Obéline Gauthier
"Snowflake"
| Nom : Gauthier Prénom :Obéline Âge : 13 ans Région d'origine : Kalos Ambitions futures : Probablement coordinatrice |
Obéline, petit flocon d'une neige trop blanche, peut paraître intouchable, inatteignable. Froide tout simplement. Son teint pâle n'aide pas à la rendre plus chaleureuse. Le comportement de son Goupix non plus. Pourtant Obéline n'est vraiment pas quelqu'un de mauvais. Juste un peu trop confiante, un peu trop sûre d'elle. C'est étrange de dire d'une gamine de 13 ans qu'elle est impressionnante non ? C'est pourtant l'impression qu'elle donne. Et au fond, elle aime plutôt bien. |
DESCRIPTION
Obéline, ce n’est encore qu’une gamine. Pas très grande pour ses 13 ans et relativement chétive, sa peau pâle comme la neige qui a bercé son enfance contraste avec ses cheveux noirs d’où jaillissent quelques mèches rouges et blanches. Elles pigmentent sa chevelure courte et ondulée, un peu partout, sans se soucier de la moindre logique. Ces cheveux ne sont de toute façon qu’ode au chaos. Cela fait bien longtemps qu’elle a abandonné l’idée de les dompter un jour. Elle se contente de leur ajouter un serre-tête d’où dépassent deux petites cornes blanches. Seul accessoire qui réussit à se faire une place dans sa masse capillaire. En plus, elle trouve ça étonnamment mignon – mais Obéline a toujours eu un certain souci avec la conception du mignon. Obéline a de grands yeux rouges qui ressortent sur son visage d’opale, toujours prêts à s’émerveiller pour un rien. Au final, c’est une bouille plutôt mignonne qu’elle présente devant tous. Elle a encore tout d’une enfant. Et ses petites robes blanches où voltigent rubans et froufrou colorés ne diront pas le contraire.
Et pourtant, là où on s’attendrait à la voir sautiller dans les couloirs, elle se tient droite, marche la tête haute, d’un pas assuré. Obéline a confiance en elle et le montre sans le moindre effort. Ce sont ses gestes qui la trahissent, trop précis et sans la moindre futilité, elle semble toujours savoir ce qu’elle fait, ce qu’elle veut ou même où elle va. Obéline respire la fierté et impressionne même les plus grands. Elle a beau faire deux tête de moins que vous, vous vous surprendrez peut être un jour à ne pas réussir à soutenir son regard rougeoyant. Ses yeux trahissent sa volonté trop grande pour un si petit être: rien ne l’arrêtera ou ne la détournera de sa route. Obéline ne craint rien. Et surement pas les autres.
Obéline aurait pu être une terreur. Une vraie. Le genre de fille qu’on n’ose guère approcher de peur de se faire mordre les doigts. Et il est vrai que certaines personnes s’arrêtent à cet aspect-là et les on dit, passant leur chemin quand Obéline se montre. Mais, si vous décidez seulement de franchir cette barrière, de lui adresser un mot, un vague geste de la main, le sourire sincère qu’Obéline vous tendra et ses grands yeux naïfs qui se fixeront d’un coup sur vous, vous feront vite oublier tous vos doutes. Obéline a beau sembler imperturbable, elle déborde de bonnes intentions et d’une rare gentillesse. Rarement agressive, bien que cela puisse arriver lorsqu’elle n’arrive pas à ravaler sa colère, plutôt réfléchie et mature, Obéline aime avant tout s’amuser, rire et sourire. Car c’est toujours vers le bonheur qu’Obéline marche d’un pas si assuré.
Cette enfant est une grande naïve qui ne voit que la joie et les merveilles de ce monde. Car Obéline est un brin trop optimiste et c’est en réalité de là qu’elle tire sa confiance en elle. Elle ne voit pas les nuages noirs qui se dressent devant elle. Jamais. Et quand bien même l’orage lui tomberait sur la tête, quand bien même elle ne pourrait plus nier les horreurs de tout son coeur, elle les affronterait dans l’espoir de ne voir que des lendemains radieux. Son courage, ou son iditoite, tout dépend du point de vue, lui vient peut-être de fait que même devant les plus grandes menaces, elle ne se sent jamais seule. Elle peut toujours compter sur les Pokémons. Elle a grandi entourée par ceux de ses proches avec qui elle a lié une grande relation de confiance, d’entraide, de complémentarité et surtout d’égalité. Pour Obéline, il n’y a guère de différence entre un humain et un Pokémon et elle traite les deux espèces exactement de la même façon.
