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« Le truc, avec la perfection, c’est que ça n’existe pas. »
« Plaisir partagé ! J’ai également hâte qu’on travaille ensemble sur un nouveau sujet d’étude ! Attends, quoi ?? »
« Moi Apsu, fils du grand Bahamut, Héritier du dragon créateur, Futur souverains des Carchacrok de l'ancien Hisui, avatar de la Sainte baie Nanana, sauveur légendaire d'oeuf draconique, et libérateur des opprimés de la prison de cristal, je ne laisserai personne faire du mal à l’humaine qui m’aidera à monter aux sommets. »
parApsu
« Je ne suis pas toi. Je ne suis pas fainéante au point de ne pas vouloir faire d’effort. Je ne suis pas de mauvaise foi au point de refuser changer. Et je ne pense pas qu’abandonner quelqu’un soit une solution à ses problèmes. »
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Ginji, Cael, Max et Idalienor sont disponibles (principalement) sur Discord pour répondre à vos questions !
année 11, semestre 2
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Bienvenue sur Leiar ! Une île hébergeant la Pokémon Community, campus universitaire accueillant de tous les profils, humains comme Pokémon. Élève ou adulte, vous vivrez au jour le jour une vie trépidante au sein du campus, votre quotidien ponctué de mille et unes folles histoires typiques de la Pokémon Community. Cette île couverte de cristaux vous réserve quelques surprises, tout ça entre deux cours ou mission pour devenir le meilleur dans vos spécialités respectives ! En savoir plus ?
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Lansat. 6 décembre. Enfin, je suis chez moi, littéralement. Je me laisse tomber sur le divan en mode étoile, parce que c’est concept et, soyons honnête, parce que personne ne regarde alors osef. J’ai beau être une ancienne mentali, j’ai bien le droit de m’affaler sur mon sofa à la fin de la journée. Enfin, disons que c’est relatif. La journée n’est pas terminée comme telle, mais je viens quand même de passer un looong moment sur un bateau avant d’enfin atteindre le Port de Lansat. Nostalgie, souvenirs, émotions. Mon équipe, réduite à un effectif de trois membres, a semblé aussi émue que moi. C’est tous ensemble que nous avons gagné le Centre-ville en portant sacs, valises et cartons. À quatre c’est toujours plus facile, après tout. C’est comme ça que nous avons atteint mon petit studio du Centre-ville, à quelques coins de rue de la station et, surtout, du Chrono Rabbit. Ah ce petit café avec ses mille-feuilles et ses chocolats chauds. Depuis combien de temps n’y suis-je pas allée? Un moment, on va juste dire ça comme ça. C’est beaucoup moins déprimant. Bref, continuons ma petite histoire. Après ça, une fois la porte ouverte et l’endroit découvert, il faut encore s’installer. Une fois de plus, c’est en équipe que nous avons fait les choses et, après quelques heures à débattre avec Ouji-sama de la répartition de l’espace, nous étions enfin à la maison. Et maintenant retour au temps présent, avec mon visage enfoui gracieusement dans un coussin en forme de marill et ma jambe qui dépasse du sofa. Tout en élégance et en charme, comme toujours, avec ma courte chevelure rose qui part dans tous les sens. Si je faisais un rêve? Non, j’étais beaucoup trop fatiguée, mais j’ai bien cru entendre des bruits de fanfare, quelque part dans un recoin de mon imagination. Étrange, mais rien d’important. J’imagine.

Je me retourne, cherchant à l’aveugle un compagnon, plus probablement Chidori ou Mikey, par simple habitude. Je n’aime pas dormir seule. Depuis le vol de la Team Rouage, l’année précédente, disons que c’est devenu un peu plus compliqué. Et là, petit moment de panique. Personne. Pourquoi? Encore à moitié endormie, j’ouvre un œil fatigué, mon regard chocolat scrutant la pièce. Mes camarades ne sont pourtant pas là, aucun d’entre eux. Retour à la réalité dans trois, deux…

- OUJI-SAMA! SI TU ES ENCORE PARTI FAIRE UN TRUC LOUCHE...! CETTE FOIS JE TE MANGE EN SALADE!!

Ni une ni deux, je… cherche la salle de bain. Ah, c’est cette porte là! L’autre c’est le placard. Compris. Hum hum, une brosse à cheveux maintenant! Raaah, je l’ai mise dans le coin chambre, pourquoi ne pas l’avoir mise dans la salle de bain?! Ce tiroir? Hein? Raaaah, encore dans le sac de voyage donc. Trouvée! Alors, brossage de cheveux pour les attacher en une haute queue de cheval : check. J’abandonne ladite brosse sur le lit avant de courir vers l’entrée pour y récupérer ma veste blanche et verte et sauter dans mes bottes assorties. All set? Go! Je quitte en verrouillant derrière moi avant de m’engager dans la rue refroidie par le vent hivernal. Maintenant, réfléchissons. Si j’étais un Servine friand d’attention qui vient de revenir sur Lansat, où irais-je en premier? À question évidente, réponse évidente. Il est allé là où se trouve son public, ou à tout le moins ce qu’il imagine être ses fans invétérés, fidèles et dévoués. C’est beau les illusions, vous ne croyez pas? Enfin, toujours est-il que je pars au jogging, direction l’arrêt de bus. Ce n’est pas grand-chose, mais je suis contente de faire mon stage ici, non seulement je me sens chez moi, mais en plus je connais déjà l’endroit. C’est cent fois mieux que d’être larguée quelque part dans une ville, voir une région, qui me serait complètement inconnue. Quoi qu’il en soit, j’attrape le bus au vol et c’est avec une angoisse indescriptible que je m’assis près d’une fenêtre, regardant le paysage défiler autour de moi. J’aurais préféré retarder ce retour là, mais on a choisi pour moi. Ce serpent n’en rate pas une.

Une fois à destination, je salue le chauffeur et marche la distance me séparant de l’entrée de la Pokémon Community pour trouver… exactement ce à quoi je m’attendais. Fier comme un paon et flanqué de Chidori et de Michelangelo, Ouji-sama pavane dans le sentier principal. J’ignore ce qui me désole le plus, son nez droit et son sourire fier ou ses pauvres acolytes, forcés de porter respectivement trompette et tambour pour ponctuer l’avancée de leur souverain. Si je voulais faire un retour subtil, c’est raté. Avec ça, tout le monde va être au courant de ma présence en moins de deux. Quel autre Servine, après tout, irait faire quelque chose comme ça? Il n’y a pas deux Ouji-sama, encore heureux. Mais dans l’instant, je dois au moins sauver ce qu’il me reste de réputation. Je ne suis plus une banale étudiante, maintenant. Je suis une stagiaire au poste de police de Lansat. Les gens doivent pouvoir me faire confiance et se reposer sur moi. Quelle image est-ce que je leur envoie avec des Pokémons comme ceux là, sérieusement?! Rien d’étonnant, donc, à ce que je les rejoigne au pas de course. Plusieurs mètres me séparent encore du Prince qu’il tourne déjà la tête dans l’autre direction, prêt à s’éloigner comme si de rien n’était afin de continuer son numéro devant un petit attroupement d’élèves intrigués comme s’il ne m’avait pas vu.

- Tu ne vas pas t’en tirer comme ça! Reviens ici ou c’est la pokéball qui t’attends!!

C’est l’heure du sprint! Et….D’une Estelle volante qui referme enfin les bras autour d’un serpent agité et plaidant pour sa cause en couinements distingués. De leur côté, mes deux autres compagnons ont l’air plutôt heureux de me voir. Mon pikachu jette même déjà sa trompette aux ordures en poussant un soupir de soulagement. Je ne le comprends que trop, mais dans l’instant, j’ai quand même réussi à attirer l’attention sur moi et, soyons honnêtes, peut-être pas de la meilleure des façons. Maintenant même Mikey semble enclin à jouer avec les baguettes de son tambour comme si elles étaient des armes de super ninja. J’espère que le Zarbdomadaire n’existe plus, sinon ils ne me laisseront jamais l’oublier celle-là. Moi qui voulais que mon retour soit spécial, on peut dire que mon vœu est exaucé, à peu près?
Calliope Pryde
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Région d'origine : Unys.
Âge : 18 ans
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Calliope Pryde
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Un retour en fanfare

feat estelle & ?

Ce dimanche serait destiné au repos, c’était décidé. La journée de la veille avait entièrement épuisé la pauvre Calliope. Non seulement elle était partie à la cherche d’un Pokemon sauvage à capturer, mais en plus, elle avait fait de nombreuses boutiques pour mettre la main sur divers choses à offrir à ses amis pour Noël. Elle avait fait ses choix avec une délicate attention, pensant à chaque fois à la personne dont le présent était destiné, espérant que ce dernier lui plairait. Car oui, après tout, le but était de faire plaisir. Et puis, c’était aussi l’occasion de faire des petites emplettes car en plus de ces cadeaux, la rouquine comptait bien cuisiner et préparer des chocolats dans des moulages rappelant cette merveilleuse fête. Elle avait hésité, longtemps pour certains produits, pour ensuite revenir sur une décision qu’elle regrettait. Bref, tout ça pour dire qu’elle n’avait pas chômé qu’elle était rentrée complètement épuisée de ses achats et de sa chasse.

