pour dessiner un air radieux.

Dites-moi ! Est-ce que vous voudriez bien aider cette jeune fille à enquêter sur le mystère du hall qui est juste derrière vous ? J'offre une récompense si c'est ça qui peut vous faire hésiter !

Son ton ne laissait aucun doute quant au fait qu'elle semblait désespérée. Est-ce qu'elle avait pris conscience qu'avoir laissé une élève seule, même venant de la Pokemon Community, n'était pas forcément la meilleure des idées ? Possible. En tout cas difficile de ne pas deviner cette détresse. À vrai dire, je la comprenais très bien : j'avais beau me convaincre moi-même que je pouvais y arriver toute seule, je me sentais beaucoup plus assurée avec quelqu'un pour me soutenir. Il n'y avait qu'à voir le nombre de fois que l'idée d'avoir un ou une partenaire m'avait traversé la tête.

Au fait, je m'appelle Camille Duval, et voici Hortensia !

Qu'elle ait déjà répondu à la demande d'Angélic ou non, je me décidai à me présenter à la jeune femme, ne serait-ce que par politesse. Restait à voir si elle y répliquerait …



Dernière édition par Camille Duval le Mar 25 Fév - 22:14, édité 2 fois
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Peut-être que si Caroline avait un temps soit peu de conscience professionnelle, elle se dirait qu’impliquer une élève dans son enquête n’est fondamentalement pas une bonne idée.

Mais Caroline est-elle connue pour sa rigueur et son sens des responsabilités ? Arceus, non. Ses qualités d’espionne, ce n’est clairement pas de sa philosophie de vie qu’elle les tient.

Aussi n’a-t-elle pas le moindre scrupule à alpaguer cette adolescente toute innocente pour tenter de l’amener avec elle dans l’aile maudite.

Dit comme ça, on dirait qu’elle s’essaie au kidnapping.

Mais non, pas du tout, elle cherche simplement à assurer ses arrières. Et au final, si elle sauve tout le monde, alors elle n’aura aucun remord à avoir, pas vrai ? Voilà, tout à fait. Donc maintenant, elle a juste à convaincre cette fille de l’accompagner pour y jeter un « simple coup d’œil », puis de faire en sorte qu’elle clamse pas dans l’opération… Easy je vous dis.

Sauf que ! Le destin en veut autrement, puisqu’il… Ah bah non, il veut la même chose qu’elle, en fait. Et il va même lui faciliter la tâche.

Alors qu’elle attend une réponse de l’adolescente, c’est une toute autre voix qui s’élève à l’autre bout de la salle. Dépitée, une jeune femme aux allures bohèmes (est-ce que c’est vraiment légal, de porter ces vêtements là ?) vient s’excuser auprès de la dénommée « Camille ». Mais son expression change du tout en tout en notifiant la présence de Caroline, et… Hein ?

Est-ce qu’elle vient de lui offrir un billet d’entrée pour son enquête ?

… Mais c’est qui cette dame, au juste ? La blonde ne cherche même pas à dissimuler son étonnement, de toute façon, n’importe qui serait perplexe dans cette situation. Ses yeux papillonnent de l’adolescente gigantesque à la hippie, et ses sourcils se froncent avec scepticisme.

« -Hum… Vous êtes sûre de ce que vous me demandez, là ?… »

Son interlocutrice se gratte les cheveux d’un air un peu gêné, avant de poser ses mains sur les épaules de l’étudiante.

« -Je sais bien que cela peut sembler soudain, mais… Je serai beaucoup plus rassurée de la savoir accompagnée. Si elle aussi venait à… Hum… Disparaître… Cela deviendrait… Gênant… »

On sent à son ton incertain qu’elle ignore la bonne façon d’aborder le sujet. La prénommée Camille décide alors de se présenter – elle et la Arcko qui l’accompagne –, et incite ainsi la femme à ses côtés à faire de-même.

« -Angélic Couch, directrice du musée ! Mais vous pouvez m’appeler Ange. »

Caroline avise la main qu’elle lui tend, et paraît émettre une certaine réticence à la serrer. Elle le fait néanmoins, bien que visiblement, elle soit toujours aussi peu convaincue.

« -… Caroline. ♦ »

En vérité, à l’intérieur, elle jubile. Jamais justifier sa présence sur le terrain n’a été aussi facile ! Mais pour paraître crédible, elle se doit d’afficher une certaine perplexité. Sinon, elle aurait juste l’air chelou. Ainsi, sans lâcher la main d’Angélic, elle la toise en plissant doucement les yeux.

« -Quand vous parlez d’une récompense, c’est de l’ordre de… ? »

Ah bah oui, elle perd pas le nord la Caro.

« -Une compensation financière, l’accès gratuit au musée pendant un an, votre nom en bas d’un article de presse… Tout ce que vous souhaitez ! »

La blonde explosive sourit. Après quoi elle relâche enfin sa main, et appose les siennes sur ses hanches.

« -Marché conclu. ♫ »

Elle paiera une bouteille de champagne à Princesse et elle.

Soulagée, Angélic joint vivement ses deux mains.

« -Parfait ! Je vais prévenir le personnel qu'il doit vous laisser passer également. Surtout, soyez prudentes. »

Et elle s’en va sans plus de cérémonie. Hmm, peut-être que Caroline aurait au moins pu penser à demander le remboursement immédiat de son ticket d’entrée… Pouah, elle fera passer ça en frais d’agence.

Au pire, elle cumule les deux.

Dîtes donc, c’est qu’elle commence à devenir vachement rentable financièrement, cette mission !

Là c’est décidé, elle a pas intérêt à se foirer. Parce que bon, jusqu’à présent, assurer la survie d’une adolescente la motivait pas plus que ça.

Elle se tourne d’ailleurs vers cette dernière, et lui présente brièvement son Korillon de la main.

« -Voici Lysian, ma partenaire.
-Rillon ! ♪ »

L’adulte se fait ensuite plus souriante, et se tourne vers le fameux hall hanté.

« -Bon, dis moi tout… Qu’est-ce que tu sais de cet endroit ? T’as déjà pu jeter un œil ? »

Apparemment, elle s’est pour l’instant contentée d’attendre l’arrivée d’un partenaire. On a connu mieux, comme démarrage pour une enquête. Mais quelque part, c’est bon signe ! Cela veut dire qu’elles ont sûrement tout un tas de pistes à explorer ! Youhou !

