Nom du personnage
Nom. Fairburn
Prénom. Cadence Liszt
Âge. 14 ans
Région d'origine. Unys
Ambitions futures. Cadence a un objectif clair à atteindre : révolutionner le monde de la Coordination. Elle se destine sans hésitation à devenir Performer.
When you're still young,
find your heart and find your song.
Description
Cadence est musicienne. Cadence est mélomane. Cadence est obsédée par les sons. Bruts ou mélodieux, harmonieux ou dissonants. Mêmes les plus insignifiants. Cadence les écoute tous, et s'y noie tandis qu'ils prennent le contrôle de ses sens. Parce que Cadence est synesthète, et que pour elle, les sons sont bien plus que de simples ondes sonores.
Cadence est sérieuse. Trop, sérieuse. Cadence n'est pas chaleureuse. Cadence est sèche, un peu brusque, et Cadence se moque bien des apparences. Cadence est indifférente. Cadence est focalisée, concentrée sur son intérêt unique, et l'objectif qu'elle s'est fixé. Cadence recherche deux choses : découvrir toujours plus de sons, les voir se mélanger et se laisser porter ; et mener son combat à bien. Cadence n'a pas de temps à vous accorder. Cadence est pressée. Pressée par l'aiguille de la grande horloge, pressée par le marché qu'elle a passé avec ses parents. Cadence est cette révolte étudiante qui se jette sur une cause qu'elle ne lâchera plus, et dont elle pense faire sa vie. Cadence est cette phase qui finit par passer, mais qui ne le sait pas encore.
Cadence n'a pas encore compris qu'elle s'y prend mal. Qu'en voulant élargir son univers, elle s'est en fait fermée à tout ce qui n'est pas elle. Au fond, Cadence est chaleureuse. Parce que Cadence est passionnée. Elle a oublié comme elle s'emportait sur le clavier du piano. Comme elle pouvait rire, ou pleurer. Cadence a oublié que Miles, avant d'être une voix, était un ami. Cadence a voulu oublier sa peine. Cadence a voulu fuir le stress. Cadence a tout envoyé valser.
Cadence est tendre, dans le fond. Cadence est fragile, même si elle l'ignore. Cadence se ment. Et Cadence ne sait pas qu'elle attend qu'on la prenne par la main pour l'emmener voir un nouveau monde en couleurs.
Histoire
Ça ne surprendra personne d'apprendre que Cadence est originaire d'Unys. De Méanville, plus spécifiquement ; berceau du divertissement, et notamment de la musique. Les parents de la jeune fille, deux musiciens de formation classique reconnus qui s'étaient rencontrés lors d'une tournée, avaient finalement décidé de s'y établir afin d'enseigner dans le prestigieux conservatoire de la ville, souvent éclipsé par le succès du populaire Music Hall. Fille unique, Cadence a baigné dans la musique depuis sa conception. Elle entendait déjà défiler tout le répertoire classique alors qu'elle était encore dans le ventre de sa mère.
Toute petite, sa mère commença à lui apprendre le piano, et la jeune fille sembla rapidement y prendre goût. Elle avait une affection évidente pour la musique, et était travailleuse. Alors elle s'entraînait rigoureusement, pour faire la fierté de ses parents, et voir ce sourire radieux étirer leurs lèvres. Quand elle eut l'âge, on l'inscrivit au conservatoire, où elle poursuivit le piano sous la direction d'autres professeurs. Elle y découvrit ainsi plusieurs écoles d'interprètes, et apprit peu à peu à trouver sa propre voie. Elle était brillante. Et son toucher était d'une sensibilité, d'une fraîcheur remarquables. Elle avait une fibre musicale très particulière, et se destinait à devenir une interprète d'exception. Peut-être était-ce dû à cette façon qu'elle avait de prêter l'oreille à tous les sons, et de les voir s'imprimer sur sa rétine en touches de couleur mouvantes. Pour cette façon qu'elle avait de les voir danser sous ses paupières closes, en un ballet mystérieux.
Elle était brillante, oui. Brillante, mais pas géniale. Et plus elle grandissait, plus les attentes pesaient sur ses épaules. À cinq ans, son assiduité et son aisance au clavier émerveillaient. À huit ans, son talent inspirait un respect silencieux. À douze ans, elle était « dans les meilleures de sa classe ». Parmi les autres talents qui, comme elle, s'étaient cultivés au fil des ans. Pas la meilleure. Juste une pianiste talentueuse parmi tant d'autres. Ses professeurs, ses parents, et tout particulièrement sa mère, en attendaient toujours plus. Madame Fairburn aurait voulu faire de sa fille un génie. Tout l'y destinait, après tout. Depuis son ascendance, jusqu'au deuxième prénom dont ils l'avaient affublée, comme un signe de bonne augure. Mais Cadence n'était pas une virtuose. Juste une jeune fille appliquée dont la fraîcheur s'essoufflait.
Qu'avaient-ils manqué ?
Et un jour, alors qu'elle traversait les couloirs du conservatoire pour retourner chercher une partition qu'elle avait oubliée, elle découvrit la plus belle mélodie qu'elle avait jamais entendue, s'échapper par une porte entrouverte. Saisie par la beauté des sons, par le spectacle qui prenait vie autour d'elle, elle s'arrêta l'espace de quelques mesures, le coeur serré. Elle n'avait jamais pu mettre de mots sur ce qu'elle avait ressenti, et vu, cette fois-là. Elle avait fini par ouvrir la porte, pour regarder le garçon chanter. Il avait douze ans, comme elle, et sa voix baignait la pièce dans une douce lumière tandis qu'il chantait une simple comptine, d'une voix claire et angélique. C'était un soprano. Une voix d'enfant éphémère, préservée dans l'instant figé, et c'était la plus belle chose du monde.
