Esther J. Brooks
Nom. Jenny Brooks.
Prénom. Esther.
Âge. 15 ans.
Région d'origine. Unova.
Ambitions futures. J’ignore ce que je veux devenir, mais je sais ce que l’on veut que je sois. Selon ma mère je n’ai pas vraiment le choix : je fais partie de cette illustre famille et deviendrai à mon tour une agente Jenny.
Imagine how trapped you would feel if you were living the life you should.
Description
Ce que je suis ? Voilà toute une question. Je suis énormément de choses, mais il y a aussi énormément de choses que je ne suis pas. Par exemple, je suis une personne de principe qui n'aime pas prendre les solutions de facilité. Je suis dotée d'un certain honneur et d'un sens du devoir puissant, inculqué par mes parents. J'ai donc des standards élevés, tant pour les autres que pour moi-même. Malheureusement, j'ai aussi tendance à croire que je devrais pouvoir tout faire. Quand quelque chose ne fonctionne pas ou qu'un événement n'est pas à la hauteur de mes attentes, c'est invariablement que je culpabilise, convaincue que c'est de ma faute. C'est bien trop régulièrement que je me remets en question, espérant ainsi trouver qui je suis et, surtout, comment être une meilleure personne que qui je suis. Évidemment, cela fait en sorte que je sois plutôt stressée et, surtout, jamais heureuse avec moi-même. Ma confiance en moi s'en ressent et je vous laisse imaginer le portrait d'ensemble. "Profiter de mon adolescence", ça ne fait malheureusement pas tout à fait partie de mon vocabulaire. Sans doute est-ce parce que j'ai toujours passé le plus clair de mon temps entourée d'adultes.
Ce faisant, mes goûts et mes passe-temps ne sont pas tout à fait comme ceux des autres jeunes. Par exemple j'adore les vieux films muets, les univers à l'ambiance noire ou à la Blade Runner, un truc bien néo noir ou tech noir. J'aime aussi la bonne vieille musique, le rock, le classique, le jazz et tout ça. Mine de rien je me considère comme étant plutôt sophistiquée, aimant les choses esthétiquement plaisantes et sobres, classiques. Je n'aime pas les paillettes et les habits de performers, je trouve que ça manque de subtilité. À cause de tout cela, on se plait à dire que je suis snob, que je me prends pour une autre. J'ignore toujours comment réagir, quand on me dit ça. J'ai l'impression que c'est de ma faute, que c'est moi qui n'est pas assez bien pour m'intégrer parmi autrui. Et le cycle recommence. Je me sens toujours un peu coincée, quelque part à mi-chemin entre mes principes et mon orgueil mal placé et mon manque de confiance en moi et mon aversion des confrontations.
Je déteste aller contre les règles établies. Je préfère suivre les directives et tout vérifier cinq fois, dans l'espoir qu'on ne puisse rien me reprocher. On dit que je suis perfectionniste, d'autres pensent plutôt que je suis un peu maniaque. Je ressens le besoin de tout organiser, de m'assurer que les choses fonctionnent bien en prenant tout en compte. Ça me calme, de faire des schémas et des horaires. Ça me donne l'impression de contrôler les choses et ça, c'est bien. Également, vous aurez compris que je suis quelqu'un de plutôt solitaire. Bizarrement, quand bien même ais-je un profond désir d'être entourée de camarades, c'est en solo que je suis la plus efficace et la plus confiante. Quand il n'y a personne pour me juger ou personne à impressionner, c'est là que brillent mes plus grandes qualités.
Je suis une demoiselle intelligente, possédant un bon sens de l'analyse et capable de prendre les bonnes décisions rapidement, aiguillée par mon instinct. Je sais qu'est-ce qui doit être où, quand, comment et pourquoi. Mine de rien, si j'avais plus de confiance en moi-même je ferais une excellente chef d'équipe. C'est simplement dommage que j'aie une tendance à me rabaisser toute seule, encourageant ainsi les autres à me sous-estimer de même. Paradoxalement, je suis souvent frustrée lorsque l'on se moque de moi ou que l'on ne me prend pas au sérieux. J'ai l'impression que je devrais valoir mieux que cela, mais ce n'est qu'une émotion que je réprime parmi tant d'autres. J'ai beaucoup de mal à m'exprimer, voir à accorder quelconque crédit à mes émotions. Il est bien plus simple de tout rationnaliser, de garder les choses à un distance sécuritaire et de ne pas me mouiller. Je suppose que c'est ma façon de me protéger.
