Je sens le regard d’Ana dans mon dos, un regard lourd de reproche, sans une once d’hésitation. Alors je sais. Je sais que je n’ai plus la moindre chance, je sais que je ne pourrais plus jamais la reprendre dans mes bras, je sais que je ne pourrais plus jamais caresser sa chevelure, et je sais que tout ça me manquera énormément. À ce moment, une partie de mon cœur vient d’être dévoré par Salomé, et la seule partie qu’il me reste, c’est Ana qui me l’arrache. Je n’ai plus d’espoir, je n’ai plus rien. Je suis juste une coquille maintenant. Salomé a gagné et moi, j’ai perdu, j’ai tout perdu.
Dans un élan de tristesse, j’attrape mon Ipok et envoie un message à Salomé -Oui j’ai son numéro et alors- « Prends bien soin d’Ana, la savoir heureuse, même si c’est avec toi, est la seule chose qu’il me reste, alors s’il te plaît laisse moi au moins ça. Sinon je pense que ça me tuerais.
Logan »
Je préfère savoir Ana heureuse avec ma pire ennemie, que malheureuse avec moi. Au moins elle pourra s’épanouir et continuer de sourire, elle pourra continuer de chanter et de rire. Le bonheur d’Ana est la seule chose qui me fasse encore tenir ici-bas. Sinon, je pense bien que je préférerais mourir.
Des larmes commencent à couler alors que le message est bien partit. Je n’attends pas forcément une réponse de sa part, mais j’espère juste qu’elle fasse attention à Ana.
Senay et toujours à mes côtés essayant de m’apaiser au maximum et passe une de ses feuilles sur mon visage sous le regard perdu de Kupo. Puis la fille aux longs cheveux bleus, Yuna, je crois ou un truc dans le genre, commence à me parler en souriant et m’expose son plan. C’est à la fois génial et totalement dangereux.
-Ecoute, je suis contre ton idée. A2P est sans doute le groupe qui subit le plus d’attaques alors je refuse de te laisser partir là-bas et honnêtement, je préférerais y aller moi pour me venger sur ces salopards de voleur et d’assassin. Allez, donne le moi !
Je tends ma main pour attraper le brassard, mais quelque chose me bloque, son regard. Je peux lire sa détermination et son envie de se battre. Et puis moi à part me venger des quatre colosses, je ne vais rien faire de plus, alors je cède.
-Bon, ok ! Mais par précaution prend mon numéro d’Ipok au cas où. Tu as le moindre souci, je demanderais à mes Pokémons de te tirer de là. Ou ce sera moi, vu la situation, on ne sait jamais.
Cette fille à du cran et ça me plaît. Elle est prête à risquer sa peau pour infiltrer A2P.
-Par contre tu n'affronteras pas Senay, je ne sais pas comment il va se battre, dans ce cas. Ban, tu peux demander à Speedy de me rejoindre au plus vite, c’est pour venger Kupo.
La réaction de mon Airmure ne se fait pas attendre, à peine eut-elle le message de Ban qu’elle vola à toute allure dans les rues avant de se poser devant moi sans un petit looping pour impressionner Yuna. Depuis que je lui ai montré la forme final de Kupo, elle s’est rapprochée de lui. Je comprendrais jamais ce qu’elle ressent.
-Yuna je te présente Speedy ma Airmure. Speedy voici Yuna ma… Une camarade de classe. Je t’explique rapidement ce qu’elle veut. On fait un faux combat contre son Draco, on se rapproche d’A2P et on bat en retraite pour qu’elle soit infiltrée. D’accord.
La Airmure n’aimait pas trop son idée, car elle devait se limiter et faire semblant n’était pas dans ses cordes. Avec elle, c’est tout ou rien. Alors elle déclina le plan. Je lui murmure dans l’oreille.
-Tu sais Kupo serai très impressionné si tu acceptais la mission et il aurait peut-être un peu moins peur de toi.
Speedy me dévisage avant d’accepter.
-Dans ce cas, Yuna si tu es prête, on y va.
Je lui laisse le temps de se préparer avant de lancer Speedy.
-Attaque Jet De Sable et enchaîne avec Strido-Son.