Obéline est une gamine qui avance à grand pas vers la joie.
HISTOIRE
Obéline n’a jamais eu beaucoup de chance, sauf celle de ne pas s’en rendre compte.
Les parents d’Obéline ont voyagé tout au long de leur vie. Dresseurs depuis leur 10 ans, ils n’ont vécu que d’aventures et de combats jusqu’à faire partie des meilleurs. Ils se sont rencontrés au gré de leurs défis et ont continué la route à deux. L’histoire de deux gamins qui grandissent ensemble pour ne plus jamais se séparer. L’avantage lorsque l’on est enfant, c’est que les rêves ne semblent pas si irréels, qu’on se dit, que tout est possible, il suffit d’y croire un peu trop. Et ces deux-là, ils ont grandi en ayant jamais d’autres choses en tête que des rêves pleins les mirettes. Des rêves d’aventures, de voyages, de couleurs et de Pokémons.
Jusqu’à ce que la réalité les rattrape, peut-être un peu trop tôt à leur yeux, mais ils n’y pouvaient déjà plus rien.
Obéline est née et tout a dû s’arrêter.
Ils se sont installés, un peu dans la précipitation, il est vrai, dans la région où ils se trouvaient. Tant pis s’ils abandonnaient leurs rêves de grandeur et de gloire, ils allaient en construire des nouveaux à trois, autour d’un foyer heureux et chaleureux. Voilà leur nouvelle épopée. Et ils y croyaient de tout leur cœur.
Obéline a grandi, dans un début de bonheur, mais très vite les choses ont dérapé déraillé jusqu’à ce qu’elles ne trouvent plus leur place dans cette petite maison sous la neige. Le père est parti. Obéline était trop jeune pour ne s’en souvenir qu’un petit peu. Pour elle, il ne sera rien de plus qu’une photo sur la cheminée dont sa mère enlève la poussière tous les jours, inlassablement.
Obéline a grandi dans la neige en compagnie d’une mère aimante bien qu’un peu fatiguée et d’une multitude de Pokémons plus forts les uns que les autres. Sa mère était une dresseuse dans l’âme, tous les jours elle entrainait ses Pokémons, qu’importe le temps, qu’importe son humeur. Elle n’arrivait pas à renoncer à cet aspect d’elle-même qu’elle avait si longtemps été. Obéline aimait beaucoup ces entrainements. Elle ne les voyait pas comme un quelconque combat mais comme une danse, un spectacle où tout brille de mille feux. Alors assise sur son banc sous l’auvent, emmitouflée dans son écharpe et ses pulls bien trop grands, elle observait de ses petits yeux émerveillés les flammes les foudres et les fleurs qui dansaient tout autour d’elle.
Au fil des ans et des hivers qui ne semblaient jamais finir, la mère d’Obéline finit par perdre petit à petit irréfutablement de sa lumière, de sa force jusqu’à ne plus pouvoir sortir de son lit bien longtemps. Obéline dut se débrouiller un peu toute seule, un peu comme une grande, elle n’y voyait qu’un jeu. Elle n’était pas complètement seule, les Pokémons de sa mère l’aidaient dans bien des tâches et les voisins passaient la voir très souvent pour prendre de ses nouvelles, des nouvelles de cette bien triste famille comme ils l’appelaient. Mais Obéline n’arrivait pas à comprendre pourquoi tous ces gens parlaient d’eux ainsi.
Jusqu’au jour où elle comprit ce que les gens voyaient. Là où pour elle, il n’y avait que membres d’une famille aimante se serrant les coudes, les autres ne pensaient qu’à une petite fille abandonnée par un père lâche et une mère trop faible. Je ne saurais dire si elle s’en rendit compte d’un coup d’un seul comme un éclair pourfend le ciel ou doucement sans jamais vouloir l’admettre jusqu’à ce que l’impossible ne soit plus possible à croire, même pour le cœur d’une enfant.
