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Bienvenue sur Leiar ! Une île hébergeant la Pokémon Community, campus universitaire accueillant de tous les profils, humains comme Pokémon. Élève ou adulte, vous vivrez au jour le jour une vie trépidante au sein du campus, votre quotidien ponctué de mille et unes folles histoires typiques de la Pokémon Community. Cette île couverte de cristaux vous réserve quelques surprises, tout ça entre deux cours ou mission pour devenir le meilleur dans vos spécialités respectives ! En savoir plus ?
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Potiron
https://pokemoncommunity.forumactif.org
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Icon : [Event #4] Réunion Parents-Profs KzLWw4d
Taille de l'équipe : 0
Région d'origine : Kalos
Âge : 9 ans
Niveau : 100
Jetons : 0
Points d'Expériences : 4375
[Event #4] Réunion Parents-Profs KzLWw4d
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Kalos
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pokemon
[Event #4] Réunion Parents-Profs KzLWw4d
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Potiron
est un Annonceur
Event #4
Réunion Parents-Profs
Personne n’a pu ignorer ce qu’il s’est passé en début d’année. Peu importe la place à laquelle ils ont été lors de cette terrible journée, chacun se souvient très exactement de chaque instant. De chaque sensation. De chaque peur.

[Event #4] Réunion Parents-Profs C5205cd289e2736ddde7b49d602e8c34

Mais surtout, il y a eu l’après. Il a bien fallu un mois pour que l’ambiance sur l’île revienne à la normale. Ce mois, c’est ce qu’il a fallu à chacun pour digérer les choses, voir les bâtiments se reconstruire, assimiler le départ de Catia Craft en tant que référente du pôle scientifique, tout comme Aniline Chowa, élève de la résidence Nymphali, toutes les deux sans aucun doute en partie responsable du chaos général de cette journée. Les professeurs ont aussi eu leur rôle. Rassurer tous les élèves, et leur permettre de reprendre leur scolarité normalement, presque comme si rien ne s’était passé.

Seulement, un autre événement est venu rappeler à tous que cette journée, certes derrière eux, n’a pas été sans conséquence.

Personne ne sait vraiment qui a eu cette idée. Peut-être les professeurs qui ont exprimé ce besoin. Peut-être Monsieur P en tant que directeur de l’établissement l’a jugé nécessaire. Ou peut-être même que la consigne vient de bien plus haut, du rectorat qui a déjà été à l’origine de consignes dépassant complètement le cadre professoral de la Pokémon Community.

Toujours est-il qu’aujourd’hui, Leiar grouille de monde. Beaucoup d’adultes en réalité. Alors que la moyenne d’âge de l’île est relativement basse compte-tenu de son activité principale, elle vient d’être rehaussée par l’arrivée soudaine de l’ensemble des parents d’élèves et résidents de l’île.

Cela a été annoncé il y a une semaine, et c’est enfin le jour-J. Une réunion parents-professeurs, obligatoire.

Les convocations sont parties en masse, et les moyens donnés, permettant un rassemblement de cet ampleur. L’objectif de cette journée est multiple. Prendre le temps avec chaque parent ou tuteurs pour rassurer, répondre à toutes les questions suite à cette journée, éloigner le plus possible les craintes concernant la sécurité de leurs enfants. Avec comme but final d’éviter le retrait de certains élèves par leurs responsables légaux.

Plus qu’à attendre son heure de passage, affichée sur les grands tableaux mis à disposition devant les bâtiments administratifs.

La journée s’annonce très longue pour tout le monde.


Fonctionnement
• Evènement un peu particulier sur Leiar : une réunion parents-professeurs ! Suite aux affrontements ayant eu lieu fin janvier, la direction a décidé de faire venir le temps d’une journée tous les parents ou responsables légaux des élèves scolarisés à la Pokémon Community.

• Tout au long de la journée, les parents accompagnés de leurs enfants seront reçus individuellement suivant des convocations par horaire, soit par le professeur référent de dortoir, soit par le professeur référent de spécialité, ou tout autre professeur qui aurait un affect particulier avec l’élève. Soyez libre de choisir et de créer vos interactions avec les PNJs, nous ne serons pas regardant, toute l’équipe professorale et éducative y participant. La journée est entièrement banalisée, et tout le monde est libre de faire ce qu’il souhaite sur l’île tant que les parents accompagnés de leur enfant sont présents à l’heure à la convocation.

• Concernant les convocations, nous avons conscience que beaucoup d’élèves ont des situations familiales particulières. L’idée, c’est que la direction a convoqué au moins un parent/proche inscrit dans le dossier administratif, les deux parents dans le cas idéal. Même chose, soyez libre de choisir qui vous le souhaitez. L’idéal, c’est qu’au moins une personne soit là par élève. Dans la foulée, la direction a convoqué sans distinction les proches des résidents adultes de l’île. Pour les adultes, vous êtes donc libre de mentionner l’arrivée de l’un de vos proches et d’être reçu par un professeur si vous le souhaitez. C’est simplement une proposition de rencontre, et non une convocation comme pour les élèves.

• Il suffit d’un poste dans le topic pour le valider comme Event. Toutefois, le sujet étant particulier, vous êtes autorisés à poster plusieurs fois dans le topic sans souci, ou d’ouvrir un sujet parallèle ailleurs si vous le souhaitez.

• Vous avez jusqu’au 30/06 pour poster. Après quoi, vous pourrez toujours continuer de rp dedans mais il ne pourra plus être rejoint.

• Bon RP !


Dernière édition par Potiron le Mer 24 Mai - 20:29, édité 1 fois
Ranya Iluzion
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https://pokemoncommunity.forumactif.org/t6897-ranya-iluzion-givrali
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Taille de l'équipe : 14
Région d'origine : Johto
Âge : 18 ans
Niveau : 50
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Points d'Expériences : 1548
[Event #4] Réunion Parents-Profs 6gxr
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Johto
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[Event #4] Réunion Parents-Profs 6gxr
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Ranya Iluzion
est un Scientifique Archéologue


Réunion Parents-profs
Event / Bâtiments administratifs / Des parents
Ranya a soupiré.

Une fois. Deux fois. Trois fois. Puis elle s’est résignée.

Cette réunion parents-professeurs tombe très mal. Enfin, il faut être honnête, elle aurait pu tomber n’importe quand que ça n’aurait pas arrangé pour un sous la danseuse.

Ses parents et elle, eh bien disons que c’est compliqué.

Fondamentalement, la blonde n’a rien contre eux. Ils sont des parents lambdas. Des normies comme diraient certaines de son dortoir. Ils ont leur petit monde à Rosalia, installés professionnellement. Une fille à la carrière pro marquée depuis toute jeune mais dont ils ne s’occupent plus depuis plusieurs années. Surement que leurs idées sont un peu traditionnalistes, elle a pu l’expérimenter quand elle a affirmé avec vu Suicune, mais en vérité la scientifique n’a jamais pris le temps de les confronter à ce sujet.

En fait, ça fait des années qu’elle n’a pas pris le temps de leur parler réellement.

Elle a intégré la Pokemon Community il y a 6 ans déjà. 6 années qu’elle vit presque à 100% loin de Johto, de ses parents et du petit monde qui l’a vu grandir. Et même lorsqu’elle revient à Rosalia pour son spectacle annuel, la jeune femme passe presque tout son temps avec celle qui l’a modelé à son image en tant que danseuse, son entraineuse du conservatoire. Là-bas, elle s’entraine sans relâche pour proposer un spectacle de qualité, enfilant son masque d’Illusion le temps de quelques heures. Et après seulement quelques courtes journées, elle reprend la mer en direction de cette école.

L’archéologue n’irait peut-être pas jusqu’à comparer l’académie à sa maison. Certains élèves l’avouent sincèrement, et elle peut le comprendre. Et même si ce n’est pas exactement sa vision, Ranya ne niera pas l’évidence. Là où elle peut être elle-même, c’est là-bas et seulement là-bas.

Elle n’a pas parlé à cœur ouvert à ses parents depuis des lustres. Elle ne leur a jamais fait son coming out, son orientation découverte à la Pokemon Community, et encore moins de sa récente affirmation sur le spectre du polyamour. Elle ne leur a pas parlé de toutes ses aventures le temps de quelques mois qui l’ont certainement profondément changé. Elle ne leur a pas parlé du fait qu’aujourd’hui, elle ne parvient toujours pas à se passer de cigarette, en fumant encore 3 à 4 par semaine. Elle ne leur a pas parlé de l’évolution de ses gouts musicaux et des changements qu’elle a opéré dans son style de danse. Elle ne leur a parlé de ses représentations une fois par semaine au bar de l’île, alliant moderne et classique.

Elle ne leur a rien dit.

Alors, le temps de quelques heures, elle doit redevenir cette pseudo-princesse blonde qu’elle n’est plus depuis bien longtemps.

**

Le chignon parfaitement tiré, habillée comme ses parents l’apprécient, Ranya sort de la salle de coordination, précédée par ses deux parents. En réponse à la convocation, l’un et l’autre ont fait le déplacement depuis Johto pour entendre ce que le corps professoral avait à leur dire. Le voyage est express et déjà leur bateau doit repartir en direction de leur chez eux.

C’est Andreas qui s’est chargé de la rencontre. L’usage aurait voulu que cela soit Cora Rose ou Dekhra Stallwood, respectivement professeur dans sa première spécialité et référente de dortoir. Mais entre les difficultés au pôle scientifique depuis le départ précipité de Catia Craft et l’absence de réels liens entre la danseuse et sa nouvelle référente, le responsable du pôle coordination a accepté de s’en charger. Après tout pour les multiples services que l’archéologue lui a rendus, il peut bien lui accorder ça.

