- On y va Paul ?
- Salut à vous tous ! Je suis Sirius, l'organisateur de cette petite journée, j'ai prévu quelques trucs pour nous occuper même si je doute pas de nos capacités d'improvisation, n'est-il pas ?
- N'hésitez donc pas à piocher dans ce qui se trouve là ! C'est à vous tous. J'espère que les plus anciens vont profiter de l’occasion pour rencontrer nos nouveaux camarades. Lucas n'est peut-être pas là mais nous nous le sommes et c'est avec joie que l'on voudrais créer des liens avec vous pour former un dortoir solide. Je vous laisse vous installer et surtout amusez vous bien !
Vamos al lago !Andrew Stansfield / les Noctas - Iris, on a devant nous la crème de la crème de Lansat. Posté à l'écart sur une dune, Drew jaugeait d'un œil inquisiteur chaque Noctali présent. Il voulait voir à qui il avait à faire. Chaque visage était mémorisé, les manières et le comportement analysés sous ses lunettes noires comme la nuit. Il fallait vraiment qu'il sache à quoi s'en tenir. Les questions s'étaient bousculées dans sa tête depuis ce matin, depuis la visite, en fait, de cet énergumène. On avait tambouriné à la porte de sa hutte et le garçon, excédé, avait fini par ouvrir. Derrière le battant, le visage d'un garçon, plutôt beau, avait fait son apparition, avant que le corps ne débaroule tout entier dans la chambre. Et ça piaillait, et ça jacquettait à propos d'une réunion qui allait se tenir aux lacs, une réunion, attention... spéciale Noctalis! Il fallait absolument venir, criait-il excité par le flot de paroles qu'ils déversait. La mine blasée, l'Illumisien avait levé un sourcil interrogateur. Un meeting extérieur? Hum... Cela pourrait se révéler intéressant. Depuis qu'il était à Touga, le jeune homme avait complètement oublié cette histoire de dortoirs. On l'avait attribué aux Noctalis, qui passaient apparemment pour être une élite en matière de dressage, et, accessoirement, une belle brochette de prétentieux. Restait à confirmer les dires. Plongé dans ses méditations, Drew n'avait pas vu... Sirius, c'est ça, disparaître sous le soleil du désert. Ce garçon semblait avoir le pouvoir de s'évaporer comme une flaque d'eau. Après avoir pesé le pour et le contre, Drew s'était finalement fait à l'idée qu'une réunion de la sorte ne pourrait être que bénéfique. Il saurait avec qui il il frayerait par la suite, et peut-être même trouverait-il celui qui réussirait à supporter ses mauvais côtés. Fourrant dans les profondeurs de son néant intérieur sa misanthropie légendaire, il se décida finalement à partir pour les surfaces éclatantes des lacs, sa Kraknoix à ses talons. Sous la lumière éblouissante de l'astre solaire, le bleu de sa carapace semblait devenir un joyau d'aigue-marine. Elle était décidément la plus jolie de toutes les Kraknoix de la Terre... du moins, aux yeux de son dresseur. Et c'était le plus important! (selon le narrateur, il faut le préciser) A peine arrivés, il avaient eu droit au speech enflammé de Sirius, tel un Martin Luther King en tong, suivi avec passion par la petite assemblée, uniquement composée de garçons. Une... bataille d'eau? Drew, d'un œil interrogateur, consultait Iris. Jouer ne faisait pas partie de son vocabulaire: cache-cache, épervier, balle au prisonnier, et bataille d'eau n'avaient jamais fait partie de son vocabulaire. Des amis, il n'en avait jamais eu, et son goût pour la solitude s'accordait très bien avec cet état de fait. Il se souvenait vaguement d'avoir "joué" à la course avec Ladd, son parrain le Démolosse des rues, même si Ladd nommait cela un "entraînement" destiné à lui tailler une bonne condition physique. Il n'était plus du tout sûr d'être à sa place. Plus du tout sûr de vouloir rester. S'il décampait maintenant, qui l'apercevrait? - Allez ne renonce pas! Une bataille d'eau c'est tout simple: le but est de tremper l'adversaire avant d'être trempé soi-même! Allez, je veux te voir leur botter les fesses! Du bout de ses mandibules, Iris poussait son dresseur à la bataille. Si quelqu'un d'autre l'avait fait, Drew se serait insurgé de manière violente; sauf qu'Iris était magique. Iris, on lui obéissait au doigt et à l’œil. Il soupira. - Ça va, ça va, tu as gagné. D'un pas calme et assuré, Drew se faufile entre les élèves. Sirius cause à quelqu'un, certains se dirigent vers le cours de water-polo, en bref, le moment est parfait pour s'équiper discrètement d'une arme. D'une main leste il pioche dans le fatras, et se saisit d'un superbe sniper, qui lui avait tapé dans l’œil depuis déjà quelques minutes. Le soupesant, vérifiant son barillet, sa capacité de charge, revissant le canon, avec des gestes adroits et précis, Drew avait l'air d'un vrai professionnel de la gâchette. Rajoutez le costume cravate impeccable qu'il portait jour-là, cette mèche effrontée qui lui caressait le front, des lunettes de soleil d’où ne filtrait aucune émotion, et vous aviez tout de suite l'impression d'avoir affaire à un tueur à gages à la Matrix. Voyant les regards étonnés, Drew releva élégamment ses lunettes, révélant deux beaux yeux bruns insolents. Un sourire taquin sur le visage, et une lueur de défi dans le regard, la réplique fusait: - On ne part jamais au combat sans précautions, c'est la première des règles. |