Cette pensée la révolta. Du haut de ses 9 ans, elle se sentit insultée et blessée comme jamais elle ne l’était et ne le saura. Les gens avaient pitié d’elle. D’elle, la gamine qui se débrouillait tant bien que mal pour s’occuper d’elle-même comme de sa mère. Elle, la pauvre enfant qu’ils s’imaginaient tous pleurer en secret lorsque personne ne la regardait. Elle qui cachait ses peines sous son énergie et sa joie permanente. Ils la voyaient tous comme ça. Alors qu’il n’en était rien. Passée, la colère première qu’elle sentie monter en elle, elle n’en montra rien et fit force de ces illusions. Elle décida d’en tirer encore plus de fierté. Et un petit peu d’arrogance probablement. Elle ne s’était jamais plainte. Jamais. Même pas à elle-même et elle n’allait pas commencer pour la seule raison que les autres lui en donnaient le droit.
Obéline a grandi, les années ont passé depuis qu’elle se tient un peu plus droite, un peu plus fière aux yeux du monde. Sa mère va un petit peu mieux, pour son plus grand bonheur. Mais les problèmes commencent à être un peu trop lourds pour leurs frêles épaules. Toutes les économies se sont évaporées, tous les trésors de sa mère sont vendus malgré l’attachement déchirant qu’elle avait pour ses souvenirs d’une vie maintenant si lointaine et si proche de l’oubli. Heureusement ses Pokémons sont toujours là. Elle ne peut plus les entrainer comme avant, mais finalement elle n’y songe plus, leur simple présence lui suffit pour alimenter ce braisillement de flamme qui réchauffe son cœur comme sa mémoire dans ce monde si froid.
Et puis elle a Obéline. Sa fille dont elle s’inquiète tant. Elle est forte et courageuse, ce n’est pas tant pour cela qu’elle s’en fait. Mais elle ne peut pas rester là, pour toujours à s’occuper de sa mère trop fragile pour le faire elle-même. Elle se plongea dans ses souvenirs, à son âge les cheveux au vent, à parcourir le globe avec ses premiers Pokémons, aussi vieux qu’elle aujourd’hui. Elle se dit qu’elle pourrait la laisser partir elle aussi, mais elle s’y refuse. Elle ne veut pas que sa si belle et responsable Obéline devienne comme elle, à grandir sans attaches et sans se soucier du futur. Non, il lui faudrait autre chose.
Obéline a 13 ans désormais. Elle se trouve sur le seuil de sa porte, emmitouflée dans son écharpe et ses pulls un peu trop petits. Sac sur le dos, valise à la main. Il est temps pour elle de prendre son envol. Oh, elle a beaucoup protesté, elle ne voulait pas partir. Quitter sa mère et tout ce qu’elle n’avait jamais que connu. La neige, le froid, le feu d’une cheminée, une petite ville de chalets en rondins, des voisins attentionnés quoiqu’on puisse en dire. Non elle ne voulait pas quitter son monde pour un nouveau, inconnu. Elle n’y avait jamais songé. Et c’était peut-être cela qui la révoltait tant. Puis elle y pensa, un peu, beaucoup, voir le monde, voir la vie ailleurs, vivre son histoire. Elle se souvenait des entrainements de sa mère et ses Pokémons, de la magie qu’elle entrapercevait dans ces rares moments. Et puis avec le temps, elle finit par dire oui.
Oui à sa propre vie.
STARTER
Surnom : Pixi Espèce : Goupix Nature : Malpoli Description : Allez savoir si Pixi a copié le comportement d'Obéline ou si elle a toujours été comme ça. Pixi est extrêmement arrogante et dédaigneuse. Elle regarde tout le monde de haut, et a tendance à ignorer les autres pokémons. Pourtant, avec Obéline elle se transforme en une adorable boile de poil qui ne demande qu'à se faire pomponner et caliner. Du coup Obéline ne comprend pas pourquoi les gens ont tendance à la trouver insupportable. + Obéline a teint la frange de Pixi pour qu'elle ait des mèches noires, rouges et blanches. | HORS RPG
Pseudo/Prénom : Chupp Age : 23 ans Comment avez-vous connu le forum ? Haha j'ai deux personnes qui m'en parlent beaucoup, particulière une en fait Quelque chose à ajouter ? Luv ♥ |