Malgré son caractère excentrique, le professeur n’est pas dupe. Il sait que Ranya n’a aucune envie de s’éterniser avec ses parents. A sa décharge, elle n’est pas arrivée à l’académie hier. Elle n’en est pas à sa première catastrophe à la Pokemon Community et son équipe pokemon est tout à fait capable de la protéger dans ces moment-là. Preuve en est, la danseuse n’a jamais été blessé depuis leur arrivée sur Leiar, contrairement à d’autres de ses camarades.

Son professeur a profité de cette réunion pour faire un petit bilan de compétence à ses parents. Rien ne les a surpris dans ce constat. Investie réellement seulement dans ce qui l’intéresse, elle maintient une bonne moyenne grâce à de très bons résultats en science et de plus en plus en coordination. Elle fait désormais partie des hauts gradés de l’académie mais doit encore pratiquer pour obtenir son diplôme. Des explications qui ont convaincu ses parents de ne pas réfléchir davantage et de la laisser continuer à étudier.

De retour au port, l’archéologue leur a fait la bise à chacun, après quoi ils sont montés à bord pour regagner Rosalia, bien plus tard dans la soirée. Une fois certaine de se trouver hors de leur champ de vision, Ranya soupire et retire brusquement l’élastique de ses cheveux, faisant lourdement tomber son épaisse chevelure. Elle a passé plusieurs heures à feindre ce léger sourire sur ses lèvres et a parlé poliment, sans un mot de travers, pour ne pas attirer les questions ou les soupçons. Et il n’y a pas à dire, c’est fatiguant. Bien plus que ce qu’elle l’aurait cru.

Prête à regagner son dortoir, profitant de la journée banalisée, le regard de l’archéologue tombe sur Kasai. Son meilleur ami a lui aussi dû passer à cette fameuse réunion. Pour l’occasion, elle lui avait demandé avec un grand sérieux s’il pouvait se la jouer discret en présence de ses parents. De tous ici, c’est surement lui qui détient le plus grand nombre de ses secrets. Des choses dont elle ne peut pas parler avec ses parents librement. Et ça, il l’a très bien compris.

Mais maintenant qu’elle est de nouveau seule, le problème n’est plus. Il n’est pas loin, discutant avec celle qu’elle devine être sa mère. Il se ressemble un peu physiquement, et la discussion a l’air de bien se passer. Elle doit elle aussi attendre son bateau, profitant encore un peu de son fils. Alors que Ranya allait partir, elle l’aperçoit lui faire signe de s’approcher. Elle se fige un instant, pas sûre d’avoir parfaitement compris. Ce n’est que lorsqu’il répète son geste qu’elle s’avance. Tant pis, elle va renfiler son masque encore un peu.

Arrivée à leur hauteur, Ranya ne s’attendait pas tout à fait à ça. Une cigarette entre les doigts, les deux discutent sur un ton bien animé, mais pas agressif. Ils ressemblent…à deux amis ? Perturbée, la blonde ne sait pas comment se positionner.

Bonjour Madame, je m’appelle Ranya je suis une amie de votre fils. J’espère ne pas vous déranger, cela fait peut-être longtemps que vous ne vous êtes pas vu.

A cette phrase, le coach ne peut s’empêcher d’éclater de rire, tandis que la mère de ce dernier, le sourire aux lèvres, réplique.

Je te connais l’archéologue, détends-toi. Mon crétin de fils m’a assez parlé de toi pour savoir que tu ne te comportes pas comme ça normalement. On a encore une heure à tuer avant l’arrivée du bateau, alors autant partir sur de bonnes bases.

Face à cette réplique et au rire de son amie, la blonde ne peut s’empêcher de rire elle aussi. Les chiens ne font pas des chats, et aucun doute Kasai tient bien de sa mère. Décidée à prendre aux mots les propos de l’adulte, l’archéologue tend la main avant de répliquer.

Vous avez raison. Alors je vais me comportement normalement. Vous pourriez me passer une clope ? Je n’ai pas fumé de la journée, et ça me fait envie. Votre fils va me faire la morale mais il a l’habitude à force. Vous devez aussi connaitre la chanson.

M’en parle pas. Allez tiens ma grande.

Finalement, la journée n’est peut-être pas si pourrie.

Lilas Lewis
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Région d'origine : Kalos
Âge : 17 ans
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Kalos
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Lilas Lewis
est un Coordinateur Mode
- Ta mère voulait venir maiiiis...
- Elle a eu un défilé de dernière urgence ? Son appareil photo fétiche a un rhume ? Non, laisse-moi deviner, Kim Kangashkan l'a appelée personnellement pour faire un shooting qui ne pouvait pas attendre ? Vas-y vas-y, dis-moi ?

Le père de Lilas se balançant d'un pied sur l'autre, particulièrement mal à l'aise. Il faut dire qu'il n'était absolument pas prêt à l'amertume de sa fille adorée, ni pour l'imposante créature à ses côtés. Il n'avait vu Ena que quelques fois, mais c'est la première fois qu'il la rencontrait sous forme de Sorcilence, et le Pokémon semblait bien décidé à endosser son rôle de protecteur du mieux qu'elle le pouvait. La Mentali ne s'attendait vraiment à rien mais était quand même déçue. Il faut dire qu'elle avait vraiment envie de montrer Leiar à ses parents, et si elle était contente de voir son paternel, elle aurait vraiment voulu avoir un avis pro de la part de sa génitrice sur son travail. Bon, ça serait pour une prochaine fois. Voyant l'air gêné de l'ancien peintre et son Queulorior faisant des moulinets avec ses bras, elle soupira avant de sourire tristement.

- Bon, tant pis... Tu sais quoi, viens, je vais te montrer le Pôle Scientifique et l'atelier des mécanos, ça devrait te plaire.

Les deux avancèrent à pas mesurés dans les couloirs, Lilas faisant attention de ne pas user de son "pas de marche décidé", ne serait-ce que pour épargner à son père le rythme soutenu. Après cet accueil glacial, elle se sentait un peu mal, et s'en voulait un peu d'avoir passé ses nerfs sur lui, alors qu'il n'y était pour rien. Il faut croire qu'après sa petite crise de confiance, elle avait enfin commencé sa crise d'adolescence. Ce qui ne l'empêcha pas de lever les yeux au ciel quand son père insista pour prendre les escaliers malgré sa canne plutôt que l'ascenseur réservé aux personnes handicapées. Enfin, ils arrivèrent dans l'espèce de grand atelier où la coordinatrice faisait ses derniers travaux. Comme elle se destinait à la seconde spécialisation en mécanique, elle n'avait pas trop pris de place dans les salles des chercheurs et des archéologues, mais elle avait déjà son petit coin à elle, à mi-chemin entre la salle informatique et les postes les plus techniques. Elle se dépêcha d'expliquer à son paternel que non, elle n'irait pas faire du travail sur tôle, mais qu'elle se destinait plus à des gadgets un peu plus complexes pour ses tenues que son habituel DIY. Ca et elle avait envie d'apprendre à coder un peu, comme hobby.

Après un petit temps à discuter avec quelques élèves, le duo se rendit compte de l'heure et se pressa (doucement) vers le bâtiment central, afin de répondre à la convocation de l'établissement. Le père de Lilas n'était en effet pas là pour faire du tourisme : l'académie avait (enfin) décidé de se bouger un peu, et pour prouver qu'elle prenait au sérieux les différentes ... crises qu'elle avait rencontrées ces derniers temps (ou depuis sa création, honnêtement) la direction avait décidé d'organiser la plus grande réunion parents-profs de son histoire. Ou la première, de ce que Lilas avait cru comprendre. D'un certain côté elle comprenait : la logistique de faire venir tout le monde sur l'île semblait cauchemardesque. Le campus avait des airs de carnaval pour l'occasion : tout le monde voulait montrer à son référent légal à quoi ressemblait leur quotidien. Même les gens qui ne travaillaient habituellement pas avec les élèves participaient, le Pôle Scientifique semblait avoir organisé une mini exposition par exemple. Vu l'implication de leur ancienne cheffe dans les derniers événements, nul doute qu'ils tentaient de se faire bien voir. Mais bon, ce n'était pas ses oignons, et elle ne pouvait s'empêcher de s'épousseter et de vérifier sa tenue en approchant de la salle de classe qui allait servir de cadre à la rencontre. Elle avait bien hésité, et avait failli mettre une tenue très "street" avec casquette et jean troué pour symboliser sa toute nouvelle rébellion, mais s'était retenue et s'était contentée d'une jupe très sage, mais avoir des détails cousus main, et d'une blouse simple. Le tout accessoirisé par quelques bijoux et rubans. Son père, lui, portait sa tenue de tous les jours : chinos et chemise cintrée. Avec un sourire, elle pensa vite fait à sa mère : soit elle serait venue en salopette et tenue de shooting, soit en en faisant bien trop, comme pour un gala. Enfin bon, elle ne le saura jamais.

- Entrez entrez ! Bonjour Lilas ! Et vous êtes son père, si mes fiches sont bonnes ? Enchantée, je suis Belladonna Ciaobasta, professeur de combat et référente du dortoir de votre fille !

La joie communicative de sa prof préférée (désolé monsieur Heartnett) fit immédiatement fondre la boule dans le ventre de l'adolescente et c'est avec un franc sourire qu'elle s'installa et que quelques plaisanteries d'usage furent échangées.

