Entraînement Thermal
Solo
Mi décembre te voilà convoqué par le général Hibiki, cela arrive lorsqu’il y a des missions spéciales pour toi. Toutefois en cette période presque festive, tu te demandes ce qui requiert l’attention mondiale ? Il ne s’agit là que de missions importantes. Tu toques à la porte pour laisser se dévoiler le crâne chauve du cinquantenaire.
-Mon général.
-Capitaine, repos et essayez vous. Tu t’exécute alors sans discuter, Ringabel t’imite, silencieux en attendant l’ordre. Vous envisagez toujours de partir dans les forces spéciales ?
Une question qui implique des réponses mesurées et justes. La question se pose, il est vrai. Tu aimes le terrain, tu aimes partir pour des expéditions, mais tu te dis qu’en dépit de tout ça, tu n’as peut-être pas les capacités d’y entrer ou peut-être pas le mental de tenir une semaine avec quatre heures de sommeil et des demies rations.
-Non mon général, je bien que passionné par l’intervention, mes récentes missions et votre exemple me pousse à rester dans l’état-major et ensuite progresser dans les hauts grades.
-Si vous avez les capacités d’être général, vous avez celles d’être dans les forces spéciales. Si nous n’en avons pas ici, c’est parce qu’elles ne correspondent pas à mon idéal de formation et de ce que je veux transmettre dans cette base.
Il se lève pour se tourner vers sa fenêtre.
-Vous avez survécu à Unys et à Ammolite, deux exploits cumulés avec Deugol et Petein qui ne sont pas permis à tout le monde. Vous êtes appréciés de vos égaux, respecté par une partie de vos supérieurs et vous ne le voyez peut-être pas, mais Ringabel et vous formez un duo très inspirant pour les plus jeunes. Je pense avoir bientôt accompli ce qu’il fallait ici. Vous n’êtes pas encore tout à fait mûr, mais après quelques expériences enrichissantes, vous serez en mesure d’un jour prendre ma relève.
Chose rare, le Luxray du général est présent, il sort du bureau en-dessous duquel il était endormi, tu sens le regard orgueilleux du lion venir se loger dans ceux de ton pokémon.
-Je pense que vous êtes aptes à transmettre mes valeurs, celle d’une armée juste, qui se préoccupe de la population plutôt que d’une justice et d’une protection aveugle. Tous les hommes sont fragiles, nul n’est infaillible. C’est cette fragilité qui permet de créer des groupes soudés et unis, c’est d’avoir conscience de ses propres limites. Les gradés qui se croient intouchables ou tout puissant en raison de quelques médailles doivent devenir une espèce en voix de disparition. Sur cette base neutre, qui fait tampon entre les grandes puissances régionales, vous devez étendre cette vision pendant que je finirai ma carrière dans les îles oranges. Mais pour ça… il laisse sa phrase en suspend, ce qui te perturbe d’autant plus. Il va falloir devenir pédagogue et former des hommes qui vous respecteront ! Vous partez donc en expédition au mont Chimnée ce soir, les jeunes sont déjà au courant, vous les aurez pour les première vingt-quatre heures et je prends le relais.
-Je, pardon ?
-Vous êtes motivés général ! Pendant ving-quatre heures on en fait ce qu’on veut ?
-Exactement, tant qu’ils survivent. Après ne visez pas un programme trop ambitieux, car je compte bien les achever. Rompez Capitaine, je porte mes espoirs en vous, on part en avion avec le régiment de ravitaillement.
Tu ne dis pas un mot de plus, nul besoin de complimenter ou remercier le général, mais tu restes silencieux en marchant alors que Ringabel est surexcité, il a des idées en tête, tu le sens, ça se respire à plein nez, il a cette malice dans le regard qui lui correspond parfaitement. Un petit sourire aux lèvres, tu le suis. Tu dois donc initier ces jeunes de la 24e à l’enfer qui les attend ? Mais également à la magnifique aventure que tu as vécue. Avec du recul, à peine sorti de tes classées, c’était un sacré numéro quand même, cette semaine de formation perdu dans les marais de Sinnoh, toujours un endroit pour forcer les gens à s’aider et lutter contre soi-même plus que le reste.