Cela mis à part, il y a nombre de choses que j'aime ou que je n'aime pas. Par exemple, j'aime les boissons chaudes, l'hiver, les jeux vidéo et les pokémons. J'adore aussi la bonne nourriture, les pyjamas tout chauds, la cannelle et les balades en forêt, surtout à l'automne. À contrario, je n'aime pas vraiment les insectes, les potins et les dramas de couloir. Je n'aime pas devoir parler de la pluie et du beau temps ou devoir congratuler une personne qui, à mon sens, n'a rien accompli d'extraordinaire. Sois je suis trop directe, trop sèche et trop antipathique, soit je fais trop douce, trop souriante et trop passive pour essayer de compenser et ne pas déranger. Je n'aime pas non plus m'en tenir au programme scolaire, j'ai toujours l'impression d'avoir de l'avance sur le groupe et de m'ennuyer, alors je lis beaucoup. Je me renseigne sur les sujets qui me passionnent sur le moment, bouquinant d'un livre à l'autre sans me soucier de l'utilité pratique de ces informations ou de les étudier de façon systématique. C'est simplement pour passer le temps, parce que j'aime titiller ma matière grise. Pire, il m'arrive de lire des thèses par simple curiosité, avant d'être complexée et de me dire que je devrais pouvoir faire ce genre de travaux moi aussi. Un peu idiot, si on prend en compte que je viens de commencer et que ces gens ont des années d'éducation avec eux. Je le sais, j'en suis consciente, mais c'est plus fort que moi. Peut-être suis-je un peu névrosée ?
Avec tout ça, j'ai oublié de vous parler de mon imagination débordante. Il m'arrive de m'imaginer toutes sortes de scénarios, des histoires un peu folles que j'aime bien visualiser. Dans ma tête, je vois tout. Enfin, j'aime le dire comme ça. Disons simplement que je suis visuelle, c'est ma façon d'apprendre, de mémoriser, d'étudier. Évidemment que mon imagination, elle aussi, allait s'exprimer sous cette même forme. C'est pour cela que j'affectionne tout particulièrement le dessin et autres arts visuels, bien que je me plait aussi à écrire de temps à autres. Mais je m'égare ! Avec ce côté plus léger se trouve mon côté... carrément bizarre ? La part de moi-même que je n'ose pas partager, de peur que l'on me ridiculise. Je veux sembler mature, respectable. Je ne veux pas qu'ils sachent que, si j'étais un muffin, je serais au bleuet. Ou que, depuis quelques années, je me questionne sur le pokémon que je serais. Peut-être un Caninos ? Mais je ne m'y identifie pas vraiment, c'est juste une question de famille. Un Pokémon chat ? Mais lequel, aucun n'est bleu. Un pokémon eau ? Pourquoi pas, mais ça aussi il y en a des tonnes et puis je ne sais même pas nager. C'est dommage, j'aurais aimé être un Azumarill. Vraiment, c'est tout un dilemme.
Aussi, il y a une place spéciale dans mon coeur pour les puzzles et pour les charades. Certes, il y a de grandes chances pour que je connaisse déjà les réponses à toutes les énigmes classiques que vous pourriez me soumettre, mais mon soupir blasé en lâchant une réponse connue ne signifie pas que je ne les aime pas. Dans ce même registre, j'aime les défis intellectuels et les événements comme les rallyes, la version non-sportive. Pas étonnant, donc, à ce que j'aime les jeux vidéo à base de puzzle, de stratégie ou de gestion. J'ai aussi un point faible pour les mauvais jeux de mots ou les références douteuses, qui sont la meilleure façon de me faire sortir de ma carapace en éclatant de rire pour plusieurs minutes consécutives, jusqu'à oublier pourquoi je ris. Je sais, je suis un peu particulière comme fille. Même que, derrière toutes ces apparences de fille coincée, je suis comme tout le monde. Quand je passe devant un miroir et que je suis toute seule, je fais des têtes bizarres et j'essaie de voir si j'ai un double menton. Enfin, tout le monde fait ça... N'est-ce pas ? Hey ?! N'est-ce pas ?!!