Couchée tôt, Callie pensait se réveiller tard ce dimanche. N’aillant pas mis son réveil justement pour profiter d’une bonne grasse matinée, ce sont cependant les premiers rayons du soleil qui la tirait de son sommeil. Elle se retournait alors brusquement pour faire dos à cette luminosité et resserrait sa couette sur elle-même. Pourquoi n’avait-elle pas pensé à fermer ce fichu rideau ? Surtout qu’elle le faisait habituellement… Pestant intérieurement contre elle, Calliope décidait finalement de se lever en s’étirant de tout son corps. Un grand bien qui déverrouillait chaque articulation endolorie par la position qu’elle avait pris pour se reposer. En marchant, elle frottait doucement ses yeux pour ensuite tendre une main en avant et tirer le rideau. Oublier ce genre de chose était un risque pour elle, heureusement qu’elle s’était réveillée et que l’hiver approchait. En effet, les rayons étaient moins agressifs en cette période de l’année. Cependant, ce n’était pas une raison pour se montrer moins vigilante, d’autant plus que dernièrement, sa santé c’était légèrement fragilisé. Oh, rien de grave selon elle, un simple moment de faiblesse. Et pourtant…

Les compagnons de la préfète des bleus roupillaient encore, un moment attendrissant que leur dresseuse prenait plaisir à observer. C’est donc avec un sourire aux lèvres qu’elle se dirigeait vers la douche afin de se rafraichir, une serviette et ses vêtements propres entre ses mains. Les Givrali dormaient encore pour la plupart, alors, Callie faisait le moins de bruit possible pour ne pas réveiller ses compères. L’eau coulant sur son visage, elle fermait les yeux et profitait de cet instant pour laisser ses pensées la submerger. Elle se sentait bien… C’est ce qui ressortait essentiellement. Si bien qu’elle pouvait se croire sur un nuage. Un esprit léger qu’elle avait longuement attendu car tout s’était apaisé depuis cet été. Cela n’avait pas été évident.

Cœur meurtri dans un premier temps, elle avait peiné à remonter la pente. Le garçon qu’elle aimait s’était tourné vers une autre et la rouquine avait appris à l’accepter en s’effaçant totalement. Uniquement par respect car c’est ainsi, qu’elle avait été éduqué et qu’elle concevait la vie. Des valeurs chers à son cœur car ils venaient de ses parents. Ainsi, pendant plusieurs semaines, elle avait vécu tel un ermite, inquiétant la plupart de ses camarades. Heureusement que certains avaient été là pour l’aider à surmonter cette peine de cœur… Jusqu’au jour où elle avait appris le départ de cette fille qui avait fait chavirer le cœur du beau blond. Un soulagement quelque part mais aussi une difficulté car elle connaissait l’état d’esprit de Leo et qu’elle n’était même pas venue à sa rencontre pour le soutenir. Car elle avait pensé ne pas en avoir le droit, avec ce qu’il s’était passé : à cause de cette situation qu’elle avait créé sur Cobaba. Et pourtant, elle le considérait aussi comme un ami et avait soutenu le fait qu’il pouvait venir le trouver en cas de difficulté. Alors, elle avait cherché à avoir des nouvelles, par l’intermédiaire des autres, sans jamais oser faire le premier pas. Encore un moment douloureux pour elle. Pire pour le garçon.

Venait finalement Halloween, un jour libérateur. Bien que la tension avait été palpable entre les deux adolescents, ces derniers s’étaient finalement retrouvés. Et Callie, bien qu’encore timide, s’était même fait violence pour lui apporter ses cadeaux à l’occasion de son anniversaire. Un moment qui avait réparé petit à petit cette blessure profonde. Bien entendu, les propos de Leo l’avait aussi blessés et, cette fois, elle s’était exprimée pour se faire entendre. Ses sous-entendus la mettaient toujours mal à l’aise. Ne pensait-il plus aux sentiments qu’elle éprouvait ? Heureusement, il s’était excusé. Tout revenait alors dans l’ordre, pour son plus grand bonheur. Et cette relation la satisfaisait, pour le moment. Peut-être justement parce qu’il n’y avait plus Estelle ? Donc plus de prétendante. Enfin, presque, disons plutôt : pas de « grosses » concurrentes. De cette façon, Calliope avait certainement placé encore de l’espoir dans ses sentiments amoureux. Sourires aux lèvres, elle s’interdisait toujours ce genre de pensée pour ne pas souffrir. Là, cela la rendait joyeuse. Et pourtant, elle savait très bien qu’elle ne pouvait pas changer Leo. Callie ne voulait pas d’une relation amoureuse forcée, hors de question d’être la bouée de secours. Si cela avait été le cas, le blond serrait dans ses bras depuis bien longtemps.

Soupirant doucement, la demoiselle décidait de s’activer. Elle se lavait et sortait de la douche emmitouflée dans sa serviette de bain. Les cheveux mouillés étaient plaqués sur sa nuque. Elle les séchait sans trop tarder avec un sèche-cheveux et s’habillait dans la foulé en ayant préalablement appliqué un crème hydratante et protectrice sur son corps. Un rituel auquel elle s’était habituée depuis quelques années déjà. Elle regagnait ensuite son dortoir et entrouvrait la fenêtre pour laisser l’air aérer la pièce. La journée venait tout juste de commencer et elle ne savait pas encore comment l’occuper. Ses yeux se posaient finalement sur son bureau, lui donnant alors une petite idée. Sur cette table, il y avait les achats non rangés qu’elle avait pu faire, notamment le chocolat en copeau et les moules en silicone. Son regard allait ensuite à l’encontre de la pendule et elle réfléchissait. A cette heure, il y avait peu de chance que les cuisines soient bondées, elle pourrait donc s’y faire une place. Jugeant que c’était une bonne occasion de tester ses ingrédients, elle se dépêchait de rassembler ses affaires.


_ Happy, tu viens ? On va en cuisine !


Le concerné ne comprenait que deux mots : son surnom et « cuisine ». Il bondissait alors d’un coup, se mettant sur ses pattes tout en cherchant son équilibre. L’oiseau était toujours partant pour ce genre d’activité et il ne loupait jamais l’occasion de mettre la patte à la… pâte. Les deux compères quittaient le dortoir, ravi de pouvoir jouir de leur loisir. Mama Odie laissait les cuisines ouvertes, une chance ! A l’extérieur, le froid soufflait et impressionnait. Si Callie s’était attendue à une telle température ? Non, elle était bien plus basse que d’habitude. Frissonnant un instant, elle accélérait le pas pour se réchauffer mais surtout pour arriver plus rapidement à destination. Il y avait pas mal d’élèves, sauf que la rouquine n’y prêtait pas vraiment d’attention. Alors, elle filait, tête baissée et se voulant la plus discrète possible. Hors, quelque chose attirait son attention et la forçait à ralentir le rythme. Tête redressée, elle cherchait la source de ce boucan et le trouvait bien rapidement. Vers l’entrée du campus, des créatures marchaient vers l’établissement, dont une qui avançait fièrement. Les deux autres usaient d’instrument de musique comme pour attirer l’attention. Et cela fonctionnait plutôt bien car Calliope n’était pas la seule à être intriguée. Et puis, une tête rose surgissait de nulle part, ce saisissant avec fermeté du serpent vert. Et là, Callie avait un hoquet.

Les premières secondes, Calliope ne l’avait pas reconnue. Mais plus le temps passait et plus elle percutait. Alors, elle s’arrêtait de marcher et fixait la scène avec attention. Son regard était posé sur la jeune fille pas très loin de sa position. Et quand elle avait enfin l’occasion de voir son visage, son cœur loupait un battement. Immédiatement, elle lâchait les affaires qu’elle tenait dans ses bras. Happy ne comprenait pas la réaction de sa dresseuse et s’était empressée de la tirer par le pantalon pour lui rappeler ce pour quoi ils étaient sortis. Sauf que la rouquine n’y prêtait aucune attention. Car sous ses yeux, c’était bel et bien Estelle Highwind. Alors, Callie passait par tous les sentiments, hormis la joie : mécontentement, haine … mais aussi peine et tristesse. Puis, venait les questions : que faisait-elle ici ? Comment osait-elle fouler le sol de Pokemon Community aussi naïvement ? Le poing de la préfète se serrait, traduisant son aversion vis-à-vis de cette fille. Elle pensait alors à Leo. Qu’allait-il penser ? Pire. Qu’allait-il faire ?! Etait-il au moins au courant de son retour… ? Callie en doutait car son comportement n’avait pas changé. Car oui, ce dernier aurait été modifié. Après tout, Estelle l’avait blessé, affecté… Elle lui avait brisé le cœur, aussi lâchement que l’avait fait Allen avec elle.