VAMOS AL LAGO ! ★ RP COMMUN NOCTALI ★ J'arrivai enfin au lac où les noctalis avaient été convié à passer un après midi entre mecs. Comment j'en étais arrivé là ? J'en ignorai aussi une grande partie aussi. Tout avait commencé par la rencontre avec l'un de mes futurs camarades de dortoir. On s'était croisé la veille à la tombée de la nuit. J'étais en train de griffonner des esquisses d'un krabi – pourquoi un krabi ? C'est la première question à se poser. J'ignore encore la réponse – et il était venu m'aborder avec un peu trop d'énergie, au point d'en effrayer Goupix. Je mis du temps à tout saisir, et il était déjà parti. Sa proposition m'intéressa grandement. Voir mes camarades de dortoir allait pouvoir me donner une idée de l'ambiance qui pourrait régner pendant l'année scolaire. Et si ce n'était pas encourageant, et bin tant pis, je ferai avec. Je n'avais pas de soucis avec la solitude, et pouvait parfaitement me faire des amis pendant mes journées de cours. J'avais donc décidé d'aller voir ce qu'allait donner cet après-midi en bord de lac. Je me demandais si Lucas allait venir, mais je ne le vis pas ce soir là, m'étant endormi en écoutant de la musique avec mon balladeur. Le lendemain me réveilla donc la musique toujours sur les oreilles – la bouche ouverte et le ventre à l'air avec "grande classe" –, diffusant à pratiquement pleine puissance, un morceau un peu trop agressif pour que je reste endormi paisiblement. Mon réveil brutal fait chuter Goupix du lit et je me prend rapidement un coup de flammes dessus. - Hey mais ça va pas ?! Je m'exclamai en me levant précipitamment en éteignant les dernières flammèches. - Piiiiix… Le grognement accompagnant la réponse de mon pokemon me montra qu'il était de particulièrement mauvais poil et n'avait pas apprécié être lui aussi réveillé brusquement. - Je te signale que je ne l'ai pas fais exprès ! Tu pourrais être un peu moins agressif ! Nous nous affrontâmes du regard pendant de très longues secondes, cherchant à faire flancher l'autre, mais aucun de nous ne voulu lâcher l'affaire, jusqu'à ce que mon estomac fasse tellement de bruit, qu'il nous fait détourner au même instant nos regards qui se concentrèrent sur l'importun quémandeur. La tension entre Goupix et moi descend d'un cran et je finis par soupirer : - Excuse pour le réveil abrupt, mais j'ai autant été surpris que toi. Il sembla accepter l'explication et vint se frotter contre mes jambes. Je lui caressai le dessus de la tête, profitant de l'envie de câlinerie rare de mon associable partenaire pokemon, je lui grattouillai aussi l'arrière de ses oreilles, déclenchant à ma boule de poil une sorte de ronronnement qui me tira un sourire. J'enfilai mon maillot de bain, un tee-shirt et une paire de tong puis partis prendre un bon petit déjeuner avec mon sac à dos contenant tout ce qu'il me fallait pour cette sortie. J'avais encore le temps, il me restait plus d'une heure avant l'heure du rendez-vous, et je mis à profit ce temps pour avaler un maximum de nourriture. J'arrivai un peu en retard, car les organisateurs commencèrent leur discours juste à mon arrivée. Je profitai de leur petit discours pour enlever mon haut et poser mes affaires dans un coin. - Salut à vous tous ! Je suis Sirius, l'organisateur de cette petite journée, j'ai prévu quelques trucs pour nous occuper même si je doute pas de nos capacités d'improvisation, n'est-il pas ? Je dus le croire sur parole pour la partie improvisation puisque je ne connaissais personne. - N'hésitez donc pas à piocher dans ce qui se trouve là ! C'est à vous tous. J'espère que les plus anciens vont profiter de l’occasion pour rencontrer nos nouveaux camarades. Lucas n'est peut-être pas là mais nous nous le sommes et c'est avec joie que l'on voudrais créer des liens avec vous pour former un dortoir solide. Je vous laisse vous installer et surtout amusez vous bien ! Je le vis jeter un œil vers les pistolets à eau, comme s'il n'attendait qu'un autre vienne se servir pour lui jouer un mauvais tour. Cela ne me tentais pas plus que ça. Je tournai la tête vers Pix pour avoir son avis sur la question et je fus rapidement fixé. - Je vois que ça ne te tente pas plus que moi, allons voir si on peut faire autre chose. - Allez les nouveaux, une petite partie de waterpolo, ça tente qui ? Ne soyez pas timide, on ne mange pas ! Et les Pokémons sont autorisés ! Tiens je n'avais encore jamais joué à ça et j'étais curieux de voir ce que cela donnait. Je m'approchai du gars qui avait crié ça et l'écoutai donner quelques consignes : - On se limite à deux Pokémons par personne, histoire d’éviter les débordements. Je prends Crocrodil et Braisillon pour ma part. Il donna quels ordres brefs aux autres pokemon qui l'accompagnaient et lança un cri de joie en se jetant dans l'eau. Décidément Goupix risquait de ne pas apprécier ça non plus, mais pour ma part, aller faire trempette me donnais envie. - Écoute Pix, je crois que pour aujourd'hui tu vas devoir t'occuper un peu par toi même. J'ai envie d'aller me baigner, mais je suppose que tu n'en as absolument pas envie. Alors autant que tu ailles faire ce que tu veux de ton côté et moi aussi. On se retrouve dans une ou deux heures ? Le renardeau de feu poussa un glapissement ravi pour me dire qu'il acceptait ma proposition. Je lui ébouriffai un peu le haut de la tête affectueusement en riant et nous nous séparâmes. Je pris donc la direction de l'eau dans laquelle je me jetai sans hésiter. J'adorai l'eau et pouvait y passer des heures. Après quelques brasses et plongées, j'allai à la rencontre de l'initiateur du water-polo. - Salut, j'aimerai bien participer, mais seul. Mon pokemon n'est pas très à l'aise avec l'eau, lui lançai-je en guise de salut. |
Δ VAMOS AL LAGO, UN RP COMMUN ENTRE NOCTALIS. 9 JUILLET 2016. |
