▬ Eh bien ! Cela faisait un moment que je n'étais pas venu sur cette île !
Ouvrant grand les bras, tu t'étiras tout en descendant le ponton reliant le bateau au port de l'île. Cobaba … C'était comme un amoncellement de souvenirs qui se résumaient en un seul. Tant de choses s'étaient passés ici, tant d'aventures, tant de drames. Rien que d'y penser, une petite larme se sentait prête à couler sur ta joue. Néanmoins, tu la fis fuir au plus vite pour retrouver ton air impassible, saluant le capitaine du bateau qui t'avait conduit jusqu'ici, puis tu te dirigeas vers l'intérieur des terres, cherchant tout ce qui pourrait t'intéresser ou simplement attirer ton regard sans chercher de choses précises. Mais déjà, pourquoi es-tu là ? Tu n'appartenais plus à la Pokemon Community pourtant, et rien ne t'attachait directement à l'île de Lansat – ce qui aurait expliqué que tu viennes ici, mais même pas – donc ta présence n'avait pas de logique. Il s'avérait néanmoins qu'il y avait une raison à ta présence sur place. Vers début juin, tu avais réussi à t'inscrire dans ta désormais nouvelle école spécialisée dans la formation de futurs champions d'arènes. Celle-ci étant basée à Illumis, tu te disais alors que tu faisais tes adieux définitifs à la Pokemon Community et à l'île de Lansat. Sauf qu'il s'est très vite avéré que dans le cadre de ta formation, tu devais trouver un stage auprès d'un champion d'arène – bon, tu le savais, mais tu ne pensais pas que ce serait aussi rapide. Tu avais donc envoyé ta demande un peu partout dans la région et tu as finalement reçu une proposition de la part d'un champion ayant basé son arène sur … Lansat. La coïncidence était beaucoup trop belle pour toi. En voyant la lettre, tu n'avais pas pu résister et tu avais accepté sa proposition – quand bien même tu en eus deux autres dans la même période. Voilà comment tu devais normalement revenir sur Lansat pour faire ton stage sur place.
Ça c'était fin juin.
Seulement, dans un premier temps, il se produisit un accident qui bloqua d'abord la possibilité pour toi de te rendre sur place : une marée noire. Ce fut le premier événement qui chamboula ton programme. Tu t'étais dis que ce ne serait que passager, que d'ici deux semaines maximum, le temps que la zone de la marée noire soit maîtrisée pour permettre à nouveau la circulation des bateaux. Bien sûr, tu aurais pu voler avec Dracaufeu, mais alors, tu aurais pu te retrouver forcé de rester sur l'île, et tu avais encore des choses à faire sur le continent. Tu laissas donc passer le temps tranquillement, espérant tout de même que cela se règle au plus vite. Puis vint le 29 juin. Pour toi, ce fut une journée comme une autre. Pour Lansat, ce fut le chaos. Ce n'est que le lendemain que tu l'as appris – comme tout ceux ne se trouvant pas sur Lansat en fait – par le biais des journaux locaux. Lansat avait été conquise entièrement par la tristement célèbre Team Rouage ressuscité. Tous les habitants et les membres de la Pokemon Community avaient dû fuir l'endroit pour se réfugier sur l'île Cobaba où devaient apparemment se dérouler les vacances des élèves cette année. En lisant l'article, tu eus l'impression de découvrir un scénario de film apocalyptique. C'était carrément dément. Comment pouvaient-ils en être arrivé à de telles extrémités. Au fur et à mesure, tu te rendis compte que tu avais loupé énormément de choses depuis que tu avais quitté la Pokemon Community pour suivre Nikolas et Alex. Tu fus bien content de savoir que dans le bilan, on ne comptait aucun mort et peu de blessés graves. C'était rassurant. Néanmoins … Et maintenant ? Que faire te concernant ? Ton futur maître de stage avait certainement fui l'île lui aussi. Qu'était-il devenu ? Pourrait-il tout de même assurer son travail ?
Tu en eus la réponse le lendemain.