- Bon, Lilas a des résultats plus que satisfaisants dans les matières générales. Vu l'état de ses connaissances sur les Pokémon quand elle est arrivée l'année dernière, c'est la preuve d'un très bon travail. Ses capacités sont parfaitement dans les clous comparées à un élève qui n'a pas de Parcours qui nécessite de connaissances approfondies. De plus, elle a très vite pris le train en marche et dispose d'une équipe fournie dont elle s'occupe bien.
- Oui, même si je compte lever un peu le pied sur les captures pour le moment...
- Compréhensible... Passer de zéro à une dizaine de Pokémon si vite, ça peut être difficile.
- ...pardon, combien ?!
- Votre fille s'occupe de plusieurs bébés Pokémon d'une main de maître, les éleveurs seraient bien contents de la recruter, si elle n'était pas déjà occupée en Mode.
- ...papa, je t'ai parlé de tous mes Pokémon et je t'appelle après chaque capture pourtant ?
- C'est... vrai, mais je n'avais jamais fait le compte, ça va pour t'occuper de tout ce monde ?!
- Oh, ouais... La plupart se gèrent très bien tout seuls, et en cas de soucis, c'est pas comme si on manquait de médecins...

Prof et élève échangèrent quelques regards, et firent leur propre petite discussion à base de plissements de paupières, mouvements rapides de sourcils et autres mimiques discrètes. La référente reprit bien vite ses feuilles et enchaîna.

- Mais s'il y a un point où on peut lui jeter des fleurs, c'est son implication dans le Parcours Mode. Ce n'est pas trop mon domaine, mais de ce que ses référents disent, elle a une production soutenue, une mentalité professionnelle très forte et a mené plusieurs initiatives pour aider d'autres élèves. Tout le monde est très satisfait. Même si elle en fait parfois un peu trop pour son propre bien.
- Comment ça ... ?

Lilas foudroya du regard la pauvre Belladonna, au moins autant qu'elle le pouvait envers un adulte détenteur de l'autorité. Elle n'avait absolument pas besoin que son père s'inquiète pour son état mental, il ne manquerait plus que ça ! Elle se dépêcha d'enchaîner avant que la référente ne puisse prendre la parole.

- J'ai eu quelques ... coups de mou, c'est pas évident de rester à cent pourcent tout le temps, hein ! Mais bon, ce n'est pas la pire qui puisse arriver ici, vu ce qui nous tombe dessus tous les quatre matins !

Les adultes hochèrent la tête, pas dupes, et le père de l'élève prit la balle au vol.

- J'ai cru comprendre en effet qu'il y avait eu plusieurs ... incidents cette dernière année. Pour être tout à fait honnête, nous avons hésité à inscrire Lilas vu ... l'historique de l'établissement, et il faut croire que ça ne s'est pas arrangé. Je ne serai pas trop contre quelques explications.

Madame Ciaobasta eu un sourire en coin, ce n'était clairement pas la première fois qu'on lui posait la question de la journée. Sa réponse était un mélange de communication officielle impersonnelle et de ses expériences vécues. C'était à la fois des excuses voilées et quelques assurances sur la suite. De quoi rassurer les parents, mais Lilas, qui vivait à la PC ne s'y trompait pas vraiment. L'académie pouvait faire ce qu'elle voulait, les événements bizarres qui lui tombaient dessus n'étaient jamais trop prévisibles. Au moins il promettaient de faire un peu plus attention à qui ils engageaient. C'était un premier pas encourageant. La designeuse sursauta cependant en entendant la remarque suivante de sa prof.

- Bon, Lilas je vais te demander de nous laisser discuter un peu en privé quelques minutes, je te rends ton père juste après.
- C'est... vraiment nécessaire ?
- Oui, c'est vraiment nécessaire, ne t'en fais pas, rien de grave, c'est juste dans le plan de la réunion. Bonne fin de journée à toi ! On se revoit ce soir au dortoir de toutes manières !
- Ou... oui, bonne fin de journée à vous aussi madame Ciaobasta !

Et elle se retrouva à attendre comme une idiote dans le couloir, limite à coller son oreille contre la porte pour essayer d'entendre ce qui se disait. A deux doigts de demander à Ena d'espionner grâce à sa télépathie. Mais elle se refusait de le faire dans la vie de tous les jours, pas question de revenir sur ses principes. La sorcière, revenue en tant que soutien moral se demandait bien pourquoi sa Dresseuse alternait les regards entre elle et la porte. Après le quart d'heure le plus long de son histoire, son père sortit enfin et une autre famille entra dans la pièce. Le quatuor (Queulorior étant toujours de sortie et servant d'aide pour l'homme d'âge moyen) marcha quelques minutes sur le campus avant de s'arrêter dans le grand parc près de la demeure des Nymphali. Il faut croire que quoiqu'elle fasse, tout la ramènerai ici... Après quelques secondes de silence encore plus pensant qu'avant, Lilas décida finalement de poser la question qui la taraudait.

- Vous... avez parlé de quoi ?
- Hm... De ton futur, je suppose ?
- Je vois, très précis... Rien de grave ?
- Je ne pense pas. Nous avons bien compris que tu voulais prendre un peu ton indépendance et que tu avais ton petit jardin secret...
- Maman et toi ... ?
- Ahahah, non, ta prof et moi. Ta mère... vis encore un peu dans le passé. Je m'excuserai bien à sa place, mais en vrai, je ne peux que te demander de lui pardonner. Un jour. Quand tu auras... fait la paix avec tout ça...

Il agita la main montrant tout le campus. La designeuse baissa le regard et se perdit quelques secondes dans ses pensées.

- Je... ne sais pas si là, actuellement je pourrais lui parler comme ça... Mais au fond, je la comprends bien... Enfin mieux, depuis que j'ai commencé à réfléchir à mon avenir... Son travail c'est tout pour elle, et après ton... accident, elle a forcément voulu protéger la famille, notre style de vie et tout. Même si ça voulait dire s'éloigner un peu de nous, je suppose...
- Je sais que ça te pèse, et que tu as dû grandir plus vite à cause de tout ça... Je suis fier de toi, et ta mère aussi, même si tu ne le penses pas. Mais ce n'est pas une raison pour ne jamais lui dire qu'elle te manque, tu sais ?
- Je... Comment dire... Je la respecte trop professionnellement pour la déranger avec ça ? Je ne sais pas si ça fait trop de sens ?
- Tu sais, même si tu veux être la plus pro possible, et dans vos métiers respectifs c'est compréhensible, tu devras un jour réconcilier les parties de toi qui voient famille, travail et le reste de manière totalement cloisonnées. Tu peux être la Lilas fille de la grande photographe de mode Lewis qui veut parler à sa mère, tout en étant la Lilas qui fait des tenues incroyables.
- C'est de ça dont tu parlais avec madame Ciaobasta ?
- Hm... En partie. Elle est loin d'être aveugle, et les adultes qui t'entourent voient plus de choses que tu ne penses, tu sais ?
- Oui... Mais pour le moment, c'est mon moyen de gérer toute cette ... pression.
- J'en viens à mon second conseil. Ou plutôt à une demande. S'il te plaît, quand ça devient trop difficile, appelle-moi, ou quelqu'un de la famille à Galar. Même si on ne peut pas être physiquement avec toi, on est là pour t'aider.
- Je sais bien ça ! Mais c'est pour mon travail ! Je ne vais pas vous embêter avec des responsabilités que j'ai moi-même choisies...
- Déjà tu ne nous embêterait pas. Et ensuite, tu crois vraiment que ta mère ne me parle pas de son travail ? Que je ne lui parlais pas des chantiers avant que j'arrête ? Que quand mes responsabilités m'ont rattrapé elle n'était pas là pour moi ?
- ...mince tu as raison.
- Ouais, ça m'arrive. Bref, appelle, même si on ne peut rien faire, évacue cette pression, ok ? Je ne dis pas que tes Pokémon ne peuvent pas aider avec ça, mais la famille c'est là pour ça aussi.
- Ok papa. Euh, pourquoi tu mentionnes mes Pokémon d'un coup ?
- Parce que ton Sorcilence me fusille du regard depuis tout à l'heure ?

Lilas releva vivement la tête et observa Ena, qui détourna le regard, gênée. L'adolescente éclata de rire et en profita pour se frotter les coins de ses yeux, qui étaient étrangement humides. Bien, cette réunion n'aurait pas été si inutile que ça, après tout ! Elle se releva et tendit la main à son père.

- Bon allez, on va manger, j'ai réservé des places sur le meilleur resto du campus, tenu, tiens toi bien, par une ancienne prof qui en a vu de belles ! Si j'ai bien suivi ton ferry repart plus tard, donc je veux au moins partager ça avec toi avant de ne plus te voir jusqu'à cet été.

L'homme attrapa la main de sa fille et les deux se sourirent mutuellement.


