Quand tout part en fumée.... Intrigue #9 -Ne trainons pas Lolita ! Elle courez. Aussi vite que possible. Ça ne pouvait pas être un rêve: Lolita était en train de les manger. Non cette voix qu'elle ne connaissait que trop bien était réelle. Et elle lui avait réellement percé les tympans en plein milieu de la nuit, la réveillant par la même occasion. Alors... Sans trop savoir pourquoi, Bellamy était sortie péniblement de son lit avait enfilé un débardeur noir et un bas de jogging, attrapé son sac d'expédition et s'était mis à pousser le soporifik qui n'avait aucune envie de sortir au milieu de la nuit, toute cette humidité n'était certainement pas bon pour son pelage et puis quelle idée d'interrompre un tel festin ! Rapidement le duo se retrouva au centre d'une marée humaine. D'abord des mentalis par dizaines, petites culottes roses qui s'agitaient sur des fesses encore boudinées par l'adolescence. Trés rapidement rejoints par une horde de noctali, voisins de dortoir des roses... Et là encore, plus rarement mais plus surprenant : petites culottes roses qui se trémoussaient. Les deux dortoirs entamèrent la traversée en direction du centre du parc et alors que les discussions allaient bon train sur ce que leur réservaient encore la générale Jackie, notre petite rose cherchait du regard un ami, un allié, une connaissance... N'importe qui pourvu qu'il puisse la rassurer. Mais on n'est jamais aussi seul que dans un mouvement de foule... Et trés vite le spectacle qui s'offre aux yeux clairs de l'étudiante, lui fait oublier son besoin de retrouver une de ses personnes : Jackie fait face à l'entièreté de l'académie. Mais il n'y pas que la générale, Elisabeth Snow est là aussi, ainsi que tout le personnel de l'académie. Il y a même le collectionneur caché derrière ses habituelles lunettes et qui joue avec une pokéball. Se faisant basculer par les quelques étudiants qui tentaient vainement de former des rangs droits face à la terrible référente des rouges, Bellamy promena son regard sur le corps enseignant, visages graves, gravés dans un matériau sinistre. La rose jeta aussi un coup d'oeil à la masse d'adolescents qui n'avaient rien de calme : c'était une masse informe dont émanaient des discussions en pagaille, des interrogations et même et plus surprenant... Quelques rires. Mais le brouhaha est vite estompé lorsque Mademoiselle Hortense prend la parole avec un ton qui ne lui est pas vraiment familier. Car c'est son intonation de voix, qui surprend d'abord la rose, presque instantanément la voilà qui tend l'oreille tentant d'entendre chaque mot prononcé par la douce professeure. D'entendre et de comprendre. Et elle comprend : Une attaque... Un incendie... Non deux... Mais comment ? Non surtout, pourquoi ? Quel est donc l'intérêt de s'attaquer à un centre de pokémon et à une entreprise d'innovations technologique- pour le peu qu'elle en sache- ? Et surtout quel est le rapport avec l'Acadé... Quoi ? Craignaient t'ils vraiment une attaque... Sur une école ?! La rose avait certes déjà entendu parler de quelques événements traumatisants qui s'étaient déroulés ici, mais c'étaient des actes isolés, fruit d'une organisation criminelle... Non ? Surprise, décontenancée voire apeurée, voilà la rose qui se saisit de la trompe de son starter. Elle prend même le temps de serrer la pokéball de Dolores. Heureusement qu'elle ne l'a pas oublié dans sa chambre, elle n'a beau pas tenir au poison : le voir grillé lui aurait fait de la peine. Et alors que Lolita resserre l'emprise de sa trompe sur le poignet de Bellamy. Mademoiselle Hortense continue son discours... Et à son écoute, la rose ne peut s'empêcher de déglutir alors que milles et une questions tournaient dans tête : devait t'elle y aller ? En était t'elle capable ? N'était pas trop effrayée ? Posant sa main sur sa bouche et pinçant de ses doigts ses lèvres, voilà notre héroïne qui semble réfléchir à toute allure. Ce n'était pas son rôle pourtant... Mais elle devait le faire, presque égoïstement : Dans le futur, elle s'en voudrais de ne pas avoir pu aider des personnes en détresse . Oui ça le rongerait de l'intérieur et lui semblait déjà que son intérieur était bouffé par une colonie de Fermites. Alors enhardi par le syndrome de l'Héroïne et du haut de ses 16 ans récemment acquis , voilà Bellamy qui est une des premières à s'avancer lorsque