Libérés par un Rouage. Pokémons introuvables. Quelqu'un sait où sont Oz et Meg ? |
▬ Ne pas gaspiller nos forces, hein ? Et c'est plus pratique de blesser quelqu'un avant que la Team Rouage n'ait à s'en charger, peut-être ? Ce n'est pas le moment de faire des querelles inutiles, des gens sont probablement là pour nous sauver, c'est pas le moment de tout foutre en l'air ! Là tu ne fais que nous compliquer la tâche, nous allons devoir le porter avec nous maintenant ...
Finalement, ce fut Ginji qui répondit à ton « appel ». Tu pouvais lire sa colère sur son visage, le genre d'expression qui te faisait comprendre à quel point l'autre te pensait dans l'erreur, ce qui n'était malheureusement pas forcément un mensonge, et que tu n'aimais guère. Mais tu l'avais laissé parlé. Tu l'avais laissé parler par obligeance. Après tout, c'est toi-même qui avait ajouté que n'importe qui pouvait s'exprimer sur ce qui venait de se passer. Plus encore, son discours ne se portait pas sur ton idée, mais sur ton comportement violent. Tu l'avais donc laissé parlé, et avait imprimé chacun de ses mots dans ta tête pour en tirer la meilleure réponse possible. Elle ne devait paraître ni trop méchante, ni trop familière, la situation fort envenimée forçant à éviter ce genre d'égards, ni trop vague parce que tu n'aimais pas paraître impuissant à répondre à ton opposant. Tu avais ainsi tout fait pour dénicher de quoi répliquer au Voltali. Il te fallut tout de même dix bonnes secondes pour y parvenir, ce qui laissa le temps à Ginji de se tourner vers une fille bien étrange, peut-être droguée on ne sait comment, pour lui parler. Mais tu n'attendis pas qu'il ait fini sa conversation pour parler, car de toute manière, tu t'adressais également aux autres. D'une certaine manière.
▬ C'est vrai que je me suis laissé emporté quelques instants. Il n'empêche qu'il est mieux pour lui d'être inconscient pour le moment. Son tempérament est bien trop contestataire. Nous ne pourrons pas avancer tranquillement tant qu'il ...
Mais tu ne finis pas ta phrase. Un déclic assez bruyant pour que vous l'entendiez tous se fit entendre. L'instant suivant, la grande porte de la cage s'ouvrit sur un homme de grande taille, coiffé d'un masque, qui s'écarta quand la porte fut complètement déplacée pour vous indiquer la sortie de ce petit enfer sur terre. Il vous certifie qu'il vient vous secourir, et vous indique même volontairement l'endroit où se trouve vos affaires, ajoutant que vous n'y trouverez malheureusement pas vos Pokéballs. Puis il acheva en indiquant qu'il allait faciliter votre fuite avant de disparaître sans plus de cérémonie à l'aide d'un téléporteur situé un peu plus loin. Quelques secondes plus tard, plusieurs autres téléporteurs font leur apparition, prouvant la véracité des paroles de cet homme mystérieux. Des élèves sortent alors de la prison et se dirigent vers la porte indiquée où toutes vos affaires vous attendent comme promis … En dehors de vos Pokéballs et de ce fait de vos Pokemon. Tu soupires et les suit pour retrouver ton sac de voyage et ta ceinture vidée de son contenu et, sans attendre qu'une quelconque personne n'ait indiqué quoique ce soit, tu soulèves violemment Ryan et le places sur ton épaule droite au prix d'une lourde douleur et d'un grincement de dents pour supporter le poids. Tu tiens bon. Lentement, silencieusement, durement, Tu te diriges vers l'une des dalles lumineuses et t'arrêtes devant cette dernière.
▬ Que ceux qui le souhaitent me suivent !