Lilas parle en lilas/#cc66cc
Rodrigue Miles
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t3859-0279-rodrigue-miles-phyllali
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Âge : 22 ans
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Rodrigue Miles
est un Adulte Gestionnaire de Club de Combat
- Rappelle-moi ce que je fais là...
- L'académie organise une réunion parents-profs. Je suis un ancien élève de l'académie. L'académie veut aussi rencontrer ceux qui sont liés de près ou de loin à l'académie. Nous travaillons de concert avec l'académie. Du coup on est là.
- Là étant un café-restaurant très bien noté ?
- Eh... On pouvait se voir sur le campus, mais j'ai préféré inviter le membre du personnel qui s'occupait de notre dossier cette fois à manger, pour fêter quelques trucs en même temps qu'on discute des derniers mois.
- C'est vrai, quel meilleur endroit pour parler attaque terroriste et destruction de biens publics...
- Tais-toi et contente toi de manger et estime toi heureux qu'ils aient acceptés qu'on soit nos accompagnateurs mutuels et qu'on ait pas besoin de forcer les parents à venir.
- Oui monsieur... Quoique, ça aurait été très rigolo.
- "Oui, maman, la première fois on a été chassé par une attaque techno chimique, sur la dernière île c'était la mafia, et cette fois ça a failli être le cas par des hippies mystiques, des multimillionnaires véreux et des Pokémon aliens qui ont traversé l'espace et le temps ! Mais t'en fais pas on gère et on mange bien cinq fruits et légumes par jour !". Ma mère aurait a-do-ré. Et tes parents qui étaient contents que tu te poses un peu auraient été ravis, j'en suis sûr !
- Ouais non, t'as raison...
- Bien sûr que j'ai raison... Ah le voilà ! Bonjour Percy !

Le jumeau scientifique se leva vivement et alla serrer la main du nouveau chef du Pôle Scientifique. Monsieur Yade avait fait du chemin depuis la première itération de la PC. De professeur papier peint jusqu'à son nouveau poste, on pouvait dire qu'il faisait partie des meubles et était enfin reconnu à sa juste valeur. Quoique non. Il avait bossé sur et travaillé sur lui-même pour mériter cette promotion. L'homme d'âge moyen maintenant était toujours bien plus vieux que les jumeaux, mais son rôle avait évolué de professeur à connaissance, puis à contact, collègue et enfin patron. Et même s'ils allaient discuter travail aujourd'hui, le placide professeur d'histoire-géo avait déjà assuré à Rod' qu'ils n'avaient pas à modifier leurs relations de travail plus que ça. Ce qui convenait très bien au chercheur, ravi d'avoir enfin un responsable ... responsable.

- Bonjour Rodrigue et bonjour... euh... monsieur Miles ?

Les jumeaux éclatèrent de rire.

- Quand on est ensemble appelez-nous Rodun et Rodeux, on a l'habitude.
- Je ... préfère en rester à Rodrigue et monsieur Miles, si ça ne vous dérange pas.
- Pas de problème, monsieur Yade. Merci d'avoir accepté de nous rencontrer. Surtout que vous devez être bien occupé, et encore plus aujourd'hui.
- Vous voulez rire ? Je suis ravi de prendre ma pause avec vous, non pas que je n'aime pas mes élèves, mais je suis directeur de Pôle depuis peu et que... je ne suis toujours pas à l'aise avec les parents...
- Compréhensible... Ca va d'ailleurs au Pôle ? On est un peu en période de tournois au club, surtout depuis les ... incidents, du coup je ne peux pas venir autant que je veux. Si tu as besoin, tu sais que tu peux appeler, hein !
- Tout va plutôt bien ! C'est surtout beaucoup de paperasse... ma prédécesseure et certains collègues n'étant pas franchement fan de l'administratif...
- Oui, je sais bien...
- Mais vous avez plus de clients qu'avant au club ?
- D'après les stats que mon cher frère met à jour régulièrement, depuis le dernier incident en date nous avons eu quinze pourcent d'inscription en plus que pour une période similaire. Sans compter les réservations pour les entraînements privés, qui sont à plus de cinquante pourcent de plus...
- On n'a pas beaucoup de points de comparaison, mais on a beaucoup de jeunes élèves qui viennent plus régulièrement. Bien entendu avec les examens de fin d'année qui se profilent, on a tous les TopDresseurs qui viennent.
- Je vois... et leur ... état mental ?
- Euh... Ceux qu'on voit sont ceux qui ont décidé de prendre les choses en main... On n'a que très peu de têtes brûlées ou de jeunes qui se lancent dans l'entraînement comme méthode pour compenser. Ceux qu'on repère sont signalés au psychologue scolaire, mais après ils font ce qu'ils veulent.
- Par contre on a bien plus d'élèves qui viennent réviser leur théorie. Du coup on a souvent des mini-séminaires pour revoir les bases avec tout le monde, je ne sais pas si ça compte.
- Je vois... Et vous, tout va bien ?

Les frères se regardèrent, quelque peu décontenancés. Un serveur arriva avec leurs commandes, et le trio commença à manger ce qui laissa quelques secondes aux deux copies conformes pour mettre de l'ordre dans leurs pensées.

- Personnellement ça va, disons que je suis habitué, et que ce genre de situation est... stimulante pour un Dresseur comme moi. Mais y a un point qui me chiffonne, et je pense que mon frangin pense la même chose.
- De mon côté je n'aime toujours pas me battre dans ce genre de moment. Je commence à apprécier les combats bien cadrés, mais pendant ces cas de force majeure je me fais violence. Et comme mon jumeau, je pense que mon plus gros problème vient du fait que nous sommes maintenant plus vieux. Quand j'étais élève, je me battais instinctivement quand une crise arrivait. Mais maintenant, nous sommes plus ou moins responsables de nos clients et dans une plus grande mesure, responsables des élèves. C'est clairement différent et c'est une pression supplémentaire.
- Bienvenue dans la vie d'adulte à la PC, oui... Fort heureusement la PC est formatrice de ce côté là, d'ici quelques années vous n'y penserez même plus, et je parle par expérience...
- Oui, c'est bien ce que je me dis. Mais je pense que de mon côté, ce malaise revient jusqu'au moment de la prise de Lansat. Je faisais partie des sans-camp, je voulais juste protéger tout le monde et évacuer les autres élèves... mais je n'ai jamais réussi à servir à grand chose. Et j'ai l'impression d'être toujours inutile, même aujourd'hui.
- J'espère que tu rigoles ? On a bien vu que tu as été efficace lors de la dernière crise. Tu as arrêté Cora Rose et tu as bien aidé contre les titans. Je comprends que c'est un rôle difficile à remplir, surtout qu'il vous est tombé dessus sans que vous soyez prévenus ni même volontaires, mais vous vous débrouillez très bien !
- Hm... Merci Percy.
- Et dîtes-vous que c'est un prof qui se croyait inutile pendant très longtemps qui vous le dit.

La compagnie continua de manger, dans un silence un peu lourd. Rodeux décida donc de détendre l'atmosphère.

- Mais sinon j'ai entendu dire que vous aviez géré la défense du dortoir Voltali avec votre Steelix ! C'est impressionnant !
- Oh non non ! Maximus n'était là que pour encaisser des coups. Ce sont les autres qui ont tout fait !
- Ah, vous êtes aussi fort que mon frère pour esquiver les compliments, je comprends mieux pourquoi vous vous entendez bien !
- Hey !
- En tout cas ça me rassure qu'il travaille sous vos ordres, j'ai jamais senti cette Catia...
- Je ne crois pas que grand monde à part sa clique l'appréciait vraiment... Il y a souvent des problèmes de caractère chez les scientifiques, mais là c'était plus profond.
- Et tu as connu Roseverte, c'est dire si t'es bon juge... D'ailleurs le nouveau référent Phyllali ... il est bizarre, non ?
- En vrai il est gentil, maiiiis, j'ai un peu peur qu'un jour le dortoir n'explose. Enfin bon je ne devrais pas vous dire ça.

Les trois ricanèrent, avant qu'une sonnerie discrète ne résonne, indiquant qu'il était bientôt l'heure qu'ils se quittent. Fort heureusement, ils finissaient leur café (ou chocolat chaud). Les jumeaux retournèrent au club, pendant que monsieur Yade allait continuer ses innombrables réunions et rencontres du jour.

- Ben voilà, c'était pas si terrible, si ?
- Ouais non, t'as raison c'était rigolo. Hey, et si un jour je me faisais passer pour toi au Pôle Scientifique ?
- Non.
- Roooh...



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Ilea Alezar
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Ilea Alezar
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Réunion Parents-profs
Event / Bâtiments administratifs / Des parents
Cette journée va être longue.

Très longue.

Déjà en temps normal, dû à sa particularité génétique la plaçant dans la catégorie des petits dormeurs, les journées de l’éducatrice durent plus longtemps que la moyenne. Mais justement en temps normal, elle en profite pour flâner dans son appartement, lire, faire des gâteaux sans réveiller sa colocataire qui a un sommeil de plomb ou passer un peu de temps avec ses compagnons pokemons trouvant sans souci leurs aises dans cette maison qui est aussi la leur.

En temps normal, elle n’est pas à 5 heures du matin au port de Leiar pour accueillir des parents d’élèves.

Suite au coup d’éclat du Coven Showa et de la section Mana, Monsieur P a décidé de prendre les choses en main. Sous la direction précédente, seuls des courriers étaient envoyés aux parents pour les avertir des derniers événements et des mesures de suivi mises en place. Parfois, des appels étaient passés, charge qui incombait à la rousse. Mais ça n’allait jamais beaucoup plus loin. La famille Snow a toujours considéré que cela faisait partie des risques inhérents à leur monde peuplé de pokemons, et qu’il n’était pas plus grand que n’importe quel enfant de 10 ans se lançant dans son voyage initiatique après avoir reçu son starter auprès du professeur de sa région.

Mais pour Monsieur P, laisser un non-dit suite à l’apparition de forces armées usant de pokemons jusque-là appartenant davantage à la légende qu’à la réalité n’était clairement pas envisageable. Alors, il a décidé de faire appel à la méthode de contact la plus simple : la réunion parents-professeurs.