« -Bah, il ne nous reste plus qu’à aller voir, alors. ~ »

Ouvrant la marche, elle s’avance d’un pas ferme jusqu’à la section interdite. Mais pas si interdite que ça, puisque les gardes qui la surveillent ne mouchent pas réellement en voyant Caroline arriver en compagnie de Camille. Comme ils ne s’opposent pas à leur passage, la blonde avance sans se poser de question, et passe en mode observation.

D’un point de vue arrangement, l’endroit n’a rien d’intéressant. C’est juste une pièce de musée tout ce qu’il y a plus de banal : une salle rectangulaire, des murs d’un blanc immaculé, des tableaux accrochés à ceux-ci et des petites cordelettes de sécurité un peu partout.

L’un des premiers détails sur lequel Caroline s’attarde et la présence de caméras dans les coins. Tout en avançant d’un pas hasardeux, elle questionne sa jeune partenaire.

« -Je présume que s’ils avaient vu quelque chose sur les caméras, on n’en serait pas là ?… »

Analytique, elle vérifie attentivement leur champ d’action. On ne doit pas voir ce qu’il se passe derrière cette vitrine là, et la sculpture au milieu de la salle obstrue une partie de la visibilité… Tout en gardant cette information dans un coin de la tête, son regard se perd sur les tableaux.

Ils… Ne ressemblent à pas grand-chose. Tous se composent de la même manière… Un amas de peintures et de couleurs sombres, froides, dont les jets forment une spirale qui s’entraînent mutuellement vers le néant au cœur de la composition. Les seules variations d’une peinture à l’autre, ce sont les teintes utilisées et leur disposition. Du reste, c’est très répétitif, et très… Ennuyant.

Il faut savoir que pour une femme dont le rêve a toujours été de devenir TopCoordinatrice, l’art pictural la gonfle particulièrement.

Ce qu’aime Caroline, c’est l’incroyable. Les choses qui surprennent, éblouissent, entraînent, font rêver et ressentir une multitude de palettes d’émotions, de couleurs, d’idées ou concepts. Elle ne nie pas que le dessin ou la peinture peuvent s’avérer beaux, lourds de sens et surprenants, mais…

‘Trop figés à son goût.

Ouais… Caroline, c’est une femme d’action.

Et, là tout de suite…

Bah il s’passe pas grand-chose.

Sans détacher son regard du premier tableau, elle interroge Camille.

« -Tu trouves quelque chose, toi ? »

Ses pensées surveillent distraitement sa liaison psychique avec Lysian. La Korillon est supposée l’avertir au moindre danger, mais si la menace est du type Spectre…



« Ça te fait plaisir, d’exercer une pression phallocratique sur une fille frêle et innocente, hein ?! Connard ! »

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Hum… Vous êtes sûre de ce que vous me demandez, là ?...

Visiblement, la proposition de la directrice sembla quelque peu gêner la blonde. C'est vrai qu'en y pensant, alpaguer quelqu'un pour lui proposer d'aller prendre de son temps pour aller accomplir une tâche que même la police ne voulait pas faire, ça avait de quoi faire hésiter. Enfin, peut-être qu'elle n'était pas au courant de ce détail – ce qui était même plutôt probable – mais le fait est que la jeune femme ne fut pas immédiatement des plus emballée. Cela n'allait pas arrêter Ange qui s'approcha de moi avant de taper légèrement mon épaule.

Je sais bien que cela peut sembler soudain, mais… Je serai beaucoup plus rassurée de la savoir accompagnée. Si elle aussi venait à… Hum… Disparaître… Cela deviendrait… Gênant…

J'affichai un air surpris lorsqu'elle termina sa phrase. Bon, j'avais déjà prévu ce risque dès l'instant où je savais dans quoi je m'embarquai, mais innocente que j'étais, je m'étais convaincue que c'était bien là le cadet de mes soucis et que j'aurai plus à m'inquiéter de ce qui pouvait m'attendre une fois sur place que ce qu'il pouvait me faire. Je notai dans un coin de ma tête de ne plus me surestimer et de ne pas négliger le moindre risque, puis je me décidai à me présenter, histoire d'achever de motiver la blonde à se joindre à moi. Ange en fit de même et se présenta comme elle se présenta à moi.

… Caroline. ♦

Caroline … c'était donc son prénom. Elle me faisait penser à une musique de rap, mais je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus. De toute façon, ce devait être une musique du siècle dernier qu'écoutait ma mère … Bref ! À présent, je connaissais son prénom. Et sachant cela, je compris assez rapidement qu'elle partait pour accepter la proposition. La suite de la conversation m'intéressa bien peu, mais je pus en conclure qu'elle avait effectivement accepté de se joindre à moi pour la mission. Parfait ! Je me sentis soudainement un peu soulagée et, allégée de ce poids, j'affichai un large sourire satisfait tandis que la blonde se tourna vers moi.

Voici Lysian, ma partenaire.
Rillon ~ ♪
Enchanté, Lysian !

Enjouée, je saluai la petite Korillon, très vite imitée par Hortensia, puis je reportai mon intérêt sur Caroline.

Bon, dis-moi tout… Qu'est-ce que tu sais de cet endroit ? T'as déjà pu y jeter un coup d’œil ?
Pas encore. J'attendais de voir si quelqu'un se joindrait à moi, je trouvais ça plus prudent. Et je pense que je n'en sais pas vraiment plus que vous …

Après tout, elle était venue m'aborder en me parlant directement des fameux tableaux. Aucun doute qu'elle savait au moins ce que m'avait appris Ange. Enfin, encore une fois, il y avait toujours ce problème de la police qui ne voulait pas approcher des tableaux, mais était-ce une information si difficile à deviner, ne serait-ce que par le fait que le musée en ait été réduit à demander l'aide de la Pokemon Community ? Non, j'étais convaincue que Caroline était au même niveau de compréhension de la situation que moi ...