Un mail, t'indiquant qu'il conviendrait rapidement d'un nouvel rencontre entre vous deux le temps qu'il règle les problèmes administratifs liés à sa fuite subite. Cela te rassura de savoir qu'il ne comptait pas te lâcher – en même temps, tu l'aurais parfaitement compris, mais voilà, c'était rassurant tout de même – et que tu allais bientôt pouvoir le rencontrer. Voilà pourquoi, en ce jour, tu te trouvais sur Cobaba. Parce qu'il avait convenu d'un rendez-vous sur place, le 16 juillet. Parce que tu avais voulu profiter un peu de l'occasion pour retrouver un peu l'ambiance de la Pokemon Community, qui devait maintenant s'être bien installé sur l'île. D'ailleurs, cela ne tarda pas puisque qu'au détour d'un chemin, tu croisas deux jeunes hommes, légèrement plus âgés que toi, en train de parler du « fameux Barbecue de 18h ». Ni une, ni deux, tu les avais immédiatement abordé pour en savoir plus à ce sujet, et c'est ainsi que tu sus pour l'événement du jour. C'était vraiment parfait. En plus, tu avais l'après-midi – étant arrivé aux alentours de midi – pour t'y préparer ainsi que tes Pokémon. Tu en avais profité pour choper de quoi faire un barbecue – à savoir des grillades et de la charcuterie en tout genre, mais aussi et surtout des grilles pour les poser sur Alexandre, le Camérupt, qui s'était de lui-même proposé pour jouer les barbecues ambulants – et tu t'étais changé pour pouvoir profiter de l'ambiance de la plage. Sans t'en rendre compte, il fut 18h passé quand tu te mis en marche vers la BBQ party. À tes côtés, Piou et Freed – à savoir Braségali et Tyranocif –, les deux gardiens qui ne cherchaient même plus ton approbation pour te suivre où que tu ailles. Avec eux, ce cher Alexandre venu pour remplir son rôle et surtout, Queen et Bellatrix, respectivement ta Négapi et ta Feuforêve, venues toutes les deux pour s'amuser. Enfin, un peu en retrait, Kaïn le Caninos suivait de près les deux terreurs pour intervenir en cas de problème. Quant au reste du groupe, ils préféraient rester dans la cabane où tu comptais crécher pour la nuit – exception faite de Mo le Mustéflott qui était lui partit profiter de la mer en solitaire et qui viendrait probablement de lui-même à la fête plus tard. Vous fûtes donc tout ce beau monde à parvenir sur la place où la fête battait déjà son plein. Pris d'un élan de joie en voyant tout ce beau monde, tu ne pus t'empêcher de lâcher quelques mots.
▬ Un barbecue sans un spécialiste type feu ? Me voilà pour corriger cette erreur !
Tu claquas alors des doigts, Alexandre venant immédiatement se placer de profil juste derrière toi tandis que tu ouvrir le gros sac que tu avais pris avec toi pour en sortir les grilles de barbecue et toute la viande nécessaire que tu remis à Piou qui prit la suite des événements comme tu lui avais demandé de le faire. Lui laissant la première grille, tu t'occupas de charger la seconde et laisser ton compagnon Camérupt faire chauffer tout ça tranquillement avec ses deux mini-volcans sur le dos. Pendant ce temps, Bellatrix et Queen, suivi de près par Kaïn le plus discrètement possible – même si au milieu de la foule, il n'était pas vraiment caché, mais bon – et vous laissant donc seuls tous les quatre face à ceux qui semblaient progressivement attirés par l'odeur de viande en train de chauffer.
▬ Allez, venez donc en profiter ! C'est cuit avec amour rien que pour vous !
Accompagnant tes paroles, tu fouillas rapidement dans ton sac avant d'en ressortir quelques aromates et des herbes pour en saupoudrer un peu les viandes avec délicatesse pour les passer ensuite à Piou qui fit de même. Les regards se faisant de plus en plus insistants, tu fus content de voir que tu attirais un peu le regard. Ah purée, cela faisait tellement que tu n'avais pas ressenti autant de plaisir ! Et si vite !La suite de la soirée promettait d'être tout aussi plaisante !