la première vague est appelée. Elle se dirigea vers l'Alakazam d'Ace posa son bras sur l'épaule d'un de ses camarades et tenant toujours fermement la trompe de Lolita. Elle n'était plus là. Elle était ailleurs... Et ici, rien ne semblait normal. La rose était habituée aux situations urgentes, au chaos. L'hôpital dans lequel elle avait grandi était un nid à chaos. Mais là... Pompiers était en pleine action, sous l'oeil inquiet de quelques civils... Et le feu. Un immense feu, gigantesque. Il semblait à l'étudiante que des murs de braises et de fumée s'élevaient jusqu'au ciel, alors que des plaintes et des cris déchiraient ses tympans et son coeur. Et la rose comprit. Elle comprit que dans la vie il ne suffisait pas de vouloir faire les choses pour véritablement le faire : les genoux tremblants, les larmes au yeux, elle ne pouvait s'empêcher d'admirer le terrible spectacle qui s'offrait à ses yeux embuées. Incapable de bouger, ne serait que pour fuir elle ne pouvait détacher les yeux de cet homme encerclé par trois pompiers. Cet homme à la peau déchirée, cloquée alors qu'un étrange liquide visqueux sortaient de son abdomen. Cet homme brulé, quasiment carbonisé.... -Mademoiselle Wallace, est-ce que tout va bien ? Sursautant lorsque une main se pose sur son épaule, Bellamy se retourna instinctivement et fit face au visage désolé de Janice Jauplain, tous dans les yeux de la professeure -de sa rétine tendue, à l'infime larme coincée dans un de ces cils- semblait dire "Désolée, tu choisi de venir. Aides nous maintenant. Tu n'a plus le choix" et ce regard disait vrai. Elle était venue. Elle avait vu. Il fallait maintenant... Faire tout ce qu'il était en son pouvoir. Reniflant un coup, hochant la tête vigoureusement et les yeux rougis, la mentalie se saisit du masque en plastique que lui tendait Jauplain et se dirigea vers un centre de soin aménagé pour l'occasion. La rose tachait tellement de garder les idées claires, qu'elle ne remarque même pas que sa starter ne la suivait pas. Bellamy arriva face à une vielle dame qui toussait atrocement fort, sans doute affectée par la fumée, suivant les conseils d'un urgentistes et se servant de ses souvenirs de jeunesse. Elle posa délicatement un masque à gaz sur le visage de la dame et approcha un seau, l'aidant à vomir de temps à autre. Et c'était horriblement dur. La vielle dame -sans doute agent d'entretien vu son habit- lui brisait le coeur tant elle paraissait affectée. Alors Bellamy passa quelques instants à lui caresser les cheveux et à lui chuchoter que tout ira bien. Elle aurait pu continuer des heures, si l'urgentiste n'était pas passé derrière elle en criant : -Elle va bien ! Perds pas ton temps ! Surprise, la rose lui jeta un regard noir. Puis refit rouler ses yeux sur la vielle dame encore incapable de parler. Elle n'allait pas bien, c'était un mensonge... Pourtant la rose savait que ce n'était pas tout à fait faux, il y avait plus urgent.... Alors la rose enleva sa main du front de la dame et se releva. Ni la main tremblante qui essaya de la retenir, ni le regard paniqué ne suffirent à retenir l'étudiante.... Et alors que Bellamy s'approchait d'un autre brancard, quelque-chose lui traversa l'esprit. Ce n'était pas une idée, ça ne lui appartenait même pas vraiment... C'était un concept, un appel à l'aide, un message et... Lolita ! Ca venait de Lolita ! Se rendant soudain compte de l'absence de sa starter, Bellamy tourna sur elle même quelques instants, alors que la pokéball de Dolores tremblotait étrangement. Est-ce que Dolores aidait Lolita à garder le contact ? Bellamy ne se posa même pas la question et guidée par une petite voix qui n'en était même pas une, elle se mit à courir, quittant l'hôpital improvisé. Traçant une route dont elle n'était même pas certaine, entre des pompiers, des civils et des victimes ; croisant sans les voir le maire de la ville, paniqué, ayant perdu tous ses moyens et la générale Jackie qui occupée avec une flamme de plusieurs métres eut à peine le temps de lui crier "Abandon de poste". La rose retrouva finalement la trace de sa starter debout, prés de débris de gros morceaux de béton, tombé du bâtiment à cause de l'incendie et quand elle vit les efforts de Lolita pour les soulever grace à ses pouvoirs psys, elle comprit. Avec effroi, mais elle comprit. S'approchant des débris, prenant à peine