Sur le principe, Ilea n’est pas contre, bien au contraire. Rencontrer les parents et autres tuteurs chères aux cœurs de ses élèves ne peut être que bénéfique pour tisser une relation de confiance plus solide. Après tout, même s’ils sont loin physiquement, il reste la famille de ces enfants petits et grands. Leur rôle est terriblement important dans leur développement.

Le problème, c’est que Monsieur P ne l’a pas consulté avant de faire partir ces très multiples invitations, ni même aucun des professeurs de l’école. Et qu’Ilea comme eux savent qu’il y a beaucoup de personnes notées comme parents dans les dossiers administratifs qui ne méritent pas d’en être.

Le plus souvent, rien n’est formalisé. Ce ne sont que des informations que la rousse a glané au fil des mois d’écoute attentives de ses étudiants, parlant d’eux-mêmes ou de leurs amis, ou encore parfois des renseignements fournis par ses collègues. Les cas comme ça, l’éducatrice en compte des dizaines et des dizaines. Plein de rapports écrits où elle consigne tout ce qu’elle sait de manière plus ou moins sûre, toutes les craintes associées et parfois même les plaintes pénales envisagées. Tout ça est rangé dans ses dossiers.

Dossiers qui n’ont pas été consultés.

Et lorsque la jeune femme l’a compris, il était bien trop tard. Trop tard pour empêcher des parents violents, maltraitants, ou tout simplement indifférent à leurs enfants de se présenter sur l’île. Trop tard pour empêcher de terribles souvenirs de ressurgir à la mémoire de ces jeunes pour qui l’éloignement de leur lieu de vie initial sonne comme une délivrance. Trop tard pour lui éviter, en plus d’une hypervigileance, de longues séances de discussion avec ses élèves les plus fragiles après cette journée.

La rousse a expliqué sa manière de penser à Monsieur P. Le plus gentiment possible, et par mail puisque prendre rendez-vous avec lui physiquement relève du miracle que si elle ni personne du corps enseignant n’a à sa connaissance réussie à accomplir. Et même si elle a obtenu une réponse où le directeur affirme qu’effectivement il aurait du la consulter, le mal est déjà fait.

Ilea souffle une dernière fois profondément en voyant le premier bateau arriver.

Elle va y arriver

Elle doit le faire

Pour eux

**

A moitié affalée contre son bureau, la rousse a l’impression d’enfin respirer. Il est pratiquement 23 heures, et le dernier bateau en direction de l’international a quitté l’île, et à son bord les derniers parents d’élèves. La journée réunion parents professeurs est officiellement terminée, et malheureusement pas sans dégâts. Du coin de l’œil, entre deux entretiens où certains ont choisi l’éducatrice comme interlocuteurs pour leurs parents, l’adulte a bien vu que des tensions régnaient. Même si elle a l’impression que certaines situations ont pu se résoudre, ou en tout cas ne pas s’aggraver plus que de raison, grâce à l’apparition de parents extrêmement bienveillants, il y en a d’autres ou personne n’a rien pu faire.

De toute façon, Ilea s’est déjà fait une raison. Elle va devoir convoquer tous ses profils qu’elle a déjà pré-listé après l’annonce de cette réunion. Les élèves avec des parents discutables si elle peut le dire ainsi. Elle va devoir tous leur parler, et essayer de jauger à quel point avoir leur géniteur ou tuteur près d’eux les a marqués, a remué certaines choses en eux ou les a blessé d’une quelconque manière. Et de là, établir le nombre de séance nécessaire pour évacuer la chose. Tout ça en plus de ceux qu’elle reçoit déjà régulièrement.

Quelle journée.

Avant que l’éducatrice ait le temps de sortir un nouveau dossier, la porte de son bureau s’ouvre pour se fermer tout aussi vite.

Sirius ? Je ne m’attendais pas à te voir ici
J’allais pas te laisser toute seule après cette journée. Ça a du être dur pour toi.
Ça fait partie de mon travail. Et toi avec Marie, Yuna et ses bébés, ça été ?
Comme ça aurait pu aller dans leur situation j’imagine.

La jeune femme est contente que son petit frère soit venu. Elle avait surement besoin de ça, pour décompresser un peu. Elle qui allait se plonger bêtement dans ses dossiers à chaud réalise en le voyant que ce n’est surement pas la chose à faire en l’état. Tout ça attendra demain. En attendant, elle peut bien ranger sa paperasse et sortir de son tiroir scellé une petite bouteille d’alcool fort et deux verres à shoot, sous le regard très étonné de Sirius.

Quoi ? Ne me regarde pas comme ça. Je ne suis pas une sainte, et de ce que je sais toi non plus. Tu veux que je te rafraichisse la mémoire et te rappelle tes incroyables galipettes complètement bourrés avec Bellamy ?
Non ça ira je te remercie.
Parfait, alors buvons un peu tous les deux. Ça fait longtemps. J’ai bien le droit de profiter de la soirée avec mon petit frère. Tu me manques tu sais.
Toi aussi tu me manques.

Autour de cette liqueur tirée tout droit du bar d’Henry, resté sur Adala, les deux jeunes se racontent leur quotidien, leurs dernières histoires, ce qui les passionne comme ce qui les tracasse. Peut-être qu’avec ça, ils affronteront un peu mieux la journée de demain, et celles qui suivront.




Alezar Ilea
L'échec n'est qu'une opportunité de recommencer plus intelligemment ~
Magnolia Jones
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club des cinq
réunion parents-profs
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C’est une vision presque devenue commune pour Léon cette dernière année. Depuis qu’il s’est mis d’accord avec Belladonna pour prendre le tutorat de la jeune Magnolia Jones, elle se retrouve régulièrement assise en face de lui dans son bureau de la Maison Voltali. C’est parfois pour demander un éclaircissement sur une notion vue en classe, parfois pour un assignement de mission, parfois pour un compte-rendu, souvent pour demander des devoirs supplémentaires, bref, la présence de la petite Mentali est devenue régulière au point où il sait qu’elle a un fauteuil préféré. Sa petite moue embêtée quand Itzan le prend lors de leurs apparitions en duo ne le trompe pas.

Aussi, c’est peut-être le fait qu’il se soit autant habitué à sa posture décontractée, ses sourires légers et son sarcasme de plus en plus piquant avec sa grandissante confiance qui rend la situation d’aujourd’hui aussi frappante.

Elle est rigide. Assise au bout de sa chaise, les mains délicatement posée sur ses genoux, le dos parfaitement droit, elle a rivé son regard sur un point arbitraire quelque part au-dessus de son épaule. Pour la majorité de ses élèves, il supposerait que c’est une question de trac, de nerfs. Il faut dire que quand bien même cette réunion parent-prof est là principalement pour rassurer les parents face aux mesures de sécurité prises, elle est également là pour faire le point en direct, sur les avancées des élèves. Et ça n’arrive pas souvent à la PC. Les communications avec les parents sont rares et souvent faites par téléphone ou par mail. Pouvoir interagir ainsi directement avec les parents est un plaisir dans la majorité des cas.

Puis il y a les cas comme Magnolia.

Sa posture et le vide de son regard sont d’autant plus flagrant face à la nonchalance de l’homme qui l’accompagne. C’est peut-être son propre statut en tant que père mais il se refuse à nommer Jack Jones comme étant le père de Magnolia. Il s’est avachi sur la chaise dès son arrivée, sans se présenter ou dire bonjour. Il traîne autour de lui une légère odeur d’alcool et de quelque chose d’autre que Léon ne veut pas identifier et il rive parfois un regard dérangeant vers sa fille.

En tant que professeur, Léon a le devoir de protéger ses élèves. Si il avait ses suspicions envers l’enfance de Magnolia et le rôle de ses parents dans tout ça, elles se confirment tragiquement. Magnolia est une jeune fille courageuse et forte. Il ne l’a jamais vu reculer face au danger, elle y va même de manière assez volontaire en général. Elle garde la tête sur les épaules mais n’a pas peur du risque, ce qui fait d’elle une élève tout à fait adaptée au parcours Agent. Pourtant, aujourd’hui, cette homme emmène par sa simple présence des réactions jusque-là jamais vu dans sa jeune élève.

Si ses mains sont fermement serrées l’une contre l’autre, rassemblée sur ses cuisses, il ne faut pas être un maître observateur pour constater qu’elles tremblent un peu. Il n’en faut pas beaucoup pour remarquer que dès que Jack hausse le ton, la jeune fille se renferme sur elle-même, sursaute et tente même parfois de lever un bras. Comme si elle voulait se protéger. Dévier un coup.

Ça n’est, évidemment, pas le premier cas d’abus que Léon constate dans son parcours en tant qu’éducateur. Il a malheureusement eu l’expérience d’en avoir eu quelques-uns. C’est quelque chose qu’il est plus confiant à traiter depuis son arrivée dans le corps professoral de la PC. Déjà, il est entouré de collègues qui prennent ces cas tout aussi sérieusement que lui. Et surtout, avec sa structure d’internat, la PC coupe ces enfants de leurs parents toxiques et leur offre un refuge. Il n’a pas poussé plus loin avec Magnolia jusque-là parce qu’elle n’a fait que des progrès depuis son arrivée et n’a pas mentionné une fois l’envie de rentrer chez elle.

Il a voulu lui laisser le temps de s’acclimater à l’académie et de couper, peu à peu, tous les ponts avec sa famille.