Tu essayes de rejouer cet air très supérieur que tu avais quelques instants auparavant mais tu n'y parviens pas. Tu te rends alors compte que tu ne le ressens plus du tout et instinctivement, tu affiches un énorme air dépité du style à faire flipper un gosse. Pour ne pas te faire voir, tu empruntes rapidement le téléporteur et te retrouves la seconde suivante dans une grande pièce à moitié sombre et décorée d'une seule porte. Ryan se trouve encore sur ton épaule. Mais il finit par glisser volontairement au sol en commençant enfin à revenir à lui. Tu te retires de la dalle où tu te trouves pour les autres, et déposes le Noctali contre un mur. Puis tu attends qu'il ait retrouvé ses esprits. Maintenant sortis, lui et toi allaient pouvoir vous allier pour vous en sortir. Encore fallait-il qu'il ait encore l'envie de te suivre ...
▬ Ryan ?
▬ Hum, Argh ...
Aucune réponse en dehors de quelques gémissements et douleurs dûs au coup que tu lui avais infligé. Tu lâches un soupir long et persistant. Tu en donnes l'impression, mais en vérité, tu ne regrettes absolument pas ton geste. Tout d'abord parce que Ryan méritait amplement ce coup après celui qu'il t'avait infligé simplement parce qu'il n'acceptait pas l'idée de rester sans rien faire. Ensuite parce que, de par cette « punition », tu t'étais découvert comme tu ne pensais jamais le faire. Et c'était pour le plus grand des biens d'ailleurs. Du fait de ton accident, tu avais perdu un peu de motivation dans tes actes. Tu ne te sentais plus vraiment toi-même. L'étincelle qui t'animait s'était éteinte … Mais dès l'instant où tu l'avais frappé, elle s'était aussitôt rallumé et de nouveau, tu t'étais senti revivre.
Tu ne t'en rendis pas compte immédiatement, mais tu venais de grandir. Tu avais fait tes derniers adieux à cette forme un peu trop naïve de gentillesse qui t'empêchait d'être au même niveau que tes camarades sans que tu ne t'en rendes compte. Désormais, tu étais sur le même pied d'égalité qu'eux, peut-être même au dessus. Lentement, tu allais les dominer, tous, qui qu'ils soient, et même ce cher Ace. Un jour, il finirait par se mettre à tes pieds qu'il voudra lécher pour espérer ne serait-ce qu'attirer ton attention. Oh oui, tu t'y voyais déjà, à cette place divine, entouré de ce petit monde qui ne serait qu'esclaves et ménagères, remplissant tes ordres pour quelques morceaux de pains moisis. Oh oui, tu t'y voyais déjà.
▬ Lucas ?
Tu fus extirpé de ton avenir par ce seul mot. Ryan venait d'achever de revenir à lui, et te fixait maintenant d'un air surpris, comme si tu avais pensé tout haut. Peut-être avais-tu tiré une tête horrible, tout simplement. Tu choisis de ne pas y penser, et tu te concentras sur la santé de ton ami. Il ne souffrait pas de blessures particulières, en dehors d'une légère ouverture de la peau sur la partie supérieur de sa main gauche, probablement dû à un éclat de verre perdu durant l'attaques des bus, et de cet énorme bleue sur la joue gauche, infligé par ton coup de poing qui l'avait assommé. Il ne bougeait cependant pas, comme si on lui avait coupé les jambes. Il ne parlait pas non plus, probablement en train de réfléchir, et respirait silencieusement et calmement mais sûrement. Le seul fait notoire était qu'il te fixait d'un air étrange. Plusieurs secondes passèrent sans qu'aucun de vous deux ne se décide à parler, mais finalement, tu te décidas à mettre fin à ce silence devenu oppressant.
▬ Ça ira ? Tu peux marcher ? Je peux encore te porter si tu ...
▬ Tu sais, je ne t'en veux pas. Coupé par ses mots, tu t'aperçus enfin qu'il avait pris un air tranquille et se contentait désormais de te regarder. Tu n'as fait que réagir dans le feu de l'action. Et c'est ma faute si tu en es arrivé à une telle extrémité. Je te demande de me pardonner.
… Hein ?! … Il s'excusait ?! Après ce que tu lui avais fait ?! Sur l'instant, tout comme moi, tu te figeas de surprise, incapable de lui répondre par le moindre mot. Pourquoi se sentait-il coupable ? Sa réaction était encore plus légitime que la tienne. Après tout, tu avais, sans l'autorisation de personne, obligé les autres à appliquer ton idée sans qu'ils ne puissent vraiment la contester. Mais sans doute ne le savait-il pas. C'était même évident, en fait, car il avait dû s'évanouir à l'instant même où il avait reçu ce coup de poing, et que tout s'était déroulé à partir de ça. Ses excuses n'avaient donc pas vraiment lieu d'être.
