Idéaliste - (adjectif) Qui obéit à un idéal, qui croit à des valeurs absolues d'ordre moral, social, intellectuel, etc., pour améliorer la société ou l'homme . Disons plutôt qu'il essaye. Toma n'est pas le mieux placer pour croire à un idéal de vie. Il sait très bien que celle ci est remplie d'obstacle, qu'elle a son lots de hauts et de bas et qu'il serait foutrement prétentieux de croire qu'on a le moindre contrôle sur celle ci. Et pourtant. C'est le message qu'il cherche a faire passer. C'est ce en quoi il veut croire et ce en vert et contre tout... Milo lui dit toujours qu'il est son plus grand héro. Alors en tant que hero, il veut soigner les maux invisibles, ceux qui dévore et qui rendent fou. Apaiser le mal des autres, insuffler la paix intérieur, le voilà son idéal.

Perdu/Confus ( adjectifs ) « abîmé, nébuleux » Qui est égaré. Même en sachant tout ça, même en se sachant héro aux yeux de son petit frère, Toma n'a de cesse de feinter les sourires quand il ne va pas bien. Il se sent ici et là-bas à la fois. Bon et mauvais. Perdu dans le passé et le futur.. En morceaux, éparpillé, faible et fort, consumé par ce qu'il voudrait devenir et ce qu'il a été. Tiré, maintenu, poussé en avant  et en arrière par des sourires, par une responsabilité maintenant gravé dans ses veines. Tout ça peut le rendre fou, irréfléchi et violent. Le temps défile et Toma est perdu entre ces bonds et sa stagnation. Toma n'est pas stable, il n'est pas heureux. Il a peur du changement et peur de la stabilité. Toma est perdu, il se sent grandir trop vite... Syndrome de Peter Pan.

Susceptible ( adjectif ) Qui est sensible aux remarques. Grandir seul, avec les moyens du bord, avec ce qu'on a sous la main, ça forge une certain ego. Toma est sensible aux échecs. Intérieurement il aimerait prouver à son père qu'il a eut tord de l'abandonner, qu'il a perdu quelque chose de précieux en le faisant, quelque chose qui aurait put le rendre fier. Alors oui, quand on dit a Toma qu'il est a coté de la plaque, il s’énerve et perd facilement son sang froid. Il s'emporte, devient blessant, voir même violent. Il ne sait pas contrôler ses émotions. Néanmoins, Toma est capable d'admettre ses torts et il n'est pas rare de le voir revenir, la mine basse, dans un moment totalement inapproprié, pour apporter ses excuses d'un petit sourire gêné.

Brouillon  (adjectif) Qui brouille les choses, qui crée le désordre ; qui manque de clarté dans ses idées. Toma n'est pas méticuleux. Bordélique à souhait, il s'éparpille souvent, manque d'attention dans tout ce qu'il fait. Le tout couplé à une maladresse légendaire visiblement génétique chez les Arago, il oublie que l'eau doit bouillir avant d'y mettre ses pâtes, il ne fait pas attention aux affaires qu'il met, se retrouvant souvent avec des chaussures dépareillées et des chemises non assorties.  Désordonné, il a déjà envoyé Milo à l'école avec l'un de ses t-shirt ( bien trop grand pour lui) ou même totalement oublier de lui mettre un slip... Heureusement qu'Athymil est là pour faire le ménage et la cuisine.

Mais aussi ...

Sincère ✕ Inconsciemment blessant ✕ Perd facilement son sang froid ✕ Éloquent ✕ Passionné ✕ Déterminé ✕ Surprotecteur ✕ Charismatique ✕ Altruiste  ✕ Jaloux ✕ Dévoué ✕ Complice ✕ Attachant ✕ Maladroit ✕ Confus ✕ Débordé ✕ Rêveur ✕ Stressé ✕ Porte des lentilles de vues ✕ Possèdes donc des lunettes aussi ✕ Ne sait pas faire de vélo ✕ Est allergique aux pollens ✕ Gaucher ✕ Dévoreur de livre ✕  Écrit comme les docteurs, vous savez, de façon totalement déguelasse et illisible ✕

Si tu t'en souviens ? Comme si c'était hier. La petite famille, les rires, les pleures, quelque chose de soudé, quelque chose qui tiens la route. Un rien du tout de quotidien, des sourires lâchés comme ça, acceptés a bras ouvert. Toi, tout blottit contre papa. Maman, pas trop loin, le ventre rond. Un sentiment de chaleur, d'apaisement. Tu ne vois pas encore les regards de papa qui s'éloignent, qui regardent par la fenêtre. Tu ne sens pas son cœur qui bat moins fort. Pour toi, il en a toujours été ainsi. Il est comme ça le cœur de papa. Il est calme, serein. Frottant ton nez dans le creux de son épaule, tu ne vois pas ce qui se trame. Tu somnole, tu roupilles. Il est si confortable papa. Et puis il sent si bon.