Maintenant qu’il est là comme une ombre funeste sur le futur si prometteur de Magnolia, avec ses remarques acides et sa nonchalance insultante face à l’impressionnant parcours de la jeune fille, Léon ne sait pas exactement ce qu’il peut faire dans l’instant. Si il s’écoutait, il dégagerait l’homme de son bureau, de son île et de la vie de son élève. Malheureusement, il n’en a pas le pouvoir. Ce genre de cas est toujours complexe. Il faudrait que Magnolia accepte de parler puis il faudrait voir comment gérer la situation. Est-ce qu’elle se retrouverait légalement liée à un foyer ? Est-ce que la PC peut prendre le tutorat légal complet d’un de ses élèves ? C’est des questions dont Léon ne connaît pas la réponse. Cependant, il sent qu’un rendez-vous avec Ilea s’annonce.

L’entretien arrive à son terme et Magnolia ne s’est pas détendue d’un fil. Il a du mal à la laisser partir sur l’île avec cet homme sans personne pour garder un œil sur la situation. Surtout qu’il remarque sans mal l’étincelle mauvaise qui semble naître dans le regard de Jack quand il comprend qu’ils en ont bientôt fini.

Quand il se lève et qu’il va pour poser, comme d’habitude, une main affectueuse sur l’épaule de Magnolia, elle sursaute violement et se décale, esquivant le contact, les yeux rivés sur le sol, les épaules serrées et les mains fortement enfoncées dans ses poches. Léon inspire profondément et ferme les yeux l’espace d’une seconde. Il ne retente pas de toucher la Mentali préférant la guider à distance vers la porte, se plaçant en directe barrière entre elle et Jack.

En ouvrant la porte, il pousse un soupir soulagé en constatant qu’Itzan et sa mère ont visiblement attendu la rose quand ils ont constatés qu’elle passait juste après eux. Il n’est pas bien étonné, les deux adolescents sont devenus proches et sont souvent l’un avec l’autre. Il jette un regard à Madame Xoaelteno, lui confiant sans un mot la garde de la jeune fille. Cette dernière ne réagit qu’à peine à l’approche de son ami, les yeux rivés sur le sol.

Léon aimerait faire plus mais en l’état, tout ce qu’il peut faire, c’est s’assurer qu’il y a un autre adulte de confiance pour faire les garde-fous et continuer de recevoir ses élèves.

✩✩✩

C’est pas que Magnolia a peur. C’est que Magnolia est terrifiée.

La PC est devenue au cours de l’année qui vient de s’écouler un véritable refuge pour elle. Un endroit où elle se sent en sécurité. Un endroit où elle peut se relâcher et se concentrer sur ce qu’elle veut devenir. Alors oui, parfois, il y a des groupes terroristes qui menacent sa nouvelle maison mais se battre pour la PC est quelque chose que Magnolia fait avec plaisir et devoir.

Le voir envahir son espace ? C’est immonde. C’est le clash de deux mondes qui ne devraient jamais, jamais, se croiser. Elle ne veut pas de lui ici mais elle est incapable de lever les yeux pour croiser son regard. Elle est tendue et aux aguets et affreusement sur la défensive. Ce matin, lors du petit déjeuner, elle a été glaciale, prononçant à peine un mot du repas et depuis qu’il est là ? C’est le silence.

Ils viennent de sortir du bureau de Monsieur Nahr et pour être honnête, Magnolia n’a pas entendu un mot de toute la conversation. Elle a probablement été affreusement impolie avec son professeur préféré mais elle est tout simplement incapable de faire passer des mots au-delà de la boule dans sa gorge. Et le pire dans tout ça ? C’est qu’avec Monsieur Nahr, au moins, elle se sentait protégée. Elle lui fait tellement confiance qu’elle ne doute pas qu’il ne peut pas la toucher. Maintenant qu’il a prit une nouvelle famille dans son bureau ? Elle est seule. Seule avec lui et elle a toujours été incapable de se défendre face à ses assauts.

On l’interpelle avant qu’il ne puisse l’entraîner quelque part où ils ne seront pas dérangés. Magnolia lève légèrement les yeux pour croiser le regard d’Itzan. Elle écarquille les yeux. Non. Il doit pas venir à côté de lui. Il faut qu’il parte et qu’il ne s’approche pas. Il faut qu’il la laisse seule. Elle a l’habitude et Itzan, Itzan il peut pas faire face. Elle ne veut pas qu’il fasse face. Elle tente de communiquer du regard qu’il doit s’éloigner et la laisser.

Elle sait que trop bien l’image qu’il renvoie avec ses cheveux trop longs et ses habits mal lavés. Maintenant qu’elle n’est plus à la maison, elle n’est même pas sûre de comment il  survit. Sans elle pour cuisiner et nettoyer et renvoyer les factures, elle ne veut même pas imaginer l’état de leur petit appartement. Elle le sent d’ici, cette odeur qu’elle avait finit par ne plus sentir. Mélange de crasse, d’alcool et de beuh, il fait peine à voir. Il est pathétique et elle l’est encore plus d’être aussi terrifié.

Elle sait aussi qu’Itzan est inquiet parce que cette rencontre parent-prof veut probablement dire que la mère de Lyria est là, avec sa fille et qu’elle peut glisser son poison dans les oreilles de la rouquine et ciel, elle veut l’aider à gérer cette situation mais elle est pieds et poings liés par l’ombre de son père.

Du coin de l’œil, elle le voit observer l’arrivée d’Itzan et de la jolie femme qui est probablement sa maman. Elle voit sa frustration d’être interrompu dans ses plans. C’est un regard qu’elle connaît bien. Il n’a jamais été très malin. Elle voit le regard curieux d’Itzan et de sa maman et il fait un signe de la main. Des présentations. Elle doit faire des présentations mais c’est … dur de parler.

- Toujours aussi incapable hein ? Il a beau dire des jolies choses ton Monsieur Nahr, t’as pas changé. C’est pas si dur de présenter ton père, hein ? Jack.

Ses mots sont pas vraiment distincts, ses phrases s’embrouillent les uns dans les autres, mélange d’alcool et d’un commun trop rarement utilisé. Magnolia ferme les yeux. Elle a peur et honte et elle veut que tout s’arrête. Pour autant, elle n’arrive toujours pas à parler. Elle a beau ouvrir la bouche et la fermer. Elle a beau tenter de former des mots, aucun son ne passe et elle est là, figée, les yeux blessés face à son grand secret.

Révélé devant tout le monde.


Fanny Vilastime
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[Event #4] Réunion Parent-Prof


« Il faut que tu t’appliques dans ton tir ! Si tu veux marquer, il ne faut pas seulement frapper fort, tu dois être précis et imprévisible ! »

Qu’ils sont adorables. C’est un bonheur de les voir toujours aussi motivés malgré la difficulté. Toujours le sourire alors que cela fait une bonne heure que j’arrête toutes leurs balles. Même si j’ai débarqué dans ce campus depuis quelques semaines, je suis encore surprise tellement ça change avec ce que j’ai connu.

Pendant les sessions de foot que j’organisais à Smashing, il y en avait au minimum un qui se plaignait et finissait par refuser de jouer selon les règles. En plus, il y avait une chance sur trois pour qu’il s’embrouille avec les autres et que je doive les calmer rapidement. Ceux d’ici, ils ne sont pas simplement sages : je peux facilement voir qu’ils m’écoutent attentivement et réfléchissent à mes conseils.
Je comprends de mieux en mieux les paroles de maman : en recevant de bonnes bases par ses ainés dès son plus jeune âge, un enfant peut évoluer efficacement dans de nombreux domaines. Grace à leur discipline, des jeunes amateurs de football vont peut-être finir par marquer un but face à un gardien plus expérimenté. Je savais qu’il était important que je comprenne comment transmettre ces bonnes bases, mais je ne pensais pas que ça faisait une si grande différence.

« Hééé ! »

Lézargus, qui est un excellent arbitre, a repéré une faute et a tiré un léger jet d’eau sur le concerné. Comme on est moins d’une dizaine, j’ai opté pour une session tir au but. J’ai délimité les cages et la distance de tir et imposé un délai de trente secondes entre deux tirs pour bien pouvoir se préparer. De manière prévisible, après cette heure de sport à tirer avec force, il commence à y avoir des petits écarts comme ce ballon mal placé par cet élève qui, par excès d’enthousiasme, ne voulait pas attendre pour tenter sa chance.

« Hahaha, désolé pour toi, aucun détail n’échappe à sa vue. On va faire une pause avant qu’il y en ait un qui se prenne un carton rouge. Allons-nous asseoir dans ce coin. »

Ne vous inquiétez pas, on est pas pressé. Je vois clairement que vous êtes embarrassé et que vos pas sont un peu hésitants. Il faut dire que votre situation est dure. C’est une excellente idée d’organiser une grande réunion parent-prof… sauf pour les élèves dont aucun parent et autres responsables légaux ne peuvent pas ou ne veulent pas venir sur l’ile aujourd’hui. Une journée sans cours à observer les autres, dont tes amis, profiter de la très rare présence de leurs parents sur le site n’est pas vraiment agréable. On ne peut pas en vouloir aux personnes de l’administration de vous avoir oublié, il y avait déjà énormément de travail.

Je tiens d’ailleurs à les remercier pour la confiance qu’ils m’ont accordée : ma demande de création de cet atelier football spécialement pour vous a été vite accepté. Apparemment, mon aide pendant l’invasion du campus et le fait de proposer ce type d’initiative alors que je n’avais pas grand-chose à faire cette journée, les nombreux parents et professeurs présents surveillant déjà la majorité des enfants, ont été très appréciés. Cette acceptation a été si rapide que j’ai eu le temps de correctement tout préparer, et je ne suis pas peu fière de cette pancarte « Fanny Foot » et des sourires que vous avez eu en la voyant.