de tapoter le crâne de sa starter, l'étudiante s'approcha de ce qu'elle avait reconnu comme une moitié de corps. Un corps d'enfant. Un enfant d'on on ne voyait qu'un bras, une épaule et une tête. Un enfant grimaçant de douleur, les joues creusées par des larmes asséchées. S'approchant du petit garçon, Bellamy posa son sac, s'accroupit à son niveau, se présenta et se mit à lui parler : -He. Calme toi, je vais m'occuper de toi, pas de panique tout ira bien. La rose avait beau essayer de garder son calme et de rassurer comme elle le pouvait l'enfant, elle n'avait plus beaucoup d'espoir. Ces rochers étaient énormes et elle avait vu suffisamment de fauteuils roulants dans sa jeunesse pour savoir comme ce pauvre enfant allait finir. -Comment tu t'appelles, en fait ? demanda t'elle en commençant à déblayer. -Je m'apelle Mouse... J'ai 7 ans...J'étais venu voir mon papa à son travail avec Maman... Papa il travaille tard les soir et des fois avec Maman on se léve hyper tot pour lui faire une surprise Mais quand je... Quand je suis arrivé, il y avait plein de feu et le travail de mon papa, il est tombé... J'ai eu mal... Mais là j'ai plus mal... Mais je veux mon papa... Ou il est mon papa ? Papaaaaa ! Et puis ma Maman je l'ai entendu crier mais quand le truc est tombé sur moi, ça a fait tout noir et j'ai plus revu Maman... Et... Et... Bellamy déblayait comme elle le pouvait les gros morceaux de bétons, mais elle n'avait pas assez de force et l'histoire de Mouse lui fendait le coeur. Elle avait peur pour lui et ne savait pas quoi faire... Surtout que Mouse commença à se plaindre d'avoir la tête qui tourne et se mit à pleurer de nouveau. Abandonnant un bloc de béton beaucoup trop lourd, Bellamy s'approcha de lui en fouillant dans son sac. Elle en sortit un bonbon qu'elle lui posa délicatement dans la couche ainsi que Dust, sa boule de poussière de compagnie, qui avait su résister aux ravages du temps en restant compacte, comme par Magie (Roumaine). -"Chut... Calme toi.. Mouse... Regarde, lui c'est Dust, c'est mon meilleur ami, il va veiller sur toi... Et euh.. Elle chercha ses mots quelques instants : Il est encore plus méga giga fort que.. Que Palkia ! Il va veiller sur toi, ne t'inquiète pas. Et puis Dust, il est vraiment trop fort, t'as rien à craindre tant qu'il est... là" Bellamy posa Dust dans la main de Mouse qui le serra quelque peu en souriant "Bonjour Dust..." mais Dust n'était pas vraiment méga giga fort, et le petit garçon ne tarda pas fermer les yeux, mâchoire tombante : il s'était évanoui. La respiration de Bellamy s'accéléra soudain. Prenant Mouse par les épaules, elle tenta de le tirer des blocs mais rien à faire, c'était encore trop lourd. Alors la rose tomba genoux, retira le bonbon de la bouche du garçon et secoua la tête de Mouse, elle ne pouvait rien faire, même pas bouger le corps du garçon. Elle qui était venu égoïstement pour éviter de s'en vouloir allait se retrouver avec la mort d'un enfant sur les épaules. Non, elle ne s'e remettrait pas mais elle devait se rendre à l'évidence : elle n'était pas une héroïne. Alors, tandis que Lolita s'épuisait à faire valser des morceaux de bétons, Bellamy se mit à crier à l'aide sans trop savoir quoi faire d'autre... Que quelqu'un vienne l'aider, que quelqu'un vienne aider Mouse... Par pitié... La rose continuant à crier, se recroquevilla sur elle même et serra de toutes ses forces ses chevilles...Elle était sortie du dortoir trop vite, elle était pieds nus... |
Intrigue #9 : Il n'y a pas de fumée sans feu... RP Commun |
BLACKHART LEONIDAS ␥ | PRYDE CALLIOPE ␥ | Lieu : Bâtiment PALLADIUM Date : 20 avril, 3h Pokémon utilisés : |
RP COMMUN ␥ | ␥ RP Commun ␥ Avril ␥ Soir de l'incendie, locaux de PALLADIUM |
[Intrigue] Il n'y a pas de fumée sans feu |
Je me réveille par terre avec Terry sans comprendre ce qu'il se passe. Mes yeux sont encospre mi-clos par la courte nuit abrégée par cette saloperie de militaire qu'est Jackie. Mais sa voix me semble plus … Puissante ? Comme si elle était plus puissante. Le fait qu'elle répète un message d'alerte commence un peu à m'inquiéter. Je m'habille rapidement avec un short et un débardeur avant de rappeler tout mes Pokémons excepté Terry. Mes chaussures sont dans l'armoire et le temps que je les mettent et que j'aille au point de rassemblement. Il s'est bien écoulé 10 minutes au moins.