« Tu as réfléchis à un nom ? » S’inquiéta maman alors que Morphée t'avais déjà accueillis dans son petit univers. Le silence, ce même vide auquel tu étais constamment confronté quand tu venais parlé à papa, avait laisser maman perplexe. «Chéri ?» Toujours ce calme si irritant... « Tu m’écoutes ? » « Oui. C'est moi qui est choisis pour Toma, pourquoi ne choisirais-tu pas cette fois ? » Pas un sourire. Il lui donna cependant un regard. Sans doute l'avait-il voulu doux... Mais on le connaît Papa. Il n'est pas très joli quand il fait ça.


« Alors, ça te fait quoi d'être grand frère ? » Une main dans tes cheveux roses, un frottement affectif. De papa ? Nullement. Il n'est même pas là. Trop occupé, qu'il a dit. Trop loin, a t'ont ajouté pour lui donner une excuse. « J'aurais quand même voulu que papa soit là. Il rate quelque chose d'important. Pourtant papa il est pas du genre a rater les réunions importantes ! » AH bah non. Papa il est toujours présent, et a l'heure quand il faut être à une réunion ! Et pourtant, il n'était pas au rendez-vous de la naissance de Maxine. Maman n'avait pas l'air triste. Comme si elle savait que papa était là où il devait être. Peut-être que c'était la destiné des papas et que toi aussi quand tu seras grands, tu seras très occupé comme lui.
«  Tu pourrais au moins me regarder quand je te parle ! » Ça continue de crier. Ça n’arrête pas. Ça n’arrête plus. Depuis des semaines, des mois... peut-être des années, tu ne sais plus.  Maman continue de parler a un mur, qui parfois répond, méchamment, violemment.  «  Frédéric ! » Encore un écho du silence. Maxine n'est pas dans a la maison aujourd'hui. Tu es le seul spectateur, le seul témoin. Puis pour la première fois depuis des années, la main de ton père s’empare de la tienne. Elle est si grande. Si chaude. Tu ne comprends pas. Tu paniques sentant maman crier encore plus fort. Depuis trop longtemps déjà, tu finis dans les bras de ton père. Ah. Cette sensation. Cette chaleur. Ce parfum. Si calme et serein. Tu y enfonces ton minois, comme aux premiers jours. Papa t’amènes, Papa te prends avec lui. Tu ne sais pas trop pourquoi, tu ne sais pas trop où, mais depuis ce jour, tu ne reverras plus jamais maman ni Maxine.
« Alors, ça te fait quoi d'être grand frère ? » Une main dans tes cheveux, stoppée net par la tienne, devenue plus grande, plus large. De papa ? Non faut pas rêver. Ça va faire des semaines qu'il est parti tu ne sais trop où. On ne lui cherche plus d'excuse à celui là, il n'en a pas besoin. « Ça me fait une impression de déjà vue. » Tu grognes. Mais tu restes plus ou moins calme. Tu le connais papa maintenant. Tu sais ce qu'il est, comment il fonctionne. Tu ne veux pas d'autres disputes, tu ne veux pas de nouvelles séparations. Les bras de papa ne seront pas suffisant pour te faire abandonner ta famille. Pas cette fois.
«  Je vais rejoindre votre père. Vous serez très bien ici. Toma, pendant mon absence je veux que tu surveilles ton frère. D’accord ? » Si elle est revenue ? Bien sûr que non. Qui aurait crut que l'abandon viendrait – non pas seulement du père- mais aussi de la mère ? Encore papa tu aurais put t'y attendre, mais... l'inverse. C'était trop pour toi. 17 et 3 ans, deux enfants laissés de côtés, dans un pensionnat. Pendant un an tu as jouer au papa et a la maman avec ton petit frère Milo et une fois majeur tu finis par faire la manœuvre pour prendre en charge ce dernier te refusant à le laisser à la pension et entre les pseudo « mains » de ses parents qui sont, avouons le, pas les plus exemplaire et responsable du monde !
Après deux ans de galère, tu obtiens un stage sur l'île de Lansat et t'y installe avec Milo et tes pokemon. Tu ne sais pas où va te mener toute cette histoire, tu ne sais pas si tu comptes un jour revoir tes parents, ni même si tu pourras subvenir correctement aux besoins de ton petit frère. Une chose est sûre, tu n'as pas l'intention de l'abandonner comme l'a fait ton père. Vous, vous êtes une vraie famille, vous restés ensemble.