Bah, il ne reste plus qu'à aller voir, alors. ~

… Et c'était bien suffisant pour pouvoir se lancer dans la mission avec moi. Voyant que la blond se mettait en mouvement, j'en fis de même, me tenant à son niveau pour ne pas paraître en retrait ou trop en avant. Nous passâmes ainsi côte à côte au niveau des deux gardes, celui qui m'avait interpellé plus tôt se contentant d'afficher un léger air satisfait en voyant que je n'étais plus seule. Nous nous retrouvâmes ainsi dans la salle d'exposition. L'endroit n'avait rien d'extraordinaire, ressemblant en tout point aux autres salles du musée, à ceci près qu'une grosse statue de marbre trônait au milieu de la pièce, bloquant une partie de la visibilité. Bon, elle n'avait rien de fou non plus, mais sa taille avait quand même de quoi surprendre.

Je présume que s'ils avaient vu quelque chose sur les caméras, on n'en serait pas là ? …
En effet !

Ange m'avait bien dit que les caméras de surveillance n'avaient rien donné, mais elle ne m'avait précisé la raison de leur inutilité. Je ne pouvais donc qu'émettre des hypothèses à ce sujet. En tout cas, on allait effectivement pas pouvoir compter sur elles. Caroline en prit rapidement compte et commença à observer autour d'elle. J'en fis donc de même, me dirigeant de l'autre côté par rapport à la blonde. Mais juste avant …

Hortensia, tu veux bien aller observer la pièce depuis le plafond ?
Arcko !

Le type plante s'exécuta dans l'instant, montant au plafond en quelques secondes. J'étais quand même bien contente de l'avoir pour cette mission. La capacité des Arcko à s'accrocher à tout et n'importe quoi était tout de même vachement pratique. Grâce à cela, une fois au plafond, Hortensia put servir de caméra vivante, se plaçant sous la grosse sculpture pour avoir un maximum de vision. Au moins, avec ça, si quelqu'un ou quelque chose apparaissait, Hortensia pourrait nous prévenir. En plus de cela, la Korillon de Caroline semblait servir de radar, ce qui assurait d'autant plus notre sécurité. C'est donc en toute confiance que je me mis à observer un peu tout ce que je pouvais.

Il me fallut cependant très vite arriver à la conclusion évidente : je ne suis pas une fine observatrice. Sans doute était-ce pour ça que mon sens de l'orientation était aussi catastrophique. Pour moi, tous les tableaux se ressemblaient, tout comme les murs et le sol. Pire encore, n'étant pas réceptive à l'art, à l'inverse de mon père – bien qu'il n'en soit pas à jouer les critiques d'art -, je n'avais aucune idée de si quelque chose clochait avec les tableaux. Ils se ressemblaient tous ! Enfin, les couleurs et les formes différaient, mais dans la forme, rien ne changeait : ils m'apparaissaient seulement comme un assemblage de couleur pour remplir le vide comme on le fait quand on est en maternelle. Mon père m'aurait certainement dit que la technique utilisée et la disposition des couleurs rendaient ces toiles magnifiques, mais malheureusement, sans lui, elles n'avaient rien d'extraordinaire …

Hortensia, tu vois quelque chose ?

Sans détourner le regard, j'interpellai l'Arcko pour savoir ce qu'il en était. Je me tournai un instant vers elle, lui accordant un rapide coup d’œil pour voir qu'elle indiquait ne rien avoir repéré. Cela pouvait paraître bête comme façon de faire, mais si je n'avais pas vraiment pris en compte le fait que je puisse être enlevée, j'avais au moins prise des dispositions pour réagir en cas d'attaque. Hortensia était la première de ces dispositions, aussi préférai-je ne pas trahir sa position à un possible ennemi caché. Sans doute que c'était parfaitement inutile, mais je ne voulais pas écarter cette possibilité. Heureusement, ma starter l'avait bien compris et ne s'en senti pas vexée, se contentant de continuer son observation.

Tu trouves quelque chose, toi ?
Malheureusement no...

Alors que Caroline m'avait interpellé pour savoir où en était mes recherches et que j'allais lui dire que je n'avais rien vu, mon regard s'arrêta subitement sur un des coins du socle de la sculpture. Celui-ci n'était pas totalement posé sur le sol mais était monté sur pieds et offrait un léger espace en-dessous. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi faire cela, mais je m'en contrefichais à ce moment-là. Au niveau du fameux coin que je fixais, un léger tissu épais dépassait, me faisant penser à un bout de peluche doudou. Ni une ni deux, je m'abaissai et attrapai ce bout de tissu que je tirai, dévoilant comme je m'y attendais un doudou sale et légèrement abîmé, signe qu'il était là depuis quelques jours au moins.

Regardez ça.

Retournant le doudou, mes yeux repérèrent aussitôt une étrange tâche violette et légèrement dégoulinante, quoiqu'en bonne partie séchée.

Beurk ! Ça m'a l'air bien dégoûtant !

Est-ce que c'était de la morve ? De la bave ? Tout était possible pour moi, ne parvenant à identifier clairement ce que c'était. Je montrai le doudou sale à Caroline et plus particulièrement la fameuse tâche, lui laissant la possibilité de prendre ce que je pouvais presque définir comme un torchon ou de simplement le regarder plus en détail.

Je ne saurais pas dire si c'est humain ou Pokémon. Ou même que ça provienne d'un être vivant …

Je ne voulais pas paraître flippante, mais le fait est qu'on ne pouvait exclure la possibilité qu'il s'agisse d'un être ou un phénomène qui nous dépasse tout simplement. Tant qu'on avait pas plus d'informations en tout cas, c'était une hypothèse à prendre en compte …

Hortensia, tu pourrais peut-être venir renifler ça ? Ça pourrait te dire quelque chose, qui sait.

Certes, en tant qu'Arcko, elle n'était pas forcément la plus adaptée pour ça, mais à côté de Caroline et moi, je n'avais pas de doute quant au fait qu'elle sentirait plus de choses que nous. Restait à voir si ça donnerait quelque chose.

Hortensia ?

Surprise que ma starter ne réponde pas à l'appel, je commençai à m'inquiéter et leva alors les yeux vers le plafond, découvrant alors une Arcko aux abois, fixant le tableau le plus opposée à l'entrée de la salle. Il faut savoir que la seule entrée possible était celle où se trouvait actuellement les gardes. Malgré tout, Hortensia soutint son regard dans la direction du tableau, comme si elle y détectait une présence.

