Le petit Otaquin de Miriam n’aura finalement passé que quelques jours en ta compagnie. Tu l’as récupéré chez toi après la mission avec Elizabeth. Doux comme un agneau et encore jeune. Compte tenu de l’emploi du temps de Miriam et du tien, il faudra attendre quelques petites journées avant de parvenir à vous retrouver. Tu n’as toujours pas récupéré le chèque du Duc et de cet impotent. Au fond, est-ce que tu as bien fait de lui péter la mâchoire et le nez ? Bien entendu, qui peut prétendre à mettre la vie de ta sœur en danger sans en subir toutes les conséquences. En tous cas, le visage rayonnant de ce petit pokémon fait plaisir, Gorjo en ayant changé de forme prend un peu plus de place, elle s’habitue encore à son évolution, faisant tomber quelques livres, ci et là. Tu profites d’une après-midi pour pour emmener le pokémon de la zoologiste à la piscine municipale, qu’il puisse profite un peu de son milieu aquatique.
Tout se passe au mieux durant ces quelques jours, tu en profites aussi pour bien installer ton propre œuf. Dire que ce jeunot est déjà père, un petit sourire passe tes lèvres. Cette éleveuse à fait un bon travail dans l’immédiat, Yuna était indisponible, peut-être auras-tu recours à elle pour cajoler ton futur pokémon. Convenu un matin, début mars, lorsque le soleil commence à pointer le bout de son nez avec une agréable chaleur réconfortante lorsque le vent s’absente. Tu as plus de temps cette fois. Le rendez-vous est fixé un matin, même café.
Ton long manteau noir te couvre jusqu’aux mollets, laissant apparaître ton nœud papillon et les deux lames qui y sont logées. Ta Bleuseille vole à côté de toi, libre comme l’air, profitant de sa nouvelle taille pour terroriser les autres pokémons à proximité, sans hésiter à se risquer aux plus grands… Tu hausses une épaule, peut-être que rencontre Lucifer lui ferait prendre conscience qu’elle est loin d’être le seul danger dans les airs de cette ville. Napoléon, comme toujours derrière, du haut de ses deux-mètres l’imposant papillon te réchauffe de son coeur ardent. La jeune femme est déjà là, un peu en avance. Décidément. Tu as cette clope au bout du bec, à la main, tu tiens une housse en laquelle réside l’oeuf sous couveuse. La jeune femme t’apparaît changée, physiquement, mais elle semble déjà avoir prit un coup au moral, en bien, ses traits sont déjà moins tirés et les cernes plus discrètes.
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Tu sembles en pleine forme, l’arrive prochaine du printemps te ravit à ce point ?
Tu prends place en terrasse, ton Pyrax à tes côtés, observant la métisse de ce regard systématiquement mauvais. Cependant, lorsque Gorjo vient se poser sur la table, tu soupires un instant.
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Vas te poser ailleurs, tu prends de la place depuis ton évolution.
Avant que l’oiseau ne prenne son envol, tu lui caresses la nuque avec une tendre affection. Quelle reine exubérante. Elle s’en va sur la rambarde juste à côté, croassant à pleins poumons, une reine bruyante également. En même temps, que tu interpelles le serveur, tu passes commande pour vous, réclamant un café double, sans eau. L’instant d’après tu déposes la pokéball de Léo sur la table.
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Un amour, l’éleveuse m’a certifié que ce petit Otaquin était un amour. Durant les quelques jours de battement j’en ai profité pour l’amener à la piscine, pour qu’il profite un peu de l’eau. Ma Mygavolt déplore un peu son départ. Tu marques une pause, un petit sourire aux lèvres.
Je dois admettre qu'il y a bien longtemps que je n'avais pas rencontré un jeune homme si, énergique.
Tu craches une énième fois ta fumée par, il faut dire que le physique de Miriam t’intrigue, tu connais bien ces états de fatigue qu’elle avait il y a cela quasiment trois semaines. La voir aussi apaisée ? Puis tu n’as connu la jeune trentenaire que dans des tenues moulantes. Tu tentes, discrètement.
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Comment allez-vous depuis ces dernières semaines ?
Il y a un discret regard vers son ventre, rien d’insistant, mais tu es curieux Henry.
HRP :
Le Otaquin est de retour en bonne et parfaite santé.