Elle me dit Ne t’enferme pas dans ta chambre, Vas-y secoue-toi et danse, Dis moi c’est quoi ton problème.
Avec tout les question d’Erika, Cloé se tenait les bras un peu gênée de répondre mais ouvrit la bouche.
Cloé mangea doucement ses brochettes de fruits. Parler de ses sentiments envers Sarah était compliqué pour elle. Plus Erika parlait, plus Cloé semblait complètement tétanisée à l’idée de demander à Sarah si elle l’aimait aussi. Elle en avait aussi peur que de perdre Amethy ou un de ses Pokémons. Elle posa sa brochette de fruits avant de regarder Erika dans les yeux. Sa proposition était intéressante mais au fond elle avait peur.
-Euh… Bah c’est que je veux bien mais… Je sais pas… J’ai peur… Et je sais pas si j’ai le courage de franchir le pas…
Elle voulait se faire toute petite, se cacher dans un coin, se mettre en PLS et pleurer. Mais elle ne fit rien de tous ça. A la place, elle enlaça doucement Erika sans rien dire. Sa proposition lui faisait plaisir mais elle ne voulait pas parler sinon elle se mettrait à pleurer sans doute de joie et/ou de peur. A ce moment, elle s’imaginait plusieurs scénarios en tête pour demander LA question à Sarah. Des bons Scénarios, des scénarios totalement impossible, et des scénarios avec une mauvaise fin. Il lui fallait du temps et surtout du courage.
Après avoir lâcher son étreinte et pris un peu de jus de fruits sans alcool, Clochette se mit à tinter comme pour prévenir de quelque chose. Et quand Cloé vit ce dont il était question elle s’empressa de se déplacer récupérer son Glouptit avec le petit Loki à l’intérieur.
-Zen ! Tu recrache tout de suite ! C’est pas une manière de jouer ça ! Si tu veux j’ai du mercure dans ma sacoche si tu as faim.
Cloé regarda rapidement Erika.
-C’est vrai, je t’ai pas présenté le reste de mon équipe ! Alors le bouffe-tout c’est Zen mon Glouptit et tu as Clochette sur ma tête. Je suis confuse j’étais trop contente de te revoir et j’ai oublier de te les présenter. Je crois pas que tu es vu mon Galégon aussi mais lui il m’aime un peu moins, il est plus froid.
Loki sortit de Zen tout trempé et se fit lever par Cloé dans les bras de cette dernière.
-Sinon, moi je veux bien apprendre à nager, mais je sais pas flotter et j’ai pas de Pokémon eau pour me baigner seule. Chez moi y a que du sable si on oublie la fontaine centrale. Par contre je sais nager dans du sable comme les Pokémons sol de chez moi. Et puis pour le moment, je préfère pas savoir pour Sarah.
Cloé se tenait les bras et gigotait doucement.
-Erika ? J’ai une question qui me brûle les lèvres depuis un certain temps. Mais… Estce que tu compte toi aussi un jour trouver un amoureux ?
Cloé voulait savoir car savoir une personne proche d’elle traverser la même situation pourrait l’aider à se lancer de son côté, comme un exemple à suivre.
RP commun Yuna Akabara Musique |
Barbecue sur la plage de Cobaba le dimanche 15 juillet |
Le baiser sur la joue que la blonde avait confié à Logan à la vue de Yuna n'avait pas échappé à Salomé. Finalement, Ranya ne s'était pas contentée de seulement danser avec le Voltali, et ce n'était pas pour déplaire à la Médecin qui tirait les ficelles dans l'ombre. Certes, ce baiser était à mille lieues de celui échangé entre Salomé et Ana lorsque Lansat avait sombré fin juin, le pincement qu'en ressentirait Yuna n'en serait peut-être que superficiel en comparaison de ce que Logan avait traversé en voyant son ex embrasser celle qui avait décidé de lui pourrir la vie.