Il s'appelait Miles. Il était également inscrit au conservatoire, mais en chant. Et à côté, il chantait régulièrement dans une petite chorale. Les deux enfants sympathisèrent rapidement, et Cadence rejoignit la chorale. Ses parents n'approuvaient pas, lui rappelant que le piano passait avant tout ; mais tant qu'elle ne délaissait pas ses cours au conservatoire, ils la laissaient chanter à côté. Elle avait enfin croisé la route d'un véritable prodige, de ceux contre lesquels le travail et la volonté ne pouvaient rien. Sa virtuosité était écrasante, mais à tel point que personne ne pouvait vraiment le considérer comme un rival. Il était juste tellement au-dessus d'eux. Et sa voix d'ange était un don du ciel.
Et puis, après avoir assisté à l'envol du prodige, Cadence assista à sa chute. Et c'est là qu'elle comprit que, si la tendre voix de Miles était si belle, c'était parce qu'elle était sur le point de se briser. Qu'elle était d'une rareté précieuse, et limitée. Miles avait mué. Et Miles avait perdu sa voix, en même temps que ses ailes. Miles ne chantait plus. Et Miles avait ce petit sourire triste, quand il passait devant le local où répétait la chorale.
C'est ainsi que Cadence prit conscience du sablier qui s'écoulait inévitablement, en toute discrétion. Elle réalisa que le temps jouait contre elle ; et qu'elle passait, naturellement, à côté de sa vie. Elle n'avait que trop perdu de temps. Un jour, elle aussi, le temps viendrait lui couper ses ailes. Et quand ce jour viendrait, comme Miles, elle voulait avoir beaucoup à perdre. Beaucoup à perdre, mais peu à regretter.
Alors elle se rebella contre les idéaux de ses parents. De peur de passer à côté d'elle-même, par désir de prendre sa propre vie en mains, elle prit leur contrepied. Elle quitta le conservatoire. Elle avait toujours aimé le piano, pourtant, mais elle ne le voyait plus. Elle avait trop peur de n'être qu'une marionette. Elle quitta aussi la chorale au répertoire trop classique ; ou peut-être que l'absence de Miles lui était simplement devenue trop pesante. Et elle parvint à se faire accepter comme aide pour tenir le vestiaire du Music Hall, que ses parents méprisaient tant. C'est ainsi qu'elle découvrit le monde des concours de coordination. Elle se plongea petit à petit dedans, à coeur perdu, en faisant la nouvelle ligne directrice de sa vie. Parce que c'était son choix. Parce que ses parents devraient bien finir par l'accepter.
Et ce qui était né d'un simple caprice devint rapidement sa passion. Son intérêt pour la coordination grandissait, et pourtant, quelque chose manquait toujours. Et finalement, elle trouva sa cause. Elle ne comprenait pas pourquoi, dans un monde d'esthétismes si riche, si diversifié, il n'y avait de place que pour la vue. Pourquoi personne ne s'enthousiasmait jamais sur la musique qui supportait l'ensemble du numéro, sur le timing parfaitement maîtrisé d'un cri stacatto qui tombait en même temps qu'une percussion. Pourquoi jugeait-on sur les apparences, quand les sons étaient si prenants, et si vrais. Quand ils produisaient des images plus riches, plus pures — et plus vraies que celles transmises par les yeux, interprétées par l'esprit conscient ? Pourquoi la vue supplanterait-elle l'ouïe ?
Le monde de la coordination était magnifique. Mais il était fermé. Régi par des traditions et des règles dépassées, comme les valeurs conservatives de ses parents. Alors Cadence décida qu'elle ferait tomber ces barrières, et qu'elle révolutionnerait le milieu de la coordination. Ce serait son combat.
Elle passa un marché avec ses parents. Elle avait trois ans. Trois ans pour obtenir des résultats. Trois ans pour les convaincre. Trois ans tout frais payés à la Pokémon Community. Trois ans pour se lasser, songeaient-ils en regardant le bateau s'éloigner.
Mais Cadence était passionnée.
Cadence était une idéaliste.
Cadence était une adolescente de quatorze ans, prête à refaire le monde.
Et Cadence était encore bien jeune.
Surnom. Capella
Espece. Pijako
Nature. Assurée
Description. À défaut d'inspirer confiance, il faut avouer que le Collectionneur a bien fait les choses au moment d'attribuer son starter à la jeune musicienne. Capella et Cadence, c'était une évidence. La petite pijako a immédiatement enchanté sa nouvelle dresseuse, qui n'a de cesse d'étudier ses capacités vocales depuis leur rencontre. Quand à la volatile, elle apprécie pleinement l'attention que lui procure sa dresseuse, et l'oreille musicale de l'adolescente. Parfois même, Cadence se laisse aller à chanter avec elle. Elles sont fières l'une de l'autre, et travaillent en parfait tandem pour atteindre les objectifs que se fixe la rosée. Seul hic, ironie du sort : Capella est une pijako chromatique. Et si Cadence elle-même y prête peu d'importance, nombreux sont ceux qui s'extasient devant ce fait. Au lieu d'apprendre à s'émerveiller pour ce que la pijako est réellement, pense-t-elle à chaque fois, avec amertume.
Pseudo ou prénom. Ici Alex :>
âge. 22 ans
Comment avez vous connu le forum ? topsites toussa.
Quelque chose à ajouter ? Autorisation de faire un DC obtenue auprès d'Ambre-sama. Je profite sans vergogne de la semaine shiny, mais je réfléchis encore aux couleurs de ma pijako. Je vous laisse décider du dortoir.
Dernière édition par Cadence L. Fairburn le Ven 9 Sep - 12:27, édité 1 fois