Tu fais alors tes affaires, tu annonces à tes pokémons poisons qu’ils resteront gentiment ici, Delta et Bob anticipent déjà et ressortent le tableau usuel des tâches et les plannings d’entraînement. Ringabel, trop excité partage les révélations du général. Tout le monde en reste pantois, sauf les plus jeunes. Hel devient hystérique également alors que tes autres pokémons militaires témoignent de leur joie. C’est plus l’idée de reconnaissance que de pouvoir qui fait effet, l’idée de se dire qu’ils ont réussi, au quotidien sur la base, en mission, à devenir un groupe respecté.
-Il faudra être sérieux et assurer leur sécurité, avec la présence du général tout devrait bien se passer, une mission paisible, voilà qui fait du bien, il faut se l’avouer.
Ton équipe t’aide à préparer ce qu’il faut, ton sac de transport suffit, puisque la base du nord d’Hoeen vous accueillera sans sourciller, les quarante jeunes de la promotion ne doivent pas s’attendre à finir dans une fournaise en plein hiver. Leur première leçon sera de subir la chaleur. Vous rejoignez ensuite tous ensemble l’avion avec les nouveaux, le général est présent avec une tenue que tu ne lui avais pas vu depuis quelques années. Le treillis, le pare-balles, on dirait qu’il part à la guerre. C’est un trajet silencieux de plusieurs heures qui vous attend, les recrues discutent un peu entres elles, quelques-unes parviennent à trouver le sommeil. Tu aimerais croiser Deugol et Petein, mais ils sont justement au sud-est d’Hoenn pour un ravitaillement après une immense inondation. Tes pokémons dorment dans leurs pokéballs, tous sans exception et tu fonctionnes par micro-siestes pour ne pas être dévoré par le sommeil.
Au milieu de la nuit, vous atterrissez dans la base de Vermilava, vous vous passez presque de présentation puisqu’il est cinq heures du matin et les jeunots partent déjà en marche forcée avec toutes leurs affaires. Cette petite promenade à pour but de les réveiller un petit peu. Ringabel, toujours le mot pour rire s’amuse de leur sort, alors qu’en Tarsal, il faisait clairement moins le malin au même moment. Enfin la montagne, à partir de là, le Général se met clairement en retrait et tu fais alors face aux gamins, ils ont à peine quelques années de moins que toi.
-Garde-à-vous ! En rang, cinq par six. Rompez. Je suis le Capitaine Aéris et je superviserai votre introduction à cette semaine d’exercice. Sachez qu’on a pas spécifiquement besoin de vous. Si vous n’avez aucune volonté, si vous n’avez aucune notion de solidarité, si vous n’avez aucun sens de la justice, vous rentrerez à Adala par vos propres moyens avant de quitter cette base pour une autre affectation. Me suis-je bien fait comprendre ?
Quelques voix timides s’élèvent.
-Le Capitaine n’a pas entendu ! Plus fort ! Gueule Ringabel par télépathie.
-OUI MON CAPITAINE !
-J’ai pas entendu !
-OUI MON CAPITAINE !
-OOOOOOOOOOOOOOOOOOO ! QUI VIT DANS UN ANANAS AU FOND DE LA MER ?
-BOB L’EPONGE CARRE MON CAPITAINE !
-QUI VOUDRAIT BIEN Y FAIRE CARRIERE ?
-BOB L’EPONGE CARRE MON CAPITAINE !
-ALLE ON CHANTE LE GÉNÉRIQUE AU PAS ET ON GRIMPE !
Ringabel à ce talent pour instaurer un étrange sérieux, car certaines recrues ont eu le malheur de sourire ou retenir un ricanement, ils furent immédiatement sanctionnés de claquement électriques de Thör qui veille au grain par surveillance grâce à sa lévitation par Ringabel. C’est ta Roitiflam chromatique qui mène la marche, toute fière d’être sous le feu des projecteurs.