Caroline ? Je crois que ma Arcko a détecté quelque chose au niveau de la toile là-bas.

Je pointai du doigt cette dernière.

On devrait aller voir …

Est-ce que j'étais en train de prendre peur ? Oui. Mais je crois que ce qui me faisait le plus peur, c'était encore le regard d'Hortensia, que l'on pouvait voir sans peine.

C'était celui d'une bête que l'on chassait …



Dernière édition par Camille Duval le Mar 25 Fév - 22:14, édité 2 fois
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« Ib »


Un doudou imbibé de morve ? Vraiment ?

C’est CA, leur unique indice ?

Wow. Tu parles d’une enquête.

En avisant cette première trouvaille, Caroline ne parvient guère à réprimer une grimace écœurée. La blonde est une espionne quelque peu casse-cou, qui se salit facilement et supposément résistante à toutes sortes d’obstacles…. Mais ça, non. C’est juste dégueulasse.

Si elle aime bien les enfants, elle les aime surtout DE LOIN. Devoir essuyer leur nez dégoulinant, leur bave suintante ou changer leurs couches pleines, c’est pour elle le summum de l’écœurement. Elle préfère risquer sa peau sur des missions à haut risque plutôt que de jouer les baby-sitters une seule journée.

Enfin, peut-être s’avance-t-elle un peu. Rien ne garantit que c’est bien de la morve, après tout… Pour le savoir, il faudrait analyse la peluche plus en détail.

Ce qu’elle ne fera pas.

« -Non. C’est bon. Tu peux le garder… »

C’est donc ça, l’atout majeur des services secrets ? Espérons que le monde ne soit pas menacé par une horde de bambins malpropres, dans ce cas…

Sa jeune partenaire évoque la possibilité que l’origine de ce truc puisse ne pas être vivant. Caroline, elle, pense secrètement que s’il l’était, il ne doit plus l’être, en vue de la couleur de ses glaires. Mais elle s’abstient de le souligner, et se tourne plutôt vers la Arcko qui se sacrifiera loyalement pour leur cause. Eh, c’pas elle qui a décidé, c’est Camille.

Mais pourtant, la prénommée Hortensia ne se montre que peu réactive. Comment cela ? N’est-elle donc pas RAVIE à l’idée de s’imprégner des effluves d’une morve asséchée ?

Hmm. Peut-être que Caroline se focalise vraiment trop sur ce dernier détail…

Parce que vraisemblablement, il n’est là nullement question d’une mucosité hautement infectieuse. Si la Arcko s’est figée, c’est car elle pense avoir détecté quelque chose au niveau d’un des tableaux… Effectivement, à son expression crispée, on devine aisément qu’elle se sent tout sauf à l’aise.

Sa dresseuse désigne plus précisément l’œuvre si intimidante, et propose même d’aller l’observer. Se rapprocher d’un tableau qui est potentiellement à l’origine de nombreuses disparitions et dont la seule vue intimide un Pokémon ? Eh bah voila ! Enfin quelque chose qui semble amusant !

« -Reste en arrière. »

Ça y est, Papa Ursaring se met en action ! D’un pas résolu et mesuré, Caroline franchit la distance qui la sépare de la peinture. Enfin, il y a bien cette ridicule barrière de protection, juste devant… En un claquement de doigt, elle fait signe à Lysian de se rapprocher, et de l’analyser plus en détail – mais attention, sans entrer en contact avec ! Il serait malheureux de se faire dévorer tout cru… Ou quelque chose comme ça.

N’ayant visiblement aucune conscience de ce qu’est la peur (L’instinct de survie ? Qu’est-ce que c’est ?), la guillerette Korillon obtempère. Voletant ça et là, elle tente d’observer sous tous ses angles la toile. Caroline n’est pas en reste, et se focalise sur ce qui l’entoure : le sol, les murs… Il y a deux choses qu’elle doit trouver. Premièrement, ce qui préoccupe autant Hortensia, deuxièmement, ce qui provoque la disparition.

Aucune trace au sol n’est assez explicite pour comprendre la trajectoire de ceux passés avant elle. Elle a beau s’accroupir et passer ses doigts dans les rainures des dalles, elle ne détecte pas le moindre mécanisme par terre. Délicatement, elle appose ensuite la paume de ses mains contre le mur qui maintient le tableau, mais… Une fois encore, elle ne détecte rien. La pièce en elle-même paraît tout ce qu’il y a de plus normal.

Cette œuvre, en revanche… Il est vrai qu’à force de la regarder, on se sentirait presque mal à l’aise. Si sa composition est tout à fait identique à celle des autres tableaux… Il y a un léger détail qui… Perturbe Caroline. Il est insignifiant, et à vrai dire, devrait véritablement passer inaperçu, mais… Parmi l’amalgame de couleurs sombres qui se rejoignent en spiral, il y a… Deux petites tâches. Très claires, et dont la disposition… Laissent croire à la présence de deux yeux qui vous fixent.

La blonde se redresse, et s’attarde dessus, sans vraiment comprendre. Est-ce par hasard qu’elles se situent là ? Où était-ce la volonté de l’artiste ? Elle se demande dans quel mesure cela peut être lié à leur enquête…

Lysian finit par se ranger derrière elle. Il n’y a rien qu’elle puisse relever. Loin d’abandonner, Caroline continue de scruter le tableau, et….

« -… Là. »

Elle désigne du bout de l’index quelque chose, sans rentrer en contact avec. Il y a une trace de doigt sur le tableau. Elle se perçoit difficilement à cause des teintes sombres, mais maintenant qu’elle est au plus près, c’est flagrant. Une trace de doigt, n’y a-t-il pas plus caractéristique comme indice lors d’une enquête ? Ah ! C’est si excitant !

Elle dégaine son Ipok, et le prend en photo. On sait jamais. Puis elle se penche en avant, et rapproche son visage au plus près de la toile. Hmm. Malheureusement, si elle n’ose pas la toucher… Cela ne l’avancera à rien.

