Intrigue #12 devant la SARL Palladium le 29 juin 2018 |
Principe de causalité |
Alezar Ilea L'échec n'est qu'une opportunité de recommencer plus intelligemment ~ |
INTRIGUE : Principe de causalité |
Principe de causalité |
Alezar Ilea L'échec n'est qu'une opportunité de recommencer plus intelligemment ~ |
I wanna know you: people in the shadow. I want to know! Are you ready to go? I want to know why God is a liar. I want to know you: people in the shadow!
Principe de Causalité | ||
Sarah n’était pas vraiment rassurée de la situation…Pourquoi me direz-vous ? Tout simplement parce qu’elle n’avait pas l’intention de venir à la manifestation, elle comptait rester cachée dans son dortoir, loin de toute cette agitation. Mais il fallait que la Nanméouie de Cloé soit partie faire des courses en ville non loin de ce rassemblement. Ne pouvant se résoudre à laisser son amie y aller seule, même si en réalité la Winchester n’était pas d’une grande aide, que pouvait bien faire une muette avec une Fantominus dans un combat entre 3 factions…Mais elle était quand même partie avec la jeune fille, c’est pourquoi elle se retrouvait là à suivre Cloé qui suivait Kenai qui servait à fendre la foule. La rouge serrait très fort les poings, il y avait tellement d’hommes dans cette foule qu’elle était pas loin de la crise de panique, mais la présence de Nébula juste à côté d’elle évitait tout débordement….enfin pour l’instant. Elles finirent par trouver Ran, que Cloé s’empressa d’enlacer dans ses bras, rassurer que la pokémon Normal n’avait rien. Ça fit sourire Sarah de voir son amie aussi attachée à ses pokémons, il faut dire que Cloé était bien la seule personne en qui la Winchester avait confiance. Avec elle, elle se sentait revivre, c’est comme si la blessure dans son cœur se calmait à son contact…qui sait, peut-être qu’un jour elle réussira à reparler grâce à Cloé. Mais là n’était pas la question, elles devaient quitter cette endroit avant que tout ne dégénère. Elle resserra ses doigts autours de ceux de la petite Mentali avant de partir en direction de l’académie. Quand elles avaient traversées la foule pour rejoindre Ran, Sarah avaient suivis le débat entre les trois partis de ce conflit…et elle s’était trompée sur toute la ligne. Elle qui avait dit que Palladium était le moins dangereux, ces derniers n’avaient pas hésité à faire des recherches sur les pokémons…et ça c’était impardonnable aux yeux de la rouge. Depuis l’accident elle n’avait plus confiance en l’humanité sauf en quelques exceptions comme Cloé ou sa psychologue, pour elle seuls les pokémons étaient honnêtes et n’étaient pas mauvais, les mauvais pokémons c’étaient à cause des mauvais dresseurs. Le seul parti à se soucier vraiment des pokémon plus que des humains, c’était A2P…c’est pourquoi quand un membre de l’association lui tendit un brassard elle le prit sans hésiter. Mais pour Cloé ce n’était pas vraiment la même chose, le brassard vert était juste jolie pour elle, elle ne comprenait pas vraiment sa signification. Sarah suivit Cloé jusqu’au carré vide entre les trois groupes…elles étaient clairement visible de tous et ce brassard vert ne les mettait pas vraiment dans une bonne position. Mais la jeune fille aux cheveux violets s’arrêta, sous le regard étonné de la Winchester qui ne comprenait pas pourquoi elle tremblait. La rouge suivit le regard de son amie vers la team rouage et Palladium, mais ne comprit pas ce qui la mettait dans cet état. Puis tout s’enchaîna rapidement, le visage de Cloé afficha de la peur, et elle se mis à crier des choses qui n’avait pas de sens. Sarah se rapprocha d’elle et essaya de capter son regard, mais c’était peine perdue, son amie semblait entre deux mondes avant que son corps tombe au sol, seuls ses spasmes l’animant. La Winchester s’agenouilla à côté d’elle, elle voulait