Histoire
Je n'ai jamais pris la peine de raconter ma courte vie, à qui que ce soit. Pas que ce soit une histoire particulièrement difficile, du moins je ne pense pas. C'est simplement la mienne, ce sont simplement les faits. À partir de là disons que c'est un peu ma vérité. Commençons comme il se doit, par le commencement.
Esther et sa mère, Marie-Claude Jenny. Je suis née à la fin mai, à Flocombe, dans la région d'Unys. Mes parents, Marie-Claude Jenny et Thomas Brooks, étaient un couple sans histoires qui n'avait pas réellement prévu, à la base, ma venue. En effet, ma mère était une agente de police engagée, mais également quelque peu volage. Avant de rencontrer mon père, elle eut de nombreuses histoires d'amour, selon ce qui me fut raconté, et en aurait sans doute eu bien d'autres si je n'étais pas née, quelques mois après le début de sa relation avec Thomas. Ce dernier était un juriste dans la fleur de l'âge, espérant devenir associé dans le cabinet où il travaillait depuis déjà une poignée d'années. C'est, bien sûr, dans le cadre de leur emploi respectif qu'ils se rencontrèrent pour la première fois et la suite tout le monde la connait. Ils choisirent de me garder et de faire passer leur relation au stade supérieur, de devenir une véritable famille. L'achat d'une maison, le début de la routine, les responsabilités sérieuses, la totale. Il n'était d'ailleurs pas évident pour eux de se plier aux horaires imposés par bébé Esther, d'autant plus qu'aucun de leurs amis n'avaient d'enfants en bas âge. N'ayant pas non plus de frères ou de soeurs, je fus toujours entourée par des adultes et n'eut donc, à cette époque, pas d'amis à proprement parler.
Si, petite, cela ne me dérangeait pas véritablement, il en fut tout autrement lorsque je débutai l'école. J'eu énormément de difficulté à interagir avec les autres enfants. Lors des récréations, personne ne voulait jouer avec moi et je pris vite l'habitude de lire ou de rester avec les surveillants. Lorsque les autres enfants apprirent pourquoi j'avais les cheveux bleus, il devint vite impossible, pour moi, de me faire appeler autrement que : « Jenny ». Bien que cela ne me dérangeait pas vraiment, j'étais assez intelligente pour comprendre qu'ils ne le disaient pas juste comme ça, mais bien pour se moquer. Ce traitement, accompagné de toutes les mauvaises blagues sur la police que vous puissiez imaginer, se poursuivit pendant de nombreux mois. Une nuit, en rentrant du travail, ma mère me trouva au salon, devant la télévision après avoir longtemps pleuré dans le noir. Prise en flagrant délit, je n'eu pas d'autres choix que de passer aux aveux. Dans ma tristesse, je lui dis même que je détestais mes cheveux, ma famille. Je n'avais jamais demandé à être une Jenny. Je ne voulais pas être une Jenny. Choquée, ma mère me fit la morale avant d'annoncer qu'à partir de ce jour, ils ne riraient plus de moi. Maintenant, ils allaient être jaloux et trouver cela "trop bien" d'être une Jenny.
Elle me revint avec une vieille pokéball à la surface légèrement rayée, déposant la sphère bicolore dans ma main. C'était celle de son vieux Caninos, celui avec lequel elle avait grandit et fait l'école de police. Si ma mère ne s'en servait plus dans l'exercice de ses fonctions, il était tout de même un ami cher à son coeur et, maintenant, il serait le mien. J'étais tellement contente. À partir de ce jour, je ne serais plus toute seule. J'aurais toujours quelqu'un sur qui compter pour me défendre et, comme ma mère l'avait prévu, les autres enfants firent bientôt la file pour caresser mon Pokémon. Cette fois, ils étaient tous jaloux et je venais à l'école la tête haute et la poitrine gonflée de fierté.
Une jeune Esther souriante. Caninos était, bien sûr, un pokémon très fidèle. Câlin et protecteur, il lui arrivait pourtant de boiter de la patte arrière les jours humides. Le poil un peu moins flashy que dans sa jeunesse, ses réactions étaient lentes, mais ça ne le rendait que plus mignon pour moi. Avant longtemps, je prenais soin de lui autant qu'il prenait soin de moi. Je développai alors une réelle passion pour les pokémons ou, plutôt, pour celui-là. Également, il me permit d'initier nombre de conversations avec des jeunes de mon âge et, même, de me faire quelques amies. Bon, d'accord, trois amies, mais c'était pour moi énorme. Je fus dévastée lorsqu'il mourut de vieillesse, quelques années plus tard. Enfin, je m'avance trop ! L'important, c'est que ma vie fut toujours un peu ordinaire. Certes solitaire, elle fut néanmoins améliorée par ce Pokémon.