« Kaïïïïïïïïïïïï… » Tu soupires en brossant largement plus que de raison tes longs cheveux péridots. Ce ne relèves même plus du genre de soin dont la plus coquette des femmes présente sur la terre pourrait faire preuve, c'est de l'acharnement. Derrière toi, Sobek laisse échapper un nouveau gémissement suppliant pour attirer ton attention sur la proposition qu'un certain Sirius Powell t'as fait il y a quelques temps déjà mais tu résistes, malgré tout l'amour que tu portes à ton starter et malgré tout ce que tu serais prêt à endurer pour le rendre heureux. Tu gonfles à nouveau les joues, souffle brutalement du nez pour manifester, pour la première devant lui, ton agacement face à son insistance et tu reposes ton peigne un peu trop nerveusement à ton goût sur le meuble de la salle de bain. « N'insistes pas, Sobek. Je n'ai rien à voir avec eux. » Tu te demandes bien comment tu t'es retrouvé à grossir leurs rangs, d'ailleurs. Le dortoir élitiste de l'académie, regroupant les meilleurs éléments, la crème de la crème de toutes les spécialités confondues. Qu'as-tu fais à la personne qui t'as attribué ton dortoir pour qu'elle décide de t'humilier de cette manière, toi qui n'as ni talent ni atout en guise de flèches pour armer ton arc de compétence ? Tu te le demandes, sans arrêt, sans relâche depuis plusieurs jours. Il n'y a pas une journée, depuis que tu as su dans quel dortoir tu allais faire tes armes, pendant laquelle tu ne te demande pas pendant plusieurs minutes voire pendant plusieurs heures, quel genre de sadique t'as pris en grippe au point de te jeter dans la cage des fauves sans la moindre once de regret. Tu es la risée du Dortoir, paysan au milieu des rois, agneau parmi les loups. Sûrement, cela doit bien la faire rire la Directrice à l'heure actuelle, d'avoir envoyé un Ciel Mancini chez les Noctalis, mais tu n'as pas le même sens de l'humour qu'elle – il faut de tout pour faire un monde – et tu ne t'habitues pas à cette humiliation. Tu soupires à nouveau, tandis que derrière toi Mascaïman joue avec ta cape qu'il s'amuse à tirer en dehors du lit sur laquelle elle est posée par une des deux accroches argentées. Tu le lâches du regard, soulagé qu'il ai trouvé un autre moyen de s'amuser que de passer la journée en compagnie d'autres pokémons. Il ne serait sûrement pas senti à sa place de toute façon, lui qui n'aime pas se battre et à un caractère plutôt calme, loin de l'élitisme naturel que doivent dégager les Noctalis selon ce que tu as entendu dire. Tu te fies malheureusement aux qu'en dira t-on, n'osant pas approcher par toi même ceux qui sont désormais tes semblables, et pourtant, comme tu méprisais jadis cette façon de s'informer sur les gens. Mais le temps passe et les gens changent de façon de faire, muant mentalement tels des Arboks. La fin justifie les moyens et comme les autres, tu as fini par y passer. Alors, quand ce jeune homme est venu te voir pour te proposer de te joindre à tes camarades dans une journée entièrement Noctalienne, tu lui as répondu poliment aux premiers abords, puis tu as fini par laisser tomber et aller t'enfermer à double tour dans la chambre de ta hutte, le laissant face à son désarroi et préférant à la vision de Sirius Powell celle d'un voile blanc provoqué par ta cape rabattue sur ton visage. Qu'est ce qu'il avait, sérieusement, à venir te chercher lui aussi en te proposant de te joindre aux autres ? Il ne te pensait pas assez traîné dans la boue comme cela par la Directrice peut être, il fallait qu'il vienne aussi s'amuser du spectacle en venant de son propre chef constater ta pathétisme ? Tu soupires à nouveau en y repensant. Si des gens veulent s'amuser du malheur des autres, ils n'ont qu'à aller visiter un zoo ou un parc safari, sans blague. Et qu'ils ne viennent pas te faire croire qu'ils viennent vers toi parce qu'ils n'ont pas assez d'argent pour se payer l'entrée dans un parc animalier, avec tous les tarifs préférentiels offerts aux étudiants. Tu soupires à nouveau, passant les doigts autour de ton cou dans un réflexe protecteur. Ta cape. Elle n'est pas là. Tu fais brusquement volte-face, jetant un regard de proie apeurée tout autour de toi. Elle était là il y a une dizaine de minutes encore, mais ou l'avait tu posée ? Tu perds rapidement ton sang froid. Ou était elle, sur le lit, dans l'armoire, dans ta valise ? Tu retournes en vitesse tes affaires mais il est impossible de la retrouver. Tu jettes vêtements, affaires scolaires et divertissements sur le sol, sur les chaises, tu fouilles tous les recoins de la chambre que tu occupes dans la hutte de fond en comble mais tu ne trouves rien. Rien. Ton cœur s'emballe. Tu appelles Sobek à la rescousse, d'une intonation étranglée, mais il n'est pas là. Merde, merde, merde ! T'as perdu en une poignée de minutes les deux éléments les plus importants à tes yeux mais c'est pas possible d'être aussi con, aussi nul ! Tu t'apprêtes à hurler une fois de plus le nom de Sobek quand une idée te traverse l'esprit. Bon sang. Non. Il n'aurait pas… osé. Pourquoi t'as décidé de rouvrir cette foutue porte de chambre au bout d'un moment aussi, et de la laisser entrouverte pour mieux capter les sons venant de l'extérieur. Si c'est cela, il va t'entendre, d'autant plus qu'à force d'avoir traîné ta cape à travers le désert, dans le sable et la poussière, il va l'avoir complètement salie si ce n'est déchirée. Mais quelle petite peste de bestiole quand il a une idée en tête ! Tu claques la porte de ta chambre, le cœur battant, espérant pouvoir rattraper ton starter avant qu'il ne parvienne au lac ou se sont donnés rendez vous les Noctalis. Il se repérera probablement bien mieux que toi, flairant l'odeur des nombreux pokémons ou celle de Sirius, mais tu espères malgré tout compter sur le fait qu'il soit un bébé pour pouvoir le rattraper en courant. Tu observes le sol, cherchant à suivre les sillons tracés