Mais c'était mieux que rien.
Un peu trop chaste pour Salomé mais il fallait croire que Ranya était ainsi.
— J'aurais pas été contre un peu plus d'entrain et de passion, rigola la demoiselle, mais je suppose que c'est un bon début malgré tout.
Maintenant la rousse souhaitait connaître les moindres détails. Mais ce serait pour plus tard au vu de la tornade Erika qui venait de débarquer, larve sous le bras, implorante et en quête d'une aide bienvenue et surtout de soins pour son Sovkipou. La Médecin recueillit le Pokemon inconscient avant de poser un regard sceptique sur sa colocataire de Lansat :
— Whouah... Tu as bien fait de me l'amener, j'ai jamais vu ça... On dirait que... Quelque chose l'a complètement écrasé...
Quoi, elle n'en savait rien et ce n'était pas très important mais la créature paraissait respirer faiblement. Forcément, ses os devaient être en morceaux tout comme ses côtes. D'ailleurs, ça ressemble à quoi l'anatomie d'un Sovkipou ? La rousse n'a jamais étudié ce Pokemon en détails, ni de sa propre volonté, ni en cours.
Elle apercevait le regard paniqué d'Erika qui allait de son visage à celui souffrant de son Pokemon. La rousse posa la créature agonisante au sol, l'examinant tant bien que mal, sentant que chaque seconde était précieuse.
Ah si seulement Idalienor était là, elle, elle aurait su quoi faire, et surtout comment faire pour guérir au mieux les blessures de ce Pokemon.
Mais Salomé, elle, était désarmée et démunie face à ce double-type. Sa Germignon n'était même pas là pour l'assister et voici que la Médecin se trouvait en plein barbecue, il y avait mieux comme lieu pour sauver la vie d'un être.
Elle installa l'insecte sur le dos, prête pour examiner plus en détails son patient. Ses doigts parcouraient son corps à la recherche de son pouls mais il n'y avait rien. Plus rien. Elle prit le petit Pokemon entre ses bras, observant son regard vide, du moins plus vide encore que d'ordinaire et soupira.
Encore une fois, elle avait échoué.
Mais impossible pour elle de l'admettre.
Impossible pour elle d'avouer la vérité à Erika.
— Il risque de... dormir énormément comme là, d'accord ? C'est normal, le pauvre a reçu un gros choc sur sa carapace, il va pas s'en remettre tout de suite, tu comprends ?
Tu comprends qu'il est mort et qu'elle est en train de te refourguer un cadavre, dis ?
Tu comprends que dans deux jours à peine, ça va empester la mort chez toi ?
Tu comprends qu'elle te ment pour ne pas te blesser maintenant ?
Salomé tendit le Sovkipou désormais mort à son amie, sans savoir si ce mensonge suffirait à rassurer Erika. D'ici quelques jours, elle finirait bien par comprendre. Ou avant la fin de la soirée. Mais ce n'était pas grave, ce serait plus facile à supporter comme ça, non ?
Surtout pour Salomé.Spoiler :RIP le Sovkipou d'Erika.
BBQ Party |
plage de cobaba 15 juillet 2018 |
-J’espère bien pour toi, sinon je serais triste pour toi…
Cloé et ses Pokémons suivirent Erika sur le bord de mer. Il y faisait un peu plus frais si bien que Cloé trembla un peu. La réaction de son garde du corps fut immédiate et commença à prendre Cloé dans ses bras pour la réchauffer. Depuis le temps qu’ils se connaissent, l’Ursaring avait appris à aider sa Dresseuse dans beaucoup de conditions. Les petits Pokémons tels que Clochette et Loki se réfugièrent dans le cou de Cloé. Si ce n’est pas à cause de la chute de température, c’est sans doute pour réconforter Cloé.