En faisant du bruit, le combat risque d’être entendu. Je regarde Yuna dans les yeux avant de bouger mes lèvres. « On bouge ». Je n’avais pas parlé pour ne pas qu’on pense que ce combat soit en fait trafiqué. Speedy a compris ce qu’elle doit faire et commence à voler aux côtés du Draco alternant esquive, attaque et défense abîmant par endroits les murs de la ville. Elle semble bouger au ralenti pour être sûr de ne pas toucher le Draco de Yuna alors que nous au sol les suivons vers le carnage qu’est devenu le devant de Palladium.
Au bout d’un long moment, nous arrivons derrière le groupe de A2P et certains ont l’air d’avoir remarqué notre combat. C’est maintenant que notre ballet aérien va se montrer à la hauteur du spectacle attendu pour entourlouper ces fgnersger d’A2P.
-Speedy lance Furie et enchaîne avec Tranche !
Elle comprend que tout va se jouer là et fonce sur le Draco sans se soucier une seule seconde que les membres d’A2P venaient aider Yuna et Draco. Un Typhlosion, un Loupio, et un Watouat attaquent en même temps Speedy avant qu’elle ne touche Draco. La combinaison des trois attaques touche Speedy qui s’écroulent au sol. Je la rappelle dans sa pokéball avant de voir les partisans d’A2P prendre Yuna avec eux et voir si tout va bien.
-Senay, je vais avoir besoin de toi, lance Cyclone et Tornade en même temps !
Il ne comprit pas de suite, mais obéit quand même et lance avec ses palmes deux énormes rafales de vent destiné à tout le groupe d’A2P. C’était à mon tour de jouer la comédie et de fuir. Je devais soigner Speedy au plus vite, je sais qu’elle n’est pas KO grâce à son talent Fermeté. Je lance un dernier regard à Yuna avant de disparaître au coin de la rue.
Mission accompli agent Yuna !
Intrigue #12 Yuna Akabara Mission Impossible |
Alezar Ilea L'échec n'est qu'une opportunité de recommencer plus intelligemment ~ |
Je repars rapidement sur mes pas pour éviter de me faire poursuivre par les membres d’A2P. J’ai entraîné Yuna là-bas parce qu’elle me l’a demandé et que de toute façon, j’aurais juste tapé à mains nues sur A2P. Je suis un peu inquiet pour elle, mais comme elle sait ce qu’elle a à faire, mon inquiétude va vers Speedy. La pauvre à encaissée une attaque de plein fouet, enfin trois même, et je dois rapidement la soigner. Senay peut me faire voler, mais je n’ai pas envie de le faire combattre pour le moment.
Je me mets à l’abri dans une ruelle à l’écart des combats et appelle Speedy pour Examiner ses blessures. Après un petit topo rapide, elle a besoin de beaucoup de soins et seul je ne peux rien faire. Alors pour le moment, Sennay la calme et je panse ses blessures (bien mieux que ce que m’avait fait Salomé) avant de lui faire boire une potion de secours. Grâce à Salomé, j’ai appris à me montrer plus prévoyant qu’avant, finit le temps d’être empoisonné, j’ai mes petits antidote acheter avec mes sous désormais.
Je lève la tête et regarde les alentours. Hormis un groupe d’enfant non loin de là, je suis seul. Ici, tout a l’air calme si on oublie le vacarme des combats. C’est paisible. En tout cas moi, je m’y sens bien pour une raison que j’ignore. Comme si j’avais toujours connu ces ruelles miteuses et que c’était chez moi. Mon regard parcourt les murs sales et poussiéreux avant de tomber sur des affiches de spectacles, toutes ternis par le temps. Cependant, une d’elle retient mon attention. L’affiche d’Anastasia.
Je tombe à genoux devant l’affiche et cri toute ma rage dessus. Je tape contre le mur jusqu’à n’avoir plus suffisamment de force pour taper. Je rage contre moi-même. J’ai tout fait de travers avec tout le monde. D’abord Ana, elle a toujours était là pour moi et je la repoussais sans cesse. Ensuite Lucile, pour oublier la peine que j’avais, j’ai décidé de sortir avec elle et j'ai ensuite rompue avec elle. Haru, mon ancien meilleur ami, sous l’effet de la colère, je l’ai battu. Salomé, même si elle ne mérite pas de vivre, je n’aurais jamais dû chercher justice moi-même. Mes Pokémons, on s’entendait bien avant que tout ça ne dérape, avant que je perde le contrôle. Mes parents, lorsque j’ai appris pour mon adoption, je les ai insultés de tous les noms. Et enfin, moi, j’aurais pu éviter tout ça.