Calliope était une fille bienveillante, d’ordinaire. Mais cette animosité la rendait méconnaissable. Le regard dur, elle fixait de haut la demoiselle à la chevelure rose étendue au sol. Ces si beaux cheveux qu’elle aurait pu envier… Jalouse ? Oui, Callie l’était. Uniquement parce que Leo avait fait un choix, sur l’île Cobaba. Qu’est-ce qu’elle avait de plus ? Elle se le demandait encore. Respirant fort pour calmer ses pulsions presque meurtrières, la jeune fille aurait mieux fait de reprendre route. Jambes paralysées, elle en était incapable. Si Estelle revenait, Calliope était en danger. Voilà, c’est ce que la rouquine ressentait à cet instant… Et puis, il y avait aussi le blond. Il serait forcément affecté. Alors, Callie devait peut-être intervenir. Pour le bien du prince mais aussi, pour son propre bien à elle. Estelle n’avait pas à revenir, pas maintenant. Ni jamais. Sauf que la préfète ne pouvait pas non plus faire un pas en avant pour venir à son encontre. Elle ne pouvait connaître sa réaction face à cette fille. Pourrait-elle se contenir ?


_ ...


fiche © Miss Yellow




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Le serpent maîtrisé, je me relevai finalement, essuyant au passage la neige qui s’était accrochée à moi. Le prince faisait la moue, le nez bien haut et ses petits bras feuillus croisés pour signifier son mécontentement. Tant pis pour toi, Ouji-sama, il fallait y penser avant! Autour, plusieurs élèves nous regardaient toujours comme des spécimens de foire et, honnêtement, nous l’avions mérité. Enthousiasmé par cette petite foule, Mikey en venait même à provoquer Chidori avec ses baguettes de tambour, pour finalement recevoir un coup de queue sur la tête par le concerné. Le pikachu lui avait ensuite arraché son tambour pour lui faire prendre le chemin des ordures, avec la trompette, au grand désespoir de la tortue. Nice assist, Chidori. Quoi qu’il en soit, je me tournai vers les quelques élèves qui n’avaient pas encore repris leur chemin, me passant la main derrière la nuque en un geste rassurant. Un mouvement simple qui ne m’appartenait pas, du moins pas à l’origine. Maintenant, il était naturel et c’est sans y penser que je le reproduisais en de nombreuses occasions.

- Pardon, ne leur faites pas attention. Ils sont encore jeunes et ils ont la folie des grandeurs. Je partais bientôt de toute façon.

Sur quoi j’allais tourner les talons, si ma souris électrique ne m’avait pas barré le chemin. Baissant mon regard chocolat vers lui avec interrogation, je l’écoutai m’exprimer son opinion en pi pi pi et en chuuu pi! Bon, d’accord, ce n’est probablement pas très crédible lorsque c’est écrit comme cela, surtout si c’était pris hors contexte, mais ici ce n’est pas pareil. On a tous vu la série, personne ne peut se moquer d’un pikachu ou le décrédibiliser, personne. Meilleur compagnon ever. Comment ça je tape un peu trop dans le quatrième mur? Non, mais oh, je suis là pour m’amuser moi, je m’en fiche bien de vos murs, je fais les références que je veux dans MA narration. Hum hum. Je dois poursuivre maintenant? J’avoue que ça ne le fait pas trop si je me lance dans plus de deux cent mots de remplissage, ça ferait un rp vraiment très très vide. (Oui, mort au quatrième mur, parce que c’est fun et parce qu’il faut bien que quelqu’un reprenne le flambeau pendant que Kae est pas là alors faites avec! Bien que soyons honnêtes j’ai toujours fait ça aussi, bien que je sois "un peu" moins intense.) Chidori avait complètement raison, tant qu’à être ici, ce serait un peu rude de simplement repartir comme j’étais venue. D’autant plus que mes amis auraient rapidement vent de mon passage remarqué et, à partir de là, m’en voudraient peut-être de ne pas être allée les voir. Sans oublier que le prochain bus ne passerait pas avant un intervalle indéterminé. Soyez cléments, en quatre mois d’absence l’horaire des transports en commun avait fini par quitter mon esprit et je naviguais à présent à l’aveugle. C’était déjà une chance énorme d’avoir réussi à l’attraper pour rejoindre la Pokémon Community avant que mes camarades n’aient fait trop de mal. Dis comme ça, vous croyez que ça le fait « attrapez les tous! » si on parle de transport en commun? Gotta catch all them bus! Non? Juste moi? D’accord, je ne vous en veux pas.

Mon regard chocolat se dirigea vers le monarque et la tortue marine, occupée à tenter de consoler le petit prince dans son ego. Voyant mon poing sur ma hanche et mon air déterminé, mon starter se plia à ma décision et cessa son petit numéro, prêt à m’accompagner sérieusement. Il ne serait peut-être pas annoncé comme il se devrait –selon ses critères bizarres, fantaisistes et complètement déconnectés de la réalité- mais au moins il pourrait pavaner et se faire remarquer avec moi. Ce n’était pas tous les jours, après tout, qu’une jeune femme aux cheveux roses se promenait dans les couloirs. Nous nous mîmes en mouvement, Chidori grimpant sur mon épaule comme à ses habitudes et Ouji-sama ouvrant la marche, flanqué de Michelangelo qui, plus jeune, avait moins de souvenirs de l’établissement. C’est donc avec beaucoup de curiosité qu’il redécouvrait l’académie, prêt à sauter sur tout ce qui bougeait et présentait un minimum de nouveauté. Je laissai échapper un soupir amusé avant de reporter mon attention vers ma propre avancée et de remarquer, dans notre chemin, une demoiselle aux longs cheveux châtains, portant de jolis reflets roux au soleil. Son air était… étrange. Est-ce que je la connaissais? J’en avais l’impression, mais je n’arrivais pas trop à mettre le doigt dessus, ce qui était plutôt énervant. Mais en même temps, j’avais rencontré tant de monde dans cette école, qu’ils soient mes amis ou pas, il était normal que des têtes me paraissent familières. Je poursuivis donc mon chemin sans trop m’en formaliser et, une fois à sa hauteur, ramassai les effets qu’elle semblait avoir laissé tomber pour les lui rendre avec un sourire chaleureux et amical. Inconnue ou pas, tout le monde aime les sourires de toute façon, non? Et puis j’étais si contente de pouvoir être ici de nouveau, autant partager ma bonne humeur.

- Tu as laissé tomber ça. Désolé pour la conduite de mes pokémon, ils sont un peu trop enthousiastes. Bonne journée!

Et sur ce, je me préparais déjà à poursuivre ma route, la tête haute et les traits sereins et heureux. J’avais tant de gens à prévenir. Sur qui tomberais-je en premier? Ginji? Cael? Aileen? Kaeko? Orren? Tant de noms qui ne me donnaient qu’une seule envie, hausser le pas. Mais ça, c’était probablement sans compter sur la rouquine, j'imagine.
cael Joy
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Icon : Un retour en fanfare | Libre AgDyajQ
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cael Joy
est un Adulte Ranger
Ça fait maaaaaaaaal ! Je sais que je devrais avoir l'habitude après un an et que je le dis souvent mais cette fois, c'est vraiment pire que toutes les précédentes. Vous pensez que ça existe une Société des Dresseurs Courbatus et Martyrisés ? Parce que là, l'idée d'y adhérer commence à devenir de plus en plus tentante. Récapitulons : au petit matin, 50 tours du Stadium pour ''se mettre en jambes'' comme il dit (à défaut de s'y mettre, les miennes ont connu une fin tragique), suivi de ses traditionnels exercices d'échauffements musculaires, qu'un obscur tyran de l'Antiquité a probablement inventé à des fins terrifiantes et cruelles. Mais si vous pensez que c'est tout ce que je viens de subir, vous vous fourrez le doigt dans l'oeil jusqu'à l'omoplate !
Une fois que mon bourreau (starter et meilleur ami accessoirement...Le type qui a dit que ''qui aime bien châtie bien'' n'était qu'un sombre crétin) a estimé que j'étais prêt pour la suite, le pauvre Ranger que je suis s'est retrouvé prisonnier du gymnase : arceaux, parcours d'obstacles, plusieurs longueurs dans le bassin et pour finir escalade à répétition...Et c'est pas fini , parce que comme pour un bon repas, le dessert finit fatalement par arriver ! En l’occurrence, le chef Lucki s'est dit qu'une petite séance de course à pied et de parcours dans la petite Jungle, ce serait une idée ingénieuse et formidable. Ingénieuse, vu tous les pièges et obstacles qu'il a réussi à installer, je dis pas. Mais formidable..NON !

