Bon.
Bon, bon, bon, bon, bon.
BON.
Contrairement à ce que j’avais imaginé, ta ‘’légère’’ dérivation de mon script absolument parfait (
Fête, soupir blasé, fuite, fin de l’histoire), aura eu des conséquences moins désastreuses que prévu. Pour commencer, Marie ne t’as pas ri au nez (
j’ignore si elle sait le faire, d’ailleurs..). elle ne s’est pas non plus enfui en courant. Et enfin, sa Carmache n’est pas apparue pour te transformer en carpaccio.
j’estime donc que cette première étape s’est déroulé de manière absolument parfaite.
En revanche, qla réponse de la Mentali finira par venir, d’un geste relativement assuré, c’est tout ton corps qui se retrouve parcouru de fourmillements. Tu lui as posé la question, sans même croire un instant qu’elle te dirait oui, c’est ça ?
*facepalm*[Avec grand plaisir.]D’un geste un peu gauche, tu lui tends le bras et la jeune fille vient s’en saisir. Si tes propres battements de coeur n’étaient pas aussi assourdissants, tu apprécierais sans aucun doute le fait de pouvoir profiter d’une si grande proximité avec le rythme paisible et simple de la jeune fille.
Et dans une académie, vidée de son brouhaha et de son effervescences habituels, tu ne peux qu’apprécier encore davantage cet instant de félicité. Alors vous progressez tous les deux en direction des grilles. Sans un mot. Il n’y en a pas besoin. Vous savez où vos pas vous portent, seul compte le fait de profiter de la présence de l’autre.
Tu n’as encore jamais eu l’occasion de rester parfaitement seule avec marie. À chacune de vos rencontres ou presque, Libra était présente. Et c’est à cet instant que tu prends conscience d’un fait tout simple : il te manquait quelque chose jusqu’à aujourd’hui. Quelque chose que tu viens d’obtenir et que tu redoutes déjà de devoir abandonner, à peine arrivé aux portes du Palais des Glaces. Là-bas, le tourbillon de la fête vous entourera de nouveau..
Ce sera peut-être agréable.
Probablement intéressant, tant de rythmes mélangés composant une symphonie inédite.
Mais...Ce sera aussi différent de ce que tu vis à cet instant.
‘’...’’Une étrange note vient de se glisser dans la partition. Un simple décroché qui ruine toutes les mesures qui s’alignaient devant vous : Marie vient de s’arrêter. Ton regard glisse vers elle, pris d’un doute. Et alors que tu t’apprêtes à signer de nouveau, afin de lui demander s’il y a un problème…
Un hiatus , suivi d’une succession de longs silences.
‘’N’y allons pas. Je me moque de voir tous ces gens. Et je n’ai que faire de cette soirée. Son importance, et ce qu’elle représente, m’indiffèrent réellement. Je n’ai nul autre souhait ou désir que d’être avec vous, Dèannag.’’
La mélodie s’accélère. les mesures défilent, toujours plus vives, toujours plus intenses. Comme si elles envahissaient chaque parcelle de ton esprit, elles brûlent commune mesure, écartant tes doutes et tes réflexions coutumières. Ses doigts nichés entre les tiens, tu la vois s’éloigner de quelques pas, en direction d’une académie parfaitement vide et silencieuse...qui n’attends que vous.
Il n’y a qu’une réponse évidente à la question de cette jeune fille, Nolan. Et tu n’as pas besoin de moi pour la trouver.
********************
Sa main dans la mienne, je l’ai entrainé à ma suite. Nous ignorions complètement que faire, et pourquoi nous le faisions. Oublié la fête et le bruit. Nous savions juste ce que nous voulions: être ensemble.
C’est une folie.Il n’y avait aucune raison de grimper jusqu'ici. Et pourtant, après un court passage par la salle de musique, c’est bel et bien sur le toit du Gymnase, que nous nous sommes retrouvés. Je pourrais probablement justifier qu’il s’agit du lieu disposant de la meilleure acoustique. Ou que la vue sur le ciel, dégagé du moindre nuage, est la plus claire en cette saison. Rien de tout ça.
C’est une envie.Trois enceintes en triangle sous nos pieds, à même le sol du Gymnase. Une résonance parfaite pour que s’élève notre musique jusqu’aux étoiles. Qu’elle nous entoure et nous enlace, tout comme nos mains se sont enlacés. Le métal sous nos pieds résonne, alors qu’elle m'entraîne de nouveau, cette fois en glissant dans son sillage.
C’est un tourbillon.Elle sourit. J’imagine que je dois faire de même. Le morceau s’interrompt et les dernières notes meurent lentement tandis que retombe le silence. Un autre ne tarde pas à reprendre sa place et nous voilà repartis, sans un mot. Pourquoi faire après tout ?
C’est une valse.
Elle s’est arrêté. Elle me tourne le dos, prise dans une étreinte provoquée par nos tournoiements. Nous goûtons juste à l’instant mais alors que la musique reprend sur un tempo bien plus intense…Elle ne rivalise déjà plus avec celui des battements de mon coeur.
C’est une idée.Mes doigts se sont élevés. Son regard s’est porté sur ma main libre, avant que je recommence à signer. Des mots précis. Des mots en écho aux siens.
C’est une impulsion.‘’Moi aussi, je ne veux rien d’autre qu’être là. Avec toi.’’
Elle semble réfléchir un instant. Quelques secondes qui me suffisent pour rompre la distance qui nous sépare et baisser doucement la tête, en direction de son visage, encadré de mèches blanches. Presque scintillantes, j’en écarte une de la main.
C'est une évidence.Et lorsque je l’embrasse, les lueurs qu’ils accrochent dans la nuit, semblent danser tout autour d’elle.
HRP :
Marie et Nolan font les asociaux.
...Je pense qu'il n'y a pas grand chose d'autre à dire que
ENFIN ILS SE SONT PECHOS.