Elle n’avait pas vu ses parents depuis longtemps et voir la petite famille de la fille en béquille dans l’eau, lui rappela qu’ils lui manquaient. Ils ne s’amusaient pas dans l’eau comme eux, faute d’avoir une mer à proximité, mais ils passaient souvent du temps ensemble. Ne serait-ce que pour goûter, préparer les repas, le petit déjeuner. Sa mère venait lui raconter des histoires avant d’aller dormir en week-end, parfois des histoires de cape et d’épées, parfois des histoires de fantômes. Son père parfois la grondait quand elle s’approchait de la chambre d’ami de la famille. Éternellement vide, toujours poussiéreuse, avec ce landau décrépit par le temps. Mais elle ne l’a jamais vu, elle n’y est jamais rentrée.
Pourquoi pense t’elle à ça ? Pourquoi voir une famille comme la sienne la rend triste. Elle ne le savait pas.
Elle serra le bras de son ours avant d’essuyer quelques larmes naissante. Entre son mal du pays naissant et ses sentiments enfouis, la petite était devenue très fragile.
-Dit, est-ce que parfois tes parents ils te manquent ?
Elle avait Erika à ses côtés et cela la rassurait un peu, mais être loin de chez elle si longtemps, pour Cloé c’était une première. Elle avait déjà songé à rentrer plusieurs fois, mais quelque chose la faisait rester ici. Sans savoir quoi.
Barbecue sur la plage de Cobaba le dimanche 15 juillet |
La rousse écarquilla les yeux tandis que son mensonge paraissait fonctionner sur Erika. Non vraiment, elle ne s'attendait pas à ce que quelque chose d'aussi gros marche auprès de sa colocataire de Lansat. Pire, la Spé Fée n'en finissait pas de chanter ses louanges, commençant à mettre Salomé de plus en plus mal à l'aise dont le regard oscillait entre le corps sans vie du Sovkipou et celui agité d'Erika.
Il n'y aurait plus jamais de Magnus se baladant entre leurs lits.
Après tout, le type Insecte l'avait toujours rendue perplexe, ne comprenant pas déjà pourquoi la Topdresseuse possédait un tel spécimen au type si éloigné de celui auquel elle s'était destinée. Au moins le souci était-il réglé désormais, et cela ne paraissait pas avoir affecté tant que ça la brune qui s'éloignait déjà, le cadavre entre ses bras.
— Passe une bonne soirée malgré tout, Erika.
Elle couvrit du regard la demoiselle emportée par le vent, paraissant interpeller des passants au hasard en présentant le Sovkipou pour illustrer ses paroles. Difficile de savoir ce qu'elle racontait là à une telle distance mais Salomé ne s'en souciait guère, cherchant désormais Ana qui se faisait désirer. Il était encore tôt mais entre son mensonge et la mort du Sovkipou qu'elle n'avait pu sauver, difficile de retrouver le goût de rire ou même le simple plaisir de pourrir Logan et son rencard. Elle avait fait ce qu'elle pouvait pour éloigner Yuna du Voltali, elle ne pouvait qu'attendre désormais et être présente ou non ne changerait plus rien.
Quelques pas en direction d'une Ana plus déterminée que jamais à retrouver un fameux œuf, occupé à interpeller un inconnu à la chevelure brune et visiblement plus âgé qu'elles. Salomé tapota l'épaule de sa copine pour la pousser à se retourner :
— Je rentre, Ana, fit la rousse en déposant un baiser sur sa joue, l’œuf que tu as perdu, c'est pas celui que je t'ai offert, rassure-moi ! Enfin, bon courage pour le retrouver en tous cas, moi je vais me reposer, ça m'a claquée cette soirée.
Elle laissa là Ana et s'occupa de rassembler tous ses Pokemon dispersés sur la plage. Il n'y avait qu'Algernon auprès d'elle mais la rousse retrouva bien vite son Feurisson occupé à s'occuper d'un barbecue en compagnie d'un autre Pokemon Feu attisant les flammes. Son Farfuret, lui, reposait assis sur le sable, contemplant la mer sans rien faire ni rien dire, chose plutôt étonnante de la part de Faulkner. Mais Salomé ne s'en soucia guère, se contentant de rameuter tout ce petit monde en sa compagnie jusqu'à sa demeure estivale. Elle ignorait encore quand Ana la rejoindrait, et plus encore concernant Ranya qu'elle n'avait pas jugé utile d'informer de son départ précipité.