Avançons maintenant à l'hiver de mes douze ans. C'est cette année-là que sortait le dernier opus d'une série que mes amies et moi adorions : « Goupixie : L'anniversaire de Givrali ». D'accord, je l'avoue, une série que mes amies adoraient. Personnellement je n'étais pas vraiment fan, mais si elles trouvaient ça bien alors moi aussi. Mon seul objectif, c'était qu'elles ne me regardent pas de haut en apprenant que je ne pouvais pas moi aussi y assister ou, qu'Arceus m'en préserve, qu'elles découvrent que je n'aimais pas les mêmes choses qu'elles. Quoi qu'il en soit, j'allai donc voir mon père, habituellement plus permissif que ma mère, pour lui demander si je pouvais y aller avec mes amies. Bizarremment, après que je lui eu dit la date, il me dit non. Selon lui, j'étais trop jeune pour aller au cinéma sans la présence d'un adulte et, si je voulais vraiment voir ce film, il pourrait toujours y aller avec moi une autre journée. Bien que l'idée d'une sortie avec mon père ne me déplaisait pas, il était hors de question de revenir à mes amies les mains vides. Désespérée, je décidai de m'en remettre à la dernière option pour ne pas perdre mes amies et être toute seule à nouveau : enfreindre les règles.
Comme mes parents travaillaient tous deux beaucoup, il ne fut pas difficile pour moi de me glisser dans leur chambre pour voler quelques pokédollars. Naïvement, j'étais persuadée qu'ils ne remarqueraient pas la différence et que tout irait bien. Ou peut-être essayais-je simplement de m'en convaincre pour ne pas vomir sur le plancher de bois franc et devoir justifier ça en plus. J'emportai avec moi la balle de mon Caninos, me disant que comme ça je resterais toujours en sécurité et que mes parents ne seraient pas trop mécontents. Peut-être. Encore une fois, je me mentais à moi-même pour me donner du courage. Je quittai la maison après avoir bien verrouillé derrière moi, quittant les lieux à la course pour ne pas arriver en retard. Je pense que le film était bien. Pour être honnête, je ne m'en souviens même plus. À ce jour, je suis encore trop marquée par mon départ du cinéma. Notre film venait de se terminer et nous sortions de la salle. De retour dans l'entrée, c'est en groupe que nous attendions que les parents d'une de nos amies viennent nous chercher pour toutes nous ramener à la maison. C'est là que je le remarquai. Mon père, sortant tout juste d'une autre salle, bras-dessus bras-dessous avec une inconnue. Comme toujours il parlait avec charisme, offrant un sourire charmeur à la femme tout en lui racontant je ne sais quoi. Si j'étais restée dans mon coin sans doute qu'il ne m'aurait même pas remarqué. Malheureusement pour nous deux, j'allai plutôt me planter devant eux, leur barrant le chemin. Quand il m'a vu, mon père est devenu blanc comme un linge, probablement avec raison.
Et là, c'est le drame. L'été suivant, la maison était vendue et mes parents séparés. Ma mère choisit d'aller vivre à Volucité et mon père, lui, ouvrit son propre cabinet à Ondes-sur-Mer avec un collègue de longue date. Quant à moi, il fut décidé que je suivrais ma mère, puisque mon père aurait un emploi du temps trop chargé pour s'occuper de moi seul. Notre vie dans la grande ville commença plutôt bien, mais ça n'allait pas durer. Elle enchaîna les petits copains, alternant entre le travail et absences prolongées, préférant passer son temps avec eux plutôt qu'à la maison. Pour ma part, je ne connaissais plus personne dans les environs et me concentrai sur mes études, lisant beaucoup et découvrant un intérêt pour les jeux vidéos et pour certains arts. L'écriture, le dessin et la musique en particulier. Toutes des choses que je pouvais faire toute seule, par moi-même. Pour ne rien arranger, c'est à cette période que décéda Caninos, achevant de m'isoler. J'habitai avec elle seulement neuf mois, au bout desquels mon père se rappela soudainement de mon existence. Il ne lui fallu pas longtemps pour accuser ma mère de négligence et, aussi rapidement que cela, je déménageai encore.