▬ Ne t'excuses pas. On a tous les deux merdé sur ce coup. On devrait simplement se contenter de faire la paix. Qu'en dis-tu ?
▬ Si tu veux.
▬ Super. On s'allie pour s'en sortir ?
Un mouvement de sa tête et un sourire enthousiate suffit à répondre à ta question. Ryan se leva donc au prix d'un effort banal et indiqua qu'on pouvait y aller. Ne voyant personne d'autre arriver depuis le téléporteur, tu abandonnas l'idée d'y aller avec d'autres élèves. Vous allèrent jusqu'à la porte et l'ouvrirentt en grande, prenant soin de vérifier qu'un piège ne vous attendait pas. Mais vous fûtes très vite stoppé par un élément perturbateur, un petit papier volant et s'étant précédemment collé dans la fente de la porte. Tu l'attrapas dans sa descente et te mis à le lire longuement, t'apercevant tristement de l'absence du haut de la feuille.Les dis-mots a écrit:... du Cirque des Boulons
Rang : Sbire
Mission effectuée dans le cadre de l'opération numéro 07 de la Team. Le sbire immatriculé 045 ainsi que moi-même devions nous charger de mettre feu au chapiteau à l'aide de Kecleons, puis de nous assurer que personne ne puisse en sortir avant de prendre la fuite avec le reste de l'équipe.
Durant les premières heures, le public a pris place dans les gradins pour admirer le début du spectacle. Aucun incident notable a signaler.
Par la suite, le public été invité à rejoindre le centre de la piste avant que le chapiteau ne prenne feu. 045 et moi sommes allés relâcher Steelex, Onix, Ronflex, Golemastoc, Dragmara et Wailord au centre du cirque, comme entendu. Aucun incident notable à signaler.
Au moment de quitter le chapiteau, nous avons été surpris par deux adultes rapidement identifiés comme étant le Directeur et le Vice-Directeur de l'académie de la Pokémon Community. Quelques paroles ont été échangés, mais rien n'a été révélé quant aux objectifs de l'organisation. Le combat a alors été interrompu par l'arrivée de quatre spectateurs. 045 et moi en avons profité pour prendre la fuite à l'aide de l'attaque Téléport d'Alakazam. Dans le feu de l'action, mon masque est tombé juste avant la téléportation. Impossible de déterminer si les témoins ont pu apercevoir mon visage.Rapport rédigé le 19 mars 2014
… Un rapport sur le cirque des boulons ? Comment cela s'était-il retrouvé là ? Cela voulait donc dire … Que vous vous trouviez alors dans une base de … la TEAM ROUAGE ?! Impossible ! Et puis tu te souvins des paroles de Ginji et te rappelas qu'il en avait fait clairement mention, mais sans que tu n'y ais porté plus d'attention malgré que tu ais longuement imprimé chacun de ses mots. Ainsi, c'était donc vrai … Jusqu'à présent, tu étais persuadé qu'ils avaient disparus avec la fuite des deux salauds qui vous servaient toi et les autres élèves de directeur et vice-directeur, mais visiblement, ce n'était pas le cas. Et plus encore, ils avaient de nouveau commis un méfait notable, à savoir l'enlèvement d'élèves. De vrais enfoirés, ceux-là. Décidément, il allait falloir faire quelque chose pour les arrêter, et évidemment, tu te disais que les autorités n'ayant rien fait jusqu'alors pour les arrêter, il ne restait que toi et tes camarades pour y parvenir. Et évidemment, tu n'avais pas cherché à y réfléchir plus amplement que déjà, tu t'apprêtais à repartir pour accomplir ton devoir. Mais un nouvel élément perturbateur vint stopper ton élan. Un sbire venait d'arriver devant le seuil de la pièce ou vous vous trouviez. Il vous avisa pendant plusieurs secondes.