Ce qui me rassure le plus c'est que je suis pas le seul pommé. Je veux dire que c'est la cohue générale et si les Pyrolis sont assez entraînées pour se réveiller sur commande, ce n'est pas le cas de mes co-Voltas, à part certains, je suis peut être encore un peu fatigué et je vous avoue que les filles devant moi sont assez mignonnes et... Je dois rêver à mon avis et si je rêve autant le vivre à fond.
J'arrive sur la place de rassemblement et pour la première fois je vois toute l'équipe dirigeante rassemblée au même endroit et avec une tête d'enterrement. Même les profs qui ont une rengaine habituel bien à eux ne bronche pas. Il doit se passer quelque chose de grave à mon avis. Et en effet, à l'annonce des événements je ne peux m'empêcher d'être un peu horrifié. Des consignes relativement claires nous sont données et appliquées. Le strict minimum hein ? Bon et bien Phoën Elsa Nirvas Météno resteront et Speedy Ban et Terry viendront.
Je laisse mes quatre pokémons a l'école et me fait téléporter en un temps record en ville devant un immense bâtiment en flamme. De nombreux blocs de béton sont éparpiller ça et là détruisant le ciment et la terre. Je tombe sur le cul. Qui pourrait faire une chose pareille ? Je reste comme pétrifié jusqu'à ce qu'un pompier me gueule dessus.
-Reste pas là et vas aider à dégager les décombres !!!
Ça m'a fait comme un électrochoc. Il y a des gens à secourir. Des vies à protéger. Allez on se remue mon petit Logan. Je me relève et commence à enlever les décombres gênant le passage des pompiers. Au moins ce sera déjà ça. Terry porte des blocs de taille moyenne avec Force, Ban les fait léviter avec son psychisme et Speedy par la voie des airs. J'ai encore du mal à croire que ses serres puisse attraper un bloc de béton. J'en attrape à pleine main que je pousse sur le côté.
Soudainement un cri de désespoir m'interpelle, pas que la cohue actuelle me laisse indifférent mais on dirait plus un appelle à l'aide qu'autre chose. Déblayant les quelques blocs de mon secteur, je cours vers le cri avant de voir un bloc, immense sous lequel un jeune garçon y est inconscient. Une jeune fille recroquevillée sur elle même. Je reconnais Amy, la fille qui voulait que je lui apprenne à nager. Je ne pensais pas la revoir comme ça je veux dire je me suis pris une bonne baffe de sa part et.... Je dois l'aider.
Je m'approche d'elle mais une autre fille vient l'aider. C'est Ana. Les deux mentalis tentent de soulever ce pan de mur avec beaucoup de difficultés. Allez à trois le petit va s'en sortir. C'est certain. Je me rapproche du groupe de secouristes et commence à saisir le bloc. A ce moment une explosion se produit au dessus de nous et des blocs de bétons, plus petits, nous tombe dessus menaçant d'écraser le groupe.
-Speedy utilise Abri ! Ban utilise Astuce Force puis Partage Force sur l'ensemble des Pokémons ici ! Terry lance Tunnel sous les blocs et créer un espace sous le petit en évitant de le toucher !
Pas le temps de faire dans les sentiments et mes Pokémons le savent. Speedy s'envole vers les blocs tombant et créer une bulle de protection les repoussant ailleurs aléatoirement. Ban commence à briller avant de faire une chaîne énergétique rouge allant de pokémon à pokémon dans un rayon de 3m. Terry, lui, s'enfonce sous le sol et tente de dégager le petit par le fond, pardonnez l'expression.
Le sol sous le petit commence à s'affaisser et les blocs avec. Il faut à tout prix les maintenir jusqu'à l'évacuation.
-Allez tout le monde ! Terry arrête de creuser et tire le doucement vers toi ! Les filles c'est très bien on continue comme ça ! Ban, Speedy vous aussi !
Terry retire le petit délicatement alors que mes muscles commencent à être endoloris par le poids des gravats. Au moment où Terry à allongé le petit sur le sol je relâche la tension sur le bloc. Je regarde mon équipe et lance mes prochaines directives avec un petit speech.
-Je ne pense pas que vous ayez besoin d'infos sur ce qui se déroule donc... Speedy et Ban vous allez faire du repérage aérien Terry tu te faufile dans les trous et tu fouine à la recherche de gens ok ? Si vous croisez quelqu'un vous prévenez la personne la plus proche de vous.
Toute mon équipe me répond avec un cri et s'en va. Haut le cœurs les gens. Je m'approche du petit et voit son état critique son corps est dans un triste état. Il ne vas pas pouvoir marcher pendant longtemps. Je le laisse allongé sur le sol et m'en vais vers le camp médical le plus proche pour les prévenir. En chemin je croise un Papi blessé à la jambe. Je l’accompagne vers le post en titubant aussi. La chaleur me fait tourner la tête et mes jambes veulent me lâcher. J'arrive au premier avant-post et laisse le Papi à une élève qui s'occupe des blessés. En partant mes jambes me lâchent et je m'écroule inconscient.