Je passai les deux années suivantes à Ondes-sur-Mer, avec mon père. S'il nous fallut un certain temps avant de nous réhabituer à la vie ensemble et même si un certain malaise demeure toujours présent entre nous, je me découvris une complicité inattendue avec lui. En effet, en vivant seule avec mon père, j'appris qu'il avait une certaine passion pour la pâtisserie, la bonne musique et les films de fantasy. Certains de mes meilleurs souvenirs avec lui ce sont passés durant cette période, aussi surprenant que ce soit. Environ une fois par mois, il trouvait du temps pour moi, pour faire des activités, me demander comment se passaient les choses à l'école. Mon père a aussi l'air plus heureux, plus détendu et est plus enclin à la plaisanterie, maintenant qu'il n'est plus avec ma mère. D'ailleurs, celle-ci a rencontré un nouvel homme, il n'y a pas si longtemps. J'ai entendu dire qu'ils ont franchi le pas et se sont installés ensemble, à Volucité. Même, il aurait un fils de mon âge. J'avoue que cela m'a choquée, mais pas autant que la brochure que ma mère nous a envoyée par la poste.
Pokémon Community, une école qui tournait bien depuis quatre ans et dont les premiers gradués avaient commencé à faire leurs preuves dans le monde. On disait que l'éducation y était de très bonne qualité et le nombre de parcours offerts me conquis. J'avais envie d'y aller dans l'espoir naïf d'avoir le choix. Peut-être, en y allant, pourrais-je m'engager sur une voie autre que celle que ma famille avait choisie pour moi ? Comme tout le monde était d'accord, je fus inscrite. On m'avisa que, justement, mon nouveau demi-frère y avait lui aussi été envoyé. Pire, l'on comptait sur moi pour bien m'entendre avec lui et avoir une bonne influence.
Sur place, on m'assigna à un dortoir et, bien sûr, je rencontrai celui que l'on nommait le Collectionneur. Je m'assis à son bureau et remplis le questionnaire, les mains moites. Puis, il m'offrit une pokéball et c'est avec une certaine appréhension que je l'ouvris. Je m'attendais à découvrir un Caninos ou un Ponchien, bien honnêtement. Ça aurait été attendu, facile, mais non. Le mystérieux dresseur avait choisi de me confier un Pokémon qui, bien que possédant plusieurs similitudes avec les pokémons canins, n'était pas tout à fait le genre de spécimen que l'on s'attendait à retrouver entre les mains d'une Jenny. En effet, c'est ce jour-là que je rencontrai Noctis, un Zorua farceur et espiègle, mais terriblement mignon. Mon Zorua, pour le meilleur comme pour le pire, déjà prêt à faire les cent coups sans se soucier de l'éthique de sa dresseuse. Ce serait le début de toute une aventure.
La tête d'Esther en découvrant son starter. Surnom. Noctis
Espece. Zorua
Nature. Assuré
Description. Mon starter est un pokémon taquin, malicieux et farceur. Il aime être au centre de l’attention et ne recule devant rien pour s’amuser un peu. Sans foi ni loi, il lui arrive d’échapper à ma surveillance pour faire des misères à autrui. Lorsqu’il me fait sa tête la plus mignonne, je sais qu’il a quelque chose à se reprocher. Mine de rien je suis néanmoins un peu jalouse de lui. Noctis ne prend rien au sérieux et, par conséquent, il semble beaucoup moins stressé que moi. Sans doute voudrais-je être comme lui, si ça ne faisait pas de moi une horrible personne.
Pseudo ou prénom. On me connait ici comme étant Charlotte.
âge. 23 ans.
Comment avez-vous connu le forum ? Bonne question.
Quelque chose à ajouter ? Serait-il possible de modifier mon pseudo pour Esther J. Brooks s’il-vous-plait ? Également j'ai reçu la permission de faire ce reroll et pas d'inquiétudes, contrairement à Charlotte que j'avais fait sur un coup de tête pour le plaisir, Esther est bien travaillée et j'ai nombre d'idées pour la petite demoiselle. En espérant que la lecture vous plaira/vous aura plu.