Malheureusement, je peux vous proposer de vous divertir et de vous reposer avec moi pour ne pas vous retrouvez isolé, mais je ne peux pas effacer la réalité : vous êtes avec des personnes dont vous n’avez presque jamais parlé parce que personne n’est venu pour vous aujourd’hui. Pour certains, c’est un bel effort d’accepter cette situation et de venir jouer dans ces conditions. C’est un autre effort que d’aller s’asseoir aux côtés d’inconnus aux caractères et remarques potentiellement gênantes. Je comprends donc que vous n’êtes pas ravi de cette idée de pause et que vous avez des doutes.

« Parfait ! Avant toutes choses, laissez-moi vous présenter mon autre compagnon. J’ai préféré le laisser dans sa pokéball pour éviter qu’il ne tombe K.O à cause d’une mauvaise frappe. »

L’apparition de mon Flabébé a créé une petite surprise pour quelques-uns. Comme il est un peu timide, il a été un peu intimidé par cette réaction et s’envola directement derrière moi. Lézargus et moi sommes les seuls avec qui il a totalement confiance. Après toutes ces années, on se connait par cœur et on a fini par développer des habitudes pour des situations comme celle-ci. Quand je tends doucement ma main vers lui, avec un léger sourire et sans prononcer un mot, il sait qu’il n’y a rien à craindre et qu’il peut se poser dessus.

« C’est la première fois que je vois un Flabébé de cette couleur ! Il est si beau ! »

« Toi aussi tu aimes le rouge ? Pour moi, c’est la plus belle des couleurs. Je trouve qu’elle rend sublime de nombreuse chose. Enfin, j’imagine que vous l’avez remarqué rien qu’en voyant ma veste et ma guitare. En tout cas, cette fleur lui va à merveille »

Ta sensibilité aux compliments est aussi belle que ton apparence. Te voilà à nouveau à l’aise, faisant tournoyer cette fleur bien en hauteur devant ce petit groupe.

« Par contre, je dois avouer que cette magnifique apparence n’est pas grand-chose comparée à sa beauté intérieure. D’ailleurs, ma mère l’avait surement remarqué. Je ne comprends toujours pas pourquoi elle me l’a offert du jour au lendemain, mais je lui en suis très reconnaissante ».

J’y suis peut-être aller un peu fort sur les compliments. Maintenant, il est à trois mètres du sol pour qu’on ne le voit pas rougir.

« D’ailleurs, euh… »

« Tu peux m’appeler Fanny *clin d’œil* »

« Ah bon ? Euh Fanny, il parait que les proches des adultes ont aussi été convoqué. Pourquoi tu n’es pas avec tes parents comme tout le monde ? Tu as pourtant l’air d’aimer ta mère. »

« Hé bien, ma mère est l’unique mécanicienne de ma ville et elle a énormément de travail en ce moment. Comme je lui ai déjà expliqué ce qui s’est passé ici et que je suis en bonne santé, on s’est dit que ce n’était pas vraiment la peine qu’elle vienne. Les travailleurs là-bas ne peuvent pas se permettre de se relâcher dans cette période. Quant à mon père, ça fait un moment qu’il est mort. Mais je suis sûre qu’il aurait tout fait pour venir me voir, quitte à travailler deux fois plus à son retour. Evidemment, il aurait joué les durs, prétendu qu’il avait totalement confiance en moi et qu’il n’était pas du tout mort d’inquiétude. »

Me remémorer papa m’avait, avec un sourire nostalgique, fait regarder le ciel, où Flabébé tournoyait toujours légèrement, toujours pas remis de ses émotions. Puis, après un instant de silence, je me suis rendu compte en regardant de nouveau cette fille qu’elle était étonnée, limite choquée. C’est également le cas de son camarade un mètre à sa gauche, certes plus timide et discret, mais qui n’échappe pas à mon regard de surveillante.

« Toi, t’as au moins une autre question. Aller, dis-moi tout »

« Bah en fait… c’est la première fois que je vois quelqu’un parler de ça aussi facilement. Avec le sourire en plus. Mon amie ne peut pas s’empêcher de pleurer à chaque fois que le sujet refait surface. À cause de cette journée parent-prof, elle n’a pas voulu sortir de notre chambre. Comment tu fais pour ne pas souffrir comme elle ? »

« Ah, je vois parfaitement la situation. Je vais essayer de t’expliquer. Il faut que tu saches que lorsque tu perds quelqu’un que tu aimes beaucoup, c’est comme si tu avais une plaie au cœur. Qui que tu sois, ça n’a pas d’importance, on est tous égaux face à cette douleur inévitable, et je ne fais pas exception. Aussi, tu sais ce qui se passe quand on ne traite pas une plaie ? »

« Euh… ça fait très mal à chaque fois que quelque chose la touche ? »

« Exactement ! En plus elle risque de s’infecter. Le pire, c’est que plus tu la touches, plus la douleur va te paraitre insoutenable. Ça peut même finir par créer un traumatisme. Je ne pense pas que ton amie en soit à ce stade, mais elle souffre clairement de sa plaie. Il faut donc la soigner. Et comment on soigne les plaies ? »

« Avec un grand pansement. Mais ça ne marche pas dans son cas, si ? »

« En réalité, les pansements en eux-même ne soignent pas les blessures. Ils servent simplement à limiter leurs dégâts, que ce soit la douleur ou le risque d’infection. En gros, ce sont des protections. Seul le temps répare ce type de blessure. Ces protections sont donc essentielles pour que rien ne s’aggrave en attendant. Et l’un des composants de ce pansement spécial est le soutien des proches. »

« Mais, c’est ce que je fais ! J’essaye de lui remonter le moral à chaque fois ! Pourtant, ça ne marche pas et j’ai l’impression qu’elle est de pire en pire. »

« C’est tout à ton honneur d’aider ton amie dans ses moments les plus difficiles. Malheureusement, il faut souvent le soutien supplémentaire d’autres personnes, que ce soit d’autres amis, membre de sa famille, ou bien de ses pokémons. En plus, en imaginant qu’elle a l’aide de tout ce beau monde, il y a un deuxième composant indispensable, et celui-là, personne ne pourra lui donner : l’acceptation. Ce n’est qu’en acceptant définitivement la mort qu’elle souffrira de moins en moins, au point de repenser au défunt avec le sourire. Et ça, ça demande un mental solide. Evidemment peut guider le concerné sur ce chemin, mais seul lui peut au final accepter. »

Bon, je savais que j’allais encore plus plomber l’ambiance, mais c’était nécessaire. Si je n’explique pas le problème et sa solution, le problème risque de s’aggraver. Les autres devraient vite passer à autre chose une fois qu’on reprendra les tirs aux buts. Sauf ce fameux garçon un mètre à gauche. Après avoir vu toutes tes réactions, j’ai deviné que toi aussi, tu as une situation similaire. Vu à quel point tu te retiens de ne pas éclater en sanglot devant tout le monde, je crois que tu es carrément celui qui a perdu son parent. Pourtant, tu as écouté jusqu’au bout sans flancher.

« *Pose sa main sur la tête du garçon* Tu es fort. Toi aussi tu joues les durs quoi qu’il arrive. Mais tu sais, arrêter de cacher ses sentiments et se lâcher un bon coup de temps en temps, c’est important. Ce n’est pas être faible, c’est être humain, et il n’y aura jamais de honte à ça. »

Aller, vient donc dans mes bras pleurer un bon coup. Cette pause aura été au final plus intense que le sport. Aucun regret, j’aurai grandement aidé au moins deux élèves, de la même manière qu’une réunion parent prof alors que je ne suis pas prof et qu’ils n’y pas leurs parents.

« À présent… que diriez-vous de retenter votre chance aux tirs aux buts ? Au rythme où vous progressez, je vais finir par devoir y aller sérieusement ! *clin d’œil* »




It's time to jump up in the air !
Jump up, don't be scared !

Jeremy Bellever
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t9752-657-bellever-jeremy-demande-d-admission-aquali
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t9755-bellever-jeremy
Icon : [Event #4] Réunion Parents-Profs Mushoshi
Taille de l'équipe : 2/12
Région d'origine : Hoenn
Âge : 22
Niveau : 13
Jetons : 8572
Points d'Expériences : 172
[Event #4] Réunion Parents-Profs Mushoshi
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[Event #4] Réunion Parents-Profs Mushoshi
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Jeremy Bellever
est un Adulte Scientifique


[Event #4] Réunion Parent-Prof

Pour quelqu’un comme Jeremy, cette période de l’année qu’est le milieu de printemps est la meilleure. Les avantages offerts par cette saison sont très plaisants. Comme il aime se lever tôt le matin pour faire un peu de marche avant de se diriger vers le pôle scientifique, avoir le soleil déjà présent lui plait beaucoup. Les températures qu’il considère comme parfaites, ni trop froides pour devoir se couvrir, ni trop chaud au point de souffrir, est un confort considérable. Avril et mai sont donc généralement les mois où le scientifique est le plus productif. C’est d’autant plus le cas lorsque son lieu de travail ne se fait pas attaquer par des mystérieux pokémons ou deux groupes d’illuminés. Bon, les deux dernières semaines ne furent pas totalement paisible à cause du départ de l’ancienne directrice du pôle et de la réparation du campus, mais au moins personne n’est venu de nouveau déranger le jeune homme. Jusqu’aujourd’hui.