Quand tout part en fumée.... Intrigue #9 -Réveille toi. Réveille toi. Réveille toi. Le tête de Mouse délicatement posée sur ses genoux tremblants, Bellamy lui assénait des petites claques et le secouait doucement. Mais les yeux du petit garçon roulait déjà dans leur orbites alors que son corps devenait de plus en plus flasque et détendu. Il semblait à la rose que l'enveloppe charnelle de l'enfant mutait en une étrange flaque liquide et elle était incapable de le réveiller, incapable même de le sortir d'ici.... Et alors que la rose déployait tous les efforts du monde à maintenir Mouse dans un état de semi conscience, elle ne put empêcher ses larmes de couleur et de tomber, percutant la joue porcelaine du garçon. -Eh.. Relèves-toi, à plusieurs, on va y arriver. La rose leva la tête vers la voix qui l'interpellait : C'était une fille de quelques années de moins qu'elle, elle avait déjà croisée quelques fois dans la salle commune. Annie... Ou Ana, peut-être. -Je ne bougerais pas, j'ai trop peu qu'il perde connaissance encore plus que ça. Je préfère le maintenir quelque peu réveillé... Bellamy jeta un regard triste à Mouse quelques-instants, elle n'état pas médecin et doutait logiquement de si c'était la bonne chose à faire. Mais si elle ne suivrait pas son instinct, alors quelle route lui restait t'il ? -Mais tu raison, merci. Lolita va t'aider. Articula Bellamy en pointant son soporifik avec le menton. Lolita souleva par la pensée un grand fil de métal ce qui déblaya les plus petits blocs de béton, rendant plus accessibles les gros. Mais ça n'allait pas assez vite, même à trois ils n'étaient pas assez rapide. Devait t'elle abandonner Mouse pour les aider ? Pleine d'optimiste et de vigueur, la jeune mentalie fit un commentaire sur leurs cheveux colorés. Fixant quelques secondes une de ses mèches roses, la kalosienne ne répondit pas, réajustant son attention sur Mouse. Cette fille ne se rendait donc pas compte de l'urgence de la situation pour ainsi parler cheveux ? C'était en tout cas la confirmation que c'était bel et bien une mentali, elle aussi. -Allez Mouse ! Reste avec moi ! Ca va allez ! Une étrange force clouait l'archéologue en herbe au petit garçon blessée, c'était comme si elle s'était retrouvé aimantée à sa détresse et il était hors de question qu'elle abandonne. Hors de question de revoir cette expression de terreur qui avait traversé le visage de la vielle dame lorsqu'elle était partie. D'autant plus que ses efforts pour garder le garçon à flots semblaient quelque peu porter leur fruits : Les yeux de Mouse papillonnaient alors que sa main serrait de plus en plus fortement Dust. Enhardie par ces quelques gestes, Bellamy approcha encore son visage de celui de l'enfant et lui chuchota d'autres paroles d'encouragement. De temps à autre, elle encourageait Lolita, la mentalie et son drôle de pokémon. Mais la peur enserrait toujours son coeur : c'était trop long. Beaucoup trop long. Et puis, d'un coup d'un seul, un énorme bruit se fait entendre vers le ciel et en levant les yeux Bellamy la vit : une explosion de gaz au cinquième étage ! Des débris de verres volèrent en tout sens et surtout d'autres morceaux de bétons. Des morceaux qui tombaient droit vers le petit groupe à une vitesse ahurissante. "COUREZ !" Eu a peine le temps de crier Bellamy à ses compagnons sauveteurs en essayant une énième fois de tirer le corps fragile de Mouse. Et par miracle, il n'y eut pas de splouch. A la place une grande barrière de lumière qui bloqua, éclata les morceaux de béton en de minuscules gravats. Et illuminé par cette attaque : un gigantesque oiseau de fer. Il ne fallut pas longtemps à Bellamy pour le reconnaitre et ses doutes furent vites dispersés par l'arrivée d'un Sabelette et d'un autre pokémon qu'elle n'avait jamais vu. Et surtout de Logan. Logan qui arriva en héros de film d'action. En d'autres circonstances, Bellamy l'aurait beaucoup plus mal reçu mais pas question de faire le fine bouche aujourd'hui. Un formidable coup d'échec se mit en place et Bellamy eut à peine le temps de se rendre compte de ce qu'il se passait qu'elle sentit le sol bouger sous elle et regarda, paniquée, Mouse qui s'enfonçait en terre. Sans trop comprendre ce qu'il se passait, la rose se laissa emportée par des mouvements de terre et de béton en se coupant l'épaule sur un cable de fer au passage. De son coté, sa