-Je pense qu’ils ont le cul entre deux chaises Ringabel.
-Je te le fais pas dire, entre le générique de leur enfance et l’obligation militaire, guette comme ils ont l’air cons à gueuler le générique d’un mec sous la flotte dans une montagne volcanique.
-C’est pas fini, on ne fait que commencer !
-Je crève d’avance à en rire.
Vous progressez alors en pente, la terre vermillon change bien des immensités vertes d’Adala, pour beaucoup, originaire de l’archipel où tu es affecté, ce paysage est déconcertant, certains se laissent prendre à zieuter en ralentissant un peu, mais Thör veille toujours au grain et ses décharges de d’électricité statique. Avec une marche qui va durer plusieurs heures, il faut la pimenter. Progressivement, tes pokémons encadrent la troupe et tu passes à l’avant, Ringabel derrière toi, quand, soudain.
-Un, deux, trois… Soleil !
Tu te retournes et les recrues ne comprennent pas tout de suite qu’il fallait s’arrêter. Dommage pour elle.
-Allé, puisque vous ne vous êtes pas tous intégralement arrêter, vingts pompes, vingts squats, vingts abdos, la tête vers le bas de la pente pour accroître la difficulté.
Ils ont les expressions faciales de mecs qui subissent une mauvaise blague, c’est donc le lance-flamme dans les airs d’Hel et l’air qui se réchauffe subitement que les recrues s’y mettent. C’est ainsi que commence deux longues heures de marche entre neuf et onze heures où dès que l’un des gars ne s’arrête pas, tout le monde prend. C’est ça l’armée, c’est se soutenir même dans les erreurs d’un seul et accepter les pénalités de groupe. Le soleil se lève et bien que le sommet soit encore loin, il fait déjà chaud.
-Vous n'oublierez pas de garder vos polaires. Ça serait dommage d’attraper froid !
-OUI MON CAPITAINE.
-Ah, je vois que vous avez encore du coffre, on passe donc de vingts à trente répétitions ! Je dois bien récompenser votre enthousiasme. Vous êtes content de mon geste amical ?
-OUI MON CAPITAINE !
-Alors puisque vous êtes content ! On fait une tournée de répétitions ! Les mines s’effacent, consternées. Avec le sourire, messieurs dames ! On sourit à l’armée ! Vous aurez tout le temps d’être tristes une fois morts ! Allé, on continue de chanter Bob l’Eponge ! Bientôt, vous rêverez qu’il vous éponge le visage.
Encore une petite heure de trajet, onze heures au soleil, vous arrivez sur la plateau désiré, presque au sommet. C’est une fournaise, il faut se l’avouer. Les mecs suent comme rarement et vont se déshydrater, mais Tyr veille au grain et le Sarmurai remplie systématiquement les gourdes des recrues. Le camp s’installe, les tentes essaient de prendre forme, mais rapidement un problème survient. Y a pas les sardines pour les tentes. Les gars se disent quelles sont dans un sac spécifique, mais non, rien. Tu laisses le doute planer un long moment avant qu’une question existentielle fasse sa venue.
-Pourquoi on a des pelles, mais pas de sardines.
-Pour enterrer celles et ceux qui vont mourir d’hypothermie ce soir voyons. Un grand silence. T’en as d’autre des comme ça ? Allez, tient, tout le monde prend ses vingts pompes, j’pense que vous avez encore du jus non ?
-OUI MON CAPITAINE !
-Bah parfait, faites en quarante.
Après ce petit exercice sympathique les types cherchent quand même « pourquoi y a des pelles », mais sans oser te le demander, histoire de pas prendre d’autres pompes. Puis y’en a qui tilt, elles sont enterrées quelque part en fait et tant que vous les aurez pas trouver, bah vous pourrez pas camper, car en montagne y a du vent régulièrement et ils risques de se faire emporter. Une pelle par personne, la terre est sèche, chiante à creuser et l’effort se met en place, les gars se répartissent une vaste zone autour du camp.