« -Camille ? » elle se redresse, et se retourne « Je vais poser ma main dessus. Mets-toi derrière la statue, et décale-toi juste un peu pour observer ce qu’il se passe. Au moindre soucis, tu préviens la dirlo, ok ? »

Bien reçu. Ce que c’est cool, de donner des ordres, et être écoutée… En général, Caroline se contente d’exécuter ceux qu’elle reçoit ; chaperonner une civile, étudiante de surcroît, ne fait pas partie de ses habitudes.

Hmm. Vous croyez qu’elle pourrait un jour se dégoter un assistant ?

Lorsque Camille et Hortensia sont en place, Lysian vient s’accrocher à l’épaule de sa dresseuse. Il va être temps de découvrir… Ce que ces fameux tableaux renferment.

Lentement, elle lève son bras. C’est solennelle qu’elle se tient bien droite, et le dirige par delà la barrière de sécurité. Sa paume s’arrête néanmoins à quelques millimètres de la toile, comme pour se préparer mentalement à passer le dernier cap.

Caroline prend ensuite une ultime inspiration, et…

Touche le tableau.



































Sauf que ça fait absolument rien.

Je veux dire, c’est juste un tableau. Qu’est-ce que vous voulez que ça fasse ?

A l’extrême limite, elle aurait pu réveiller une toute nouvelle espèce de Pokémon Spectre, qui prend l’apparence d’une peinture. Mais ce genre de truc, ça n’existe pas, aux dernières nouvelles, et on n’est pas là pour créer des Fakemon, donc non, désolé Caroline, ton action ne sert à rien.

Enfin, presque. Malgré le silence tendu (et peut-être un poil déçu) qui règne dans la pièce, le geste de Caroline lui permet de prendre conscience d’un tout nouvel élément.

« -… Attends, quoi ? »

Avec un ranafoutisme complet, elle attrape le tableau de part et d’autre, et le décroche du mur. Si elle a le droit de faire ça ? Non mais, vous croyez que c’est le genre de questions dont elle s’embarrasse ? Sans aucun scrupule, elle le soulève, et sent ses muscles se contracter. Bordel, que ce truc pèse son poids ! Mais elle ne le maintient au final qu’un instant en l’air, et très vite, elle le pose au sol comme une malpropre. Non pas parce qu’il est trop lourd pour elle… Mais car elle doit absolument s’assurer de quelque chose.

« -Ce n’est pas de la toile. C’est une matière beaucoup plus rigide. »

Oui, mais quoi donc ? Avec toujours une douceur absente, Caroline retire le prétendu tableau de son cadre.

Lorsqu’elle le pose à nouveau par terre, mais cette fois à nu, un bruit métallique résonne.

Elle fait signe à Camille de s’approcher, et lui demande même un coup de main. Elle lui fait maintenir cette étrange plaque à la verticale, et en profite pour regarder en dessous…

Il y a plein de fils, ainsi qu’un interrupteur, et une loupiote éteinte.

« -C’est une dalle de téléportation. »

… Pardon ? Tu peux développer, Caroline ? Très sérieuse, elle détaille son raisonnement à Camille.

« -Tu vois les téléporteurs, qu’il y a dans certaines entreprises ? C’est l’un d’eux. Normalement, tu poses ça au sol, et sa couleur suffisamment explicite t’indique à quoi il sert. Il te suffit de marcher dessus pour être amené à la destination associée. »

De la main, elle récupère la dalle et la pose une dernière fois à plat. Avant qu’elle ne rentre en contact avec le sol, l’aînée Labelvi glisse ses doigts derrière pour actionner l’interrupteur.

« -Pour une raison complètement obscure, quelqu’un s’en est servi pour faire son tableau, et a peint par dessus. Mais entre le moment où il a été accroché ici et les première visites, quelqu’un a réactivé le système de téléportation. Tous ceux qui ont touché la toile ont depuis été téléportés ailleurs. »

Clic. Caroline retire ses doigts, et une fine lumière semble émaner d’en dessous la peinture.

« -Et il marche encore. Donc quelqu'un a fini par l’éteindre. »

Souriante, elle regarde Camille droit dans les yeux.

« -Il n'y a aucun fantôme, au final. Ça te dit d’aller voir ce qui se trouve de l’autre côté ? Pour que personne n’en revienne, ça doit être méga chouette. »




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Non. C'est bon. Tu peux le garder …

J'esquissai un léger sourire en voyant la mine horrifiée de Caroline lorsque je lui tendis le doudou dégoûtant. Voyant bien qu'elle ne serait pas prête d'approcher plus qu'elle ne l'est de la peluche, je me contentai donc de la garder dans ma main, attirant mon regard vers Hortensia après que celle-ci n'ait pas répondu à mon appel pour venir renifler l'indice qui nous était donné. C'est là que je vis qu'elle fixait un des tableaux de la pièce avec intensité, se mettant sur la défensive comme si elle faisait face à un adversaire puissant. Gloussant, je n'avais pas manqué de comprendre ce qu'elle fixait, le faisant remarquer à Caroline pour qu'elle s'y intéresse également.

Reste en arrière.

La réaction de la blonde ne s'était pas faite attendre. La jeune femme, jusqu'alors assez fanfaronne, se montra soudainement très sérieuse, se positionnant en un instant entre moi et le tableau, ses mouvements trahissant son envie de me protéger de cette menace pour le moins étrange. Naturellement, je décidai de lui laisser mon entière confiance. Après tout, elle avait tout de la maman poule, physique compris, et je voyais inconsciemment en elle ma propre mère. Enfin, en tout cas, c'est l'impression que cela me donnait en voyant la jeune femme agir ainsi.

Je me trouvai donc plutôt rassurée, me tournant un court instant vers Hortensia le temps qu'elle revienne à mes côtés, la Arcko conservant toujours son air crispé faisant comprendre à tout ceux pouvant la voir le mal être dans lequel elle se trouvait à cause de ce tableau. Mais que pouvait-il bien cacher ? Nous n'allions pas tarder à le savoir. Caroline progressa lentement mais sûrement vers le tableau, et commença à l'observer prudemment, vérifiant tout autour qu'aucun piège ne l'attendait. Son Korillon l'y aida, jouant de ses grelots. Moi je restai là, quelque peu intriguée par la situation, me demandant si ce n'était pas un peu risqué de faire cela, mais en voyant les agissements de la blonde, je préférai me dire qu'elle savait ce qu'elle faisait. D'ailleurs, cela ne tarda pas.