starter, étrangement reboostée faisait tous les efforts du monde pour empêcher les blocs de béton de les écraser. Et soudain tout devint calme. Et le sabelette sortit de terre, tirant avec ses toutes petites pattes, le corps de Mouse. Bellamy, surprise et apeurée, courut vers le garçon pour vérifier son état. Alors que Logan organisa une véritable opération de sauvetage et que Lolita se hata de vérifier si l'autre fille et son pokémon allaient bien. C'est en prenant Mouse sur son dos, que la rose jeta enfin un regard au grand brun. Toujours dans l'excès. Quoi creuser une abime et faire passer le corps d'un enfant dans des tunnels pour le sauver. Il y quand même plus conventionnel comme méthode, non ! Non, mais quel taré... "Merci !" Cria t'elle à ses deux camarades, puis désignant l'autre mentalie. "Je te laisse Lolita. Elle va t'aider si tu trouves d'autres victimes." Quelque-peu surpris, le Tapir acquiesça et enroula sa trompe autour du poignet de la fille, prête à la suivre et à l'aider. Alors que sa dresseuse s'éloignait en courant, le dos vouté par le petit poids de Mouse. Retournant rapidement à l'endroit où elle avait abandonnée la vielle dame, l'étudiante héla l'urgentiste en montrant de sa main gauche : Mouse, toujours évanoui sur son dos. "J'ai déjà une urgence ! Trouve toi un autre médecin !" Voilà notre héroïne qui fronce les sourcils, songeant sérieusement à remettre ce type en place, mais en jetant un oeil sous la tente de fortune, Bellamy aperçut un Leveinard et l'urgentiste qui s'affairait à faire un massage cardiaque à une patiente.... A la vielle de tout à l'heure. C'est non sans lâcher quelques quelques sanglots et mots que je ne pourrais pas écrire ici que Bellamy reprit sa course, faisant demi tour et cherchant comme elle le pouvait quelqu'un qui aurait pu l'aider. Et en courant en tout sens, zigzaguant entre la panique, la rose aperçut avec surprise Logan qui trainent avec difficulté un homme âgé. L'hélant mais ne recevant aucune réponse ; Bellamy entreprit de le suivre. Mais quand elle arriva à son niveau, Logan tomba au sol, juste après ayant pratiquement jeté l'homme sur une élève que Bellamy ne connaissait que de réputation : Idalonaure ou un truc du genre. Une étudiante en médecine. Alors lui souriant de toutes ses dents Bellamy... Arrêta bien vite de sourire, la pauvre brune se retrouvait maintenant avec quatre patients sur les bras : une femme et une vieil homme ayant respectivement une jambe brulée et une autre surement cassée ; Logan évanoui au sol et Mouse ayant sans doute plusieurs fractures et lui aussi évanoui. "-Attends..." Bellamy attrapa un brancard et y déposa délicatement Mouse, avant de saisir l'homme âgé par les épaules, libérant la médecin de son poids et aidant le vieillard à s'assoir sur un gros morceau de béton qui trainait par là. -Ne vous occupez pas de moi... Ma jambe peut tenir, j'en ai vu des biens pires jeunes filles... Allez donc aider ces deux malheureux jeunes garçons ! Bellamy sourit face au courage du vieil homme et lui assura qu'elles réussiraient à s'occuper des quatre patients. Puis se retournant vers sa camarade et affichant un air plus grave : -"Je suis pas médecin mais j'ai grandi dans un hôpital. J'ai pu observer quelques trucs et si tu me guides à l'oral je peux m'occuper de monsieur et madame pour te soulager un peu... C'est d'accord ?" Sans vraiment attendre de réponse, Bellamy se saisit de son sac qui pendait sur son épaule gauche et en sortit une remarquable trouse de premiers secours, commençant à s'occuper des deux plus âgés. Elle s'interrompit quelques-instants avant de se re-retourner vers la rouge : -"Ah et Ida, c'est ça ? S'il-te-plait soigne Logan et Mouse. T'es leur espoir." dit la rose d'une traite, les yeux encore rougis par ses larmes. |
"Hein ?! Que.. quoi ?"
Quelle heure était-il ? 3H du matin ? Sérieusement ? Réveillé en sursaut par la puissante voix de Jackie, j'espérais qu'il avait une bonne raison de nous réveiller a une heure pareille. Il devait se passer quelque chose grave ou bien, on était le 1er avril et tout ça n'était qu'un poisson d'avril ! Ah non, le 1er avril est déjà passé depuis longtemps. Enfin, je suis à moitié endormie, ce n'est pas surprenant que je raconte n'importe quoi ! Les yeux à moitié fermé, j'enfilais mes vêtements puis rejoignis avec mon dortoir le point de rassemblement.