Mon Ipok vibre, pour me dire que je viens de recevoir un message. Un message de mon père… C’est vrai, quand j’ai récupéré mon nouvel Ipok, j’avais bloqué le numéro de ma mère, mais pas celui de mon père, car de toute façon, seule ma mère essaie de me contacter. Malgré tout, j’ouvre le message pour lire son contenu. Juste une adresse et un numéro de téléphone. Le mot orphelinat danse sous mes yeux. Alors c’est là-bas qu’ils m’ont adopté ? C’est là-bas que je saurais peut-être qui sont mes vrais parents ?
J’ai de nouveau un peu d’espoir, je prends ça comme un signe d’Arceus, un signe qui me dit que quelle que soit ma souffrance, je dois aller de l’avant. Oublier l’amour que j’ai pour Ana, oublier la rancœur que j’ai pour Salomé. Je dois savoir qui je suis et d’où je viens. Je dois aller voir.
Cependant, je suis bloqué ici. Alors j’ai deux options. Soit je me lamente sur ce que m’a fait Ana, soit je suis utile à l’académie. Je dois avouer que l’idée d’Idalienor n’est pas mauvais alors autant tenter quelque chose.
Je me relève et part du côté de Lansat et cache mon badge rouage pour retrouver Idalienor, elle doit au moins savoir pour Yuna. Je cherche Idalienor dans le groupe et la trouve enfin avec d'autre gens mais peu m'importe.
-Senay fais moi un peu de place s'il te plaît.
Le Tropius crème décale gentiment les personnes devant moi et m’emmène à Idalienor. Je commence à lui parler.
-La fille aux cheveux bleus, Yuna, elle s'est infiltrée dans le camp d'A2P.
En vérité, oui, je ne savais pas quoi faire en fait.
Principe de Causalité | ||
Sarah avait un peu de mal à comprendre ce qui c’était vraiment passé, comment avait-elle réussi à parler ? Elle n’eut pas vraiment le temps de s’en préoccuper, elle voyait la bouche de son amie se transformer en un O silencieux avant qu’elle ne lui saute au cou, manquant presque de l’étrangler. Elle était sincèrement heureuse que la Winchester ait pu reparler à nouveau, mais cette dernière se retrouva rapidement dans l’incapacité de le faire, ce qui frustrait vraiment la jeune fille. Heureusement pour elle, Cloé la regarda dans les yeux et la rassura, ce n’était pas grave si elle ne réussissait pas à reparler maintenant, elle ne devait pas forcer au risque de se blesser. Elles se fixèrent dans les yeux sans rien ce dire, c’était leur façon de communiquer, le mutisme de Sarah les avait forcé à trouver un autres moyen de communiquer. Et actuellement, Sarah pouvait ressentir dans les yeux de la Nosya de la peur, la peur de la perdre ici et maintenant, et cette peur était réciproque. La Winchester n’avait pas encore compris ce qui était arrivée à Cloé et ça lui faisait peur, elle l’avait l’impression que celle qui devenait son pilier pouvait disparaitre sans qu’elle ne puisse rien faire. Sarah tourna la tête vers la voix qui venait de briser leur moment, celle de cette femme aux cheveux blonds qui avait réussi à calmer Cloé dans sa ‘’crise’’. Sarah lui était redevable et voulait la remercier, mais dès qu’elle essayait de parler, un goût ferreux lui arrivait en bouche, et si elle ouvrait cette dernière, elle était sûre qu’un liquide rougeâtre serait visible, aussi elle ne tenta pas l’expérience. L’adulte essayait de cacher son stress et la tension présente dans la zone, mais c’était un peu loupé. Sarah sentit Cloé vouloir garder cette jeune femme à ses côtés, mais c’était impossible, elle devait retourner sur la zone de combat, aussi la garde des deux filles fut confié à Kenai et Ran, un pour défendre, l’autre pour soigner, le duo parfait. La jeune femme donna des consignes à Sarah pour protéger Cloé et elle-même, le brassard de l’association devant servir de couverture au cas où un membre de l’association venait les trouver…mais honnêtement avec un Ursaring géant à côté, peu de personne se risquerait à la confrontation. Mais Sarah voulait protéger Cloé, elle en avait assez d’être celle qui voyait ses amis de