''Doucement, Liu...Aïe !"

Le fait que mon Évoli soit déchainé n'arrange pas franchement mon état général : Assis sur le perron du dortoir Phyllali, je peux à peine bouger lorsque la boule de poils complétement azimuté, se jette avec un air ravi sur l'imposante silhouette allongée prés de la porte. Arceus merci, ce Boskara est une véritable crème. et même si je me demande ce que je vais bien pouvoir faire du type Plante, sa placidité et sa douceur vis-à-vis de l'Évoli m'ont évité bien des problèmes.
Liu profite même de l'occasion pour grimper sur le dos du Pokémon endormi, avant de se laisser glisser avec un petit cri ravi. Action qui n'éveille aucune autre réaction de la part de l’intéressé qu'un œil brièvement entrouvert, avant qu'il ne se renfonce contre la porte pour poursuivre sa sieste. Un vrai Regal terrestre...
Au moins, même Lucki s'est lassé de la séance de torture d'entrainement et tente tant bien que mal de méditer en paix...Mais avec les cris intempestifs de Liu, il suffit de voir les frémissements qui parcourt le Lucario pour deviner que la tçache est des plus malaisés.

''Liiiiii !''

''...Ok, j'ai compris , Lucki. Liu ! Viens par là !''

Pas la peine de le dire deux fois au petit Évoli ; Une séance de câlins, c'est toujours bon à prendre ! Une fois réfugié sur mes genoux, le type Normal se calme suffisamment pour que Lucki retrouve une partie de sa sérénité tant convoitée. Tandis que je caresse distraitement la fourrure de Liu, chaque mouvement de va et vient provoque l'apparition d'une petite grimace sur mon visage...Foutues courbatures.
Il faut absolument que je trouve comment penser à autre chose, c'est juste insupportable, j'ai l'impression que mes bras vont pas tarder à tomber tout bonnement....On dirait du plomb, j'suis sûr que si un Pokémon utilise Gravité sur moi, je peux forer un cratère rien qu'en posant la main au sol. Et quelle est la meilleure chose à faire quand on est courbatu, fatigué et qu'il fait froid dehors ?

''Monsieur ne dirait pas non à un bon chocolat chaud, je présume ?''

Autant dire que Liu se redresse instantanément pour me couvrir le visage de petits coups de langues, à la simple mention du mot ''chocolat'' Et inutile de masquer ton interet Lucki, tu es grillé...
Le temps de réveiller le Boskara pataud et même si je, aie, risque d'avoir, aie, du mal à, aie, marcher jusqu'à, aie, la cuisine, la perspective de m'installer à une table du réfectoire, une tasse chaude entre les mains, suffirait presque à me faire oublier les éclairs de douleur qui me parcourt à chaque mouvement. Reste encore à atteindre l'entrée du campus, et ça c'est pas gagné...

******************

''Mais oui, tu en auras toi aussi...Mais seulement si t'es sage jusqu'à ce qu'on arrive.'''


C,est presque un mot magique en fait..Cho-co-laaaaaat...Et paf, voila mon Liu transformé en statue miniature sur le dos du Boskara, sage comme une image. T'es encore plus prêt à tout que Lucki pour avoir ne serait-ce qu'une miette de chocolaten place, hein ? En parlant de Lucario, il nous suit de prêt et même s'il affecte d'être profondément dérangé, je ne peux m'empêcher de le titiller au travers de l'aura...Allez, dis-le que ça te fait plaisir et que toi aussi, tu en veux.

''Et puis, avec un peu de chance, Mama Odie aura encore de ces espèces de chouquettes à la ganache de chocolat noir...Qu'est-ce que tu en dis, Lucki ?''

Si les premiers retours qui émanent de lui sont protestataires, il ne faut pas longtemps pour que mon starter finisse par céder à son plaisir coupable ; Un mince sourire se dessine sur le museau du Lucario et il abaisse légèrement la tête tout en agitant une patte. Je savais qu'on s'entendrait au moins sur ça, amigo. Pourtant, en arrivant aux abords du batîment, je ne peux que retenir une violente envie de me facepalm : j'aurais dû aller chercher Ginji, connaissant coPAIN, il n'aurait jamais dit non à une petite balade chocolatée. Et puis, y aller tout seul, c'est pas drôle...

''Hm? Oh, Callie ! Max ! Dites, vous voudriez pas...''

Okayyyy...J'ai raté quelque chose, ou je suis devenu subitement invisible ? Alors que je m'approche de plus en plus des cuisines, voila que les deux Givralis débarauent littéralement, avant de s'enfoncer plus profondément vers le coeur de l'académie. Et si Max répond à mon salut par un petit signe de tête et un sourire, Callie semble complétement perdue dans ses pensées...J'espère qu'elle va bien, je devrais peut-être faire demi-tour, histoire d'en être sûr, vous ne pensez pas ?

''*BUMP* ''Aiiiiiie...Pardon''


Note personnelle, percuter quelqu'un alors qu'on est courbatu comme pas permis est une TRÈS mauvaise idée ! En même temps, je l'ai un peu cherché, à marche en me dévissant le cou pour regarder les deux Givralis qui venait de me dépasser. Sauf que dans leur état, mes muscles protestent à grands cris, tandis que je me relève en grimaçant, après avoir percuté une autre élève. J'espère qu'elle ne m'en veut pas trop, d'autant que c'est complétement ma faute si je viens de lui rentrer dedans. Tout en me redressant tant bien que mal, je ne peux m'empêcher de jeter un coup d’œil aux Pokémons qui l'accompagnent : Un Carapuce, un Lianaja et un Pikachu...Sympathique trio, d'autant qu'ils nous fixent du regard. C'est marrant, le Lianaja a un drôle d'air et Lucki...Lucki ? Arrête de le fixer comme ça, on dirait que tu as vu un fantôme.
Liu, pas le moins du monde gêné par ce contact un peu violent avec l,inconnue, s'est même enhardi à quitter son perchoir sur le dos du Boskara pour venir humer la jeune fille, avant de relever la tête vers elle, un sourire ravi sur le visage. Voleur de calins, va...

''Désolé, je ne regardais pas devant moi...Pas de mal, j'espère?''

On ne dirait pas, mais j'ai une sensation bizarre...Plus je la regarde, plus j'ai un doute...Raah, faut que je mette le doigt dessus, sinon ça va gâcher ce chocolat chaud qui n'attend plus que moi. C'est super ténu, mais comme à chaque fois que je croise quelqu'un depuis mon petit passage involontaire en Riolu (rose et pelucheux, blablabla, on sait), ça me fait ça à chaque fois, c'est pénible. Voyons voir...

*BUNK*

''AIEUH...LUCKI, Qu'est-ce qui te prend ?''

Une patte impérieuse à hauteur du visage, je me retourne vers le Lucario, dont la paume cesse de scintiller après la Forte-Paume qu'il vient de m'asséner. Le regard de mon starter oscille entre l'agacement et le désespoir, qu'est-ce que j'ai encore fait ? Sans cesser de tendre la patte vers l'inconnue, le voila qui agrippe brusquement mon épaule, me fait faire volte-face et me maintient face à face avec la jeune fille...Attendez...

Informations disponibles : Jeune fille + cheveux roses + Pikachu + Lianaja

Mise en marche de la base de données : Pichu ==> Pikachu
Vipelierre ==> Lianaja


Informations mises à jour : Jeune fille + Cheveux roses + Pichu  évolué+ Vipelierre évolué.

*TING*

''...Estelle ?!''

Banco ! Le Ranger repart avec le lot : le retour d'une amie, félicitations, profitez-en vous l'avez mérité ! Et oui, je compte bien en profiter, et tout de suite même. Tandis que Lucki pousse un soupir de soulagement, voila que je me met à tourner  tout autour de la jeune fille, rapidement suivi de Liu qui trouve le jeu très amusant. C,est bien la même, pas un cyborg, un fantôme, un clone maléfique, même son aura est identique si j'en juge par les pulsions que me relaient Lucki.

''T'étais passé où ? Même sur Cobaba, impossible de te croiser et là, tu réapparais après avoir raté la rentrée. Va me falloir une TRÈS bonne explication, mademoiselle Highwind.''

Sauf qu'avant que la Mentali (ou ex-Mentali, de ce que je peux comprendre...Oui, je ne suis pas non plus complétement demeuré) ne réponde, ma main vole brusquement à hauteur de son visage pour la couper dans son élan.

''Une explication que vous me donnerez devant un chocolat chaud. Et c'est moi qui invite, interdiction de t'approcher de la cuisine !''