Midi passé, toujours pas de sardines. Treize heures, toujours pas de sardines, mais elles ne tardent pas à venir avec un cri d’exclamation, un petit blond à trouvé un truc, tout le monde vient et ils s’organisent déjà pour évacuer la terre et faciliter pour déblayer tout ça. Sauf qu’en foutant des trous partout, y a plus de place pour poser les tentes, donc il faut maintenant remblayer les trous, bien tasser la terre, lisser au possible, car Irmin donne des coups de cornes à ceux qui font mal ce travail. Un militaire ne doit pas dégrader la terre qu’il protège ! C’est justement son travail. Après avoir monté les tentes qui sont attribuées par binômes, le repas est déclaré. C’est Ringabel qui prend la parole.
-Sachez que certains souffrent, ça se voit, c’est le premier jour, vous êtes essoufflés plus rapidement, vous comprenez pas ce qui se passe, vous pensez qu’on vous prend pour des cons. Bah, sachez que c’est absolument vrai ! Mais ! C’est une longue épreuve qui doit vous unir, si à la fin de la semaine vous êtes pas persuadés de savoir que vos camarades peuvent mourir pour vous, clairement, quitter ce putain de métier, car on a pas besoin de connards égoïstes comme vous. Maintenant, mangez ! Vous pouvez retirer vos polaires après avoir finit vos assiettes.
Ils sont toujours en polaire et certains n’apprécient pas particulièrement de manger dans leurs vêtements froids de sueur par cette température. Certains se disent que le repas sera vite gobbé, mais non, c’est des rations dégueulasses, légèrement périmée, car il va falloir entraîner le système digestif à manger des trucs dégueux, apprendre à pas vomir, garder le peu de bouffe qu’on a ingurgité. Bien rapidement les premiers constatent que c’est immonde et vous mangez malgré tout la même chose qu’eux, sauf que toi, tu l’engobes sans problèmes. Tu t’es même servi avec le général devant eux dans le sac, sans même regarder ta boîte. Vous êtes durs avec eux, mais il faut des points de repère pour leur prouver que vous êtes aussi avec eux pour les soutenir et resserrer les liens. Dans quelques années, ils penseront à cette journée avec nostalgie et c’est dans les graves crises, situations désespérées, qu’ils se rappelleront pourquoi ils sont restés à Adala et qu’ils doivent sans cesse donner le meilleur d’eux-mêmes.
L’après-midi peut commencer, les premiers malades partent vomir, certains sont pliés avec des crampes. Ils sont moyennement en état et le général Hibiki te regarde avec un œil suspect. « Vraiment ? », ils vont pas parfaitement tenir la semaine. Normalement, ils devraient juste dégobiller le premier repas, les autres seront beaucoup plus goutûes, mais pour semer le doute, tu annonces que vous avez prit toutes les rations dans le même frigo. Les plus méfiants se disent que ça pue la douille, ceux qui ne furent pas malade s’en foutent. Tu finis donc par accorder l’autorisation de laisser ceux qui veulent partir se faire à manger et ramener de quoi préparer de la nourriture. Tu touches absolument à rien, Tyr fait le ravitaillement en eau, mais c’est la seule aide, tes autres pokémons sont là pour veiller à la santé des malades, de loin, juste de quoi tendre une bassine histoire qu’ils ne vomissent pas dans leur tente, c’est seulement le premier jour.
Cette journée, loin d’être dédiée à de gros exercices à pour but de lancer leur vie en groupe et chercher à prendre en compte un maximum de variables. Ça communique par talkie-walkie, les pokémons sont mis à contribution pour protéger le feu, renforcer les tentes, il y a même des tours de garde en plein jour. Il y a deux gars chargé du recensement des ressources et mise à jour de la liste des tâches. C’est très différent de ta promotion qui fut forcée de s’entraider immédiatement dans des exercices impossibles à passer seul. Hibiki s’approche alors de toi.