dos, elle voulait être devant pour les protéger, pour la protéger. Malheureusement Cloé lui attrapa la manche pour la retenir, Sarah la regarda étonnée, ne comprenant pas vraiment ce qui lui prenait. Heureusement pour la Winchester, la Nosya prit vite la parole. C’est la peur qui l’habitait désormais, elle ne voulait pas être séparée de la rouge, et dans la situation actuelle c’était compréhensible, Sarah n’avait pas non plus envie de vraiment se séparer de la jeune fille. Cloé continua de parler, suggérant de partir du côté de la plage pour fuir la zone de combat et être hors de danger. C’était vrai que c’était la solution la plus simple, et face à la détermination de sa partenaire, Sarah ne put que plier et céder, mais elle prit son calepin pour finalement écrire dessus. -On s’éloigne, mais on ne reste pas loin, au cas où nos amis ont besoin de nous. Je ne supporterais pas de savoir que j’aurai pu faire quelques choses pour protéger les personnes que j’apprécie, et que je me suis juste cacher…pas une nouvelle fois. Le corps de Seira lui revient en mémoire, elle s’en voulait toujours, alors que ce n’était pas sa faute, mais c’était à cause d’elle que son père avait été en colère, c’est elle qui aurait dû se frapper la tête contre la table…Mais aujourd’hui il était hors de question que l’histoire se répète, elle serra la main de Cloé et commença à s’éloigner de la zone de conflit, s’abritant dans les rues plus loins. Hrp : Sarah écoute le blabla et avec Cloé, s'éloigne dans des rues juste à côté du conflit pour être à l'abris des combat, un Ursaring en guise de garde du corps |
Comme tu t'y attendais inconsciemment, tu vois qu'en se retournant suite à ton interpellation, la demoiselle qui te fait désormais face a le poing prêt à faire son office, réaction légitime au vu de la façon dont tu l'as abordé. Heureusement, elle se ravise aussitôt et semble pensif un instant, ne répondant pas tout de suite à ta proposition. C'est sa camarade, qui paraissait jusqu'alors plutôt timide pour toi, qui s'avance la première dans la discussion, te montrant qu'elle est loin d'être aussi réservé que tu ne le pensais. Un instant, tu sens qu'elle est prête à te sauter à la gorge, te prenant probablement pour un ennemi – ce qui est, vous en conviendrez, plutôt cocasse pour quelqu'un qui vient de derrière eux – et étant prête à te mettre hors d'état de nuire. Heureusement, elle se ravise assez vite, semblant comprendre que tu es de son côté – ou en tout cas que tu ne leur es pas hostile - avant de se mettre près de sa camarade et d'attirer ton attention en claquant des doigts. Elle se met alors à agiter nerveusement ses mains, sans dire un seul mot. Un instant, tu restes perplexe, ne comprenant pas ce qu'elle essaye de te dire. Puis d'un seul coup, ça fait « tilte ! » dans ta tête : elle parle en langue des signes. Serait-elle muette ? Possible. À moins simplement qu'elle ne l'ait appris pour son avenir et que, te voyant parler avec ton Ipok, devait penser que tu étais muet également et donc que tu maîtrisais la langue des signes. À vrai dire, ce n'était pas totalement faux, mais tu ne connaissais réellement que les bases que tes parents avaient commencé à t'apprendre avant que tu ne te mettes naturellement à écrire sur ton carnet. Si tu peux comprendre quelques brides de mots, tu es loin d'être capable de suivre une conversation normale en langue des signes, et donc à communiquer efficacement avec. Quelque part, c'est un peu bête parce que la communication ne sera pas des plus aisées, mais pour cet instant, tu as de quoi au moins comprendre ce qu'elle veut essayer de te dire. Du coup, tu t'empresses de visualiser ce qu'elle vient de faire avec ses mains et en dégage quelques mots que tu parviens à déchiffrer
▬ « Être », « vous », « communiquer », « normalement », « Je », « être », « langage des signes », « pas », « faire », « usage », « si », « vous ».