... Là.

D'un doigt, elle indique une étrange forme qui fit aussitôt grogner Hortensia, mais réalise bien vite de quoi il s'agit se ravise, me laissant l'opportunité d'avancer pour voir ça de plus près sans qu'elle ne se brusque et saute sans prévenir de mon épaule. Il s'agissait d'une belle trace de doigt, détonnant assez clairement du reste du tableau, et que Caroline prit en photo, sans doute pour ne pas oublier à quoi elle ressemblait.

Camille ?
Oui ?
Je vais poser ma main dessus. Mets-toi derrière la statue, et décale-toi juste un peu pour observer ce qu’il se passe. Au moindre soucis, tu préviens la dirlo, ok ?

Instinctivement, je hochai la tête pour lui faire savoir que j'avais bien compris et je reculai comme prévu, me cachant derrière la statue pour observer la situation. Je ne voyais pas forcément ce que faisait la blonde, mais je voyais au moins son dos, et c'était bien suffisant. Hortensia, elle, se posta au sommet de la statue, se mettant en position pour réagir à la moindre attaque. Nous nous trouvâmes donc toutes les deux à fixer Caroline en train d'approcher du tableau pour le toucher, dans un long moment de silence bien angoissant comme il faut.





..

.


Rien. Pendant quelques secondes, la jeune femme resta immobile, ayant visiblement touché le tableau. Sauf que … Rien ne se passa. Aucun mouvement, aucun bruit, aucun souffle même. Rien du tout. C'en fut à se demander si le temps ne s'était pas arrêté tout autour de nous. Heureusement, Caroline finit par briser ce moment de silence.

... Attends, quoi ?

Et dans un mouvement qui me cloua sur place de stupéfaction, la jeune femme attrapa le tableau avant de le décrocher sans gêne, le déposant rapidement sur le sol sans trop de précautions.

Ce n'est pas de la toile. C'est une matière beaucoup plus rigide.

Wait, what ? Cette révélation me fit aussitôt sortir de ma semi-léthargie, me poussant à approcher de Caroline pour en découvrir plus. Pendant que je vins vers elle, la blonde retira rapidement le cadre du « tableau » et laissa tomber sans hésitation ce dernier, ce dernier venant se fracasser au sol sans dégâts mais surtout dans un vacarme métallique qui me fit grincer des dents, faisant aussitôt réagir les gardes toujours situés près de la porte qui firent aussitôt volte-face, se préparant à venir vers nous découvrir ce qu'il se passait.

Ce n'est rien, on va bien !

Je lançai ça par réflexe, préférant éviter que l'on se retrouve à devoir expliquer pourquoi l'un des tableaux avait été balancé sans vergogne par terre et son cadre retiré. Je n'avais de toute façon pas envie de découvrir les joies du poste de police … Et fort heureusement, mon réflexe fut le bon puisque les deux gardes s'arrêtent nets et font immédiatement demi-tour, apparemment rassurés. Lorsqu'ils furent sortis, je soufflai de soulagement, contente que la situation n'ait pas dérapé. Situation dont Caroline ne sembla pas y porter plus attention, concentrée sur l'étrange toile qui n'en était pas une. La jeune femme m'invita à venir l'aider à soulever l'objet mystérieux, ce que je fis, découvrant avec stupeur le poids relativement excessive de la chose. Intérieurement, je remerciai ma mère de m'avoir fait faire quelques entraînements physiques avec elle.

C'est une dalle de téléportation.
... Hein ?

Je me braquai de nouveau, ne parvenant pas à faire remonter immédiatement l'information à mon cerveau. Une … Une dalle de téléportation ? … Quoi ?! Ne réalisant toujours pas, je fis la même chose que Caroline et observe le dessous de la « toile », découvrant à mon tour de nombreux fils et des interrupteurs. Sur le coup, je ne pouvais pas dire qu'il s'agissait d'une dalle de téléportation, mais en tout cas, ça n'avait rien d'un tableau classique, ça c'était certain. D'ailleurs, Caroline, prise dans sa découverte, ne tarda pas à me faire comprendre que c'était effectivement difficile de considérer ça comme un tableau – sauf si l'artiste avait vraiment des goûts très étranges.

Tu vois les téléporteurs, qu’il y a dans certaines entreprises ? C’est l’un d’eux. Normalement, tu poses ça au sol, et sa couleur suffisamment explicite t’indique à quoi il sert. Il te suffit de marcher dessus pour être amené à la destination associée.
Euh, eh bien … Oui.

C'est tout ce que je parvins à répondre à Caroline. Ayant vécu à Frimapic où la technologie se résumait à l'électricité, la téléphonie et aux équipements de santé, je voyais difficilement à quoi pouvait bien ressembler un téléporteur. Mon père, néanmoins, m'avait au moins fait mention de leur existence au cours d'une de ses histoires, m'évitant de passer pour une imbécile face à Caroline.

Et en quoi ça nous intéresse ?

Pour être honnête, j'avais ma petite idée sur le sujet, mais je préférai avoir l'avis de Caroline pour m'accorder dessus ensuite. De toute façon, la situation paraissait plutôt évidente.

Pour une raison complètement obscure, quelqu’un s’en est servi pour faire son tableau, et a peint par dessus. Mais entre le moment où il a été accroché ici et les première visites, quelqu’un a réactivé le système de téléportation. Tous ceux qui ont touché la toile ont depuis été téléportés ailleurs.

Accompagnant ses paroles en remettant la dalle au sol, Caroline en profita pour appuyer sur un interrupteur, faisant réagir l'objet qui s'illumina à certains endroits, signe qu'il fonctionnait toujours.

Et il marche encore. Donc quelqu'un a fini par l’éteindre.

À partir de cet instant, je ne pus que reconnaître qu'il s'agissait bel et bien d'une dalle de téléportation. Qui plus est, la blonde s'y connaissait visiblement très bien, donc douter d'elle n'avait pas vraiment d'intérêt pour moi.

Il n'y a aucun fantôme, au final. Ça te dit d’aller voir ce qui se trouve de l’autre côté ? Pour que personne n’en revienne, ça doit être méga chouette.