▬ Des gamins ? Attendez voir … Silence. Mais … ce sont des prisonniers ! Merde !
Il vous reconnaissait ? Hmm, il devait probablement s'agir d'un des membres du raid sur les bus, et même plus encore l'un de ceux qui vous avaient embarqué, Ryan ou toi. En tout cas, il vous avait reconnu, et maintenant, il se préparait à vous mettre hors d'état de nuire. Il fouillait dans sa poche pour pouvoir sortir un Pokémon. Mince, mince, vous étiez dans une bien mauvaise posture ! Et tu ne savais pas vraiment quoi faire … Mais ton corps, si. Instinctivement, tu te jetas sur le sbire et lui infligea un coup de poing magistral au ventre, lui arrachant la pokéball ainsi qu'un cri de douleur. Immédiatement, tu retrouvas tes pieds, et une fois qu'il fut au sol, tu lui attrapas le T-shirt et lui infligea le même coup qu'avait subi Ryan du même poing. Même effet que la première fois. Tu profitas alors d'un court instant pour l'observer. Sur son masque, le numéro 215 était inscrit, et très vite, tu compris qu'il devait s'agir de ce que le rapport trouvé mentionnait comme un « Matricule ». Tu n'y portas pas plus d'intérêt et te tournas vers ton camarade Noctali avant de crier.
▬ Courons !
Il ne se fit pas prier. Ne répondant pas, il se contenta de foncer à travers le couloir qui s'offrait à vous après la porte. Tu le rejoignis bien vite. En quelques instants, vos pas vous menèrent jusqu'à une dalle vous permettant de vous téléporter. Vous vous arrêtèrent devant un court moment. Fallait-il y aller ? Un piège pouvait vous attendre de l'autre côté. Mais votre choix fut vite fait lorsqu'un Tyranocif à l'air féroce apparut un peu plus loin au seul virage visible de ce long couloir. Pris de court, vous sautèrent sans réfléchir mais ensemble dessus et disparurent instantanément, vous rendant dans un nouveau lieu inconnu. Qu'est-ce qui vous attendaient désormais ? Vous n'alliez pas tarder à le savoir ...
Hey ! Position des kidnappés, étage -5 ou -6, mais il faut que vous descendez. |
Merci ! Nous sommes en route. Je te tiens au courant. |
Une partie des élèves kidnappés ont été retrouvés. Sais-tu comment nous faire sortir de là ? |
Faites tourner la photo en pièce jointe, c'est à propos de nos pkmn. Je dois faire vite, je vous laisse. |
Enfin, le calme revint. Fin de téléportation. Vous avisez un instant les alentours. Une grande pièce vide avec un long couloir séparant l'un des quatre murs de la pièce en deux. Au bout de ce couloir … La lumière du jour vous transperce le regarde et vous oblige à mettre un bras devant vos yeux le temps de s'y habituer de nouveau après ce long séjour dans la cage. D'ailleurs, combien de temps étiez-vous resté depuis votre enlèvement. Tes affaires en ta possession, tu te sais transportant ton Ipok, et t'empresses de le chercher pour voir depuis combien de temps vous aviez été enfermé. 4 juillet. Le choc. Voilà quatre jours que vous vous trouviez tous dans cette base souterraine sans aucun moyen de savoir comment ça se passait dehors. Quatre longs jours … Que vous n'aviez pas vu passer. Quatre jours à subir cette pression grandissante qu'étaient la peur et le désespoir. Quatre jours … Et enfin la sortie. Rien que d'y penser, tu souris. Et tu ne peux t'empêcher de te jeter au sol lorsque tu fus parvenu hors des murs, poussant un long soupir de soulagement. Ryan ne s'était pas fait prié pour faire de même. Voilà que vous vous trouviez tous les deux côte à côte, observant le ciel sans rien dire ni faire. D'un seul coup, c'était comme si vous aviez complètement oublié ce qui se passait quelques secondes plutôt. Vous vous étiez enfin libérés. Enfin …
▬ On fait quoi maintenant ? On retournes sauver les autres kidnappés ? On se casse en espérant qu'ils finiront par sortir ?