Tout le monde était présent, le personnel, les professeurs, les élèves... C'était la première fois que je voyais autant de monde regroupait dans un même endroit. Je reconnaissais quelques visages familiers, mais ce n'était pas le moment de se faire la bise. L'heure était grave, Mademoiselle Hortense prit la parole. Le centre pokémon de la ville avait été attaqué, un incendie s'était propagé, ainsi qu'une seconde attaque chez PALLADIUM. Nous avons été convoqués, afin d'aider sur place. Je n'en revenais pas, nous ? Aider ? Je ne sais pas, si j'en suis vraiment capable... Et puis pourquoi une attaque ? J'étais confus, je ne comprenais pas la situation, et comment tout cela avait bien pu se produire, mais je n'avais pas le temps de rêvasser.
La première vague était déjà partit, et la seconde devait se préparer à partir en enfer. Nous n'avions que notre imagination pour imaginer le désastre, mais dans quelques secondes nous allions découvrir avec l'horreur les dégats. L'atmosphère était tendue, je sentit le stress montait en moi. Je ressentais des tremblements au niveau de mes jambes. Du calme... Peut être était-ce le froid ? Non... J'avais peur de faire tout raté, comment je pouvais aider une fois arrivé la-bas...? Tout le monde avait l'air d'être déterminé à partir aider sur le terrain... Étais-je le seul a sentir battre mon coeur mille fois plus vite que d'habitude ?
En quelques secondes, nous fûme teleporter sur le terrain. Des personnes qui couraient dans tous les sens, la panique, des cris. Je ne savais plus quoi faire, j'étais perdu. Tout le monde aidé du mieux qu'il pouvait. Je rester immobile devant la scène, je n'arriver plus à réfléchir. Le feu brûlait tout sur son passage. J'essayais de faire avancer mes jambes, mais rien à faire, j'étais impuissant face à l'horreur qui se trouvait devant moi. J'avais peur. Peur de ne pas pouvoir aider, peur d'être impuissant face à ce désastre. Je me détestais, j'allais resté planté la ici, pendant que les autres risqués leur vie ? La peur m'envahissait a telle point que je restais pétrifié par ce qui m'entourer. Ce n'était peut-être qu'un simple cauchemar ? À prêt, tout ça paraissait invraisemblable qu'une telle chose puisse arriver, un rêve peut être un peu être trop réaliste ? J'avais beau essayer de me pincer, mais je ne rêvais pas. Je voulais échapper de cette réalité, m'enfuir loin d'ici, mais il était déjà trop tard. Je rester planter devant les locaux de PALLADIUM, impuissant devant la scène.
[Intrigue] Il n'y a pas de fumée sans feu |
Alezar Ilea L'échec n'est qu'une opportunité de recommencer plus intelligemment ~ |
RP COMMUN ␥ | ␥ RP Commun ␥ Avril ␥ Soir de l'incendie, locaux de PALLADIUM |
Tout est noir autour de moi. Mes membres sont paralysés, tout comme mes émotions et mes sens. Je n'arrive qu'à percevoir une source de chaleur. Une chaleur réconfortante, accueillante, douce. Une chaleur provenant d'un feu de cheminée. De la cheminée de ma grand-mère. Un feu autour duquel je plaçais mes mains pour me réchauffer, un feu autour duquel je m'allongeais à même le sol pour dessiner. Un faible sourire illumine mon visage, et une larme perle sur ma joue, puis s'évapore en l'espace d'une seconde. Je cligne des yeux, et un faible souvenir d'une jeune fille me ressemblant, allongée près du feu, refait surface. Soudainement, je sens mon corps se détendre, se libérer. Puis petit à petit, j'ai chaud, très chaud. Ma vue se trouble, je commence à mourir de chaud, comme si je brûlais. Des flammes invisibles me caressent le corps en laissant de vifs brûlures extrêmement douloureuses. Je stress, j'ai peur, oui pour une fois dans ma vie, j'ai peur. Je tremble, je souffre, je brûle. Au loin, j'entends un cri étonnement puissant qui m'est quelque peu familier. Puis, le vide.