Ça fait peut-être un moment que je ne l'ai pas vu mais...L'instinct de survie, ça ne s'oublie pas.
Max Arago
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Max Arago
est un Scientifique Archéologue

Un retour en fanfare

Libre

L'hiver ne s'était pas fait attendre et en ce début de décembre, Lansat avait recouvert son manteau blanc. Dans un premier temps, cette abondance de neige avait surpris Max. Ce n'était pas à Illumis qu'il neigeait ainsi. La chaleur de la ville rendait les chutes de neige rares. Mais en soit cela ne dérangeait pas tant que ça la jeune Givrali. Elle retrouvait l'envie de se promener dans le campus sans réel objectif en tête, juste pour découvrir les lieux sous un nouveau jour. Son œil d'artiste se plaisait à observer le changement qu'il s'était opéré entre l'automne et ses chaudes couleurs et l'hiver et ses tons doux et bleuté. Elle avait hâte de voir Lansat au printemps. Elle avait l'impression que chaque saison dévoilait une nouvelle facette de l'île.

Mais l'hiver avait de sacrés avantages. Comme celui de se cacher sous sa couette durant ses week-end avec, évidement, quelques trucs à faire et ne pas sortir du tout sous le regard exaspéré d'Alex. Elle se sentait un peu affable Max. Elle n'avait plus trop envie de rien. Elle s'était fait un programme et elle s'y tenait avec rigueur mais c'était tout. Elle n'avait même pas spécialement envie de repartir en expédition, c'était dire. Elle se contentait de faire son entraînement tous les matins sans faille alors que le jour n'était pas encore levé. Elle préparait les derniers détails en ce qui concernait l'Arborescence et la soirée d'ouverture qui arrivait bien vite. Elle avait déjà dû la repousser, l'absence d'Opale se faisant sentir pour l'organisation. D'autant plus que celui qui était censé devenir le vice-directeur avec elle avait dû partir aussi. A croire qu'elle redoublait de malchance … Et en plus de tout ça, elle devait travailler et commencer à penser à ses thèses. Elle avait lu avec curiosité celles de ses aînés et elle avait désormais un cahier dédié à ses thèses toujours sur elle pour pouvoir noter ses idées quand elle arrivait.

Max s'étira et jeta un regard par la fenêtre. Assise sur son bureau, voilà bien trois heures qu'elle n'en avait décroché et elle commençait à avoir des crampes. Elle avait de sortir et qui sait, elle tomberai peut-être sur un scoop en farfouillant assez bien. Elle avait eu la chance d'intégrer l'équipe du Zarbdomadaire et c'était bien la seule chose qui lui permettait de garder la tête hors de l'eau. Ça la détendait d'écrire ces articles taquins sur tout et n'importe quoi. Un vrai bol d'air frais. Et puis, elle faisait honneur à son dortoir. Les Givralis sont des commères après tout. Et le petit Potiron était une telle source de savoir quand on savait se le mettre dans la poche. Ce que Max avait réussi à faire.

Avec un petit sourire, elle posa quelques gâteaux dans la petite niche qu'elle avait aménagé pour le petit Paserouge. Elle frissonna. L'air était frais et le pauvre petit devait avoir froid. Elle ajouta une petite couverture dans l'abri. Une fois sa partie du contrat accomplie, Max enfila son gros et chaud manteau marron. Elle adorait ce manteau, elle le possédait depuis des années et jamais il ne lui avait fait faux bond. Toujours impeccable, toujours sans accro malgré ses nombreuses chutes, il était son parfait sauveur face à toute cette neige. Des hautes bottes aux pieds et sa besace remplie de cahier et autres crayons sur l'épaule et Max était prête à repartir vers de nouvelles aventures.

Elle déambula dans le campus de la PC pendant un long moment sans croiser personne. Ça ne la dérangeait pas, ainsi elle pouvait se poser quand elle en avait envie pour dessiner la face blanche de l'île qu'elle considérait de plus en plus comme sa maison. Elle se sentait bien là, assise sur un banc, seule note de couleur dans un océan de blanc. Elle leva les yeux au ciel et essuya une larme qui venait de prendre naissance dans une de ses prunelles miel. Pourquoi alors que tout allait bien ? Pourquoi se sentait-elle aussi désespérée ? Elle en avait bien une idée. Après tout cette date maudite approchait à grands pas. Et elle, elle s’enfonçait.

Nessie posa sa tête sur ses genoux. Elle glissa une main dans la frange de son starter. Elle ne savait pas ce qu'elle ferait sans lui. Elle n'avait que trois pokemons avec elle. Nessie, Apa et Rae. Les autres était bien plus craintifs au froid et elle préférait les laisser au chaud dans leur pokeball. Le petit Togepi rose s'était blotti dans son manteau et il n'y avait que sa petite tête trop mignonne qui en ressortait. Elle était vraiment désolée pour son petit Prince. Elle était incapable de lui fournir le bonheur dont il avait besoin actuellement et elle savait que les quelques moments où elle réussissait à sourire sincèrement, c'était que le bébé pokemon usait de ses pouvoirs pour l'aider. Elle tapota sa tête. C'était vraiment adorable de sa part. Un petit rayon de soleil.

Un grondement raisonna dans le silence de cette fin de matinée. Max sursauta et se tourna vers Apa qui s’exerçait jusqu'alors avec ses coquillages et qui s'était stoppé en plein mouvement. Elle eut un petit rire. Il était si sérieux et contrôlé que jamais elle n'aurait imaginé qu'il puisse laisser un tel son sortir de son corps. Et vu sa tête lui aussi n'y aurait jamais cru. Elle esquissa un sourire envers son Mateloutre et annonça qu'il était temps de se rendre à la cuisine pour y chopper quelque chose à manger. La Givrali commençait elle aussi à avoir faim.  

Sur le chemin, Max fut intriguée par des éclats de voix venant d'un peu plus loin. Sa curiosité prenant le pas sur sa faim, au grand désespoir d'Apa, elle s'y dirigea d'un bon pas. Et le spectacle qu'elle y vit ne lui fit absolument pas regretter cette décision. Sortant son iPok discrètement, elle prit quelques clichés de la rosée qui tentait de récupérer ceux qu'elle présumait être ses pokemons. Laissant son regard se promener sur la scène pour en comprendre les tenants et les aboutissants, Max vit sa chère préfète avec une expression qu'elle n'avait jamais vu.

Son regard se fit inquiet et oublieuse de la situation qui l'avait attirée ici, elle s’élança vers la rouquine. Elle observa le visage fermé et les yeux brillants d'un je ne sais quoi qui surpris la Givrali, elle remarqua le poing serré. Elle déposa une main attentionnée sur l'épaule de sa préfète et lui demanda si tout allait bien.

Suivant finalement le regard de sa préfète, elle tomba sur la rose qui venait tout juste de récupérer ses pokemons. Elle n'avait aucune idée de qui était cette fille mais sa préfète était perturbée à cause d'elle et c'était son devoir de camarade de dortoir que d'aider sa préfète. D'autant plus que Max appréciait très sincèrement la rousse et qu'il était dans sa nature que d'aider quelqu'un. Le Cadoizeau de Callie lui tapota la jambe avec ardeur pour lui montrer là où il voulait aller. Petit oiseau impatient. La Givrali suivit son regard et comprit que Callie était sûrement en route pour la cuisine. C'était pas étonnant, la passion de la jeune fille pour la pâtisserie n'était un secret pour personne. Bon. Elle avait sa voix de sortie. Mais c'était sans compter sur l'apparition de la rosée qui mettait sa préfète dans tout ses états.

Avec un sourire et un petit merci, Max récupéra les affaires de sa préfète et elle poussa cette dernière délicatement à prendre la direction de la cuisine. Elle l’inquiétait et la Scientifique était bien décidé à ne pas laisser Callie seule. Elle ne savait pas vraiment quoi dire mais juste sa présence ferait sentir à son ainée qu'elle n'était pas seule que Max serait toujours là pour aider une de ses camarades de dortoir. Sur le chemin les deux jeunes filles croisèrent Cael et Max le salua de la main avant de repartir pour une fin d'après-midi toute en cuisine.

DEV NERD GIRL



Spoiler :


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Calliope Pryde
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Un retour en fanfare

feat estelle & cael & max

Pieds plantés au sol, Calliope était tout bonnement paralysée. Dans l’impossibilité de se mouvoir, elle se contentait alors d’observer la demoiselle en face d’elle. Une fille aux cheveux qu’elle n’aurait jamais pensé revoir dans l’enceinte de l’école. Hors, cette dernière se tenait bel et bien en face d’elle, paraissant presque innocente si Callie pouvait mettre de côté toute l’amertume qu’elle ressentait. Bien entendu, elle en était incapable car plus ses yeux la détaillaient, plus la haine grandissait. Poing serré, la préfète tachait de ne pas faire d’esclandre alors qu’elle en mourrait d’envie, juste pour de rappeler les faits. Et pourtant, Calliope savait qu’elle n’était pas la seule à observer la scène et que si elle osait intervenir, cela ferait la couverture du zarbdomadaire. Elle qui était habituellement discrète, ce serait un comble. Ainsi, toute l’animosité se refermait dans ce poing qu’elle serrait de plus en plus à s’en faire saigner. Au fond de son esprit, la rouquine savait qu’elle devait faire demi-tour et reprendre route comme si rien n’était. C’est ce qu’elle aurait certainement fait. Sauf qu’il s’agissait d’Estelle, que ce n’était pas n’importe qui.