Car aujourd’hui, quelqu’un est bien déterminé à venir l’embêter. On peut même dire qu’il a été invité à le faire. Il n’y a pas à dire, cette grande réunion parent prof est la bienvenue compte tenu des derniers évènements. Pourtant, elle posait une question au chercheur et il avait bien du mal à trouver la réponse : pourquoi avoir également convié les proches des adultes ? Il trouve cela pas du tout nécessaire, particulièrement pour les personnes dans son cas : évidemment, il est maintenant un peu inquiet pour l’avenir, mais il est ressorti indemne de toutes ces épreuves. Il n’a rien perdu de sa motivation et souhaite rester au campus. Ce n’était pas la peine d’inviter son père, Patrick Bellever, sur l’ile…

Jeremy l’aime bien, leur relation est tout à fait classique, il n’y a aucun problème à ce niveau-là. Disons juste que c’est souvent sportif avec lui. Malgré le fait que son travail chef de chantier peut être éprouvant, il a toujours eu l’énergie pour s’occuper de son fils et ce dernier trouve généralement que c’est un peu trop d’énergie…

« Quand il faut y aller… »

Conscient que c’est une journée banalisée, il laissa son grand sac dans sa chambre et se contenta de prendre la pokéball de Rusdi, qu’il fit sortir une fois à l’extérieur et partit en direction du port, où l’invité devrait être arrivé. Et il ne s’était pas trompé : il avait beau être encore à 500m, qu’il remarqua une silhouette lui faire des grands signes de bras. Le chercheur prit une grande inspiration et continua de se rapprocher.

« Aaaah ! Le plus beau ! Dans mes bras ! »

« C’est un peu gênant… »

« Qu’est-ce qu’il y a de gênant à voir un père faire un gros câlin à son fils lors de leurs retrouvailles ? »

C’est sûr que le commun des mortels trouverait cet amour paternel adorable, quel que soit l’âge et la situation du fils. Mais dans du point de vue de quelqu’un qui aime apprécie le calme et la discrétion, se faire prendre dans ses bras par son père à l’âge de 23 ans en public est dérangeant. Surtout quand l’initiateur est à la fois largement plus grand et massif que lui et est aussi expressif.
Après cette accolade, Patrick fit une petite tape sur l’épaule de son fils.

« Bah alors ? Ça roule ? Visiblement, tu penses toujours à te nourrir correctement, c’est un bon point. Tu n’aurais pas pris un petit peu de muscle d’ailleurs ? À ce rythme, tu vas finir par pouvoir me remplacer ! »

Apparemment, la récente nouvelle habitude du scientifique, qui consiste en l’exploit démesuré à ne plus sauter de repas, à commencer à produire des effets visibles. Aussi, il eut un sourire. Tous les deux savent qu’il ne quittera son travail de chercheur pour rien au monde, au point qu’il aime en rire, comme en mentionnant un éventuel remplacement du chef de chantier.

« Il y a parfois des moments difficiles ici, ce n’est pas toujours calme. Mis à part cela, tout va bien de mon côté. Tout se passe bien à Clémenti-Ville ? Ou il y a eu du changement ? »

« Ça fait 25 ans que j’ai emménagé dans cette ville et presque rien n’a changé, alors ce n’est pas en si peu de temps qu’il va se passer quelque chose. M’enfin c’est pas pour me plaindre, c’est déjà un très beau coin. À la maison aussi rien à signaler, on est tous en forme. Tu t’en doutes, ta mère te passe le bonjour. Enfin bref, passons aux sujets sérieux. Il y a un endroit idéal ici ? »

« La forêt. Il y a un petit terrain qui devrait faire l’affaire. »

Le scientifique a facilement deviné que son père s’est servi de cette proposition de rencontre pour pouvoir venir au campus, dans un tout autre but que de participer à une réunion parent-prof. En réalité, discuter avec un professeur ne l’intéresse absolument pas, il a toujours eu confiance dans les choix de son fils, il n’a pas besoin d’être rassuré par quelqu’un d’autre. Toutefois, à chaque fois que ces choix ont une importance capitale, il vérifie si Jeremy est en mesure de les assumer en testant ses capacités. S’il estime qu’elles sont insuffisantes, il s’opposera à la décision, car « sans maitrise, le plus beau des rêves peut rapidement se transformer en cauchemar infernal ». Cela fonctionne ainsi dans cette famille. Oui, c’est pour ça la mentalité du « scientifique devant être capable de faire face aux dangers sur le terrain ».

Même si aujourd’hui l’évalué est un majeur indépendant, cette opposition conserve une certaine valeur à ses yeux et il y a donc une pression. Il s’était préparé au mieux dès qu’il a su pour la convocation. Il se doute que ce sera plus rude que jamais, son choix de rester dans une académie se faisant attaquer par des adversaires redoutables étant surement le plus important de sa vie tant les dangers potentiels sont présents. Le choix de la forêt n’est pas anodin : à force d’y faire sa promenade matinale, sa connaissance de l’endroit à presque atteint la perfection et ce malgré le retour incroyable de la vie, dû parait-il à la météorologie particulière de Leiar.

Une fois arrivé sur place, Patrick fit sortir quatre de ses pokémons : Grahyèna, Mangriff, Libégon et Galeking. Tous se mirent d’un côté du terrain avec leur dresseur. Promy et Rusdi se placèrent de l’autre côté, avec Jeremy.

« Prêt ? »

« Oui ! »

Pour tester le physique et le mental de son fils, Patrick regarde attentivement ses réactions face à l’assaut de quatre pokémon expérimentés menés par un dresseur d’exception. Car oui, c’est un homme qui a passé un large partie de sa vie dans les chantiers à diriger et aider de nombreuses personnes et pokémons. Cette grande expérience se révèle utile en combat pokémon. C’est quelqu’un qui ne manque pas d’énergie, peut mettre en place rapidement des plans complexes pour réaliser ses objectifs et sait diriger efficacement ses alliés en fonction de leurs talents. Si on additionne tout cela avec cette fameuse mentalité, le résultat donne un dresseur qui n’a rien à envier aux champions d’arènes.

La suite consiste en une bataille entre les deux, se prolongeant dans toute la forêt. En une heure, Jeremy doit essayer de comprendre les failles dans les attaques et de vaincre les quatre pokémons avec seulement ses deux. En gros, c’est une simulation extrême de situation critique pouvant arriver en pleine nature. Un combat extrêmement déséquilibré est idéal pour confirmer la solidité du mental et la pertinence des décisions prises. Il faut donc une totale confiance en soi.

Et une heure plus tard… (c’est assez long comme ça)

« C’est ce qu’il me semblait. Impressionnant, tu es largement plus fort que lorsque tu as quitté Hoenn, alors que tu es à présent chercheur pour cette grande académie. Moi qui craignais que tu commences à négliger ton entrainement. »

« Autant, j’admets que je néglige beaucoup de choses, autant je ne peux pas me permettre de me ramollir, surtout ici. Ce ne serait pas digne d’un grand scientifique d’être incapable de faire face aux pires situations pendant des expériences. »

La fierté du père lui fit faire une beau sourire.

« T’as bien raison. Je suis convaincu que tu sauras t’adapter aux nouveaux dangers. Pas besoin de se voiler la face, il y en aura. Cette académie et les évènements qu’elle subit sont tout sauf normal et ça ne va pas miraculeusement se calmer. En refusant de partir, tu viens de signer pour ça et maintenant que je sais que tu sauras y faire face, je peux retrouver ma sérénité. Par contre… »

Il se tourna légèrement en direction de Rusdi qui, sur les ordres préalables de son dresseur, avait profité de cette discussion pour tenter, avec toute sa discrétion, sauter par surprise sur Patrick. L’occasion était trop belle, il fallait essayer de l’avoir sur sa spécialité.

« Fwahahah, n’enterre pas ton père trop vite ! C’est pas demain la veille que tu m’auras avec si peu de choses ! Après c’est sur que ce ptit a une discrétion impressionnante. C’est pas commun un talent comme ça, je ne sais vraiment pas où tu l’as trouvé. M’enfin bref, je vais rentrer. Libégon ! »

Le pokémon Mystique laissa monter son dresseur sur son dos.

« Tu ne veux pas du tout assister à la réunion ? »

« Oh, tu fais plus de plus en plus d’effort ! Ça me fait plaisir ! Encore un peu et tu vas finir par me faire croire que je ne t’ennuie pas à venir ici. Que c’est pas une épreuve de me présenter à tes connaissances toute la journée. Je t’ai assez embêter pour un bon moment, n’est-ce pas ? »

Et, après un dernier rire, un dernier regard, il commanda à son pokémon de s’envoler. Le chercheur quant à lui regagna le campus. Il ne lui rester plus qu’à rejoindre Percy Yade, directeur actuel du pôle scientifique avec qui la rencontre devait se faire, à l’heure convenue. »

« Ah, bonjour M. Bellever. Votre père n’est pas avec vous ? Il me semblait qu’il a accepté cette proposition de rendez-vous. »

« Il a eu… un empêchement de dernière minute. Il n’a pas eu le temps de vous prévenir. Il est désolé de ne pas pouvoir discuter avec vous. Cependant, il m’a fait savoir qu’il est totalement d’accord avec ma décision de rester ici.

« Hé bien c’est dommage qu’il ne soit pas présent. Cela reste tout de même une superbe nouvelle ! Toutefois, ce n’est pas le plus important. »

Le directeur fronça un peu les sourcils et demanda d’un ton très sérieux

« Est-ce que vous vous plaisez à la Pokémon Communty ? Vous sentez vous épanouis en tant que chercheur dans ce campus particulier ? »

« Je vais vous répondre en toute honnêteté : j’adore cet endroit. »





And then whistle round the world,
oh whistle round the world

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