dans le sable par ta cape mais rien. Le sable, déplacé par le vent, a emporté le moindre indice sur la direction que Sobek aurait pu prendre. Tu soupires, essayant de te rappeler les indications que t'avais donné Sirius dans le cas ou tu changerais d'avis, et quelques bribes de la discussion te reviennent… À moins que ce ne soit le désespoir ou l'angoisse qui ne te jouent, mais tu n'as pas le choix. Il te faut suivre la seule piste que ta mémoire te confie, bon gré, mal gré. Surtout mal gré. Tu arrives trop tard. Sobek est déjà en train de s'amuser dans un coin et ta cape traîne au pied d'un arbre, assez loin du lac pour ne pas être trempée mais salie malgré tout par le sable et la poussière. Tu es rouge de honte. Tu fonces pour récupérer le vêtement, l'examinant sous toutes les coutures à la recherche d'un accroc, d'une déchirure mais tu soupires finalement de soulagement. Rien d'autres que des tâches qui pourront partir au lavage. Tu n'oses plus l'enfiler par dessus tes épaules dans cet état malgré tout, surtout pas en présence des quelques étudiants de l'élite qui traînent dans le coin – tu reconnais Sirius de vue, mais tu n'arrives pas à mettre un nom sur tout autre élément du dortoir. Et puis tu prononce une longue phrase, trop longue à tes yeux. « Hm. Enchanté, Ciel Mancini mais je ne reste pas, je vous présente mes excuses pour le dérangement causé par mon pokémon, je le récupère et je m'en vais, bonne journée à tous. » Tu bafouilles un peu sur la fin, tant tu es nerveux et angoissé, tant tu as l'impression que tous les regards sont posés sur toi et te jugent. T'avances vers Sobek, l'attrape de la main gauche – la droite maintient ta cape posée sur ton avant-bras – malgré ses protestations et tu fais demi tour sans attendre qu'on te retienne. SPOILER :
> Ciel est visité par Sirius qui lui propose de se joindre à la rencontre. Il l'écoute patiemment un moment en lui disant malgré tout que cela ne l'intéresse pas et en réfutant les arguments donnés puis perds patience et va s'enfermer dans sa chambre en laissant Sirius seul devant la hutte. > Son Mascaïman Sobek ressent malgré tout l'envie de faire connaissance avec les autres pokémons et, profitant d'un moment ou son dresseur ne le regarde pas ainsi que de la réouverture de la chambre, attrape la cape à laquelle Ciel tient énormément et la traîne jusqu'au lac. > Mon personnage finit par se rendre compte de ce que son starter a fait et cherche à le rattraper mais comme, contrairement au crocodile, il n'a pas le flair nécessaire pour capter l'endroit ou se trouve Sirius ainsi que les autres pokémons, il met un moment à arriver. Ainsi, quand Ciel se rend enfin sur les lieux de la rencontre, Sobek y est déjà en train de s'amuser depuis une vingtaine de minutes. > Ciel est gêné, baragouine ce qui se révèle être une trèèèès longue phrase à ses yeux étant donné que tous les Noctalis sont des inconnus pour lui et, ne se sentant pas à l'aise face à ceux qu'il considère comme des étudiants d'exception, décide de s'en aller pour ne pas s'humilier plus longtemps. |
© GASMASK |
BATAILLE D'EAU FT; GIVRALI - NOCTALI Toutes les Givrali apportaient leur contribution pour cette journée. Ainsi, Janet était venue avec des granites et Max des tartes. Les filles n'allaient manquer de rien. Calliope les regardait toutes avec un sourire, satisfaite de voir que son invitation n'avait pas été principalement déclinée. La rouquine retrouvait donc celles avec lesquelles elle avait le plus d'affinité, comme Max ou Alex. Janet aussi, depuis qu'elles étaient ensembles dans la même hutte. Mais ce n'était pas tout. Il y avait aussi quelques nouvelles. Un bon point pour apprendre à les connaitre davantage mais aussi pour favoriser leur intégration au sein du dortoir. Le top départ était lancé. Calliope s'était munie d'une des armes disponibles et avait filé en arrière. Depuis le début, elle avait formé une alliance avec Max. Complices, les deux adolescentes se surveillaient l'une comme l'autre. Raph, le Carapuce de la préfète, prenait un énorme plaisir à bombarder sans relâche ses adversaires. Véritable commando, il donnait des ordres à ses sbires imaginaires, faisant doucement rire sa dresseuse. Ce petit moment de déconcentration avait permis à l'une de ses compères de l'arroser. Poussant un cri de surprise, le Carapuce réagissait au quart de tout et allait défendre sa maîtresse. "Personne n'y touuuuuche" semblait-il crier dans son langage. Tout se passait bien. Chacune s'amusait, du peu que la rouquine pouvait constater. Certaines revenaient souvent sur le banc de touche mais ça ne les empêchaient pas de revenir en plein de la bataille. Rapidement, Callie se sentait essoufflée. Sa condition physique la rattrapait bien vite, mettant directement le holà. Heureusement, elle avait pu trouver juste à temps une cachette idéale lui permettant d'effectuer quelques tires en toute sécurité. En réalité, c'était plutôt Raph et Max qui faisaient tout pour qu'elle ne soit pas attaquée, justement. Mais ça, elle ne s'en rendait pas encore totalement compte. Un peu en retrait du groupe, des rires lui parvenaient aux oreilles. Mais c'était différent de celle de ses Givrali. C'était... masculins ? Intriguée, la demoiselle en oubliait sa propre bataille d'eau et s'avançait à pas feutrés vers la source de ses exclamations. Un peu plus loin, vers un second lac se trouvait un groupe de garçon. Ecartant doucement les feuilles du buisson derrière lequel elle se cachait, Callie retenait son souffle. Si elle observait bien, elle venait tout juste de reconnaitre le dortoir des Noctali. Tient donc... Quelle drôle de coïncidence ! Certains s'amusaient comme elles, participant à une bataille d'eau. D'autres se trouvaient déjà dans l'eau, en train de préparer quelque chose. Une idée venait alors illuminer l'esprit de Calliope qui s'empressait de rebrousser chemin tout en faisant toujours attention. _ Les filles ! s'exclamait la demoiselle, une fois de nouveau à leur hauteur. Les bras en l'air, sans un pistolet en main, elle montrait que ce n'était pas pour une stratégie mais bel et bien pour dire ce qu'elle venait de voir et surtout, leur faire part de son envie. A quelques mètres d'ici, les Noctali ont conquis un terrain pour s'amuser eux aussi. Une magnifique opportunité que l'on ne peut pas se permettre de ne pas saisir ! Qui est avec moi pour leur faire la peau ? plaisantait la préfète, pleine d'entrain. Toutes répondaient de façon positive, telles des guerrières assoiffées de sang. Intérieurement, Callie riait en éclat. Elle était juste tout excitée à l'idée de surprendre les garçons. Stratégique, les demoiselles mettaient un plan en place. Le but étant d'encercler les Noctali et de les attaques par surprise, toutes en même temps. Elles faisaient le plein de leurs pistolets à eau et partaient tout aussi silencieusement. A une distance raisonnable, elle pouvait observer le groupe qui ne se doutait encore de rien. Jugeant que le moment était parfait, la rouquine se levait de sa cachette brusquement et allait en direction de leurs victimes. _ A l'assauuuuuut ! criait-elle en levant le poing en l'air, se réceptionnant juste après pour braquer son arme sur les malheureux Noctali. Carapuce bondissait juste devant elle dans un saut majestueux et laissait une énorme gerbe d'eau traverser les rang pour atteindre Andrew. Callie en profitait pour lui faire dos. Et en se retournant, elle avait le visuel sur le lac, là où se trouvait Paul. Un Noctali qu'elle connaissait bien. Sans hésitation, elle appuyait sur la cachette. Informations : D'un commun accord, les Givrali tapent la squatte dans votre topic. Pour résumer : Calliope s'amuse bien, mais sa condition physique la rattrape rapidement, l'empêchant de pouvoir jouer comme elle l'entend. Max et Carapuce la défendent. Callie entend alors des exclamations et reconnait les Noctali. Elles proposent alors à ses compères de leur tendre un piège. Elles surgissent alors de nulle-part toutes d'un coup, ayant encerclé les garçons. Carapuce asperge Andrew et Callie n'hésite pas à attaquer son ami Paul. RP en double. J'ai demandé à ce que l'on me retire l'XP. Edit Eli > Fait. |
Bataille d’eau ! feat Dortoirs Givrali et Noctali La bataille avait commencé sur les chapeaux de roues. Janet avait récupéré un pistolet avec une portée assez longue. Son but était de s'éloigner assez des autres pour ne pas avoir à beaucoup courir. Sherly la protégeait en déployant ses ailes autour d'elle et il la conduisit à un spot plus ou moins sécurisé, ce qui ne l'empêcha pas de se faire mouiller de temps à autre. Elle arriva à mettre plusieurs filles sur le banc sans trop se faire repérer, mais un coup de vent eut tôt fait de soulever les branchages et de dévoiler ses cheveux pas vraiment très verts. Autant mettre une cible en petits néons clignotants autour d’elle avec écrit « TIREZ ICI » Même Sherly ne put rien faire devant l’avalanche de tirs qui s’ensuivit, la forçant à s’asseoir sur le banc de touche à côté d’une jeune fille aux cheveux blancs qui avait l’air plutôt gentille. Pourtant elle ne l’avait jamais vue avant, sans doute venait-elle d’arriver ! - Ahlàlà, rude bataille hein ? Je m’appelle Janet, je suis en archéologie ! Tu viens d’arriver je suppose ? Elle attendit sa réponse avec un sourire accueillant. - Tu verras, l’école sur Lansat est vraiment chouette, notre dortoir est le plus beau ! J’espère aussi que tu aimes entendre des commérages parce que c’est la spécialité de notre dortoir. Enfin… Personnellement ça ne m’intéresse pas trop, j’ai une longueur de retard sur à peu près tout ce qui se passe entre les élèves ! Elle rit, spontanée. Janet était bien plus discrète d’habitude mais l’adrénaline de cette journée de vacances lui donnait des ailes. Elle réalisa qu’entre l’eau qui dégoulinait, elle transpirait aussi. Il faisait si chaud en même temps… Soucieuse de l’hydratation de sa camarade, elle se dirigea vers sa glacière. - C’est qu’il fait chaud… Tu veux un granité ? J’en ai fait à plusieurs parfums… La cerise c’est mon préféré ! Après avoir servi sa compagne, elle s’accorda une collation bien méritée puis s’occupa un peu de son démanta qui tournait curieusement autour de la nouvelle. Alors qu’elle allait s’assoupir quelques secondes au soleil, une jeune fille vint accoster la nouvelle aux cheveux blancs pour lui proposer de faire alliance contre Calliope et Max. Janet aurait bien voulu se joindre à elle mais ce n’était pas son genre de s’incruster… Et puis, trois contre deux, ce n’était pas du jeu. Et puis elle devait encore sécher un peu… Alors qu’elle allait repartir, Calliope revint les avertir. Non loin, le dortoir Noctali s’en donnait aussi à cœur joie, c’était le moment rêvé pour une embuscade. En moins de temps qu’il n’en fallut pour le dire, le dortoir au complet se tenait prêt à l’assaut. Légère comme elle était, la dresseuse monta sur son Démanta qui s’envola au dessus des arbres. - J’y vais depuis le ciel, ils vont rien comprendre ! Elle rit joyeusement puis ne tarda pas à survoler le camp des Noctas, sur lesquels elle lâcha des jets bien placés, aidés par son pokémon qui poussait de joyeux cris. - Coucou les garçoooons ! Cela faisait longtemps qu’elle ne s’était pas autant amusé. |
- TAYAAAAAAAAAU !