La concernée évoluait enfin, se relevant pour ensuite reprendre route. Comme par hasard, elle se dirigeait vers Calliope qui n’avait pas bougée d’un poil. Et enfin, leurs regards se croisaient. Cette fois-ci, Callie ne détournait pas les yeux. Ces derniers, mauvais, scrutaient la magnifique jeune fille qui ne semblait même pas la reconnaître en voyant cet air interrogateur. Intérieurement, la rouquine se sentait blessée. Après tout, pour elle, Estelle était sa grande rivale. Malheureusement, dans le fond, les deux filles ne se connaissaient pas vraiment. Comment la fille aux cheveux roses pouvait mettre un prénom sur la pauvre préfète qui avait laissé grandir son amour dans l’ombre ? La seule fois où elles s’étaient réellement croisées, c’était dans la planque où les kidnappés avaient été prisonniers. Là où Calliope s’était battue corps et âme pour sauver Leo, là où elle avait pu avouer ses sentiments mais pas de la façon dont elle l’avait espérée. En effet, alors qu’elle s’apprêtait à embrasser le blond, l’ancienne Mentali était arrivée à temps pour l’en empêcher en la reculant par l’arrière. La suite se passait de détail car Calliope s’était clairement effacée et Estelle n’y avait prêté aucune attention. A l’époque, Callie jugeait cette initiative correcte envers le couple qu’elle respectait… Maintenant, elle le regrettait. Cela à cause du choix d’Estelle et de la blessure qu’elle avait généré.


_ Que… Quoi ?


Sortant de ses pensées haineuses vis à vis d’Estelle, Callie venait de sentir une main se poser sur son épaule. Tournant la tête après avoir légèrement sursautée, la rouquine avait reconnu la jeune Max qui semblait bien inquiète de voir sa préfète dans un état pareil. Le visage devenant moins crispé, la Givrali était en train de se radoucir. Mais c’était sans compter sur la demoiselle aux cheveux roses. Elle était proche. Plus que Calliope ne l’avait espérée et elle se crispait davantage, l’échine en alerte. Comment pouvait-elle se le permettre ?! Ne voyait-elle pas la réaction de la rouquine, celle d’un pauvre chaton prêt à bondir sur sa proie ? Les griffes encore retranchées dans son poing, la préfète la laissait arriver à son hauteur sans rien faire. Le corps avait parfois de drôles de réactions. Si elle s’était déjà imaginée cette rencontre ? Bien entendu.  Sauf celle qu’elle vivait aujourd’hui, qui était improbable. Faire preuve d’un tel self contrôle méritait d’être relevé dans les annales. La fille aux cheveux roses se baissait finalement, ramassant les affaires de Callie qui ne comprenait simplement pas cet élan de … gentillesse. C’était clair comme de l’eau de roche : Estelle ne l’avait pas reconnue. Mordant nerveusement sa lèvre inférieure, la respiration encore forte, la préfète ne réagissait pas immédiatement pour récupérer les objets tendus. Elle pensait trop au risque que pouvait présenter cette personne. Si elle se trouvait ici, ce n’était que pour une seule et unique raison : Leo. Et bien qu’elle se trompait totalement, Callie ne pouvait pas le deviner. En danger, elle décidait finalement d’intervenir tandis que Max récupérait ses affaires pour ensuite la pousser doucement dans une direction opposée. Alors qu’elle repartait avec sa compère de dortoir, la rouquine laissait ses propos se libérer enfin.


_ Ne t’approche pas de Leo, espèce de… De…!


*Rah et puisse laisse tomber , sale peste !* continuait Callie dans sa pensée, faisant volte-face et marchant d’un air déterminé en compagnie de Max.

Bon, d’accord… Calliope était peut-être en colère mais elle n’était pas non plus une jeune femme mal polie. Elle se contentait simplement de penser les choses pour éviter les drames. Encore dans tous ses états, elle suivait Max sans vraiment savoir où celle-ci la conduisait. Callie pensait. Elle réfléchissait aux conséquences de ce retour. Quels impactes auraient-elles, notamment sur Leo ? Est-ce qu’au moins, ce dernier était au courant ? Probablement pas, puisque qu’elle l’avait vu récemment et que son comportement n’avait pas changé. Les adolescentes croisaient des élèves mais Calliope n’y prêtait aucune attention, ne saluant donc pas son ami Cael qui venait de passer. Seule une créature l’avait fait légèrement réagir : un beau Boskara. Tiquant, la rouquine n’était pas pour autant très longtemps perturbée par ce Pokemon. Elle s’empressait de sortir son iPok et d’envoyer un message au blond.

Callie - 06/12/15 ; 10h46
Je dois te voir, rapidement.

C’était abrupt comme message mais la demoiselle ne pouvait ajouter plus de détail. Elle voulait générer l’urgence de la situation. Et puis, ses doigts tremblaient bien trop pour écrire davantage. Une fois le message envoyé, Calliope rangeait son appareil, redressait la tête pour observer le ciel et s’arrêtait pour respirer un bon coup.


_ Pourquoi est-ce qu’elle était là… ? soufflait-elle à Max qui ne devait rien comprendre à la situation.



[HRP : Fin du RP pour moi. ^^]

fiche © Miss Yellow




Anonymous
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J’avais continué de m’approcher de la rousse, mes pieds avançant pour moi sans que je ne puisse m’y opposer. Remarque, avais-je vraiment une raison de le faire? Aucune idée. Mais cet air qui fluctuait sur les traits de la demoiselle m’intriguait telle une fascination morbide, semblable à celle qui s’empare de tout être humain, lors du déraillement d’un train. Je ne pouvais tout simplement pas l’ignorer, mais le hasard avait voulu que je ne puisse pas non plus mettre tout à fait le doigt sur ce qui était en train de se passer. L’ignorance est bénie et, en ce cas ci, nous en avions un bel exemple, quitte à passer pour une sotte. Une autre étudiante était d’ailleurs venue rejoindre la première, lui offrant ce qui semblait être du support en pausant une main sur son épaule. Pourquoi? Qu’est-ce qui se passait là, devant moi? De toutes les réactions que je m’étais imaginée générer, celle-là était bien en dehors de toutes mes prévisions. Certes, il y a bien un visage que je m’attendais à voir se déformer sous la colère et l’incompréhension, mais il s’agissait de traits que je connaissais par cœur pour les avoir parcourus, les avoir gravés en mon esprit. Cette adolescente, pourtant, ne m’évoquait rien à un point où s’en était frustrant. Ce n’était rien de plus que la silhouette d’une ombre, familière, mais bien trop floue pour être reconnue. C’est donc portée par cet élan d’innocence que je l’avais rejointe, ramassant ses effets pour elle avec bonne humeur, dissimulant ce doute qui s’insinuait en moi. C’est finalement ladite camarade qui récupéra le matériel à la place de la rousse dont les iris me dardaient toujours tel des lances acérées. L’adolescente était prête à pousser la demoiselle vers je ne sais trop où, pour l’éloigner de moi, mais ce qui devait arriver arriva. Le fond de sa pensée jailli en une phrase incontrôlée, vibrante d’émotion et de détermination. Tant et si bien que les mots s’effondrèrent sur eux-mêmes, se terminant en trébuchement maladroit, cherchant le terme le plus approprié, en vain. L’instant d’après, le duo était déjà loin, mais pas moins ébranlé.