Mouais. Ce n'est pas des plus concluants, mais c'est presque suffisant pour comprendre qu'effectivement, elle sait parler le langage des signes et qu'elle a l'air de vouloir t'inviter à faire de même. Au moins, tu vas pouvoir la prévenir rapidement que ce n'est pas des plus efficaces pour toi. Néanmoins, avant que tu n'aies le temps de répondre, la fille que tu as initialement abordé finit par sortir de son silence et imite sa camarade, ajoutant tout de même des mots sur ses mouvements de mains.
▬ Moi aussi, sans problème. Je m'appelle Shiori.
Tu connais maintenant le nom de celle que tu as interpellé. Pas celui de l'autre, mais tu sens que tu ne tarderas pas à le découvrir, accidentellement ou non. Maintenant, tu sais que chacune des deux sait utiliser le langage des signes, et cela aurait été plus qu'intéressant si tu n'avais pas un niveau aussi faible dans cette maîtrise. Au moins tu as toujours ton portable, et avec le temps, tu as acquis une certaine dextérité qui ne doit pas trop envier la vitesse d'exécution de la langue des signes. Tu t'empresses donc de tapoter sur ton écran avant de le montrer aux deux filles, sans passer par la fonction vocale pour gagner du temps.
▬ Excusez-moi, mais je ne maîtrise que très partiellement le langage des signes. Je peux reconnaître quelques mots, mais pour une communication normale, cela risque d'être très difficile.
Tu leur tends le temps de lire rapidement les deux phrases puis tu tapotes de nouveau un court instant pour la suite de la discussion.
▬ J'entends sans trop de problème au passage (ne faites pas attention aux oreillettes). Mais pas le temps de détailler. Vous avez une idée de ce que vous allez faire maintenant ? Foncer dans le tas ? Maîtriser des partisans d'A2P ? Essayer de les raisonner ?
C'est lancé un peu à la va-vite, mais visiblement, les deux demoiselles t'ont accepté à leurs côtés pour cet affrontement. Mieux vaut donc ne pas traîner plus longtemps et passer rapidement à l'action. D'ailleurs, tu ne t'en es pas trop rendu compte – du moins n'y as-tu pas pris beaucoup d'attention – mais c'est déjà la bagarre totale autour de vous. Il serait peut-être éventuellement temps de vous y joindre pour tenter de mettre fin à ce bordel avec le reste de ceux qui suivent la Team Rouage. Tu attends cependant de savoir ce que comptent faire Shiori et sa camarade avant d'agir.
Attendant leur réponses, tu caresses Malosse et le tient prêt à réagir à la moindre attaque …
palladium |
INTRIGUE : Principe de Causalité Le bandage s'enroulait maladroitement autour du bras d'un gamin, et Bouddha fixait ses blessures paniquées. Les grosses mains de l'Alolien passait pommades, crèmes et plantes sur les loques. Quelle terrible personne, avait pensé judicieux d'ériger un mur de flammes au juste ? Dire qu'il y a quelques-minutes à peine encore, le grand brun essayait de dissuader un idiot fini de ne pas avoir recours à la violence. Quelle ironie. Et quel naïf, il était. -Bombes ! cria une voix lointaine Et en effet, un bruit d'explosion lointain se fit entendre. Les yeux de l'adolescent s'écarquillèrent. Alors qu'il s'immobilisa presque immédiatement. Il aurait voulu pleurer, mais la poussiére qui volaient autour du camp d'A2P, ainsi que la brume et la pluie qui leur était tombé dessus tout à l'heure avait complètement séché ses yeux. -Ses connards de carnistes nous prennent pour cible lui confia une femme qui s'occupait des blessées avec lui Pas besoin du feros, on dirait L'alolien baissa les yeux. Oui. Elle avait raison, son camp : déjà choisi à contre coeur se retrouvait complètement acculé, ça se voyait même d'ici. En retrait, à l'écart de la bataille. - Il a trop de monde... constata tristement Bouddha On ne pourra jamais tous les soigner, regarde ce gamin. Beaucoup trop de monde. Pour lui qui n'était même pas encore spécialisé médecin, c'était