Je souris. La remarque de Caroline soulignait un certain point sur sa personnalité que je trouvais amusant. Je mis ça dans un coin de ma tête et portai ensuite mon intérêt sur le reste de sa phrase. Est-ce qu'on devait aller voir ce qui se cachait à l'autre bout de ce téléporteur ? Ça m'avait tout l'air d'une question rhétorique. Après tout, c'était là notre seule indice dans votre enquête. Évidemment que nous irions voir ce qui se trouvait de l'autre côté. Cependant, il était important d'être précautionneuse pour ce genre de choses, aussi je fouillai rapidement le sac que j'avais prise avec moi et en sortis un petit carnet duquel je déchirai une page, attrapant ensuite un stylo pour y noter « La toile est un téléporteur, faites attention. Nous l'avons activé et nous sommes partis de l'autre côté. Pas d'inquiétude pour nous. ».

En l'écrivant, je me rendis compte que la dernière phrase n'avait rien de rassurant, autant pour nous que pour ceux qui liront ce mot, mais la trace d'espoir que j'avais la sensation d'y laisser me convainquit de ne pas le changer. Satisfaite, donc, je déposai le papier sur le socle de la statue et invitai Hortensia à me rejoindre, cette dernière ne se faisant pas prier. En la regardant rapidement se poser sur mon épaule, je remarquai qu'elle restait quelque peu crispée, mais que sa peur avait laissé place à de l'inquiétude mêlée à de la curiosité. Contente de la voir ainsi, je lui offris une petite caresse sur le crâne pour la rassurer, puis je m'avançai au niveau du téléporteur.

Allons-y, j'espère qu'il y aura des bonbons ~ ♫ Au fait, personne n'a parlé de fantôme, à ce que je sache.

J'affichai un sourire amusé sur ma dernière phrase puis, sans attendre la réponse de Caroline, je montai avec une légère hésitation sur la dalle. Tout juste eus-je poser mon pied dessus que ma vision se troubla un instant, se colorant d'une lumière presque aveuglante. L'instant suivant, le décor du musée avait laissé place à une grande salle vide, légèrement sombre même si quelques néons blancs offraient un semblant de lumière à la pièce. De chaque côté, une porte se trouvait, que je devinai fermées, mais surtout, face à moi, et bientôt à Caroline, un écran était posté en hauteur, faisant directement face au téléporteur. Hortensia se mit à trembler légèrement en le voyant et je me pris à la caresser plusieurs fois pour qu'elle retrouve son calme. Quand j'en eus fini, la télé choisit cet instant pour s'allumer, dévoilant une ombre de buste sur fond blanc ne laissant apparaître aucun signe distinctif. Pendant quelques secondes, ce fut le silence absolu, puis un clic se fit entendre et le téléporteur s'éteignit soudainement, nous piégeant dans cet endroit. L'ombre prit alors enfin la parole, parlant d'une voix rauque et incontestablement modifiée.



« JE VOIS QUE DES PETITES FOUINETTES SE SONT INTRODUITS DANS MA BOÎTE À JOUETS, HUHUHU !!
PUISQU'ELLES SONT VENUES JUSQU'À MOI, AUTANT LES ACCUEILLIR COMME IL SE DOIT !
 »


Un nouveau clic se fit entendre et les quatre portes autour de nous s'ouvrirent en même temps, laissant apparaître quatre couloirs plutôt sombres et sales, sans pouvoir les détailler plus en détail dans l'immédiat. De toute façon, l'ombre ne nous en laissa guère le plaisir.



« MES PETITES FOUINETTES, JE VOUS INVITE À CHOISIR L'UN DES QUATRE CHEMINS QUI VIENNENT DE SE DÉVOILER. CHOISISSEZ BIEN, ET VITE SURTOUT, CAR JE SUIS DU GENRE IMPATIENT ! »


Lâchant un petit rire déformé sur ces dernières paroles, l'ombre coupa ensuite subitement la télé, la rallumant l'instant suivant pour laisser apparaître un minuteur calé sur deux minutes, se mettant aussitôt en route. Complètement abasourdie par ce qu'il venait de se passer, je ne réagis pas immédiatement à ce qu'il se passait. Il fallut qu'Hortensia, un peu moins stressé que moi à cet instant, me tapote la tête pour me sortir de ma torpeur, m'invitant à discuter avec Caroline.

Je pense que … On devrait prendre la porte … face à nous ?

En toute honnêteté, toutes les portes se ressemblaient et rien n'indiquait un chemin différent des autres. Qui plus est, pour une raison inconnue, le réseau ne fonctionnait pas, m'empêchant de savoir où nous nous trouvions grâce à la carte de l'Ipok. La seule chose qui me faisait me décider sur l'instant, c'était que c'était la porte sous la télé. Pour le coup, je pouvais repasser pour la justification de mon choix. Il était fort probable que je me convienne plutôt au choix de la blonde. En espérant qu'elle ait une meilleure idée que moi …



Dernière édition par Camille Duval le Mar 25 Fév - 22:20, édité 5 fois
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CAROLINE LABELVI

feat Camille Duval
« Ib »


Peut-être que si Caroline avait un temps soit peu de conscience professionnelle, elle se dirait que faire emprunter un téléporteur complètement obscur et certainement dangereux à une élève qu’elle côtoie depuis dix minutes n’est fondamentalement pas une bonne idée.

Mais Caroline est-elle connue pour sa rigu… ? – Attendez, pourquoi j’ai une impression de déjà vu ?

‘Faut croire que même en l’espace de deux posts, la blonde n’est pas plus responsable qu’avant. Peut-être même l’est-elle encore moins, car on passe de « se rendre vers un endroit potentiellement dangereux » à « aller à un endroit TRÈS CERTAINEMENT dangereux ».

Mais après tout ! Ne serait-il pas égoïste de sa part d’être la seule à en profiter ? Elle est certaine qu’il y a moyen de s’amuser, de l’autre côté, et pour être parfaitement honnête, penser à la sécurité de Camille ne lui effleure désormais plus l’esprit.

Heureusement que l’étudiante est là pour faire montre de prudence. Elle décline donc judicieusement son offre et-ah, non, j’ai rien dit, elle veut bien venir !

Bon bah, RIP les deux, hein.

