Félix Isaac Everhart
Nom. Everhart
Prénom. Felix, Isaac
Âge. 15 ans
Région d'origine. Johto
Ambitions futures. Rentrer à la ferme familiale.
She asked me, "Son, when I grow old, will you buy me a house of gold ? And when your father turns to stone will you take care of me?"
Description
Felix il a le soleil au corps
Des tâches de rousseurs qui fleurissent en pluie dorée le long de ses pommettes et jusque sur son nez – des constellations morcelées d’infimes éclats cuivrés
Il est comme dessiné à traits doucement tumultueux – on dirait une ébauche de rayons lumineux
Des rayons qui s’emmêlent entre les ombres glissant sur sa tignasse dorée
Des rayons qui s’embrasent floraisons fictives à la surface en verre de ses iris brouillées
Felix aussi il a de la terre plein les doigts et le cœur enterré – peut-être que sous ses ongles y’aura du lierre qui va pousser
L’âme ça doit bien se moissonner – puisque tout se récolte
C’est vrai -- la terre est bonne la terre est sage la terre elle ne ment pas
La terre toujours est là – consolante présence démesurée aux charmantes courbes effrénées elle se fond amoureusement dans le cœur elle caresse affectueuse les horizons des âmes en perdition – réconfortante mère silencieuse sa voix fait vibrer les essences parfumées des pluies qui enivrent les enfants de Gaîa
La terre – on peut lui faire confiance.
Grand Félix qui pousse parmi les blés grand Félix et son grand nez relevé ses lignes fièrement enlevées joliment sculptées à la serpe précise il fait craquer les filles avec ses sourires courbés comme des reflets éclairés
Il en fait craquer des filles Félix avec sa silhouette assouplie à la robustesse douce et ses moues toutes entières aspirées par les tourbillons des moissons tourments dorés des étés qui s’étirent langoureusement sur les prairies jaunissantes
Mais il comprend pas Félix – en fait il comprend rien
(Les filles c’est bizarre – qu’est-ce qu’elles ont à glousser celles-là comme des poussifeus affamés ?
Elle me déconcentre dans mon travail – je vais prendre du retard dans mon travail)
-- Travail Tendresse à la Terre – la sainte trinité
Au nom du Père qui veille là-haut depuis son belvédère immémorial
Au nom du fils qui retourne acharné les éternels champs à la recherche des talents enfouis
Au nom du Saint-Esprit qui frénétique emporte en vague pâles les troupeaux tâches décolorées en dilution à l'horizon
Amen.
Felix c’est un bourreau de Travail plein de Tendresse pour sa chère Terre
Pas trop flâneur ni très rêveur il a les pieds bien ancrés (enracinés) dans la poussière des sols battus avec l’amour tout personnel des cabochards
Il parle : Adventice, Brabant, Chaulage
Il est en marge des Temps Modernes
Il parle : Déchaumage, Epillet, Fourrage
Technologies, internet, contemporanéité – tout ça ; balivernes.
Felix a la fierté des réfractaires et l’arrogance inconsciente des ignorants
Il a la franchise irréfléchie et l’impertinence des insouciants
On dit de lui qu’il est têtu, impétueux, et pour son âge, bien trop sérieux
(On murmure sur son passage qu’il est asocial, insolent, et même vraiment méchant)
Pourtant Félix n’est pas méchant ; il comprend simplement mieux les écremeuhs que les véritables gens
(C’est juste un grand enfant)
Les gens sont mauvais les gens ne sont pas sages et souvent ils mentent
Les gens sont fragiles les gens sont trop tendres et souvent ils nous quittent
Mais la terre, on peut lui faire confiance
La terre, elle ne part pas, elle n’abandonne pas
La terre console tous les chagrins apaisante cajolant elle essuie les larme et dans le sillage de la tristesse fait valser d’amples rondes de bourgeons nouveaux – bientôt ils deviendront de belles fleurs
Bientôt on pourra à nouveau sourire
Car la terre -- est toujours là…
Felix il a la pluie au cœur
Des petits nuages gris qui bruissent secrète mélancolie tout contre son âme
Une morne brume glacée qui tournoie antique berceuse effacée dans un coin de souvenirs
Il enterre tout ça Felix – peut-être que comme ça y’aura du bonheur qui poussera
car la terre jamais ne déçoit
la terre fait fructifier toutes les promesses
la terre – ne ment pas.
Histoire
Il n’y a pas si longtemps, il y a quinze ans – naquit un petit enfant
un petit enfant bercé le long des saisons – comptines en hiver et mélopée l’été
un petit enfant qui ramassait sur les chemins des petits cailloux blancs et qui dessinaient à la craie des troupeaux tremblotants de jolis rêves tout doux comme la laine des wattouats
Il volait sur les épaules de son père qui l’emmenait par la main jusqu’à la case ciel de la marelle
Il grimpait tout en haut des montagnes de foin et saluait la terre de sa petite main
Il était si grand !
Papa applaudissait et maman riait
Ils étaient si heureux !