- Voyoooooons, tu vas pas déjà nous laisser ! Cette journée est offerte par le comité des anciens Nocta pour les nouveaux. C'est faux, hein, on a pas un tel comité. Mais ça serait cool ! Faut absolument que je monte ça ! En attendant, cher Ciel, tu viens t'amuser avec nous tu vas voir je suis sur que tu vas te faire des amis ! À commencer par moi !
- Ne t'en fait pas pour lui, Adara s'en occupera bien ! Aller, allons nous venger de ces vils manants !
- NOCTA ! ON LANCE L'OPERATION SATURNE.
- OUAIS. ON SE REGROUPE ET ON CONTRE ATTAQUE ! DEPUIS QUAND ON SE FAIT BATTRE PAR DES DONZELLES !
- ALEX ! Ma douce, comment, comment peux-tu me faire ça ? Tout ce qu'on a vécu ensemble n'a donc aucune valeur ? Ne me considérais tu pas comme l'homme de ta vie ?! Je suis outré ! Mon amour, ainsi réduit à néant, par le cœur cruelle d'une femme. Ô destinée, pourquoi me fais tu ce coup bas ? Après tout ce que j'ai fais pour toi, tu choisis de lancer ton armée sur moi. Mais Alex, il est encore temps ! Nous pouvons vivre notre amour malgré nos familles ennemies !
- Prête les filles ? On se rappelle, notre but c'est de passer par derrière les Noctas dans l'eau et de les repousser hors de l'eau pour conquérir la zone de recharge ! Trois, Deux, Un ! C'est partiiiiiiiiiiiiiiiit !
- Bloup bloup !
- ALLEZ LES FILLES ! ECRASONS LES !
Vamos al lago !Andrew Stansfield / les Noctas - Raaaaaaah ! Non, ça n'allait pas du tout (voyez comme le narrateur semble détecter avec aisance la colère chez autrui). Comme toujours, tout finissait à l'eau. Hmm... sans mauvais jeu de mots. Enfin si, pour le coup... Roh, vous m'avez compris ! Tâtant du bout des doigts les gouttelettes qui ruisselaient dans sa nuque, Drew commençait à comprendre qu'il avait été touché, en lâche pour couronner le tout. Enrageant déjà, il se préparait derechef à démarrer une salve de tirs meurtriers envers ce petit prétentieux, qui ricanait en plus ravi de sa répartie. Du sarcasme ?! Tu parles d'un amateur ! Il fulminait... promis, ce sale type allait en voir de toutes les couleurs. Il allait le noyer sous la rivière entière, à tel point que ses longs cheveux et ses lèvres gonflées par l'humidité le transformerait en Lippoutou. En LIPPOUTOU ! Le barillet chargé ras le goulot, Drew avançait prudemment, planqué derrière du roc, s'avançant à coup de roulades mesurées au millimètre, pointant toujours de son viseur les tignasses abhorrées. Il allait tous les avoir, un par un s'il le faut. Et un de gauche. Un devant la façade arrière. Touché. De l'autre côté, il croyait l'avoir ? Précisément sur la clavicule. A terre le clampin. Barillet vide. Fais chier. La riposte va bientôt arriver... quand il faut y aller... il s'élance vers la source de ralliement, prêt à renflouer l'arme de son précieux liquide. Plus que quelques pas. Cours plus vite ! Et comme dirait quelqu'un de ma connaissance.... "La, c'est le drame" Les Valkyries sont arrivées, certaines montées sur des Démantas titanesques. Elles arrosent le champ de bataille de leurs dards furieux, ne laissant que victimes désemparées, trempées jusqu'aux os, derrière leur passage. Un véritable carnage noie la rive sablonneuse de ses eaux sombres. Pas un ne réchappe à leurs assauts sanglants ( excusez l'exagération, c'est pour le drama ), encore moins notre pro du sniper en première ligne: Un Carapuce finit de bafouer son honneur, à coup de pistolets à O. Non seulement humilié par ce petit roquet blond à face de Lippoutou, il devrait aussi supporter tout le dortoir Givrali ? C'est décidément trop. Et quand on explose chez les Stansfield, on ne fait pas dans la demi mesure. - Je vais les massacrer, tous. Primo, le couard. Secondo, chaque tête qui passe à ma portée. Aujourd'hui c'est moi qui paye. Une oscillation soudaine, tête contre la roche brûlante. Sentant un poids énorme dans tout son corps, Drew se rabattit contre la paroi dentelée de la pierre. Sa tension chutait tandis que le vide creusait entre ses épaules, répandant une sensation de froid de son crâne jusqu'à ses chevilles. Son organisme le clouait sur place, caché des regards indiscrets et des gerbes d'eau diffusées sous la morsure du soleil. Personne ne le verrait pâlir, se repliant sur lui-même. Personne sauf Iris, qui assistait impuissante à ce changement inexplicable. Était-ce un coup de chaud, une insolation ? Avait-il poussé ses limites en s'échinant comme une furie ? Rien à voir avec la fatigue, balayez cette hypothèse. Quelque chose en lui avait creusé son chemin jusque dans son cœur, et cela allait le miner. - Mais qu'est-ce-que je fais ? Sa voix tremblait. Il regardait le sniper qu'il tenait encore dans sa main droite, comme s'il ne comprenait pas ce qu'il faisait là, figeant deux yeux brillant d'angoisse sur la pointe du canon pendant quelques secondes, avant de l'envoyer valser dans le sable d'un air dégoûté, l'arme semblant risquer de lui donner la peste d'un simple contact. - Mais j'ai quel âge bon sang, pour faire mumuse avec un pistolet à eau ! Je ne suis pas venu ici pour m'amuser à de pareilles puérilités... Je suis venu pour devenir meilleur, plus fort... Quel déchet je suis. Même pas foutu de rester dans ma ligne de mire. De toute façon je serais dans mon élément si je continue comme ça, vu que ce prétendu dortoir d'élites, ne vaut pas mieux ! Autour de moi, je ne vois que des gosses, qu'ils aient six ou dix-sept ans... et ça joue, ça s'amuse à se balancer de la flotte en veux tu en voilà. Non, jamais ce ne sera moi, ça, tout ça. Désolé Iris, mais à partir de maintenant, on va le faire à ma