▬ Je ne sais pas pour toi, mais pour moi, le choix est tout trouvé. Quelqu'un doit aller prévenir les villages environ, s'il y en a, de notre présence ici afin de pouvoir guider d'éventuels renforts jusqu'ici. Tu peux me suivre, mais honnêtement, une seule personne suffira pour cette tâche. Et puis, je sais que tu meurs d'envie d'y retourner, d'autant que nos Pokemons y sont toujours. Si tu trouves les miens, tu les récupères pour moi ?
Évidemment qu'il a raison. Tu avais bien plus envie de repartir à l'intérieur que d'aller chercher des renforts, et comme le soulignait parfaitement Ryan, une seule personne était suffisante pour s'occuper de cela. Tu te contentas donc simplement d'acquiescer à sa demande et lui fit ses salutations avant de le laisser partir tranquillement dans l'inconnue. Tu attendis qu'il soit définitivement hors de ton champ de vision et tu te levas en un instant avant de retourner à l'intérieur. Sur le passage, tu aperçus un énorme -1 peint sur la façade, s'agissant très probablement de l'étage. Tu laissas cependant cela de côté et retourna bien jusqu'à la pièce vide où tu vis enfin que divers autres dalles de téléportation s'y trouvait, attendant patiemment d'être utilisé. Tu en choisis rapidement une au hasard en dehors de celle par laquelle toi et Ryan étiez arrivés et te prépara à l'emprunter. Mais au dernier instant, alors que tu allait toucher la dalle choisie, tu te figeas sur place sans aucune raison. En tout cas, aucune raison visible. Tu tentas de te retourner et eus tout juste le temps d'observer une silhouette que ton corps bougea subitement de lui-même et fit le pas manquant pour disparaître, fuyant cette espèce d'aura qui semblait maléfique. Quand tu parvins jusqu'à la nouvelle pièce, tu te posas deux secondes sur tes genoux pour évacuer cette horrible impression qui t'avait pris.
▬ Mais qu'est-ce que c'était ?
Tu n'en avais aucune idée, et il y avait des chances pour que tu ne le saches jamais. Surtout, tu priais étrangement pour que cela ne se reproduise jamais. Tu éjectas l'idée que cela ait lieu de ton esprit et reprit ta marche quelques instants plus tard quand cette pression fut complètement évacué. Il subsiste un silence monstre dans un couloir où tu te trouves, aucune vie ne semble passer entre ces murs, pourtant, à chacun de tes pas, tu as l'impression qu'une personne va te prendre au dépourvu et sortir de la pénombre et t'attaquer sans prévenir, mais ce ne fut pas le cas. Et très vite, tu parviens à un nouveau téléporteur. Tu l'empruntes sans perdre de temps, fuyant cette sensation pesante pour te retrouver dans une pièce à peine éclairé. Si les fantômes glauques voulaient se montrer, c'était le moment importun pour le faire … Mais à la place, tu trouvas deux élèves, dont l'un que tu reconnus immédiatement.
▬ Ginji !
Pas de réponse. Il semblait occupé à autre chose. Hmm, Mais quoi ? Tu ne peux t'empêcher d'être curieux, et tu quittes ta dalle du coin de la pièce pour aller voir ce qu'il en retourne, restant tout de même à distance. Et là, le choc. Le choc suprême. Le choc de ta vie. Là, plus loin, faisant face à Ginji et son camarade, un homme masqué en uniforme. Mais pas n'importe lequel. Ce n'était pas un homme, c'était L'homme masqué. Rien que la sensation autour de lui en était la preuve. Tu la connaissais par cœur cette sensation. Tu l'avais imprimé dans ton crâne pour t'en souvenir le jour où tu le retrouverais. Et puis tu ne risquais pas de l'oublier de toute façon. Même avec son masque, tu le sentais, cet air de sadique, salopard et, pire encore, méprisant. Jamais tu n'oublierais. Jamais.
▬ Quel plaisir de croiser de nouveau votre route.
Derrière ce ton assuré et ironique, tu cachais du mieux que tu pouvais ma peur. Vous étiez dans la merde la plus totale. Complètement.
Chagrin d'amour.
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