Mais maman l’a dit – toutes les histoires ont une fin
Il n’y a pas si longtemps, il y a huit ans – s’en alla un papa
Plus de petits cailloux, plus de jolis rêve -- le ciel désormais est bien trop loin sur la marelle
L’enfant chercha partout, dans la maison, dans la grange, dans les champs – triste partie de cache-cache
Papa n’était nulle part
Papa était parti
Il avait emporté avec lui les petits cailloux blancs, les jolis rêves et la craie pour dessiner la marelle
Et ainsi, il n’y a pas si longtemps, il y a huit ans – le petit enfant devint grand.
Felix est retourné à la terre
Il s’est acharné – il l’a aimé, de toute ses forces, il l’a aimé
il a joué du mieux qu’il a pu au fantôme de son père
Il l’a nourrit la terre – avec ses larmes, avec son sang, avec sa sueur
Il s’est enfermé dans les granges, a renfermé les chansons, ses souvenirs, son chagrin – alors, enrichi aux non-dits, tout ça, ça a poussé, fougueuse mauvaise herbe, en insidieuse colère
Il a détaillé son cœur en tout petits morceaux pour la fertiliser cette terre amante, cette terre aimante – et ça a germé, lentement, silencieusement – ça a grandi en rage, une rage brûlante et dense comme les chardons en floraison ; tout ça, ça a mûri en profondes, en insidieuses racines obscures, viscéralement, douloureusement plongées dans l’intériorité
Il ne cherchait plus son père depuis longtemps – mais il hurlait vers lui par-delà les pâturages
Il l’attendait, fébrile, furieux, faible
Jamais il ne vint
Jamais il ne revint.
Alors Felix se laissa partir.
Il lâcha la terre – il la rendit, impuissant, infirme, interdit
Il avait oublié ce que ça faisait, de ne plus distinguer l'horizon
Il avait oublié ce que ça sentait, les nuits paisibles
Il avait oublié comment on se sentait -- à vivre.
C'est grâce au bourreau, c'est la faute à la mère, la vraie
La mère qui voulait pas de ça – qui voulait pas que son fils marche pour toujours calvaire des jours le long de la bonne, de la généreuse terre -- toujours cette satanée terre, vile, ingrate, traitresse de terre qui vous embrasse et vous dévore jusqu'à la mort, qui avait broyé le père et courbé le fils
Sa mère à Felix – elle voulait pas d'une vue stérilement dégagée pour son seul, son unique trésor
Alors elle la lui arracha, la terre – elle la lui ôta des mains
Leva le linceul complaisamment opaque qui lui couvrait les yeux, réconfortant brouillard blafard
et elle l'envoya loin, très loin de ces chemins-là -- à la Pokémon Community.
Et il ne se retourna pas Felix
Trop fatigué pour pouvoir marcher – trop désabusé pour pouvoir regretter
Il ne pleura pas la terre Felix – sa chère, chère terre, son adorée
(son cher, cher père)
Il n'avait que de la rage Felix
Car il savait qu'à son retour elle serait là, sa chère, chère terre, qu'elle l'attendrait, aimante, aimable, aimée
Elle l'attendrait, pendant des années
Et quand il reviendra Felix, quand il reviendra
Elle sera toujours là, la terre, la tombe
Il sera toujours là, enfoui -- et il lui sourira, par-delà les pâturages
Et dans un rire frémissant – spectrales réminiscences – dans un soupire de retrouvaille nostalgique teinté des comptines et des mélopées d'antan
Il dira
« je suis rentré, me voilà. »
Surnom. Bidule
Espece. Sonistrelle
Nature. Foufou
Description. Bidule est objectivement un amour de Pokémon que Felix ne mérite absolument pas. Il dit qu'il est moche, inutile, il sait même pas à quoi c'est sensé ressembler ce truc, non mais ? Quand le collectionneur lui a fait cadeau de cet adorable sonistrelle, Felix lui a renvoyé à la figure. Bidule, bonne pâte, ne s'en est heureusement pas offusqué et s'est immédiatement pris d'affection pour son nouveau dresseur malgré son caractère de papi grincheux. C'est un pokémon affectueux et très vif qui déniche sans cesse des tas de petits objets qu'il rapport toujours fièrement à Felix. Il est aussi très amical ; c'est grâce à lui et uniquement grâce à lui que Felix a un semblant de vie sociale, vu que son pokémon adore se poser inopinément sur les gens et leur gazouiller dans les oreilles pour leur dire bonjour (du coup Félix est un peu obligé de faire la conversation). Notre grand dadet de péquenaud bougonne souvent après son sonistrelle mais au fond il y est très attaché, c'est son support, son soutien émotionnel, et même si il ne l'avouera jamais, les gazouillements joyeux de son bidule adoré lui manquent dès qu'il doit s'en séparer.
Pseudo ou prénom. Twinstails
âge. 22 ans orz
Comment avez vous connu le forum ? Alors euh on m’a forcé fortement donné envie de m’inscrire ici (coucou Luce coucou Alex je vous aime ♥) voilà voilà
Quelque chose à ajouter ? J’espère ne pas faire trop de bêtises par rapport au fonctionnement du forum ; ; et aussi que cette fiche est pas trop nulle huu... Et que je serai à la hauteur...… Vous êtes tous très beaux autrement héhé !
Dernière édition par Felix I. Everhart le Mer 19 Avr - 21:30, édité 1 fois