sauce. Elle voyait ses trais se raffermir en un sourire mauvais, et son regard briller d'une lueur incendiaire. C'était sa faute... elle l'avait forcée, comme toujours, parce qu'elle pensait avoir toujours raison, qu'elle agissait pour son bien... Non, elle refusait de voir sa vraie nature et de comprendre que Drew n'était pas un automate qui changerait drastiquement à coup de réglages ! Comment avait-elle encore refusé de voir sa sauvagerie ? Il cachait bien son jeu avec son allure de garçon bien comme il faut et ses manières raffinées à l'anglaise... Mais son Drew, il mordait quand on tentait de lui passer la laisse. Il mordait, jusqu'au sang. - Tiens Teigne, que fais-tu ici ? Elle n'est pas là... j'espère ? Oh et puis on s'en fiche. Dis moi, ça te dit de voir un beau spectacle ? Tu verras c'est drôle, ça s'appelle l'impuissance humaine, c'est merveilleux à contempler. Viens là, mets toi sur mon épaule, tu verras mieux. Iris, écoute moi bien... La petite Kraknoix filait à travers une veine de sable au cœur de la bataille. Invisible aux yeux de tous, elle ne craignait rien. Eux devaient craindre. Et comment... cette adorable petite créature tout de cristal vêtue allait créer un drame sans précédent en impactant de façon directe le cours des évènements. Boum, elle allait faire. Traduisez le Boum par une Piétisol savamment dosé, ni trop fort pour provoquer une véritable catastrophe, ni trop faible non plus : un véritable art du cocktail façon Touga ! Le sable allait danser la java et la terre gronder comme une armée de cymbales ! Caressant Teigne du bout des doigts, Drew savourait le spectacle avec délices. Pour une fois, le plan s'était bien déroulé : ils s'étaient bien aspergés d'eau, niaisement, ils étaient bien trempés, puis Iris avait fait trembler tout ce petit monde cachée au creux du désert... Mélangée à l'eau, la terre était devenue assez boueuse pour se transformer en mare à Gruikis... et tout s'achevait alors qu'ils se vautraient tous sur le plancher des vaches, couverts d'une fange du plus bel effet. C'était tout simplement magnifique. |
Δ VAMOS AL LAGO, UN RP COMMUN ENTRE NOCTALIS. 9 JUILLET 2016. |
« Voyoooooons, tu vas pas déjà nous laisser ! Cette journée est offerte par le comité des anciens Nocta pour les nouveaux. C'est faux, hein, on a pas un tel comité. Mais ça serait cool ! Faut absolument que je monte ça ! En attendant, cher Ciel, tu viens t'amuser avec nous tu vas voir je suis sur que tu vas te faire des amis ! À commencer par moi ! » Tu réalises trop tard que tu aurais mieux fait de ne pas présenter d'excuses à l'assemblée. Même si cela aurait été d'une impolitesse sans nom, tu aurais du récupérer Sobek malgré ses protestations et mettre les voiles sans te retourner ni adresser la parole à aucun des étudiants présents sur les rives du lac. Le jeune homme, de trois ou quatre ans de plus que toi, a parlé de bien trop de choses pour que tu puisses les saisir, l'esprit encore embrouillé par la gène et l'angoisse d'être parmi Eux. Tu n'es pas l'un des leurs. Et puis, un hurlement perce ta bulle d'angoisse. Une bande de filles de divers âge prends possession des lieux et autour de toi, les adolescents du dortoir ténébreux commencent à se faire copieusement arroser. Le garçon qui te retenait auparavant se précipite au milieu de la bataille pour ordonner à ses camarades de lancer l'offensive et de riposter sans attendre. Il parle de l'Opération saturne et tu restes silencieux, ton pistolet entre les mains. Il vous prend pour l'armée rouge, et les filles qui viennent d'arriver pour les soldats de Rostov ? Sérieusement ? Malgré tout, tu souris. Tu ne sais pas pourquoi, mais tu souris. On dirait bien qu'au final, tu vas devoir te servir de ton arme. Et, alors que tu commences avec maladresse à lancer des gerbes d'eau à droite et à gauche, cherchant à atteindre le plus de jeunes filles possibles avant de recharger, tu as malgré tout quelques mots faiblement adressés à toi même, mais lancés dans les airs malgré tout. « Oh Sobek, ou es-tu passé ? » Le temps a défilé rapidement depuis que tu as vu ton dresseur se décider à s'amuser avec les autres et que tu as décidé de le laisser faire connaissance avec ses nouveaux camarades. Des poignées de minutes se sont écoulées, pendant que tu t'amusais avec les pokémons des autres membres du dortoir Noctali à ta portée. Et puis il y a eu cette jeune femelle Kraknoix, qui s'est traînée dans un endroit discret avant de lancer un magnifique Piétisol. Tu l'as observée, et tu as décidé de donner également ta patte pour signer les prolongations de son action. Tu te rengorges, dans toute la vanité de ta jeunesse, et tu décides de prouver que malgré ton âge fort peut avancer, tu parviens toi aussi faire des choses grandioses, puissantes, épiques. Tu veux montrer à Ciel que tu est Fort. Alors, de la même manière discrète que la Kraknoix cristallisée et brillante de pureté, tu avais montré la supériorité du type Sol et leur maîtrise précoce des attaques. Tu as exécuté fièrement Tourbi-sable et déclenché une tempête relativement impressionnante, capable d'atteindre tous les étudiants dans un rayon d'une trentaine de mètres. Et puis tu as réalisé mais un peu tard, à la manière du Corboss de la fable, qu'au lieu d'un impressionnant Tourbi-Sable, c'est un répugnant Tourbi-Boue qui a giclé sur tous les alentours pour arroser copieusement les étudiants et qu'au lieu de félicitations, tu risques fort d'avoir des insultes si tu ne prends pas le pli de te camoufler aussitôt au milieu de la boue qui n'a pas été dispersée.
