Callie Δ Max |
Max devait bien reconnaître que outre son inquiétude pour sa préfète, elle était terriblement curieuse de ce qui avait pus mettre la belle rousse dans cette état. De ce qu'elle avait compris au cri de rage de Callie, c'était une histoire de garçon. Leo. Leonidas Blackhart. Le préfet des Phyllali. Elle ne l'avait jamais que croisé de loin mais Rody semblait bien l'apprécier et Aaron aussi. Elle supposait donc qu'il était quelqu'un de bien. Comme tout le monde, et d'autant plus qu'elle était une Givrali, Max avait entendu parler d'Estelle Higwind et de Leonidas Blackhart, d'Allen Willis aussi. C'était une histoire qui durait et qui tournait. Estelle et Allen avait été ensemble puis ce dernier avait disparu, Leo qui était amoureux d'Estelle avait fait quelques pas en sa direction et alors que tout semblait sur le point de se concrétiser, Estelle était partie sans un mot laissant Leo seul et désespéré. Mais nombreuses étaient les prétendantes au cœur du beau blond. Enfin, ça c'était la version enjolivée. On murmurait que la timide préfète des Givra n'hésiter pas à faire usage de son corps pour se faire bien voir de Leo. Max ne le cachait pas, elle adorait les rumeurs, mais ce genre là de rumeurs, qui relevait plus de l'harcèlement que de la rumeur. Et elle détestait ça. Elle préférait les rumeurs gentilles et taquines. Quand ça mettait en jeu la façon d'être d'une personne, quand ça pouvait blesser, alors Max voyait rouge. Elle n'était peut être pas bien effrayante mais elle pouvait se montrer redoutable. Et elle faisait partit de l'équipe de rédaction du Zarbdomadaire. Et ça faisait peur. Elle avait un pouvoir sur les rumeurs bien plus important que celui des autres élèves. Enfin bon, cet incident elle n'allait pas en parler. Les gens s'en chargeraient bien assez et si elle devait écrire un article il ne serait certainement pas en la défaveur de sa préfète. Toujours est-il que la petite Givrali rose laissa tout le temps qu'il fallait à sa préfète pour se remettre de ses émotions. Elle ne pouvait pas comprendre sa colère mais elle serai une oreille attentive si elle en avait besoin. Elle continua sa route vers la cuisine en silence, laissant à Calliope le temps de se calmer entièrement, ou du moins le plus possible. Pourquoi la cuisine ? Elle ne savait pas trop mais elle savait que Callie aimait cuisiner, et encore plus des pâtisseries. Alors elle s'était dit que ça pouvait être une bonne idée. Elle n'en savait trop rien mais elle voulait aider la rousse. Alors elle se contenterai de rester à ses cotés si ça suffisait mais s'il fallait mettre les mains à la pâte, elle le ferait. Finalement les deux filles s’arrêtèrent à proximité des cuisines. Max laissa Callie parler, c'était bien ce qu'elle avait deviné. Tout tournait autour de ces histoires d'amour et de garçon. Elle avait le cœur fendu de voir sa préfète dans une telle détresse et quand la rouquine eut fini, Max se trouva bête sans savoir quoi dire. Callie ne s'était pas trop étalée, ça n'étonnait pas Max, sa préfète était d'un naturel réservé. Alors pourquoi irait-elle étaler sa vie devant elle ? Elle ne se connaissait pas si bien que ça après tout. Mais Max était attachée à sa préfète et après un petit silence, elle prit la parole d'une voix peu assurée. - Je .. Je suis vraiment désolée Callie et je plains très sincèrement Leo. Je … Enfin, je suppose que je suis pas la mieux placée mais si tu as besoin de parler n'hésite surtout pas à m'envoyer un message ou quoi que ce soit. Je … Peut-être que tu veux aller voir Leo, histoire que ce soit quelqu'un qui compte qui lui annonce la nouvelle et qu'il n'apprenne pas ça par les rumeurs … Et, euh, si tu veux, je peux t'accompagner. Enfin, je dis ça mais tu préfère peut-être rester seule. Comme tu veux. Je suis là en tout cas. J'ai pas trop envie de te laisser seule alors si tu veux pas aller voir Leo ou autre je peux juste rester avec toi et on peut faire des gâteaux ou ce que tu veux. Je .. Je veux pas te laisser seule alors que tu est aussi bouleversée. Voilà, elle qui partait sans savoir quoi dire se retrouvait à sortir un véritable monologue. Mais elle avait dit ce qu'elle ressentait. À Callie de voir. Max la suivrait où qu'elle aille. |
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Callie Δ Max |