-Une approche inattendue, avec le peu de temps que vous avez eu pour vous préparer, vous avez eu le temps de me faire parvenir vos instructions pour que les gars préparent le terrain. C’est judicieux. Tout ça à partir d’une carte topographique. Je vous trouve doux sur certains points et monstrueux sur d’autres. Le coup du repas, sincèrement Capitaine, était-ce nécessaire ? Je vous ai imposé ça le dernier jour !
-En fait, on s’est trompé entre le frigo « à jeter » et le frigo et « dates courses » pour les rations, c’est pas de chance. Les gars de Vermilava ramènent déjà des rations de secours.
-Vous travaillez la punition collective avant l’aide collective aussi, pourquoi ?
-Car je trouve impératif que le groupe soit conscient qu’une erreur peut tous les impacter. Savoir que tout le monde est interdépendant y comprit dans l’échec, ça permet à chacun de savourer la victoire collective.
-Je vois, c’est sage… Je pense sincèrement que j’apprécie votre approche pédagogique, vous êtes drôle avec votre Gallame, mais encore tendre, certains osent ricaner encore un peu.
-J’pense qu’à la fin de la semaine, ils supplieront pour que je reprenne les commandes mon général.
-Oh ça, je ne le vous fait pas dire ! Ils vont regretter !
L’après-midi coule à un rythme agréable, tu sens déjà que les rôles tournent, les jeunes ne font pas toujours la même tâche, les relais ravitaillement, garde et logistique tournent assez régulièrement pour éviter la monotonie et l’envie de traîner du pieds. C’est une journée tranquille, rare à la base, pas de blessés, pas d’attaques surprises. Tu es persuadé que le général va faire des siennes et simuler des raids nocturnes sur le camp des recrues pour tester leurs capacités de réactions, d’organisation au combat en l’absence d’un supérieur et observer les têtes dirigeantes. Déjà dans l’organisation du camp, tu distingues quatre ou cinq figures capables de prendre rapidement du galon par leurs initiatives. C’est sur cette base de comportements que le général Hibiki va pouvoir adapter la suite de sa semaine. Curiosité, certains sont même parti organiser le nettoyage des pulls et t-shirts imbibés de sueurs afin de pouvoir d’éviter au maximum la crasse, conscient que c’est peut-être le seul moment dans cette semaine difficile où ils pourront avoir des vêtements propres.
Le crépuscule signe donc la préparation de l’éclairage et la détermination d’un périmètre de sécurité. Les repas cuisinés sont rationnés, il s’agit d’une soupe avec des légumes sauvages et du gibier chassé au FAMAS avec des cartouches tranquillisantes. Ce n’est pas vingt-quatre heures, mais tu estimes avoir mené à bien ta mission et que leur accorder une dernière nuit complète avant le vrai début du stage ne serait pas plus mal. Tu aurais pu être plus rude, plus vache, mais ça ne sert à rien de les jeter dans la merde, beaucoup de tes camarades ont ratés une vocation ou on préférer se rediriger vers les métiers civils de l’armée plutôt qu’entrer dans le vif des troupes, juste, car ils n’étaient pas assez conscients des enjeux. Si le général Hibiki y va crescendo pour une fois, les deux derniers jours devraient réellement ressembler à l’enfer sur terre.
-Tu penses que c’est bon ? Toise Ringabel en venant avec tes autres pokémons.
-Franchement, tu vérifies qu’il n’y est personne, même si vous êtes à l’écart. Je pense qu’on a bien fait dans cette organisation. Les faire rire, dédramatiser par le ridicule cette semaine, leur faire comprendre que c’est à leur portée et les obliger d’emblée à coopérer, c’est le premier pas vers l’unification d’un groupe qui permettra de tirer vers les hauts les plus fragiles et tempérer les plus impétueux. L’armée apprécie les groupes uniformes.
-C’est presque poétique.
-Tu te fou d’ma gueule ?
-Oui mon capitaine ?
Tes pokémons ricanent, puis tu suis, riant à gorge déployée. Maintenant tu es spectateur de ce qui va arriver à ces mômes.
BBDragon