crier son nom, mais aucun son ne parvenait à franchir ses lèvres…pourquoi n’arrivait-elle pas à parler alors que son amie avait tant besoin d’aide. La rouge regarda autour d’elle, implorant de l’aide du regard, et c’est une femme aux cheveux blonds qui le lui apporta. Le temps était comme figé, Cloé essayait de s’auto-étrangler et Sarah ne pouvait pas l’arrêter, elle fit de la place à la mystérieuse jeune femme qui connaissait apparemment son amie. Peut-être allait-elle pouvoir faire quelques choses…La femme demanda à Kenai de se calmer et à Ran d’utiliser vibra-soin sur sa dresseuse pour la calmer…et ça fonctionna, la jeune fille semblant alors plus détendue. L’Ursaring prit alors sa dresseuse quand elle fut stabilisée et avant qu’ils ne puissent se mettre à l’abri, la femme se tourna vers Sarah et lui parla avec des mots durs et froids qui firent reculer la Mentali d’un demi-pas…Mais elle se reprit bien vite et acquiesça, cachant son brassard d’A2P avant de suivre Kenai. Ils se placèrent dans un petit coin reculé, à côté de la team rouage, Sarah s’agenouilla et demanda avec le langage des signes à Kenai de poser la tête de Cloé sur ses genoux, ce que le pokémon fit. Nébula tourna autours des deux jeunes filles avant de rester faire le guet, si quelqu’un de mal attentionné venait vers elles, il aurait le droit à une attaque Léchouille dont il se souviendra. La rouge caressa les cheveux de Cloé avec douceur, espérant qu’elle se réveille…elle se revoyait un an et demi en arrière, en train de serrer le corps sans vie et encore chaud de Seira…Non, elle ne pouvait pas perdre Cloé comme elle avait perdu sa petite sœur, si c’était le cas, elle ne s’en relèverait pas, c’était certain. Pour la première fois depuis longtemps des larmes coulèrent le long de ses joues en publique…des larmes de rage contre ce qui avait causé ça à son amie, mais aussi des larmes de peurs et de désespoir, sa gorge était nouée et lui faisait mal, elle voulait tellement parler, demander à Cloé de se réveiller…Elle se pencha et déposa un baiser sur le front de la jeune fille. -Réveilles-toi… La Winchester ne prit même pas conscience que c’était sa faible voix qui venait de dire ces mots, pas son esprit. Hrp : Sarah arrive à la manifestation pour rechercher le Nanméouie de Cloé avec cette dernière. Elle prends un brassard d'A2P en ayant conscience de ce que ça implique et rejoint donc les rang de l'association Elle assiste impuissante à la crise de cloé (et elle a peur d'érika en colère) Elle reste avec cloé à l'écart et parle pour la première fois depuis 1 ans et demi |
Intrigue #12 Yuna Akabara Ivan Torrent - Icarus |
Intrigue #12 29 juin 2018 |
Principe de causalité |
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La rousse passe sous silence la réunion avec A2P.
Ana n'a pas besoin de savoir.
Ana ne doit pas savoir.
Salomé ne dit rien, se contentant d'observer les troupeaux formés au loin. Oubliés les premiers instants de leurs émois, passés les premiers signes d'amour, ne reste plus qu'une indifférence totale et feinte face au reste de la foule.
Alors c'était ainsi.
Salomé inspire et essaye de sourire. Mais rien. La perspective de recommencer à zéro, d'embraser le néant, l'effraie plus que tout. Elle se rappelle le goût des lèvres d'Ana. Elle se rappelle son espoir vain et fou lorsque cette dernière avait osé lui rendre son baiser. Mais elles paraissent telles deux inconnues aujourd'hui. Et aux yeux de la rousse, il n'y a pas pire punition.
Et puis.
Et puis Ana l’agrippe et l'enlace.
L'embrasse.
L'effleure.
À nouveau, le temps s'arrête. Se suspend. Et les épie.
Salomé caresse Ana. Du bout des doigts. Laisse sa paume s’attarder sur son visage. Et ouvre les yeux alors que le baiser se rompt. La magie éclate, comme en poussière d'étoiles dont la direction est indiquée par la Mentali.