La Givrali laissa sa préfète tranquille le temps que cette dernière s'occupe d'envoyer autant de messages qu'elle devait. Elle plaignait sincèrement la rouquine. Voir l'homme qu'on aime aussi perturbé par la fille que lui même aimait … Ça demandait du courage et la voir se battre ainsi était inspirant. Derrière ses allures de gentille biche, Callie était une lionne. Elle ne se laissait pas faire. Elle protégeait celui qu'elle aimait même si ça signifiait le perdre. La voir se sacrifier, elle et leur potentielle histoire, émouvait Max. Que quelqu'un ose dire de Callie qu'elle n'était pas profondément gentille et emplie de bonté et de courage après ça. Max espérait que tout se passerait bien pour la médecin. Elle méritait le bonheur et la rosée se doutait bien que ce bonheur ne serait complet que dans les bras du préfet Phylla. Et de tout son corps, de toute son âme elle voulait le meilleur pour eux deux. Peut-être était-ce là son coté un peu trop romantique et cupidon. Elle aimait voir les couples se former. Leur discussion réchauffa le cœur de la Givrali. Elle était heureuse de voir que sa préfète la comptait dans ses amies et elle espérait qu'elle se souviendrait de sa promesse de la soutenir en cas de coup dur. Elle appréciait énormément la rouquine et elle voulait faire ce qui lui était plaisir pour l'aider. Même si c'était juste pour aller jusqu'à un bâtiment. Elle hocha donc la tête. Elle l’accompagnait. Évidement. Ses paroles n'étaient sûrement des mots jetés en l'air. Chacun était immensément sincère. Elle rendit l'étreinte à sa préfète. Elle était là. Elle n'était peut-être pas au mieux de sa forme mais elle pouvait aider ses amies. Elle espérait que Callie sentait tout ça. Tous ses sentiments. Toute cette envie de devenir de grandes amies. De devenir des appuis l'une pour l'autre. Avec un sourire, elle se détacha d'elle et les deux jeunes femmes prirent la direction d'un des bâtiments de l'école où les deux préfets s'étaient donnés rendez-vous. Discrète présence aux cotés de la rouquine, l'esprit de Max tournait à mille à l'heure. Ce n'était peut-être pas son rôle mais elle s’inquiétait de l'état de Callie après ce rendez-vous. Elle voulait que tout se passe pour le mieux. Arrivées devant le bâtiment, là où elle s'était dit qu'elle devait laissé Calliope, Max posa une main sur l'épaule de la médecin. Profitant de l'inattention de sa dresseuse, Rhaegal, le petit Togepi rose, se concentra pour envoyer sur la préfète des ondes de bien-être. Se rendant rapidement compte du manège de son pokemon, Max s’apprêtait à le gronder. Avant de se rendre compte que c'était pas une mauvaise idée. Callie était courageuse et forte de base mais un petit coup de pouce de la part de son bébé ne pouvait pas faire de mal. Et pour compléter l'action du type fée, qui était entre temps monter sur l'épaule de sa dresseuse, Max prit la parole. - Et bien, je vais te laisser maintenant. J'espère que tout se passera bien pour vous et saches que si tu as besoin de ne pas être seule, même si tu n'as pas envie de parler juste que tu n'as pas envie d'être seule dans ta chambre ma porte est grande ouverte et Alex ne dira rien donc tu as pas à t'en faire. Tu as un refuge si tu en as besoin ok ? Max se saisit des mains de la rouquine pendant quelques secondes avant de les relâcher. C'était à la rouquine de jouer. Elle avait confiance en elle. Elle pouvait le faire. Elle en avait le courage. Elle en avait la foi. Tout se passerai bien pour la rouquine. Avec un sourire en demi-teinte, Max tourna le dos pour rejoindre le réfectoire comme c'était prévu à la base. Cette histoire allait lui tourner dans la tête pendant encore un bon moment. Elle attrapa le Togepi pour le serrer contre elle. Elle était tellement fière. Il avait mûrit et grandit. Sans perdre son don pour les bêtises et l'amusement. Un petit bisous sur le haut de la tête de l’œuf rose et Max s'autorisa un coup d’œil en arrière. Plus de Callie. Comment ça se passait pour elle ? Allait-elle bien ? Elle s'inquiétait un peu. Mais Callie était grande, elle pouvait gérer et elle avait fait tout ce qui était en son pouvoir, tout ce qu'elle pouvait faire c'était attendre. Attendre de voir si la demoiselle avait besoin d'elle. Et c'était tout. Elle ne voulait pas être trop intrusive ou quoi que ce soit. |
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