- Oh. C’est donc ça…

Leonidas Blackhart. Cette fille le connaissait et, à en juger par sa réaction, y tenait beaucoup. J’eu un pincement au cœur et, en cette mimique qui ne me rendit que plus amère, passai la main à ma nuque. Bizarrement, la première personne à laquelle je pensai, c’était Janet. L’adolescente aux cheveux bleus, amie d’enfance du lion doré, ne m’avait-elle pas, elle aussi, déjà fortement suggéré de m’écarter? Et encore, même sans me repasser l’enregistrement vidéo, j’étais plutôt certaine de faire un euphémisme sur celle-là. À croire que j’étais vraiment une présence néfaste dans la vie du jeune homme puisque que l’histoire se répétait à la différence que, cette fois, je n’avais absolument rien pour me défendre. Pire, je n’en avais même pas l’envie puisque force est d’admettre que j’étais dans l’erreur ici. Je ne pouvais que comprendre cette injonction. L’archéologue avait plus que souffert et, dernièrement, j’avais dû laisser ma part de ruines dans mon sillage, sans vouloir surestimer mon influence sur Leonidas. J’ignorais son état actuel, mais si je surgissais de nulle part, comme une fleur, il y avait fort à parier que le résultat ne serait pas des plus joyeux. Je ne savais que trop bien ce que ça faisait, de se faire laisser derrière par la personne qui compte le plus, qui habite notre cœur et semble lui donner une raison de battre. Ne m’avait-on pas fait subir la même chose, autrefois?  Me mordant la lèvre inférieure, c’est avec la mine plus basse que je me remis en marche, sous les regards inquiets de mes camarades Pokémon. Que puis-je dire de plus, l’angoisse avait pris le pas sur la joie que j’éprouvais à me trouver ici, quelques instants plus tôt à peine. Je savais déjà ce que je lui dirais, si nos chemins venaient à se croiser, mais l’idée de causer plus de mal encore me faisait souffrir. Je ne pense pas m’attirer la sympathie de qui que ce soit en disant cela, puisque je le méritais probablement, mais j’avais tout de même l’égoïsme le plus élémentaire et désirais m’éviter cette fâcheuse rencontre si c’était possible.

Heureusement, je n’étais pas seule, dans cette Académie. J’avais forgé, au fil des mois, de nombreuses amitiés et l’une d’entre elles était justement sur le point de me percuter de plein fouet pour me sortir de mon mutisme soudain. Relevant la tête, c’est sans regarder l’individu qui venait de me foncer dessus que je me préparai à le contourner pour continuer mon chemin. L’endroit où je pensais me diriger? Pfeuh, aucune idée, soyons honnêtes! À ce stade ci, je me serais sans doute mise à déambuler au hasard, laissant l’habitude revenir au galop pour me conduire jusqu’au dortoir Mentali. C’est un trajet que je pouvais faire les yeux fermés maintenant, après plusieurs sessions passées à fréquenter l’établissement qu’était la Pokémon Community. Pourtant, l’on me retint, ne serait-ce que le temps d’excuses sommaires et polies, pour la forme. Ouji-sama avait, de son côté, une réaction bizarre et Chidori semblait soudainement excité, mais je n’y fis pas trop attention, toujours trop pensive. Il faut croire qu’il n’y a pas un Joy pour rattraper l’autre dans cette école.

- Non pas de mal, je ne regardais pas non plus.

J’allais, comme dit plus haut, le contourner et poursuivre mon chemin, mais ne le fis pas. Pourquoi? Simple, je me sentais observée. Je dirais même plus, dévisagée par ce regard ambré et curieux, me détaillant avec cette même frustration qui accompagne la recherche d’un mot, lorsqu’il nous provoque, sur le bout de la langue. Tiens, il avait un Lucario avec lui. Un Lucario qui chargeait une--! Ouch. Pauvre Cael! … WAIT WHAT?! Ce garçon aux cheveux roses qui venait de me percuter, ne me dites pas…?!

- … Cael?!

Timing impeccable, synchronisation surnaturelle. Ça doit avoir quelque chose à voir avec la couleur des cheveux ou un truc comme ça. Enfin, peut-être un lien psychique invraisemblable entre membres de la famille officielle des infirmières pokémon? Je suis certaine que c’est une théorie qui se défend, d’une façon ou d’une autre. Après tout, avec ces ressemblances formidables d’une branche à l’autre de la famille, c’est plutôt évident qu’il y a Lampéroie sous roche quelque part dans toute cette histoire. C’est trop peu pour crier au complot, aux Illuminatis? Bon, alors je demande un compromis en disant : Half-Life 3 confirmed! Hein? Je suis supposée faire un calcul bidon avant d’arriver à cette conclusion? Non, mais vous m’avez regardée?! Moi et les math, ça fait trois alors n’y pensez même pas. J’utilise mon joker, j’en ai marre de vos commentaires sortis de nulle part pour venir squatter ma narration. Je suis là pour fêter de touchantes retrouvailles entre cousins, je peux? Merci! Maintenant que le rp peut reprendre son cours, retournons là où nous en étions. Cael, probablement aussi choqué que moi par cette rencontre fortuite et, surtout, témoignant de nos maladresses respectives, repris la parole avec empressement. La curiosité allait à bon train dans la famille, suffit de regarder le portrait d’ensemble. Entre moi, Cael, Noctis et Lyph, ce n’est pas ça qui manque.

- J’en ai une, monsieur Joy, bien que j’aurais préféré que ce ne soit pas le cas. Mon père a—

Pause, interruption, éclat de voix supplémentaire. Non, mais il faut savoir là! Je parle ou je ne parle pas?! Non parce que ça ne me dérange pas, mais ce serait bien de pouvoir tout dire en une fois au lieu de recommencer quatorze fois! Déjà que je vais sans doute devoir me farcir la même rengaine dans chacun de mes rp retrouvailles, autant en finir rapidement m’voyez? Impossible de protester, pourtant, que le rose avait déjà pris sa décision, sans me consulter au préalable. Ces retrouvailles ne pouvaient avoir lieu sans un bon chocolat chaud et, au vu des réactions de mon trio, je n’avais pas le droit de me défiler. Ne me restait plus qu’à m’incliner et à prendre le chemin, avec lui, du domaine de Mama Odie. Avec un peu de chance nous y croiserions peut-être même Ginji ou d’autres élèves, qui sait? Quoi qu’il en soit, il y avait un moment que je n’étais pas venue ici et c’est presque avec hésitation que je franchis le seuil du grand sanctuaire des coPAINs, allant m’asseoir à une table en attendant le retour de Cael. Regardant partout autour de moi, je profitai de ce petit moment de solitude pour chercher des visages connus, mais fus interrompue dans mes recherches peu fructueuses par le retour du ranger.

- Merci, il y a un moment que je n’ai pas partagé un bon chocolat chaud comme ça avec un ami! D’autant plus que si ça porte le sceau de qualité coPAIN, ce ne peut qu’être excellent.

Dis-je avant de goûter le breuvage qui, tel qu’anticipé, me comblait autant qu’il me réconfortait, chassant à l’arrière-plan mes angoisses relatives au colocataire du Phyllali. Nous étions là pour partager un moment entre amis et, avec un peu de chance, nous mettre mutuellement au courant des dernières nouvelles qui nous intéressaient. Bien sûr, c’était à moi de commencer sur ce chapitre vu la façon dont j’avais disparu, presque sans indications. Ce n’était pas le genre de chose qui se faisait et j’allais devoir travailler dur pour regagner la confiance de tout le monde, mais je ne pouvais m’empêcher d’être optimiste et de me dire que je partais du bon pied, avec cette réorientation.

- C’est élémentaire mon cher Cael. En fait, mon père a fait un AVC et j’ai du rentrer pour m’occuper de lui, avec ma grand-mère. Dans la foulée, mon départ a été plus précipité qu’il ne l’aurait dû. Mais ne t’inquiète pas, il va beaucoup mieux depuis et les médecins pensent qu’il sera en mesure de recommencer à enseigner pour la session d’hiver.

Je marquai une pause, lui laissant le temps d’intégrer l’information et, accessoirement, en profitant pour prendre une nouvelle gorgée de chocolat chaud. Je n’allais tout de même pas m’en priver, surtout considérant les œillades pas subtiles du tout que Chidori lançaient à ma tasse. S’il n’avait pas été un pikachu, vous pouvez être certain qu’il aurait pu être un coPAIN lui aussi. Mais qu’importe, je n’avais pas terminé et les informations les plus cruciales étaient encore à venir comme, entre autres, le fait que je n’étais pas vraiment autorisée à être ici. Je n’étais plus étudiante après tout, plus depuis la fin de l’été.