Elle sentit son estomac gargouiller sitôt la plage abandonnée ; c'était un comble que d'avoir profité d'une soirée barbecue sans avoir songé une seule fois à attraper une assiette pleine. Créer de nouvelles vengeances ne nourrissait pas, elle devrait le savoir mieux que quiconque. Elle posa une main sur son ventre, continuant son chemin jusqu'à son lit qui l'attendait, il serait toujours temps de faire un détour par la cuisine pour y grignoter quelque chose. Et avec un peu de chance, peut-être y aurait-il des restes des plats préparés par Ana dans la journée ?HRP :Fin du rp pour Salomé. Merci à tous !
plage de cobaba 15 juillet 2018 |
Je sens la main de Yuna qui se resserre sur la mienne. Ça me fais chaud au cœur de la savoir avec moi, fin proche de moi quoi. C’est comme si je voyageais dans les ténèbres depuis un long moment et que j’ai rencontré une fille avec une lanterne. Je n’irais pas à dire qu’elle guide mes pas mais elle retiens ma chute. La solitude humaine commençait un peu à me peser mais maintenant que je sais que je peux l’appeler je me sens soulagé.
Bien qu’elle me dise d’extérioriser ce que je ressens, j’arrive pas à lui pardonner. Un jour peut-être, quand elle sera morte, ou dans le coma (non ceci n’est pas une prémonition de ce qu’il va m’arriver dans 6 mois *tousse). J’ai déjà Ghost qui me suit et ses séances sont pour le moins… mouvementé. Mais je m’éloigne dans mes pensées. Concentrons nous sur le présent.
Je regarde le ciel qui commence doucement à se parer d’étoile. D’abord une brillante, et une autre un peu plus timide. Avec les festivités je commence un peu à me sentir fatigué, si bien que je commence à poser ma tête sur l’épaule de Yuna. Je commence doucement à fermer les yeux et m’endors peu à peu. Son épaule et très confortable et je me sens en confiance faut dire.
Mais mon ventre lui n’a pas sommeil et me tire de mon pseudo-sommeil, qui à bien duré dix bonnes minutes. Délicatement, je retire ma tête de son épaule.
-Désolé je me suis un peu assoupi.
Je me lève la laissant seule sur le sable.
-Je vais nous chercher à manger pour me réveiller. Et aussi à boire, je commence à avoir soif.
Je me dirige vers la fête et les victuailles afin de remplir au mieux ma mission qui m’a été imposé par moi même. Un peu de viande, un peu de jus, encore un peu de viande, des fruits, du miel. C’est bon, me voilà chargé pour revenir auprès de Yuna.
Mais mon œil est attiré par un Wattouat qui se prélasse prêt du feu. J’aime bien les Wattouat, ça me rappelle mon enfance à Johto avant de déménager. Il y en avait partout. Je m’approhce du Pokémon et m’installe auprès de lui.
-Salut Wattouat, tu passes une bonne soirée ?
Je lui tends quelques fruits pour lui montrer ma bonne foi.
-Tu sais avant je vivais dans un endroit pleins de Wattouat et j’ai appris à m’en occuper tout petit.
Je commence à lui grattouiller sous le cou pensif.
-C’était sympa là-bas, je m’y plaisais beaucoup.
En voyant que le Pokémon se laisse faire, je décide de prendre mon temps pour caresser sa laine duveteuse.
-Elle est super douce ta laine, c’est rare. Ton dresseur doit bien s’occuper de toi.
Pour seule réponse j’ai l’impression qu’elle hausse les épaules l’air de dire « évidemment, j’ai la meilleur laine de tout les temps ». J’aimerais bien un jour avoir un Wattouat aussi doux ce serait tellement agréable par rapport à cette brute de Nikolaï.
(Logan part, trouve joy, la caresse et reste la à penser à son époque à Johto)