Camille pense même à laisser un petit mot avant de partir ! Si Caroline ne l’en empêche certes pas, elle ne peut pas pour autant retenir un trait d’ironie.

« -Tu sais que ce que tu écris là, c’est le genre d’indices que trouvent les héros d’une fiction après que des personnes aient disparu tragiquement ? »

Bah ouais, vous avez déjà vu des protagonistes principaux se soucier de ceux qui passeraient derrière ? Ben non, parce qu’ils sont les héros et qu’ils vont forcément gagner ! Ainsi donc, dans ce récit, Caroline et Camille sont les deux anonymes qui servent de scène d’introduction pour présenter le drame qui va arriver…

Tant pis ! Au moins elles auront tenté.

Camille s’élance la première, étrangement enthousiaste (l’inconscience est donc un comportement contagieux ?). Une fois qu’elle a disparu, Caroline hausse les épaules à l’intention de Lysian, et toutes les deux se barrent et la laissent dans la merde suivent.

Contrairement à ce qu’a prétendu l’espionne, et comme elle s’y attendait, l’endroit où notre quatuor de choc atterrit n’a absolument rien de « méga chouette ». Une grande pièce digne d’un entrepôt désaffecté, et quelque peu glauque, des néons blancs qui clignotent hasardeusement, quatre portes, et enfin, un écran de télévision.

Dans l’optique d’observer les alentours, Caroline fait quelques pas tout en balayant son regard sur les environs. Pas de trace de sang, c’est déjà bon signe. Pas de fenêtre, c’est moins bon signe. Au pire ce n’est pas bien grave, elles pourront toujours faire demi-tour avec le téléporteur.



Ah non.

La télévision s’allume, et la dalle s’éteint. Une voix à peine creepy commence à faire son grand discours de méchant maître du jeu, et enclenche l’ouverture de quatre portes. Il faut en choisir une, apparemment. Puis l’écran s’éteint, et laisse nos deux demoiselles et leurs Pokémon respectifs dans l’expectative.

Si Camille reste un instant béate, Caroline est plus réactive et tape vivement dans ses mains, une certaine excitation visible sur son visage.

« -Oh chouette ! Une escape game ! J’adore ces jeux là. Hmm, voyons voir… ~ »

Lysian l’imite, bien moins consciente de la situation. Sa dresseuse se rapproche ensuite du téléporteur, et tente de glisser ses doigts dans la rainure de la dalle pour la soulever, en vain. Elle ne pourra donc pas le réactiver manuellement. Au moins maintenant, elle sait que celui ou celle qui s’amuse à allumer et éteindre le tableau n’a pas besoin de se rendre au musée pour cela.

C’est cool, parce que ça veut dire qu’elles trouveront moins d’indices.

Donc c’pas si cool que ça, en fait, mais laissez-moi mes commentaires sarcastiques, svp.

Caroline se redresse tranquillement, et observe les couloirs un à un. De façon quelque peu random, Camille propose de prendre la porte de devant, qui a pour seule caractéristique de se trouver sous la télévision.

… C’est une caractéristique, certes.

« -… Vraiment ? Tu ne trouves pas que c’est un peu léger ? »

Elle sourit à l’adolescente. Si la situation est supposée oppressante, Caroline n’y réagit pas comme telle, et décide de la considérer via le même prisme que leur hôte : comme un jeu.

« -Tu l’as entendu, non ? Nous sommes dans sa boîte à jouets. S’il s’est démené à nous réserver un grand accueil, il ne va certainement pas nous laisser échouer au premier obstacle à cause du hasard… Perso, à sa place, je serai un peu frustrée. ♦ »

Songeuse, elle réfléchit au fait qu’elle réserverait plutôt ce genre de défi pour la fin d’une série d’épreuve. Quoi de plus dramatique que de devoir finalement s’en remettre à la chance après avoir laborieusement surmonté tous ces obstacles ? Tous ces efforts pour en fin de compte être impuissant face à la fatalité, voila quelque chose qui ferait grandement plaisir à une entité sadique et joueuse.

Autre pensée, à propos des termes qu’il a employé. Son discours a commencé par « je vois », et il a insisté sur son impatience pour implicitement souligner la présence d’un délai. Cela peut signifier deux choses : soit il y a une caméra d’où il les observe (ce sale stalker) ; soit il n’y en a pas, et les dalles et les portes possèdent des capteurs qui lui indiquent leur progression. Hélas, l’usage du mot « Fouinettes » n’aide pas à déterminer s’il a conscience qu’elles ne sont que des filles, à être présentes, ou si au contraire il n’en sait rien à cause de la possible absence de caméra.

De plus, il est resté vague dans ses propos. Impossible de savoir si sa consigne s’adressait à tout le groupe spécifiquement (et donc qu’une seule porte doit être choisie), ou s’il englobait chaque personne ici présente dans le pronom « vous » (ce qui autoriserait alors l’emprunt de plusieurs passages en simultané).

Heureux hasard, elles sont actuellement quatre à se tenir au centre de la pièce. Camille, Hortensia, Lysian et Caroline. Et il y a quatre chemins.

Un rapide coup d’œil dans les environs ne permet pas de déceler la présence de caméras apparentes. Donc dans l’optique où leur progression serait gérée par des capteurs, et que chaque porte est programmée pour se verrouiller au franchissement des autres…

« -On n’a qu’à prendre une porte chacune ! ♪ » elle se tourne vers sa partenaire, enthousiaste « On verra bien où ça nous mène, non ? »

Sans prévenir, elle rapproche son visage du sien, et se met subitement à lui murmurer à l'oreille.

« -Plaçons au même moment nos affaires sur la trajectoire des portes. Elles ne pourront pas se refermer et nous pourrons aller où bon nous semble. »

Elle a brusquement changé de ton par crainte d’être entendue. Si des caméras nécessitent en général un minimum de visibilité, ce n’est pas le cas des micros.

Caroline va possiblement perdre sa veste et son sac dans l’opération, mais c’est un risque nécessaire. Si elle pense effectivement que leur MJ ne leur fera aucun mal d’entrée de jeu, elle ne peut pas non plus l’affirmer avec conviction…




« Ça te fait plaisir, d’exercer une pression phallocratique sur une fille frêle et innocente, hein ?! Connard ! »

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