Je me réveille en sursaut, une goûte de sueur perlant sur mon front. Mon cœur bat à la chamade. Je ne comprend rien. Je suis encore sonnée, j'entends la voix de Jackie résonnée dans ma tête. J'angoisse, je tremble, je ne suis plus moi. Je commence à pleurer, sans même prendre conscience de la situation. Tout à coup, je prend une gifle plutôt violente de la part de Drago. Il me regarde avec des yeux transcendants, remplis de peur, mais aussi de détermination. Je ne comprend vraiment rien. Je souffle un bon coup, essuie mes larmes qui n'ont même pas lieu d'être, et tend l'oreille pour écouter Jackie. La situation est alarmante, j'entends dans le couloir des courses effrénées. Bon, ce n'est pas le bon moment pour se poser des questions, il faut simplement que je me rende au lieu de rassemblement. Je cours dans la salle de bain pour m'habiller avec ce qu'il me tombe sous la main, je prend un sac pour mettre dedans la pokeball de Candy, celle de Drago ainsi que le dessin de ma mère et ma peluche porte-bonheur. Tant pis pour les autres dessins et peluches, de toute façon il n'arrivera rien à l'académie, n'est-ce pas ? Déterminée je sors de ma chambre sans jeter un regard en arrière. Je ne me reconnais pas, jamais l'un de ces cauchemards ne m'a autant fait changer en l'espace de si peu de temps.
Deux attaques successives, deux incendies. Au Village des dragons, j'ai toujours vécu dans le calme et la sérénité. Et jusqu'à présent, jamais à l'académie je n'avais fais face à une telle situation. J'ai du mal à en croire mes oreilles, mais j'essaye malgré moi de rester calme, ce qu'il faut surtout c'est sauver les gens qui sont en danger là bas. Nous allons y aller en procédant par vague et je fais partis de la dernière. J'avoue que ça ne m'enchante pas vraiment, sachant que je suis déterminée plus que jamais ... Attendez, ce n'est pas moi ça. Je ne suis pas cette fille qui est stresser à cause de ça, je suis plus forte que ça moi ! Je n'ai peur de rien ! Je suis Aria Nightyblue quand même ! En fait, vous savez quoi, je déborde d'excitation à l'idée d'y aller. Ouais voilà c'est ça, je suis excitée ! Nan mais attends, genre moi j'ai peur quoi. Ces cauchemards me font vraiment faire n'importe quoi.
En voyant les gens autour de moi, ça me rappelle que j'ai complément oublié Ellen dans la chambre. Oh non c'est pas vrai, qu'est-ce que je peux être bête ! Je regarde dans la foule si elle est là et heureusement, je l'apercois au loin. J'aimerai bien aller la voir, mais Jackie nous a ordonné de rester en rang, et comme j'ai déjà goûté à ses remarques au cours de Pokéathlete je vais m'abstenir cette fois-ci. Attendant appatiemment mon tour, il est enfin temps pour nous de nous téléporter, qu'est-ce que j'ai hâte de jouer à l'héroïne !
Arrivée sur les lieux de ce qu'il reste de PALLADIUM, je regarde les flammes danser au milieu des décombres. Le bal de l'horreur bat son plein, sous mes yeux ébahies. Je ne m'attendais pas à ça, à mon avis, personne ne s'atttendait à ça. Je marche machinalement longeant les décombres, impuissantes. Et là, comme une lumière éclatante au bout d'un Sombre tunnel, je vois Calliope, aidant à soigner les blesser et avec elle un jeune homme blond qui aide à sortir les blessés. Non loin de ma grande sœur, je vois aussi un jeune homme sûrement évanoui sur le sol. Comme un robot je me dirige inconsciemment vers elle. Tel un zombie, je fais sortir Candy, mon fantominus, de sa pokeball et fais descendre Drago de mon épaule. Je les regarde avec des yeux vides et leur donne des instructions.
- Candy, Drago allez aider le jeune homme blond là bas. Toi Candy tu l'aides à trouver les blessés sous les décombres en passant à travers les débris, et toi Drago tu l'aides lui et ses pokemons à soulever les décombres pour sortir les gens. Allez-y, MAINTENANT !
Presque apeuré, Drago s'exécute rapidement. Candy elle, complètement peureuse cherche un endroit où se cacher, mais ne titubé pas et commence à paniquer en présence de tout ces gens et de ce désastre. Déjà qu'elle n'a pas confiance en elle, ça doit être horrible pour elle. Mais là, maintenant, je n'ai plus conscience de rien.
- J'AI DIS MAINTENANT !!!
Candy s'exécute, sans poser de questions, presque sonné. Mais qu'est-ce qu'il m'arrive ... Je continue de marcher vers Calliope, comme un corps sans âme. Une fois tout près d'elle, je m'arrête et pose mon petit sac bleu pâle à terre. Je me met à serrer très fort sa taille de mes petits bras, en collant ma joue sur son dos, une larme perlant au coin de l'œil.
- Grande sœur, j'ai peur ...
Intrigue #9 : Il n'y a pas de fumée sans feu... RP Commun |