- J’habiterai sur Lansat à partir d’aujourd’hui -sérieusement mon bateau est arrivé ce matin-, mais plus à la Pokémon Community. Après tout ce temps à me remettre en question, j’ai finalement trouvé la voie qui me convient vraiment. À partir du 15 décembre, je serai en stage au commissariat de Lansat pour devenir membre des forces de l’ordre. J’ai déjà une partie de ma formation de faite, grâce à l’Académie de Police de Céladopole. Comme tu peux l’imaginer, je n’ai pas chômé durant mon absence. Je sais que ça ne se pardonne pas si facilement, d’être partie comme ça, et c’est justement pour ça que je ne m’excuserai pas. Je vais plutôt m’engager à chasser les membres de la Team Rouage et à les mettre hors d’état de nuire, avec l’aide de notre beau système judiciaire. Ce sera ma façon à moi de me racheter. Ces salauds méritent bien ce qui les attend de toute façon. Et de ton côté, comment va la vie?
cael Joy
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t2479-cael-joy-un-sourire-peut-tout-changer-phyllali
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t2486-cael-joy-phyllali#28810
Icon : Un retour en fanfare | Libre AgDyajQ
Taille de l'équipe : 13
Région d'origine : Hoenn
Âge : 21
Niveau : 76
Jetons : 197
Points d'Expériences : 2625
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cael Joy
est un Adulte Ranger
Chocolat ! Aprés un choc du niveau de ce retour d'une cousine fantôme, il va au moins me falloir ça pour me convaincre que je ne suis pas endormi, et en plein rêve. Et de toute façon, si c'est le cas, ça fera toujours un chocolat chaud de gagné, donc les choses ne peuvent qu'aller pour le mieux !
Juste le temps de faire volte-face et d'embarquer l'ancienne Mentali dans mes bagages, son trio de Pokemon compris. Sur le trajet du réfectoire, j'ai l'impression qu'un volcan vient d'exploser dans ma tête et préfère donc garder le silence : Si on m,avait dit que je serai témoin d'une telle ()apparition en me levant ce matin, j'aurais probablement cru à une blague...ou conseillé au concerné de faire moins d'allers-retours au dernier  étage du dortoir Phyllali. Faute de preuves, partons du principe que je ne suis pas en train d'Halluciner et que Mademoiselle Estelle Highwind, Mentali, cousine, partenaire de mission et de sac de couchage et dévastation culinaire est belle et bien revenue !
Le réfectoire est relativement plein à cette heure et vu la température extérieure, rien d'étonnant à cela. Avisant une table libre, je laisse Estelle prendre place avant de bifurquer vers les cuisines pour récupérer le nécessaire...Suivi d'un Lucki fortement intéréssé.

''Pas touche...T'en auras un aussi, mais si tu engloutis tout le chocolat avant que j'ai fini, j'aurais l'air de quoi devant Estelle ?''

Trop tard, amigo, tu ne pourras pas masquer cette lueur dans tes yeux, même en affectant un air détaché du style ''Parce que tu crois que je n'y avais pas pensé?''. Quand à Liu et au Boskara, ils nous ont tout bonnement emboités le pas, mais si l'Evoli hume avec ravissement la multitude d'odeurs inconnues qui embaument les lieux, le type Plante affiche sa placidité légendaire. Espérons qu'ils se tiennent bien, le temps que je finisse de concocter tout ça. Alors...LUCKI, J'AI DIT PAS TOUT DE SUITE !

Quelques minutes plus tard, c'est un Ranger souriant qui ressort des cuisines, les bras chargés d'un plateau supportant deux tasses fumantes. Chocolat chaud 50% cacao, 50% canelle, avec une montagne de chantilly sur le dessus, des copeaux de chocolat (Miraculeusement épargnés par Lucki...Cette Forte-Paume en valait la peine.) et des biscuits.  Un mélange qui a au moins l'heur de plaire à Estelle...Quoi? Oui, moi aussi j'ai mon petit orgueil de cuisinier ! Et puis c'est pas le moment, taisez-vous, faut que j'écoute ce qu'elle a à dire. Si ça se trouve, elle a été enlevé par des Lewsor et emmené dans une galaxie lointaine trés lointaine, avant de s'évader en atterrissant sur une planète de sable. Puis, elle a rencontré un Gringolem tout rond et un déserteur, avant de voler un vaisseau légendaire dans tout l'univers pour s'échapper et revenir sur Lansat. Sauf qu'elle a mis du temps à revenir à cause d'un grand type en noir avec un casque bizarre (Les méchants ont tous des casques bizarres !) qui sait pas parler sans prendre des poses, donc ça lui a pris du temps de l'écouter raconter sa vie avant de le tabasser façon Estelle. Fin, personellement, je vois que ça pour le moment pour expliquer son départ.
Roulement de tambour...

C’est élémentaire mon cher Cael. En fait, mon père a fait un AVC et j’ai du rentrer pour m’occuper de lui, avec ma grand-mère. Dans la foulée, mon départ a été plus précipité qu’il ne l’aurait dû. Mais ne t’inquiète pas, il va beaucoup mieux depuis et les médecins pensent qu’il sera en mesure de recommencer à enseigner pour la session d’hiver.

Moins incroyable que ce que j'imaginais, mais bien plus compréhensible...Du moment que son père s'en est remis, c'est tout ce qui compte. Le départ précipité de la Mentali s'explique parfaitement, et même si j'avais eu l'intention de le lui faire remarquer, voila qui m'aurait coupé dans mon élan. On dirait que pas mal de choses ont changés d'ailleurs depuis son départ : Même si elle a toujours été ouverte et assurée, il y a quelque chose de plus chez cette nouvelle Estelle...Une affirmation qui irradie autour d'elle et qui met en confiance ceux qui l'écoutent. Et il semble que la Mentali n,est pas la seule à être passée au travers de ce changement : Le Carapuce ne me dit rien, mais ce Pikachu, ça doit être Chidori (Cesse de lorgner sur mon chocolat comme ça, espèce de Ginji miniature, tu as une Dresseuse et elle en a un aussi !) à tout les coups. Et donc, le Lianaja à l'air hautain que Lucki ne quitte pas des yeux...Oui, je suis long à percuter.
Tout en prenant une nouvelle gorgée de chocolat chaud (Faut vraiment que j'en fasse plus la prochaine fois...), J'en profite pour assimiler les nouvelles informations que me délivre la Mentali, et laise planer le silence quelques secondes avant de répondre à sa question. Ainsi donc, Estelle ne compte pas revenir à l'académie en tant qu'élève...En un sens, vu l'incendie (À ce niveau là on ne peut plus parler de flamme...) qui brille dangereusement dans ses yeux lorsqu'elle évoque la Team Rouage, son nouveau projet de rejoindre les force de l'ordre semble vraiment lui tenir à coeur. Pendant une seconde, j'ai l'impression de regarder Cléo dans les yeux lorsqu'elle est énervée, et croyez-moi, je dois bien être une des rares personnes à l'avoir fait, sans finir en cellule ou à l'hopital dans les secondes suivantes !
Et dans le même temps...Je mentirai en disant que son départ surprise ne m'a pas affecté. Une amie qui disparait du jour au lendemain, en laissant un tel vide, c'est comme si on vous arrachait quelque chose d'essentiel. On peut finir par accepter ce vide, mais on ne pourra jamais s'habituer ou le combler. Je me demande si elle a conscience que son retour seul suffit amplement à le remplir et à lui pardonner tout ce qu'elle pourrait bien se reprocher...

''Rien d'aussi bouleversant que toi...Si on exclue le fait que j'ai un petit frère, maintenant. Non, je me moque pas de toi, ça c'est vraiment produit quand je suis rentré en juillet. Mes parents ont décidé d'adopter un petit garçon...Il s'appelle Solen il est * repense au costume de Nymphali d'Halloween et sers sa tasse de chocolat si fort que ses jointures blanchissent*...adorable. Fin, je te dis ça maintenant, mais j'ai mis trois mois à me faire à l'idée. De mon coté, mes propres projets n'ont pas vraiment changé, je crois que je commence enfin à saisir tout ce que ça implique de devenir Ranger. J'ai passé tout le mois d'Août à parcourir Sinnoh en itinérance pour ça, mais comme tu vois, j'ai encore pas mal de trucs à apprendre.
Et on dirait que je ne susi pas le seul dont l'équipe a subi quelques changements...''


Tout en parlant, j'en profite pour hisser Liu sur la table, au grand dam du Boskara qui se retrouve privé de son cavalier favori. Le type Normal, ravi du traitement en profite pour se frotter contre moi, avant de contempler Estelle avec de grands yeux curieux. Puis, sans préavis, la boule de poils parcourt la distance qui nous sépare et tente de lécher la joue de l'ex-Mentali avec un sourire ravi. Pris de court, je ne peux qu'attraper l'Evoli calin pour l'éloigner de la victime de son affection.
Ce dernier ne tarde d'ailleurs pas à se dégager en gigotant, pour sautiller jusqu'au Carapuce (Pourquoi est-ce qu'il regarde ces deux élèves avec autant d'attention ? Je sais que leur pizza fait envie, mais même moi, j'ai pas les yeux aussi gros quand je la vois...) avant de tourner autour de celui-ci avec enthousiasme.
Reportant mon attention sur Estelle, une question primordiale me vient subitement...

''Mais attend...Si tu ne viens plus à l'académie et que tu emmenages à Lansat...ça veut dire que tu vas avoir ton propre appartement ? Mademoiselle Highwind, vous prenez du galon, dis donc !''

Combien de temps avant que je réalise que ça implique une Estelle qui devra cuisiner tout les jours au coeur même de Lansat...Et combien, avant que l'île ne sombre dans l'océan par ricochet ?
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