un trop grand défi. Une bataille qui ne saurait gagner. L'alolien sentit son coup s'agiter, il se retourna et saisit les plantes mastiquées par son pokémon avant de les écraser et des les appliquer sur les blessures du gamin. Même avec l'anesthésiant, fourni par Aka, ce gamin tremblait... De la douleur ? Non. De la haine. Une colère, une conviction qui le faisait se lever : malgré ses blessures, malgré ses peurs. Et les poings de Bouddha se serrèrent. L'équation était simple : trop de blessés dans leur camp. Pas assez de temps ici. Et si il voulait endiguer cette flopée, laisser une chance à ses camarades de soigner les leurs, il n'y avait qu'une solution : se battre. Alors, Bouddha se retourna vers la femme : - Je ne sais pas me battre. Je n'ai jamais voulu le faire. Mais ce monde est gris, si je veux les aider eux. Il faudra sans doute me salir les mains. La femme fronça les sourcils aux mots de l'adolescent. Elle n'était pas sûre de comprendre. - Ce n'est pas le plan mais... Je suis fort. Grand et fort. Si j'avais la motivation, je pourrais stopper plusieurs personnes. Les empêcher de blesser les autres, mais pour ça... J'ai besoin du feros. Il se leva alors, fit un timide signe de main à sa camarade. Avant de s'éloigner d'elle. C'était une idée stupide. Une aberration. Mais pourtant... C'était sans doute la bonne choses à faire. Tous ces fois où on lui a dit qu'il était un véritable tank, qu'il impressionnait, qu'il était sans doute terrible sur un ring. Des bêtises. Des bêtises d'ignorant. Son esprit était bien trop opposé à cette idée, malgré son corps. Son corps en était capable. Capable de saisir des opposants, de les immobiliser, de faire barrage. Mais avant ça : il devait littéralement péter un câble. Et ça commençait sans doute en reniant ses principes : - Aka, je ne veux pas te blesser. Reviens. Le dodoala sortit d'un était quasi léthargique en haussant le visage, mais il n'eut le temps de s'interroger : que le voila déjà disparaissant dans un épais filet rouge. Bouddha rangea la pokéball dans son sac avant de continuer à marcher dans une direction inconnue. Il devait retrouver la fille qui était resté après Vega, elle savait sans doute où elle s'était envolée et ou le forum était. Quelqu'un le percuta. Et Bouddha le toisa, enfin surtout son torse : le badge donné par la team rouage. Les deux se regardèrent un instant dans le blanc des yeux. L'autre était une gamine d'a peine douze ans, terrorisée par la taille de l'Alolien. Terrorisée par tout ce qu'il se passait autour d'elle. Purée - il n'y t'il donc que des enfants soldats dans cette bataille d'idéologie ? L'alolien soupira, s'accroupit à hauteur de la petite fille avant de la saisir par les épaules. - Tu ne peux pas rester, ici. C'est dangereux. Avec des gestes doux, il l'invita, à grimper dans ses bras et la serra fort contre lui. Un statitik, tout aussi apeuré, sortit de l'épaisse chevelure de la petite fille et grimpa jusqu'à l'épaule de l'Alolien. - Je vais trouver un endroit calme, où vous serez en sécurité L'alolien regarda autour de lui : trouver Vega et le sérum passerait sans doute aprés, assurer la sécurité de cette petite fille. Par précaution, il lui accrocha son brassard au bras. S'il tombeait sur la team rouage, il leur montrerait son badge et vise versa. Son regard s'arrêta sur une adulte qui portait le brassard de l'association. Elle avait l'air gentille, et il avait l'impression de m'avoir déjç vu à plusieurs événements A2P. C'était tout ce qui lui restait : les apparences. Il trottina jusqu'à elle et l'apostropha : -Hé ! Toi ! Il faut que tu m'aides. Arrivée à sa hauteur, il précisa sa pensée, après fait en sort que le badge de la gamine ne soit pas visible. --Il faut trouver un endroit sur pour cette gamine et aussi... J'ai besoin de trouver Vega. |
INTRIGUE : Principe de causalité |