Salomé voit. Logan. Son cœur rate un battement lorsqu'elle comprend. Elle n'était pas seule à désirer une vengeance ; Ana aussi. Et ce baiser échangé le soir de l'anniversaire ? Etait-il faux lui-aussi ? Les pensées d'Ana dirigées vers le Voltali plutôt que vers la Givrali ? La rousse suffoque et a besoin d'air mais la foule l'empêche de céder à son envie du moment.
Elle devrait se réjouir de voir qu'Ana marche dans une direction similaire à la sienne. Sa chute n'en sera que moins rude.
Ne pas penser à l'après. Pas maintenant. Jamais. La chute n'en sera que plus rude pour Salomé aussi. Elle essaye de lui sourire, ce même sourire qui avait figé son faciès lors de l'anniversaire d'Erika. Mais c'est difficile. Il lui faut faire appel à toute sa force et toute sa volonté d'anéantir pour présenter quelque chose de passable. Cela sonne trop faux à ses yeux et la main d'Ana solidement ancré dans la sienne, elle se noie dans le regard de la femme qui a décidé de lui dédier sa vie, ou du moins un instant ; celle-là même qui lui a fait suffisamment confiance pour sauter du haut du toit d'un théâtre.
La Médecin n'a pas le temps de savourer sa victoire ; Ana l'entraîne vers un ailleurs dont elle seule a le secret. Un ailleurs où les larmes sont princesses et la tristesse reine. La demoiselle ne peut que s'accroupir aux côtés de celle qu'elle tente de manipuler, ne pouvant se résoudre à la laisser glisser entre ses doigts. Ana est de l'eau qui manque de l'échapper à chaque instant. Elle se baisse et laisse ses doigts couler le long de ses joues hâlées, ramassant quelques larmes, les séchant, comme lors de leurs retrouvailles dans le dortoir des Givrali.
— Ensemble... Ou pas du tout.
Les mots de la Mentali la heurtent comme un coup de poing.
C'était les mots qu'elle avait prononcés le soir de leur premier baiser ; ce baiser volé sous les regards des étoiles et de la lune. La rousse ne pouvait que répondre d'autres mots similaires à ceux évoqués lors de cette fameuse nuit. Tout se répétait. Mais avec Logan en spectateur. La gitane inspira profondément, ne sachant quoi faire pour apaiser au mieux Ana, et ce n'était pas la suite des événements qui allait l'aider.
— Sonic est dans le coin, hein ? Promets-moi de filer si la situation nous échappe. Tu te souviens de ce que je t'ai dit ? Que je serais prête à tout pour te sauver... ?
Le silence s'installe. S'éternise.
Mais comment oublier pareille déclaration ? Salomé avait été très inspirée ce soir-là. Logan lui-même n'avait jamais dû faire de tels aveux à Ana ; et seule l'intimité les entendait et confortait Salomé dans ce choix qui semblait être celui de la raison. Elle n'était là que pour Ana et tout menaçait d'exploser à tout moment. À commencer par Logan.
Tic tac.
Salomé se redressa, cherchant du regard les deux Pokemon qui devaient l'accompagner. Si Django était à ses pieds, c'était une autre histoire pour Faulkner. Elle soupira, c'était déjà ça, et le type Feu était à ses côtés depuis la rentrée, bien plus que le Farfuret en somme.
— Django, veille sur Ana, tu veux ? Et si ça tourne mal... Fais le nécessaire. Sois son ombre, sois mes yeux.
Django grogna. Il ne voyait pas d'un très bon œil cette idylle qu'il méprisait. Mais le regard noir de sa dresseuse le fit taire aussitôt, permettant à la rousse de se plonger à nouveau dans le voile de doutes qui encombrait la Mentali. Elle ne serait pas seule à porter un tel fardeau.
Elle lui enserra la main, rappelant sa présence par cet acte minime.
— Je suis là Ana... Je serai toujours là.
Tic tac.HRP :Ça continue de pêcho Ana (sorry not sorry Logan.)
Elle demande implicitement à Ana de partir avec son Bruyverne si la situation dérape.