> Ciel se retrouve bon gré mal gré obligé de rester. Il ne comprends pas grand-chose aux paroles de Sirius mais se décide malgré tout à arroser quelques Givralis à sa portée après qu'elles ai lancé l'assaut. > Sobek de son côté, observe de loin son dresseur puis au moment ou ce dernier commence à s'amuser, le laisse tranquille. Il remarque ensuite après plusieurs minutes la Kraknoix d'Andrew lancer le piétisol et, souhaitant prouver la supériorité et la précocité des types sol, se joint à l'autre chromatique en lançant Tourbi-Sable. Il arrose donc une graaaaande partie des étudiants de boue, et peut également atteindre ceux qui n'étaient pas tombés dans le piège de Kraknoix. Enjoie ! |
© GASMASK |
VAMOS AL LAGO ! ★ RP COMMUN NOCTALI NOCTALI - Il n’y a pas de soucis, ta Goupix peut rejoindre mon Ouisticram, je suis sûr qu’ils s’amuseront ensemble. Je ne crois pas m’être présenté. Moi, c’est Paul ! Et toi ? - Je m'appelle Kyokai, enchanté de faire ta connaissance. La proposition de Paul me tenta, et je me tournais vers Pix pour avoir son avis. Cela ne sembla pas lui déplaire puisqu'il suivit docilement le dit pokemon. Nous commençâmes à jouer, après un rapide résumé des règles. Je n'avais pas tout saisi, et je sentis que certains de mes coéquipiers n'étaient pas très contents, mais j'avais de l'énergie à revendre et bientôt, ils riaient autant que moi à mes bêtises. C'était amusant de jouer ainsi avec mes futurs camarades de dortoir. J'en appris un peu plus sur eux, me permettant d'avoir quelques repaires à la rentrée. Je notais que Paul tout particulièrement semblait intéressant. Au moment ou je pensais ça, il tourna la tête vers moi, semblant vouloir me dire quelque chose, mais il fut couper par de l'eau tombant du ciel. Il me fallu quelques secondes pour réaliser que le camp était attaqué par une bande de filles en furie, armées de pistolets à eau. Que faisaient elles là et pourquoi elles nous attaquaient ? Là c'était une toute autre question. C'était des élèves de la Pokemon Academy sans hésiter, et elles faisaient parties d'un des dortoirs féminin de l'école. J'avais entendu dire que la compétition entre certains dortoirs était particulièrement forte, et que ce genre de situation n'était pas rare à l'école. Je n'avais pas encore été touché, alors que je faisais une cible plutôt facile, idiot bêta flottant au milieu de la rivière sans bouger. Reprenant mes esprits, je pensais tout d'abord à Goupix, que j’aperçus dans les branches d'un arbre en compagnie du Ouisticram de Paul. Rassuré je me concentrais sur la bataille à venir. Je ne savais pas trop contre qui on devait se battre, mais l'idée était simple : filles contre garçons, un principe vieux comme le monde. Et puis s'il était question de défendre ses couleurs, j'étais le premier à crier à la bataille. Je fis de mon mieux pour sortir de l'eau, esquivant les tentatives de noyades d'une fille ou deux. Je ne ripostais pas, ne sachant pas trop si je pouvais me permettre, mais l'une d'elle, qui venait de couler Paul, m'avait copieusement arrosé avec son pistolet à eau. Elle était drôlement mignonne avec ses cheveux roses, mais je voulais vengeance. Pas question qu'elle croit que j'allais me laisser faire parce que c'était une fille. Vengeance qui me fus finalement offerte par l'intervention de Paul, qui la coula avec force et énergie, avant que j'ai le temps de bouger. Je repris ma nage vers le bord et pris pied sur le sable, pour me retrouver aussitôt la tête dans une espèce de boue sablonneuse. - C'est quoi ce délire ? ne pus je m'empêcher de demander à haute voix, tout en riant. Je ressemblais à un golem ainsi, mais je trouvai ça très drôle et me donnait une arme pour nous débarrasser de ces tigresses. Je me relevais et partis en chasse pour aller câliner les filles et leur faire profiter d'un bain de boue en prime. Je partis à la recherche d'une cible qui ne se fit pas attendre très longtemps dans la cohue qu'était la bataille, et je la pris dans mes bras par derrière et lui glissai avec un gloussement, sans vraiment y faire attention à l'oreille : - Attrapée ! HRP :
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