Salomé rassure Ana, à l''écart, et ordonne à son Feurisson, Django, de la surveiller.
Si sombre… tout était si sombre… Cloé avait atteint le fond du lac rouge, mais pas de Rhinny, pas de Rhino, juste cette autre fille sans yeux. Elle était aussi grande que Cloé, elle avait les mêmes traits que Cloe et elle avait les mêmes cheveux. Cependant, ceux de la fille était dénués de couleurs, dénué de vie même le noir aurait était plus attirant que ça, plus apaisant. Sa peau était rugueuse et tachetés de gouttelettes d’un rouge si épais.
-Tu sait ce qu’il te reste à faire !
La chose qui se faisait passer pour Cléo avait crié depuis le haut de lac et à peine avait-il finit, que la fille se jeta sur Cloé. Elle planta ses ongles dans le coup de Cloé sans ménagement. Mis étrangement, aucun sang ne coula, Cloé ne ressentais que la souffrance. Elle voulait crier, appeler mais son souffle se perdait en bulle d’air.
Cloé s’étranglait de plus en plus aggravant sa situation. Mais elle apercevait vaguement des ombres au dessus d’elle. Des ombres gentils.
Elle se faisait malmener, sa peau se déchirait sous la rage de son adversaire. Mais tous ses assauts n’avait qu’un but. La tuer. Cloé se mit à pleurer pour atténuer ses douleurs, et comme par enchantement, de la lumière vint s’introduire dans ce monde d’obscurité. La fille était comme aveuglé par cette lumière mettant ses coups à côtés de Cloé la laissant se reposer. Finalement la fille attrapa Cloé au cœur et le lui arracha prise de colère. Cloé s’effondra sur le sol. Morte. La fille la transporta en haut du lac ou le fantôme l’attendait.
-Allez ! Donne moi son âme, et comme promis « Cloé » je te laisse libre avec son corps. Fais en ce que tu veux. Ça fait longtemps que tu cherches à atteindre la réalité.
La fille donna le cœur au fantôme avant qu’il se mette à ricaner.
-Bon cette gamine m’aura bien amusé mais maintenant je vais te laisser, j’ai un autre « client » avec un fort potentiel de détresse. Un certain Logan Atkinson, mais lui c’est plus compliqué, il est plus vieux. Enfin… Je vais aller m’amuser un peu et… C’est quoi cette boule de feu au dessus d’elle ?
Une boule de feu d’un rouge chatoyant voleta non loin du corps de Cloé, apportant lumière et chaleur à ce monde morne. Le feu follet toucha le front de Cloé avant d’aller dans sa tête pour s’incruster dans le trou laisser par la fille. Ni trop petit, ni trop grand. Juste de quoi comblé son manque. Juste de quoi la compléter. La fille et le fantôme ne semblait pas comprendre ce qu’il se passe et ce dernier préféra partir avant d’avoir d’autre problèmes.
-Merci « Cloé » pour son cœur, mais tu n’iras pas dans la réalité maintenant, pas tout de suite. Maintenant qu’il est en ma possession je pourrais la briser n’importe quand et elle comprendra ma douleur.
Cloé ouvrit les yeux comme si elle sortait d’un cauchemar. Il était si réelle, et cette boule de feu, si chaude. Elle en avait perçu la chaleur dans sa poitrine dénuée de cœur. Elle avait cru entendre un murmure dans son sommeil peu avant que la flamme ne vienne l’habiter. Le même rouge qu’elle voyait désormais. Elle porta sa mains sur les cheveux de Sarah avant de parler tout bas.
-Tellement rouges…
Elle sentait des larmes mouiller son visage mais ce n’était pas les siennes, c’était Sarah qui pleurait, sa flamme qui pleurait pour elle. Elle attrapa son visage avec une main et lui caressa la joue.
-J’ai fais un rêve, et dedans, tu venais me sauver.
Elle pleurait, de la joie, de la peur ? Elle ne savait pas. Ce rêve lui avait fait si mal.
Pourtant ce rêve, il fait partit de sa vie, tout comme cette flamme.